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Le blog philosophique de francois CHARLES
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UNE ECO-PARTICIPATION ? OUI ! BIEN SUR … CELA EXISTE DEJA !

22 Septembre 2011 , Rédigé par francoischarles Publié dans #environnement

La taxe carbone est reportée « sine die ». Les entreprises se réjouissent, les écologistes et la secrétaire d’Etat pleurent et l’Europe l’accueille avec bienveillance et sans émotion car elle s’en soucie déjà mais autrement. N’aurions nous pas pu justement faire autrement, surtout en terme de communication, pour parvenir au résultat attendu ? Quel était vraiment l’objectif à atteindre, avec quelles réalités prises en compte et quelles options avant de décider des actions à mener ?

 

 

Par François CHARLES*

 

 

D’un Nicolas à l’autre en passant par All et Yann, nous avons été alertés par les dégâts apportés par l’homme à notre bonne vieille terre.

 

Certains éléments sont contrôlables comme notre comportement face aux rejets et aux déchets. Cette actuelle prise de conscience bienveillante pour notre terre et cette responsabilisation  sont respectables. Nos usines avaient déjà limité leurs rejets grâce aux normes environnementales sur la santé avant que l’on parle de réchauffement climatique, bien vite oublié avec l’hiver que l’on a vécu, au grand bonheur des skieurs et de leurs skis… en carbone !

 

Mais d’autres le sont moins car notre planète mènera de toute façon sa vie cyclique faite de tremblements, de séismes, d’éruptions qui peuvent changer son axe de rotation et ainsi faire réapparaitre des tornades qui existaient en France au 13° siècle. Elle subira également les risques d’impacts de météorites tombées du ciel que nous ne remercieront jamais assez d’avoir fait disparaitre les dinosaures ! Mais jusqu’à quand seront nous épargnés ?

 

Savez vous que nous rentrons dans une aire glacière ? Que le tapis roulant du Gulf Stream s’est déjà arrêté et est reparti plusieurs fois bien avant l’apparition de l’homme ? Savez vous que la terre sera un jour et de toute façon absorbée par le soleil selon d’autres sources scientifiques ? Pouvons-nous réellement influer sur ces cycles inéluctables ou en être la cause essentielle ?

 

Savez vous que nous supportons déjà des taxes d’éco-participation incluses dans certains produits neufs afin de compenser, sine die, certains coût de la chaine économique du recyclage comme celui sur l’élimination des substances dangereuses telles que le plomb dans les déchets électriques et électroniques? Savez vous qu’il existe le même dispositif pour les pneus et qu’il s’agit généralement de directives européennes acceptées facilement sans heurt ? Savez vous que l’Europe a déjà institué une directive REACH très contraignante sur les produits chimiques afin d’imposer des substituts non toxiques à court, moyen et long terme et que cela concerne également l’optimisation des rejets de nos moteurs ?

 

Parler écologie peut passionner les uns et heurter les autres tandis que parler de santé est l’affaire de chacun, peut créer un équilibre entre chaque besoin psychologique et peut certainement contribuer à une planète plus verte tout en sauvegardant la notion de création de richesses et donc en réconciliant … les électeurs.

 

Il convient donc de ne pas se tromper de combat. Ainsi pour parvenir au même résultat et remporter un plus grand consensus, ne faudrait-il pas mieux parler de préservation de la santé, de bien être dans des espaces plus propres plutôt que de lutter contre le « réchauffement de la planète » ?

 

Pourquoi finalement instituer une taxe carbone ? Pour limiter les rejets toxiques et  développer un substitut électrique ou hydrogène, rentable à terme (après investissement et soustraction des émissions toxiques liées à la fabrication), à l’énergie fossile qui disparaitra … peut être. C’est de toute façon trouver un substitut à toute forme de combustion, même végétale car polluante (les Brésiliens qui roulent essentiellement au carburant vert le savent bien) sauf si l’on considère le processus global passant par les plantes qui compensent donc les rejets et qui n’est donc pas satisfaisant !

 

L’Europe n’est pas contre, elle vient d’annoncer une possible extension de la taxe aux frontières, hélas non étanches aux particules toxiques. Passer par l’Europe sera une façon de mieux accepter cette compensation car sans doute plus réaliste et mieux partagée.

 

Le business de la Compensation carbone a de beaux jours devant lui, comme celui de l’arboriculture…sauf en Chine qui a interdit la déforestation ! Reste à savoir s’il s’agit bien de développement durable ou s’il s’agit de préserver ses richesses…

 

 

* économiste, sociologue et écrivain

coach en stratégie, management et développement personnel, et président d’associations sur l’Europe et le développement durable

UNE ECO-PARTICIPATION ? OUI ! BIEN SUR … CELA EXISTE DEJA ! 
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A Montbard, le TGV et la LGV seront des facteurs clé de succès du tourisme local

22 Septembre 2011 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

L’association des usagers va pouvoir compter avec un allié de plus : le futur hôtel 4* du Montbardois qui nous l’espérons verra le jour en 2013. Ses liens avec le TGV et des horaires adaptés seront un facteur clé de sa réussite comme celle du territoire tout entier pour cet havre de paix haut de gamme à seulement trois minutes de la gare de Montbard, genre de campagne à la ville.

 

 

Par François CHARLES*

 

* conseil en stratégie et management, économiste, porteur du projet d’un projet d’hôtel 4* dans le montbardois (voir édition BP du 1er septembre 2011)

 

A une heure de Paris, un hôtel avec restauration, spa et expositions haut de gamme sera une nouvelle force motrice pour faire découvrir les richesses culturelles, insdustrielles et viticoles de la région mieux mises à jour pendant les journées du patrimoine. Il s’agira également de leur proposer ensuite des étapes dans le Châtillonnais, le dijonnais, le Beaunois, le Morvan en relation avec d’autres établissements avec les services de transport adaptés. Des actions de promotion des commerces et services locaux seront organisés. Il s’agira aussi de retenir une certaine catégorie de touristes visitant les sites de l’Unesco ou désirant faire une halte dans à travers la France ou vers d’autres destinations et fin  d’assurer en semaine un certain nombre de séminaires Tous ces clients prendront l’habitude de cette halte si l’osmose avec le TGV est affirmée

Prenons un peu de recul en nous apercevant que Montbard est une, voire la porte d’entrée depuis Paris sur la Cote d’Or et sa capitale.  Rappelons-nous aussi que Montbard est une étape internationale sans passer par Paris à 1h20 de Roissy Charles de Gaulle ainsi qu’une ville désormais européenne à 2h de Lille-Europe. Ne perdons pas enfin de vue la future Ligne à Grande Vitesse permettant de rapprocher l’Ile-de-France de la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace et  d’ouvrir de nouvelles relations rapides avec Lyon, l’Allemagne et la Suisse.

Mais ces constats ne servent à rien si Montbard ne fait que regarder passer les trains ou se contente des acquis heureusement négociés notamment par le Conseil Général. Il en est de même pour la vitalité de notre ruralité. Mais c’est en montrant la force et le dynamisme du territoire à la SNCF et RFF que ces entreprises d’ingénierie et de transport  auront envie d’y porter un regard différent et bienveillant et non l’inverse. La réussite du site d’Alesia passera aussi par un tel partenariat stratégique et  commercial

Autant il semble facile de rajouter des trains à la demande pour une occasion particulière, autant il est fâcheux de voir la suppression de certains horaires comme celui de 20h28 le vendredi soir, qui est important pour de nombreux clients venant en weekend. Il est également nécessaire de permettre un arrêt en soirée pour la réussite des séminaires, ce qui pourra également profiter aux quelques 200 usagers réguliers. Aussi il convient donc  d’être dès à présent très vigilent sur les nouveaux horaires LGV afin de positionner Montbard et toute la haute Côte d’Or à sa juste valeur

La préparation du projet de festival de musique de film de 2013 sur cinq sites montbardois et de l’auxois sera une occasion supplémentaire de réaffirmer ce lien entre le territoire et la TGV. Ne prenons pas les négociations réussies comme une accalmie mais comme une base de développement car c’est maintenant qu’il ne faut pas louper le train !

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(ancienne publication....) Après le 11 septembre, quelle nouvelle date ?

22 Septembre 2011 , Rédigé par francoischarles Publié dans #sécurité

Quand les avions ont percuté les tours, j’étais en train de créer une agence de voyage pour séminaires à thèmes, rapidement fermée un mois après avec ces éléments nouveaux de politique générale. Et vous que faisiez vous ? Les services américains savaient mais attendaient le moment ultime comme quand on remonte une filière. Mais cette date n’était elle pas prévisible ?

 

 

Par François CHARLES*

 

* conseil en stratégie et management en Europe, économiste, ancien responsable de politique industrielle et d’intelligence économique à la DGA

 

Dans les conférences militaires et d’économie de défense, nous répétions toujours « ce monde est dangereux » en nous focalisant sur une menace identifiée. A la chute du mur de Berlin, une adaptation fut nécessaire pour rapidement apprendre à détecter et éteindre des risques diffus et des flammèches dans la moitié du monde. Mais c’est un vrai ennemi qui est apparu sur un territoire où on ne l’attendait pas. Le risque se transformait de nouveau en menace et il était urgent d’attendre…

 

Après analyse, l’objectif était de réaliser une vengeance en occident dans un monde désormais rejeté par une personne et un clan, en faisant ressortir certaines valeurs religieuses, en frappant fort, de façon imprévisible, sur un symbole défiant à la fois le pouvoir civil de l’argent civil et militaire. Les réalités mettaient en avant certains moyens financiers, peu d’armes, peu de troupes mais la connaissance des réseaux d’information internationaux, une veille concentrée sur certaines zones géographiques… Les  options portaient certainement sur le lieu géographique, la date et les moyens à employer.

 

Merci à toutes celles et ceux qui ont renseigné Wikipédia dont je n’ai pas vérifié toutes les dates. Mais en prenant l’hypothèse que les quelques unes que j’ai retenue soient bonnes, que nous enseignent-elles ?  En assemblant les données, cela nous donne un cocktail étonnant : 1609 : Découverte de l'île de Manhattan, 1941 : Début de la construction du Pentagone, 1968 : une Caravelle assurant la liaison entre Ajaccio et Nice s'écrase en Méditerranée, 1972 : Clôture des tragiques Jeux olympiques de Munich gagnés par l'URSS, 1973 : Coup d'État au Chili, 1998 : Les Écossais s'affranchissent.

 

Rien n’indique que Ben Laden ait fait cette déduction. Mais même si beaucoup de crises sont désamorcées sans le commun des mortels en soit informé, certains éléments méritent parfois d’être mieux pris en considération avant qu’il ne soit trop tard. Je me garde le droit de penser qu’un agent, un peu trop conceptuel, n’a pas été écouté. Qui a trouvé la nouvelle date ?

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La fausse inquiétude envers les banques

22 Septembre 2011 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

Après faire peur à l’Etat français, les agences de notation s’attaquent cette fois à ses banques, certes devenues internationales.

 

Derrière ces annonces, il est intéressant de prendre un peu de recul pour se demander à qui profite cette alerte, dans quel but, s’il faut craindre pour notre argent, pour les collectivités, même bien triplement notées comme la Cote d’Or mise en avant lors des dernières cantonales par François Sauvadet ? 

 

 

Par François CHARLES*

 

* conseil en stratégie et management, économiste, ancien responsable de politique industrielle et d’intelligence économique à la DGA

 

Le couperet est tombé : Moody’s, homologue de Standard & Poors et de Fitch Ratings, agence de gestion de risques et de notation américaine, baisse la note du Crédit Agricole SA de AA1 à AA2, de la Société générale de AA2 à AA3 et ne se prononce encore pour BNP actuellement à AA2. En plus clair, la capacité de ces établissements à rembourser leurs obligations à long terme reste  haute et bonne mais avec une sécurité non maximale. Donc la vie continue !

 

Mais n’est-ce finalement pas normal en cette période un peu tendue ? Une note plus basse ne sert elle pas également  les banques qui, de ce fait, peuvent agir d’une part en victime avec un tiers sonneur d’alarme vis-à-vis des Etats, d’autre part en « pouvoir sur » ses clients et enfin en « pouvoir pour » garder la main sur la stratégie financière tout en limitant leurs responsabilités ? 

 

N’oublions pas que les banques sont tenues par le ratio « Cooke » les obligeant à garder l'équivalent de 8 % de leurs fonds propres afin de faire face aux impondérables : retournement de la conjoncture et augmentation des impayés de la part de ménages moins solvables, retraits soudains aux guichets de la banque. Avons-nous atteint cette limite ? A priori non.

 

N’oublions néanmoins pas que ces trois banques sont des entreprises faites pour gagner de l’argent. Mais même privées ou  publiques, elles conservent une tutelle et une quasi protection de la banque de France, ce qui ne peut être que sécurisant.

 

N’oublions pas enfin qu’une banque peut refuser de prêter à une entreprise ou une collectivité mais sans doute pas à l’Etat qui peut emprunter aux banques et spéculer ensuite pour essayer de gagner de l’argent tout en remboursant sa dette mais sans pour autant aider les collectivités, dirigées par des élus(e)s qui prennent peu à peu conscience de leur nécessaire autonomie financière et qui se retournent vers les banques pour … emprunter en surveillant si possible leurs ratios d’endettement.

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