travail dominical
juste une remarque sur travail dominical et la réaction émotive du gouvernement : étant donné qu'une pénalité financière est mise en place, pourquoi le gouvernement s'offusque t il du moment où les entreprises la paie ? ou alors à quoi bon mettre en place une pénalité ??
la Valls des Roms
vous me demandez de réagir sur ce sujet.
je vous rappelle que nous avons organisé un petit déjeuner sur le sujet à Dijon
pour les questions européennes, je vous invote à rejoindre le site www.europa.eu
mais je vais vous faire partager qques lignes que j'ai écrites sur un site de presse national
cher ami, je m'interrogeais sur ce constat après avoir entendu également la problème des Russes en Estonie....
je reviendrai sur trois points :
La Roumanie et la Bulgarie ne font pas encore partie de l'espace Schengen et tant que ce n'est pas le cas ces gens peuvent voyager mais avec controles
je suis résolument européen comme vous le savez mais "dans le bon sens" et la Roumanie et la Bulgarie ont été intégrée avec a priori le respect à certains critères d'adhésion comme par celui de la gestion des minorités et ce n'est pas une raison pour leur demander "d'aller voir ailleurs"
l'intégration européenne et l'injectin de fonds structurels correspond aussi à une cohérence de politique intérieure et extérieure, comme l'a été l'intégration des PECO, afin d'endiguer les flux migratoires
enfin, l'UE peut donc etre bienveillant ou incitatif voire contraignant vis à vis de ces pays d'origine sans laisser aux pays membres le fait de régler leurs problèmes entre eux
ce sont les limites d'une Europe trop "juridique" et "libérale" qui évite d'etre "politique"
pour en revenir sur la politique: en quoi n'etre pas socialiste qu'agir avec la tete froide ?
mais ne vous inquietez pas, je ne suis pas devenu socialiste ... meme si je suis "social'
et si ... François Fillon avait raison ?
Et si … François Fillon avait raison ?
Par François CHARLES Animateur politique, ancien responsable de partis, créateur de Droite Fédérale
Alors que d’autres sont menteurs, voire agressifs, on ne pouvait reprocher qu’une seule chose à F. Fillon : être sectaire face au Front National.
En écoutant les paroles de l’ancien premier ministre, certains ont du croire qu’ils rêvaient Tout en rappelant qu’il a combattu le FN toute sa vie pour mieux en faire le deuil, il veut en fait désormais passer du rôle du persécuteur à celui du sauveteur, voire de la victime du sectarisme.
On peut aussi penser que F. Fillon essaie de se démarquer devant le succès des 11 millions récupérés par JF Copé qui pourrait tout autant raviver les questions des modes de financement des partis et des économies à réaliser, tout en sachant que la France donne plutôt un certain exemple européen dans le contrôle financier.
Il n’a pas vraiment changé sur le fond, il a simplement reporté le problème sur les autres pour montrer qu’il n’a rien à se reprocher et que la vérité est ailleurs. Il a compris que la force du FN, parti autorisé par la république et qui n’est pas « l’extrême droite », vient surtout de l’opposition qu’on lui tient, même si de nombreuses propositions qu’il émet sont tout à fait réalistes et réalisables, notamment dans le domaine énergétique.
Sans être passé aux soirées « marketing politique », il a peut être enfin compris où étaient les électeurs et ce qu’ils attendent. Il a peut-être lu les articles de segmentation électorale, en laissant cette fois au centre droit la place qu’il doit occuper avec ses propres responsabilités.
Il a peut être compris que son devoir et son besoin psychologique étaient de faire de la pédagogie pour mieux faire comprendre certains enjeux et certains risques de voter FN tout en considérant qu’il s’agissait de valeurs de droite et que l’on pouvait aussi défendre le FN attaqué par le Front de gauche qui sait bien que les électeurs passent directement d’un front à l’autre et vice versa.
Il a compris aussi que si l’on a déjà connu un FN fort grâce à la proportionnelle, cette fois les Français votent pour le FN comme pour un vrai parti et en parlent sans se cacher dans l’isoloir. Reste à savoir si les élus du FN, qui semblent avoir changé, sauront désormais gérer nos collectivités.
Il a peut être compris que certains au FN ont plutôt craint, comme F. Fillon avant mais pour d’autres raison, les initiatives « droite fédérale » qui laisse la parole à tous les partis et qui permettent aussi un décloisonnement
Si cette main tendue au FN n’est pas reçue, alors F Fillon pourra le blâmer en jouant à ‘tu vois bien comme j’ai essayé » montrant que ce n’est pas lui qui est sectaire et démontrer aux électeurs qu’il vaut mieux « rentrer à la maison » même si certaines divergences subsistent sur certains sujets.
Mais attention, ayant été à l’origine de la relance du CNIP en Cote d’Or, je sais que les militants m’ont dit que fréquenter le FN serait une erreur. Mais à son défendant, autant les syndicats ne représentent pas les travailleurs en France, autant les électeurs ne suivent pas forcément les voix des militants.
On le connaissait plutôt bienveillant à gauche sans perdre son pied d’appel à droite mais cela aussi semble révolu avec le pic sur les alliances, sauf à cacher qu’il en est finalement envieux pour ne plus valider le concept de la droite la plus bête du monde alors que la gauche sait se rassembler.
Il s’agit peut-être aussi une opération de séduction des près de 45% des abstentionnistes qu’il convient de réconcilier avec la politique. |
Le difficile « tâtonnement walrasien » français de compétitivité
Même si des efforts sont faits, les objectifs d’endettement de la France vis-à-vis des critères de l’Union européenne ne seront bien entendu pas atteints, comme l’Allemagne d’ailleurs. Mais la France a une bonne excuse, celle de sa protection sociale et des avantages traditionnellement acquis qui empêchent les entreprises de pouvoir rivaliser ou à travailler en coopération de par leur couts de revient élevés et un plancher a priori non modulable, sauf si les Français en décident autrement avant ou après l’électrochoc comme ils aiment le faire.
Par François CHARLES
Economiste, coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, président de l’IRCE
Est-il possible de dire que l’on est européen quand cela nous arrange et de reprocher à la Commission européenne son rôle de régulateur ? L’Union européenne initie depuis longtemps des mesures ensuite prises dans les Etats. JM Barroso croit en la France, partie du moteur de l’Europe et doit se montrer à la fois ferme et bienveillant sur ses demandes de compétitivité pour atteindre les objectifs fixés, sans bien entendu apporter la solution, par soucis de subsidiarité. Le fait qu’il insiste sur le problème des charges patronales fait douce violence, rappelant qu’il est institué que l’emploi d’étrangers européens en France nécessite le paiement des charges salariales françaises mais des charges patronales du pays d’origine, faussant de facto certaines concurrences dans le transport, vite oubliées par les donneurs d’ordre français qui y trouvent leur compte !
Cette compétitivité peut être atteinte soit par une différenciation technologique ou de qualité, comme nous le connaissons dans le luxe où le prix n’est pas l’élément déclencheur de l’achat, soit par un ajustement des coûts et des prix, pour les autres biens, en fonction de la demande. Le prix d’équilibre en concurrence pure et parfaite de L. WALRAS, qui est en fait le souhait de la Commission européenne pour lutter contre les situations de monopole et des aides faussées des Etats, se ferait alors par tâtonnement, comme dans une salle de marchés. On comprend aussi qu’une réflexion sur une segmentation européenne de l’offre soit difficile à comprendre dans cette recherche de concurrence interne, souvent saine.
L’Allemagne a réussi sa réunification, n’a pas de SMIC, dispose d’un consensus syndical et n’impose pas d’obligations sociales pour ses entreprises qui sont donc plus compétitives que leurs voisines françaises mais qui, une fois leur taille importante, accordent aussi des avantages sociaux. L’exemple britannique d’une protection sociale à la carte sans socle mutualiste n’est pas forcément satisfaisant pour la condition humaine mais évite les abus. Et que dire du nouveau contrat de travail à zéro heure ...
Une solution consisterait à baisser les cotisations et donc les prestations sauf que les patrons, les salariés et les gouvernements n’ont pas la même vision de l’effort. Enfin, il serait également possible de considérer une assiette de rémunération globale fluctuante en fonction de l’âge et des besoins financiers avec une part non chargée consacrée à la prévoyance mais surtout à la retraite et la dépendance, qui se heurte ici à la discrimination liée à l’âge que le gouvernement utilise néanmoins dans les contrats de génération.
Enfin, la possible fluctuation des salaires, problématique face aux emprunts, nécessiterait également l’implication, la souplesse et la prise de risque des banques et désormais des Etats (Bpifrance) sachant que les organismes financiers se récupèrent sur les premières années. Au même titre que la PAC compense nos agriculteurs, des aides européennes pourraient compenser les différences sociales, influant sur la concurrence, afin que ce ne soit pas un pays mais l’Europe entière qui devienne collaborative et compétitive.
image de la France
avis à mes amis facebok ou correspondants emails : ne soyez pas surpris de quitter le cercle si vous publiez ou relayez des photos plus que moqueuses de F Hollande. je sais aussi que des journaux et médias étrangers en profitent
Bien que n'étant pas de gauche, et n'appréciant pas forcément non plus certaines choses, je pense que vous détruisez encore plus l'image de la France.
bonne journée. FC
journées européennes du patrimoine
merci à tous ces monuments publics et privés ouverts
et ces personnalités qui ont été présentes et disponibles pour nous accueillir
vous verrez de multiples images (mairie de DIjon, Conseil général, hotels privés, ville de Dole, 511° Régiment du train avec chambre de Napoléon... )sur ma page facebook pour celles et ceux qui en ont accès
FC
Extravertis, rédigez vos emails … sans être connectés
Ne vous est-il jamais arrivé d’envoyer ou répondre à un email trop vite sans vous relire et sans avoir imaginé la réaction de votre interlocuteur, ni le « coup d’après » ou avoir oublié des détails importants ? Si tel est votre cas, soit votre pied d’appel psycho-énergétique est certainement extraverti avec ses forces et ses faiblesses, soit vous êtes introverti et avez réagi en stress intense. Voici une solution qui peut vous tirer d’affaire et dont vous pouvez profiter pour mieux prendre conscience de qui vous êtes et mieux vous connaitre.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, certifié MBTI
La force de l’extraverti est, entre autres particularités, de tirer son énergie du contact, d’élaborer sa pensée en parlant, de s’exprimer spontanément, d’être attiré et énergisé par les demandes extérieures, d’être souvent amical, d’être doué pour la promotion, de prendre des initiatives, de manifester de l’enthousiasme et de partager ses idées.
Sa faiblesse est dans certains cas d’être dans l’action sans avoir réfléchi, de sembler superficiel, de ne pas apprécier les moments de silence, de ne pas savoir se poser, de ne pouvoir compter que jusqu’à trois, de trop exprimer ses émotions et de …planter des clous (voir l’article sur « la planche à clous »).
L’extraverti adore les moyens de communication qui lui permettent d’être réactif. Mais ceux-ci peuvent aussi se retourner contre lui s’il en est trop dépendant notamment quand ses besoins psychologiques reposent trop sur son savoir et surtout ses opinions (types travaillomane et persévérant de PCM). Un envoi peut susciter une réponse encore plus incitative puis un départ « en croisade jusqu’à ce que ». L’extraverti ne prend pas suffisamment conscience que la communication se compose d’un émetteur, d’un récepteur et peut bénéficier d’une boite de décryptage. Il peut par contre essayer progressivement de prendre davantage de temps avant le franchissement de la ligne imaginaire du pressage de bouton.
Au même titre que l’on peut tourner sept fois sa langue avant de parler, une solution consiste à rédiger les envois ou réponses les plus délicates sans être connecté. Cela vous permet de pouvoir lire et relire avant d’envoyer trop vite, en pleine émotion, ou pour édulcorer à travers la courbe du deuil. Mais rien ne vous empêche parfois aussi d’en rajouter si cela est fait en connaissance de cause. Combien de scènes de ménages ou ruptures commerciales auraient pu être évitées par cette prise de recul afin de peser chaque mot, nous rapprochant ainsi de la négociation raisonnée (voir article). Repensez aussi aux différentes façons de lire et d’entendre « bon vent « ou « descendez le » (voir article).
De la même façon, quand certains disent que l’on est dépendant de son Smartphone (téléphone intelligent), je réponds, au contraire, qu’il permet une prise de conscience de soi. Libre ensuite à savoir comment le gérer. L’extraverti devra apprendre à laisser certains messages de coté plus que trois secondes en fonction de leur contenance, de ses humeurs et des besoins d’informations qu’ils réclament et sans forcément qu’une crise existe. Il en va aussi de la gestion de son énergie et de celui qui doit gérer plusieurs messages les uns à la suite des autres plutôt qu’un seul. Une crise risquera alors d’arriver entre conceptuels et pragmatiques. L’introverti, trop réfléchi mais qui apprécie de recevoir les emails au plus tôt tour mieux les digérer, devra parfois se faire violence et répondre rapidement à certains messages urgents. Bien entendu, l’extraverti peut apprendre à se connaitre pour gérer sa façon d’être et faire face à certaines situations et certains interlocuteurs. Plus qu’un poids et qu’une dépendance, le Smartphone devient donc un outil de connaissance de soi. « Dis moi comment tu utilises ta messagerie et ton téléphone et je te dirai qui tu es ».
Comment l’Europe réagirait-elle s’il s’agissait … d’une attaque nucléaire ?
Le président HOLLANDE a réussi à récupérer, au G20 de St Pétersbourg, le soutien d’une dizaine de pays européens, dont l’Allemagne, pour « une réaction forte » à l’attaque chimique en Syrie, sans forcément appeler à une réaction militaire. Misons qu’elle serve de dissuasion mais avec le risque aussi de devoir s’en servir.
C’est aussi le moment de nous poser la question de savoir comment réagirions-nous s’il s’agissait attaque nucléaire limitée qui pourrait rayer une ville entière de la carte avant d’être généralisée ? Ou alors, faut-il attendre aussi un tel événement pour la mettre à l’ordre du jour comme si elle n’arriverait jamais.
Par François CHARLES
Conseil en stratégie et management, ancien responsable d’affaires internationales à la DGA, Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe
L’objectif n’est pas d’envoyer des bombes pour le plaisir. Cet exercice particulier pourrait servir à la défense européenne et sans doute à nous préparer à prendre les bonnes décisions et résoudre notre question existentielle actuelle, notamment sur le chimique, en abordant par là même le sujet du biologique dont il ne faut pas parler de peur d’une psychose.
Dans un article précédent, j’écrivais que le chimique était l’arme de substitution quand les armes conventionnelles étaient impuissantes. Claude Bartolone a employé à deux reprises un terme intéressant : « le chimique est le nucléaire du pauvre ».
La France et le Royaume Uni sont les deux nations européennes faisant partie du Conseil de Sécurité des Nations Unies avec la Russie, les Etats-Unis et la Chine, qui sont les cinq puissances nucléaires officielles et initiales ayant signé le traité de non prolifération. La dissuasion européenne, si elle existe, repose donc sur ces deux pays qui seront bien en première ligne, comme aujourd’hui, si une telle question se pose sur une attaque en Europe ou en dehors de l’Europe. Si la Russie envoie une réponse ciblée sur une ville de Syrie sans attaquer l’Europe ou les Etats-Unis, aurons-nous besoin d’un temps de réaction ? Quelle bonne conscience aurons-nous ? Quel jeu devrons-nous laisser faire ? Aura-t-on besoin de l’ONU ou saurons prendre nos responsabilités ? A quoi sert donc notre arsenal nucléaire sinon à « ne pas nous en servir » ? A l’heure où chacun lit apparemment avec ses lunettes l’Art 5 de l’OTAN, quelle sera la réciprocité dans le domaine nucléaire où peu de pays la possède ? Les jeux psychologiques déjà abordés dans d’autres articles sont encore plus grands. Il s’agira d’une décision encore une fois politique. Quand certains reprochent au Président de ne pas demander l’autorisation pour des armes conventionnelles, que penser d’une décision nucléaire ! Je ne dis pas qu’il faudra réponse systématiquement mais qu’il faut montrer que nous y avons pensé.
La menace peut venir de l’Inde, du Pakistan, de la Corée du Nord et d’Israël ou d’autres supposées la détenir avec les risques liés sans oublier certains pays disposant peut-être encore d’un arsenal ancien sans forcément pouvoir le générer. L’arme nucléaire a été employée au Japon alors que les villes étaient bombardées avec déjà des centaines de milliers de morts. Les étasuniens ne voulant pas revivre un nouveau débarquement asiatique, bien plus mortel que nos plages de Normande, ont donc choisi le nucléaire à deux reprises afin de pousser l’ennemi à capituler et l’empereur à ne plus être Dieu vivant.
Sur la question de savoir, en Europe, qui accompagnerait une démarche extérieure ou intérieure, le débat est lancé et tout dépendra peut-être encore une fois de l’assaillant et de qui est attaqué. Mais les pays situés de part et d’autre du rideau de fer sous la coupe des missiles à courte portée comme les SS20 ou les Plutons, s’y sont sans doute déjà préparés, comme avant 1989, sans se poser de questions. Le livre blanc de la défense européenne pourra sans doute y répondre avec franchise et lucidité. Et s’il peut être utile de ne pas définir nos intérêts vitaux pour mieux adapter notre réponse aux circonstances, il peut être imprudent ne pas prévoir comment réagir rapidement à de telles crises où « le pire serait de ne rien faire » (HV).
A quels jeux joue donc Bachar El Assad ?
Dans mes précédents articles, j’abordais brièvement les traits psychologiques du dirigeant syrien. En complément, je vous propose d’en savoir davantage sur les jeux transactionnels qu’est en train d’engager Bachar El Assad et sur la réponse à lui donner car l’objectif n’est pas d’envoyer des bombes pour le plaisir. Une bonne négociation ou une prise de décision passe souvent par là.
Par François CHARLES
Conseil en stratégie et management, Président de l’IRCE
Des écoutes ont intercepté une faute intentionnelle de dépassement de la dose minimale par les troupes, apparemment non couvert par le pouvoir. Puis la Syrie autorise les visites mais des tireurs agissent depuis les toits ! Est-ce cohérent ? Peut on imaginer que les images soient une comédie et que les rebelles puissent tirer ensuite sur les voitures des inspecteurs ? Tout ceci est délicat mais ce ne sera pas la première fois que la désinformation fait son travail et que des actions sont déguisées et attribuées à l’ennemi, même en Europe et même, voire surtout, en politique (…).
Regardons du coté des jeux du transactionnaliste Eric Berne pour tenter d’éclairer cette crise. Attachons-nous à son dirigeant, non pas enfant libre mais adapté rebelle et soumis, travaillomane persévérant en phase promoteur. La question est : Bachar el Assad peut-il s’arrêter de jouer, pourquoi et comment ?
Imaginons Bachar El Assad comme victime (eh oui !) du jeu de l’alcoolique et non persécuteur. (pour le clin d’œil les Alaouites sont tolérants à l’alcool). Le persécuteur de Bachar est la rébélion, le médecin sauveteur peut être l’Européen qui détournera le problème par une implication sur le bassin méditerranéen tout en surveillant aussi les opposants afin de ne pas passer pour persécuteur lui-même. Le problème restera sans doute la poire, que joue V. Poutine qui assurera le cinquième rôle, celui du ravitailleur et qui risque d’amener Bachar El Assad à mourir d’une overdose. Berne nous dit que la différence entre le professionnel et l’amateur est que le premier sait quand s’arrêter. On peut l’aider en sensibilisant le ravitailleur ou en l’amenant à un autre jeu. Je vous laisse la conclusion.
Mais si l’alcoolique, comme le fumeur, ne parvient pas à s’arrêter, et même s’il joue à vous voyez comme j’ai essayé, il va aimer à rester victime irresponsable de ses actes. Il continuera à faire des saletés comme dans le jeu de Schlemiel, terme yiddish, allié aux mots allemand et hollandais signifiant rusé, se trouvant ragaillardi de bien s’amuser à commettre ces méfaits qui lui seront surement pardonnés car c’est ce qu’il cherche. Alors que nous pouvions être favorables à son maintien, on voit ici qu’il faut donc le faire partir car il gagnera ou voudra gagner à chaque fois.
Le laisser faire avec sourire ou indifférence pourrait nous faire gagner par absence d’alimentation psychologique, sauf que cela renforcera sans doute l’allié russe, voire les Chinois, qui n’aiment pas être dérangés dans leurs actions internes et qui pourront croire qu’ils n’ont pas de soucis à se faire, comme avant.
Le président syrien joue aussi à une variante peu professionnelle et haineuse d’aux gendarmes et aux voleurs en cherchant une excuse pour décharger sa colère sur le réel problème qui est la majorité chiite qui cherche à le faire partir. Il fait de plus remarquer l’incohérence juridique de la menace étasunienne conforté par V. Poutine qui pourra donc répondre également de façon incohérente confirmant bien que la Syrie n’est pas entrée en guerre contre les Etats-Unis et qu’une demande d’assistance de l’ONU n’est donc pas valable, sorte de variante de Essaie un Peu de Récupérer ton Argent (EPRA). Il s’en prend de façon attendue aussi à la France, ancienne parente bienveillante dont il ne comprend pas la position.
Une solution, également à contre sens, consisterait à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU charge V. Poutine de convoquer toutes les parties pour rétablir la sécurité dans ce pays, qui représente un risque sur la région et notamment sur l’Europe. Le ravitailleur serait pris à son jeu en acceptant d’être contrôlé lui-même pour ne plus servir à un certain point, voire aussi de ne plus inciter les autres à jouer à l’alcoolique quand il aura soif lui-même. Et s’il ne le fait pas, il risquera de passer ravitailleur à persécuteur, ce qu’il ne souhaite pas.