Consignes de vote pour les régionales
Vous êtes nombreuses et nombreux à me demander une certaine vision pour les régionales tout en remarquant que j'écrivais beaucoup moins sur la politique.
la Bourgogne Franche Comté risque de passer au Front National ce qui ne m'étonne pas considérant les campagnes bleues marines ainsi qu'un certain amateurisme
Je vous répondrai que,
libre je n'ai finalement pas voté pour Nicolas Sarkozy de par son comportement, et que les personnes qui blâment la politique de droite actuelle ne feraient pas mieux
libre, je ne voterai pas cette fois pour le candidat qui serait naturellement le mien, et ceci pour les mêmes raisons
libre et Européen, tout en restant Français, j'aurais aimé aussi partager une certaine vision
quand les coup malsains locaux de petite chappellem'ennuient, je vais reprendre un peu de hauteur au niveau international
quand à la compétence, qui suis-je donc pour en parler ...
bon vote !
la fable du Colibri
Je vous livre une fable que oups je n'ai pas écrite mais que j'ai entendue à la radio
le feu est en train de ravager la forêt et tous les animaux fuient sauf.... un colibri qui fait des va et vient entre le feu et une flaque d'eau. Le Caribou (ou l'ours, je ne me souviens plus mais peu importe, un gros zanimal) lui demande "mais que fais tu donc ?"
et le Colibri de répondre : "je fais MA PART"
REVES EUROPEENS - Rencontre avec Dieu et Satan Les textes fondateurs
- D : Bonjour Nicolas !
- NS : oh bonjour qui êtes vous donc ? St pierre peut-être ? Saint Nicolas ? Suis-je au paradis ou en enfer ?
- S : rien de sert de courir…
- NS : Ah si, je vous reconnais
- S : c’est Dieu en personne
- D : pour vous servir ou du moins vous éclairer
- S : alors vous …
- D : oui c’est Satan
- S : mais alors vous…
- D : oh vous savez bien, c’est comme en politique, on se tape dessus par devant et on se sourit par derrière ou c’est l’inverse. On fonctionne comme dans la pub pour la viande, vous savez ?
- S : en effet…d’ailleurs pour les régionales c’est pas mal…
- D : vous parlez de la viande charollaise ? sourire
- NS : vous faites même de la politique ?
- D : de la politique ? Ah non… on compte simplement les promesses, les petites phrases, les traitrises, on met des notes
- NS : des notes ?
- S : oui vous savez…la tentation, la sagesse, le désir, le dégout
- D : le pouvoir, la luxure
- S : le fameux équilibre entre faut il choisir entre rendre la Rollex ou donner envie d’en avoir une ? Et quand vous êtes acquité, dans le bénéficie du doute, vous demandez s’il faut rendre les millions, comme ce déliquant qui demandait à son avocat, qui apparemment avait bien défendu son innocence, s’il fallait rendre les montres …
- NS : A qui faites vous allusions ?
- D : ben on se demandait si vous n’allez pas taper dans la caisse une fois qu’on vous aura donné le poste
- NS : le poste ?
- S : ouais, allez arrêtez de plaisanter. On a suivi tous vos débats. Vous savez bien qu’on fait la puie et le beau temps, ah d’ailleurs on se demandait aussi que choisiriez-vous entre l’enfer et le paradis ?
- NS : quelles sont vraiment les différences ?
- S : vous connaissez l’histoire du golfeur qui arrive au ciel et qui prend toute de suite la décision de l’enfer voyant des parcours de golf et des femmes ?
- NS : eh non, peut-être avez-vous une histoire de cycliste ?
- S : non, bon reprenons, la différence est qu’au Paradis…il y a les trous en plus, mieux vaut le savoir avant et avoir regardé les deux options avant de se décider
- NS : pas mal… je vais la replacer…
- D : eh bien c’est comme entre la France et l’Europe, c’est comme le cumul des mandats, il faut savoir choisir sinon ce n’est pas réaliste et parfois le premier choix n’est pas le bon
- NS : on fait souvent ses choix en fonction de ses aspirations
- D : eh oui, hélas parfois, certains voient la bouteille quand d’autres voient le contenu, ou voient le doigt au lieu de regarder ce qu’il montre…
- NS : je vous vois venir… je sais que j’ai un côté promoteur mais bon…
- D : Tenez, prenez la Genèse, le texte fondateur du monde
- NS : oui…
- D : eh bien il décrit le processus de création. Mais un autre texte, produit par des sages vivant à l’époque du Roi Salomon, s’attache plutôt à la morale avec la mise en garde vis-à-vis de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
- S : oui mais quant au péché originel, il n’est certes pas idiot de savoir comment les autres nous voient…
- D : oui mais sans en prendre peur ! Un peu comme la fable du management « chiens et chats ». Tant que l’on ne dit pas au chat que le chien est mauvais et inversement, ils sont les meilleurs amis du monde !
- NS : c’est pas faux et où voulez vous en venir ?
- S : eh bien, êtes vous tenté par la France ou par un peu plus de pouvoir comme avec l’Europe ? Et si vous étiez capable de dissernement…
- NS : ah oui je me disais aussi…
- D : et ce n’est pas parce que Bruxelles ne regarde pas Caïn qu’il faut tuer Abel
- NS : oh vous devriez faire de la politique vous…
S : En cas de déluge, quelle alliance emporteriez vous ? Pourquoi pas un peu de chaque pays ? Les plaisirs ne sont-ils pas plus savoureux à 28 qu’avec toujours les mêmes ?
D : bon là c’est limite Satan, il ne s’agit pas de DSK, mais tu as raison, il faut sauvegarder la diversité qui fait la force et non la division
NS : même David Cameron en parle
D : oui c’est pour se synchroniser de façon positive avec Bruxelles qui ne doit pas sacrifier un de ses pays fils comme Abraham s’apprêtait à le faire avec son fils
NS : sauf que là personne ne le lui demande à part son peuple. On pourrait reprendre aussi l’Ecosse au sein deu Royauem-Uni
D : vous avez su tirer l’Europe pendant 6 mois comme quand Moïse fit traverser la mer Rouge
NS : mais nous n’étions pas d’anciens esclaves, résolus à notre sort et poursuivis par de puissants tyrans
D : pas esclaves de la guerre ni des problèmes économiques peut-être ? Il faut aussi savoir gronder en voyant le veau d’or, comme quand les Grecs ont découvert la carte de Crédit, et dépenser en se croyant couvert par l’Euro et la croissance d’un coup de baguette magique. Et le peuple veut un vrai roi, comme il le demandait à Samuel, vous souvenez-vous ?
S : pas un roitelet.. je ne fais pas allusion à votre taille bien sûr
D : allons arrête tu vas le mettre en boule et il va nous blâmer et nous traiter de « petits calomniateurs ». M. Nicolas est court, comme Napo
NS : vous êtes en train de me passer en revue l’ancien testament et attendez peut-être que je vous dise, « que la lumière soit et la lumière fut » ?
D : et pourquoi pas, les petites voix peuvent être positives aussi
NS : envoyez-moi donc l’Archange Gabriel pour terrasser le dragon nationaliste alors
S : ah mais le nationaliste a du bon pour maintenir la richesse des différences du moment qu’elles ne cassent pas la membrane
D : alors pourquoi ne pas apprivoiser le dragon, comme dans Avatar vous savez ?
NS : on est avec la science-fiction là non ?
D : Vous ne pouviez pas si bien dire pour la suite… à bientôt Nicolas !
Nouveau sondage : Le FN aussi en tête en Bourgogne Franche Comté
Bonjour. Le coup est tombé ce matin : ce qui devait arriver arriva, le FN arriverait aussi en tête en Bourgogne Franche Comté dans tous les cas. Chacun en tirera les conséquences
Certes, pour celles et ceux qui lisent jusqu'au bout, il s'agit d'un sondage de mon chat au nombre de miaulement entre la gauche, la droite et l'extrême droite mais qui sait, cela ne m'étonnerait pas; ils l'auront voulu !
DOIT ON BLAMER LA TURQUIE POUR LA DESTRUCTION DU CHASSEUR BOMBARDIER RUSSE ET SES CONVOIS HUMANITAIRES..?
Alors que la France et les pays de l'OTAN se contentent de ramener les avions russes à la frontière des pays baltes mais aussi récemment en Bretagne, la Turquie n'a pas joué à "schlemiel", n'a fait qu'un avertissement puis a abattu un avion de chasse russe qui violait apparemment son espace aérien. Faut-il la blâmer d'avoir montré une certaine fermeté aux Russes, qui comme beaucoup le disent, ne comprennent que la force ?
La Turquie, qui ne souhaite pas la guerre mais qui fait partie de l'OTAN, peut entraîner toute l'organisation par l'article 5 si elle était agressée. Heureusement pour tout le monde, V. Poutine, qui n'est pas fort mais rusé, ne le souhaite pas et répond, comme les Européens, à un acte militaire par des mesures de rétorsion économiques
Mais ce bombardier était-il en train de suivre un convoi "pétrole contre médocs" entre Daech et la Turquie ? Si on ne peut pas blâmer la Turquie de soigner les combattants ennemis sur son terrain, cela ne semble pas être le cas. Le pays, qui prétend qu'il s'agissait de convois humanitaires, sans en préciser les bénéficiaires, comme quand V. Poutine le faisait en Ukraine, s'est sans doute fait prendre à son double jeu
Mais c'est cela aussi d'être un pont entre l'Europe et le monde arabe, qui sera un des prochains événements IRCE
Retrouvez mon allocution d'introduction lors de notre dîner de juillet avec SE l'Ambassadeur de Pologne en France
Votre Excellence, merci d’avoir accepté notre invitation sur un thème d’importance "la Pologne, un autre moteur européen" qui est celui de la connaissance, la compréhension et l’acceptation commune pour faire que les différences soient plutôt des forces communes afin de réussir à créer un leadership européen porteur de sens. Je tiens à souligner que notre intention existait depuis longtemps et que les différentes annonces récentes ne sont qu’un concours de circonstance de calendrier.
Je ne doute pas que le diplomate, mais aussi l’homme de promotion que vous êtes, comme nous l’avons découvert dans votre biographie, saura y répondre en essayant de nous faire porter « d’autres lunettes » pour peut-être nous faire partager une autre vision de la Pologne et de l’Europe. Nous avons eu l’honneur d’accueil un autre diplomate en 2014 en la personne de madame l’Ambassadeur d’Autriche, qui nous avait parlé gouvernance, tout en reconnaissant son entrain à défendre les « PME » … entendez par là les « Petits et Moyens Etats ». Vous précédez par ailleurs l’ambassadeur de Grande Bretagne qui a accepté d’intervenir à l’automne sur le thème « quel moteur franco-britannique » à une date qui sera bientôt précisée.
Les méthodes connues en entreprises peuvent être appliquée à l’Europe. Le slogan « Unis dans la diversité » doit faire notre force plutôt que nous diviser et l’essentiel est bien avant tout de se connaître pour éviter les a priori mais aussi prendre conscience de certaines réalités comme celles de l’interdépendance +/+, win-win ou gagnant-gagnant, qui n’est pas forcément 50/50 quel que soit le terme employé. Les peuples européens, au-delà des entreprises et des institutions, ont besoin de savoir ce que les autres leur apportent, pour quel objectif positif, avec quel retour sur investissement… Heureusement de nombreuses PME ont su voir les opportunités des fonds structurels développés dans votre pays pour y implanter de nouvelles technologies à travers certaines coopérations plutôt que blâmer le fait qu’ils n’existaient quasi plus en France, sans être par ailleurs totalement consommés. De le même façon le fameux « plombier polonais » peut être vu soit comme une épine, soit comme une force génératrice d’emplois de par les compétences, et la « planche à secousse » qu’il procure, sans forcément tomber dans une concurrence trop libre car une certaine structure est néanmoins garante de l’équilibre des grands systèmes. Nous aurions pu également aborder le problème transverse des transports généralement développé … par certaines entreprises dont le siège est en France.
De façon indépendante, et même si pour l’instant majoritairement français, l’IRCE cherche à identifier, faire valoir et partager ce qui semble être bon pour l’Europe, notamment dans des domaines de la défense, de l’économie, de l’énergie, des transports... Tant mieux si c’est en France qui a souvent été menante, mais pourquoi pas en Pologne, et pourquoi pas avec un terrain issu d’un grand alambic avec l’Allemagne – en référence au triangle de Weimar entre la F, l’Allemagne et la Pologne - et d’autres pays et pas forcément tous dans tous les domaines. Partager les valeurs de l’IRCE c’est saluer des entreprises PME ou grands groupes qui se développent plutôt en Europe, - et je tenais à excuser l’absence de dernière minute de M. Guillaume Faury, Pdt d’AH, qui nous a permis agréablement de découvrir le nouvel hélicoptères de transport au salon du Bourget et qui mise sur la Pologne comme cinquième (non pas élément) mais pilier du groupe - c’est saluer des écoles comme ESCP Europe qui ont compris ce que l’Europe et chaque pays peut apporter, - et je saluerai notre ami Gilles Gouteux qui représente Franck Bournois, le DG d’ESCP EUROPE qui a annoncé l’ouverture de son 6° campus à Varsovie - c’est saluer la recherche scientifique qui tente de rassembler des compétences et des personnes, c’est saluer une vente de Grippen au Brésil en espérant que la Suède aide à vendre les Rafales, c’est aussi être bienveillant aux solutions étasuniennes tout en essayant d’en tirer profit, comme certains d’entre nous avions su le faire en créant une identité européenne au sein de l’OTAN, en la considérant comme vecteur d’intégration européenne, comme vous êtes sans doute en train d’y contribuer aussi par vos annonces récentes pour vos achats de défense. Je relèverai qu’apparemment ce n’est pas la première fois que vous achetez européen et même français car parait il qu’en 1939 vous aviez déjà l’intention d’acheter des avions. En tant qu’ancien responsable de la politique d’offsets à la DGA, qui ait justement tout fait pour la laisser souple, j’espère que nous serons dans une logique de coopération et de renforcement de compétences, notamment en innovation, voire sur les fondements d’un futur Buy European Act.
La théorie des organisations nous enseigne que les sous-groupes sont naturels et salvateurs à partir d’une certaine dimension du groupe général. La notion de groupes de cohérence peut aussi sauvegarder, mieux que sauver, l’esprit européen, si particulier et si riche - et je reprendrai l’image du diamant aux multiples facettes mais dans une même pierre - et n’implique pas que les pays soient voisins, passant du leadership bienveillant à réellement démocratique. Comme me le disait encore notre ami attaché de défense espagnol, le moteur franco-allemand certes, mais à 28 ne peut-il pas y en avoir plusieurs, même s’il pensant plutôt à celui de sa péninsule.
S’il était sans doute opportun qu’un noyau dur de Nations commence le travail de construction, que votre pays a enfin pu rejoindre, sans non plus avoir l’intention d’y perdre son âme et avec sa vision de l’Europe, il s’avère que le centre de gravité de l’Union Européenne a peut être bougé. Le laboratoire du groupe de VISEGRAD, créé en 1335 et repris en 1991, réunissant quelques pays dans le domaine structurel et désormais éducatif, artistique et culturel, et peut-être dans la spécialisation des forces, est sans aucun doute un exemple à suivre pour les groupes de cohérence même si vous semblez avoir aussi d’autres lunettes s’agissant des objectifs de Kyoto en matière de développement durable.
J’ai toujours cru depuis longtemps à la Pologne comme moteur de la partie ou d’une partie est de l’Europe et nous aimons d’ailleurs à le partager souvent avec madame l’ambassadeur d’Allemagne. Mais est-ce un moteur auxiliaire, tel l’APU d’un avion ou alors un réel moteur complémentaire et sécurisant, permettant aussi à l’avion de continuer sa mission ? Quelle est son identité ? sa force motrice ? ses forces, ses faiblesses vis-à-vis des attentes de l’environnement considéré et des menaces identifiables.
Votre Excellence je vous laisse – enfin – la parole
retrouvez mon allocution d'introduction au dîner I.R.C.E. d'octobre avec l'Ambassadeur du Royaume-Uni en France, Sir Peter Ricketts
Votre Excellence,
Merci d’avoir accepté notre invitation sur le thème porteur des forces motrices. Ce vocabulaire est certes emprunté à la politique générale de l’entreprise, sorte d’étendard illustré des Domaines d’Activités Stratégiques, pour montrer où l’on va. Mais il peut tout à fait s’adapter aux autres types d’organisations comme celle de l’Union Européenne ou de deux pays pris séparément.
Merci surtout d’avoir retenu le sujet original "QUEL MOTEUR FRANCO BRITANNIQUE"que je vous avais proposé. Si l’on parle toujours du couple et du moteur franco allemand, qui sera sans doute un de nos prochains thèmes, il en est un pourtant un d’importance : celui entre la France et le Royaume-Uni. Remarquez bien qu’il n’est pas écrit Europe dans le titre. Nous auditionnons aussi des représentants du monde entier pour analyser « ce qui est bon pour l’Europe ». Nous avons compris, comme en France, en Grèce, en Espagne, qu’un vote et un référendum n’imposent pas un départ. Que deviendrait d’ailleurs ce moteur si le Royaume Uni, qui a peut être eu finalement sa « monnaie back », sort de l’UE, réduit néanmoins de l’Ecosse qui souhaite s’y maintenir, comme la Catalogne ? Mais nul n’est tenu de rester en indivision
En terme de blason d’identité, quelle devise pouvons nous donner à ce moteur ? Quelle puissance ? Quelle technologie ? Quel emploi ? Quelle énergie ? Quelle robustesse ? Quelle façon de l’entretenir ? Comment le voir ? Comment le voient les autres ? Les motoristes, comme ceux présents dans la salle nous le diront : chaque moteur a une partie froide et une partie chaude qui doivent être assemblées et fonctionner en interdépendance. Reste à comprendre ensuite parfois où est le plus grand retour sur investissement. La France et le Royaume-Uni sont voisins mais différents et parfois désunis. Ils sont considérés comme ennemis héréditaires, donc familiaux depuis la guerre de Cent ans mais font souvent avancer les choses de façon constructives. Qui aurait prédit que Londres deviendrait la 6e ville française ? Et certes un moteur n’est rien sans une bonne cellule d’avion ou une bonne carrosserie. Sans doute que le choix d’Airbus et de l’Europe est un bon choix. Parler moteur franco-britannique c’est aborder des aspects de rivalité territoriales et militaires jusqu’à l’entente cordiale puis industriels mais aussi des complémentarité dans de nombreux domaines. La concurrence est parfois salvatrice entre groupes et sous-groupes de cohérence pouvant exister avec leur identité et leur culture propre, ceci en adéquation avec une identité générale. Nous aurons tout à l’heure l’occasion d’aborder en image cette « union dans la diversité ».
Certains en France disent volontiers, sans forcément plaisanter, que votre pays n’a jamais été européen, n’a jamais compris l’Europe, veut préserver son modèle sur son île. Je répondrai que le Royaume-Uni, comme son nom l’indique, vit depuis longtemps un certain modèle européen. Je répondrai que son rôle de contre leader, sans être pour autant enfant libre asocial, sert aussi de « planche à secousses » notamment économique. Citons le fait de ne pas adopter l’euro ou d’accueillir plus favorablement le plombier polonais comme nous en parlions en juillet, mais aussi le fait de plaire aux chefs d‘entreprise français comme aurait pu nous en parler les sénateurs Cadic et Lamure mais également la Sénatrice Keller avec son rapport sur « la place du Royaume.Uni dans l’UE, fruit d’une irréductible singularité ». Rappelons enfin qu’au siècle dernier, alors que la France fut défaillante, le Royaume-Uni sauva une certaine pluralité.
Souvenons-nous que sous l’impulsion de Jean Monnet, les deux pays ont coordoné leurs ressources et leurs flottes de commerce pendant la première guerre mondiale et qu’il était question de rassembler les deux gouvernements, comme 600 ans auparavant, pour tenter de vaincre ensemble. Ces deux pays ont une une capacité à intervenir de concert et de façon complémentaire sur les théatres d’opération et notamment avec leurs marines comme nous le rappelait aussi l’Amiral Coldefy l’an dernier. Vous qui avez fréquenté plusieurs fois l’OTAN comprenez certainement que cette organisation est un réel vecteur d’intégration et d’identité européenne où justement le moteur franco-britannique est essentiel. N’oublions pas qu’un Anglais a sauvé le dépeçage de la France en 1815.
Mais ces deux pays savent aussi travailler en dehors du temps de crise. Ils ont été et restent ensemble ou séparément des laboratoires d’idées et d’innovation politiques, industrielles et économiques. Citons de nombreux exemples comme les achats croisés ou certains programmes en coopération ou complémentaires dans l’armement et l’aéronautique. Le moteur et ses parties permettent aussi de conserver des liens entre ces deux pays mais aussi avec notre « partenaire » étasunien, comme dit M. Poutine, depuis la relation étroite entre Roosevelt et « l’ancien gars de la marine ». Cette relation peut aussi faire réfléchir et réagir la France de Napoléon III pour lancer son industrialisation, la France de De Gaulle pour développer son indépendance nucléaire. Mais elle peut aussi inciter le Royaume Uni à relancer son industrie et sa politique énergétique notamment nucléaire avec la France, participant à une certaine union de l’énergie. Notons que l’I.R.C.E. s’est permis de nommer ses dîners scientifiques LUNAR SOCIETY reprenant les initiatives anglaises de brassage d’idées et de mises en relation au 19° siècle où est née la machine à vapeur.
Enfin, comme vous l’avez bien souligné dans l’émission « secrets d’histoires », « finalement et heureusement que ce ne sont pas les Anglais qui ont jugé Jeanne d’Arc ».
Votre Excellence je vous laisse – enfin – la parole
Retrouvez mon allocution d'intoduction à notre conférence I.R.C.E. - ESCP EUROPE du 17 novembre sur "Quelle Union de l'Energie pour l'Europe"
Bonjour
Merci à toutes et tous, surtout en ces temps de violence et de tentative de déstabilisation, d’être présents pour cette nouvelle conférence thématique de l’IRCE en partenariat avec ESCP EUROPE représentée par son directeur international et l’association des Anciens et notamment de son groupe Energie.
l’I.R.C.E. est un think tank de nature apolitique, indépendante et généraliste, à la fois pédagogique, analytique, générateur d’idées et force de proposition en ce qui concerne les dynamiques européennes dans tous les domaines de la politique générale en privilégiant l’approche globale et objective. L’Europe est finalement le sujet dont les citoyens et les pays parlent le plus, sauf qu’ils n’ont pas toujours les mêmes lunettes et nous sommes heureux de réaliser un partenariat avec une des écoles qui a su très tôt valoriser cette dimension européenne et ces facettes « unies dans la diversité » pour reprendre un des slogans européens.
Nous travaillons sur l’Europe des nations et des régions et commençons à avoir des membres répartis dans de nombreux pays. Vous trouverez sur notre site toutes les informations en ligne et notamment notre plaquette et nos formulaires de demande d’adhésion. Nous ne défendons pas une position française mais ce qui semble être « bon pour l’Europe », notamment dans des domaines de la défense, de l’industrie, de la recherche, de l’économie, de la concurrence, de l’énergie et des transports, ces deux derniers éléments étant en fait très liés.
Faire fonctionner l’Europe ne signifie pas forcément marcher tous à l’unissons dans tous les domaines. Et pour reprendre les termes généralement employés dans les écoles de management, je dirai que les peuples européens, au-delà des entreprises et des institutions, ont besoin de savoir ce que les autres leur apportent, pour quel objectif positif, avec quelles réalités, quelle options à analyser, quelles solutions spécifiques, mesurables, réalistes, réalisables et surtout déterminées dans le temps à adopter à travers le filtre des éléments contrôlables ou incontrôlables et enfin si possible avec quel retour sur investissement.
A la suite de quelques publications et de notre dîner de début d’année sur l’énergie nucléaire, nous avons demandé à certaines personnalités institutionnelles, juridiques et industrielles (hélas pas la présence de politiques, de venir intervenir cette fois sur le thème : « Quelle union de l’Energie pour l’Europe».
En matière de choix, l’énergie est un domaine aussi sensible, stratégique et politique que la défense qui elle-même intervient souvent pour protéger l’énergie. Comme pour la défense, la rédaction d’un document unique technique est toujours plus facile qu’un document politique. Ce sujet particulier et majeur de « l’Union de l’Energie » a toute son importance pour comprendre les notions d’interdépendance économique mais également sécuritaire entre toutes les sources d’énergie, pour poser les réalités et les options d’optimisation, pour identifier les groupes de cohérence potentiels. On peut citer les travaux en cours entre la France, l’Espagne et le Portugal ou le groupe VISEGRAD de certains pays européens orientaux. En cela nous parlons de segmentation énergétique.
Ce sujet particulier est majeur pour comprendre et valoriser les différentes facettes de l’identité énergétique européenne pour faire que nos différences soient plutôt des forces et pour réussir à créer un style de leadership européen porteur de sens.
L’union de l’énergie est bien entendu liée à l’objectif de stabilisation des températures, qui sera traité prochainement par la COP 21 en terme d’acceptation ou de révision de choix. C’est aussi un facteur de sensibilisation, chaque citoyen étant au contact tous les jours de sources d’énergie, comme de son porte monnaie. Peut-être aborderons-nous tout à l’heure l’union de l’énergie par le tri pour d’ailleurs faire rejoindre à leur manière les climato-septiques sans doute sensibles à un monde plus propre et plus sain, sans pour autant établir une sorte de liste noire.
L’énergie est une compétence partagée au sein de l’Union (voir notre dossier en ligne et prochainement dans notre catalogue de formation sur le fonctionnement juridique des institutions) et les institutions y travaillent notamment à travers la régulation, les réseaux et mécanismes d’intervention ou H2020 sur les énergies sûres, propres et efficaces avec certaines sommes attribuées pour la période 2014-2020. Revenant sur la COP 21, les institutions travaillent aussi sur la compensation carbone en espérant, pardonnez moi l’expression, que ce ne soit pas l’arbre qui cache la forêt donnant une Meilleure Solution de Rechange. Les industriels proches des réalités du terrain sont également là, certes pour appliquer mais pour apporter des éléments d’éclairage sur de futures décisions politiques, voire leur montrer qu’ils sont déjà en avance.
Enfin, je rappellerai si c’est souvent dans la crise que l’Europe et l’humain se révèlent, en montrant certes leurs limites mais aussi leurs capacités. N’attendons peut-être pas une crise énergétique pour harmoniser certaines visions.
Merci de votre attention
Je vais maintenant enfin vous laisser la parole et notamment à Anne Jourdain pour l’animation de nos travaux
N'ayons pas peur, vivons "unis dans la diversité"
Cette semaine, je suis allé à Paris comme toutes les semaines. J'en ai profité pour m'arrêter place de la République en allant à la conférence que nous avions maintenue à ESCP-EUROPE avec le quart des participants prévus et avec une minute de silence. Je suis allé devant le Bataclan où j'ai vécu un certain désagrément identique à celui de l'odeur de mort ressentie autour du World Trade Center non encore reconstruit. Beaucoup de personnes en province m'ont dit que je n'avais pas peur. La psychose a agit mais également certaines prises de conscience.
Mais peur de quoi ou de qui ? Certes, nous avons déjà connu des bombes dans le métro et certes le mode opératoire a changé avec des exécutions de sang froid en grand nombre cette fois et des explosions de personnes comme nous le voyions pour l'instant uniquement en dehors d'Europe et notamment au Liban qui a connu un attentat juste avant la France. Nous avons déjà connu les Brigades rouges, les prises d'otages palestiniennes, et les attentats à la boite d'allumettes dans les cafés d'Alger. La Russie a aussi connu ses désastres pendant la guerre de Tchéchénie et récemment avec l'explosion de l'avion de ligne. L'Egypte et la Tunisie également. Mais Imaginons le nombre de risques identifiés et déjoués et même potentiels par rapport à ce que nous vivons.
Il ne s'agit que de quelques individus qui luttent contre une certaine faculté de vivre ensemble et contre certaines décisions de bombardements en représailles à certaines première actions. Il ne s'agit que de quelques individus qui peuvent en tuer tant d'autres sans avoir peur de mourir...quoique... N'ayons plus peur d'affirmer que les gens qui foncent en voiture sur d'autres à Toulouse ou à Nos amis musulmans doivent eux-mêmes prendre des mesures pour dénoncer et neutraliser les personnes à risque.
Beaucoup de personnes me demandent pourquoi l'on trouve immédiatement les auteurs des faits. ce sont souvent les moins virulents les plus dangereux et la police tente toujours de remonter au mieux les filières. De façon positive, les mesures d'urgence vont peut-être assainir notre environnement, notamment sur la circulation des armes, et vont rendre les citoyens plus attentifs. Remercions donc les terroristes...
Certaines personnes se demandent pourquoi il était si long d'identifier les corps et les personnes alors que paradoxalement on s'oppose au pistage des identités.
Beaucoup de personnes parlent des décisions françaises à l'étranger et les critiquent mais il n'est plus concevable désormais de faire marche arrière et il faut éradiquer totalement le mal là où il se motive également et où il se trouve et ceci est nouveau également.
Les rassemblements sont salvateurs de mobilisation, comme en janvier, mais cela n'a rien changé et mes rassemblements se dispersent vite au moindre pétard au lieu d'aller vite l'étouffer, comme pendant la libération. Les rassemblements veulent montrer que la foule n'a pas peur mais n'est-ce pas pour ne pas montrer que les gens ont peur ensemble. Pensons aussi aux familles ont mal accepté que certaines victimes soient mises en publicité sur les réseaux sociaux alors qu'ils préféraient faire leur deuil tranquillement.
Mais vous êtes beaucoup à me dire aussi que c'est peut être une chance pour nous faire prendre conscience de la chance que nous avons à vivre en France et en Europe et de ce qu'il faut préserver, "unis dans la diversité".
L'amateurisme de la Sauvadie a encore frappé
J'allais boucler mon futur grand article sur "le regroupement en France des régions, pourquoi faire" quand on m'a prévenu de l'événement en lien ci-après. J'en ai donc profité pour rajouter une ligne à toutes les autres que je laisserai à votre appréciation. Comment gouverner une région quand on ne mesure pas les risques élémentaires et quand on s'entoure d'amateurs comme aux dernières régionales ! Bien entendu n'allons pas croire qu'il s'agit d'une façon d'éviter l'élection du chef de file de Vesoul...ni du sabordage d'une partie du navire...
Régionales : les documents électoraux de Sauvadet refusés en Haute-Saône
Coup dur pour le candidat Les Républicains pour les régionales en Bourgogne- Franche-Comté François Sauvadet. Selon nos confrères de l'Est républicain qui délivrent l'information en exclusiv...
http://www.bienpublic.com/politique/2015/11/18/sauvadet-haute-saone-regionales-cote-d-or