Le « débat » sur le BREXIT était une chance !
Le « débat » sur le BREXIT était une chance !
Au lendemain de certaines conférences et colloques sur le sujet, de l'assassinat de la députée travailliste Jo COX et à la veille du vote au Royaume-Uni, je me devais d'écrire ces quelques lignes supplémentaires pour dire que l'Europe et le Royaume-Uni et surtout l'Angleterre ont besoin l'un(e) de l'autre, et que l'on peut être Anglais et Européen, rappelant par là-même le problème permanent d'identité de la France au sein de l'OTAN.
Par François CHARLES
Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe
Je ne rappellerai pas l'histoire, ni les dates clés de décisions ou d'oppositions notamment françaises à la construction européenne incluant les Britanniques, ni les quatre questions posées aux institutions auxquelles nous avons aussi répondu, ni les exigences de les arguments du « in » ou du « out » désormais bien connus.
Je souhaitais simplement rappeler la chance que représentait le débat sur le BREXIT pour une certaine refonte du projet européen tout en signifiant une inquiétude face à cette volonté de référendum telle une mêche qui semble désormais incontrôlable. Même si le vote et la mobilisation des indécis et des « in » vont être désormais significatifs grâce hélas à l'événement récent, ce dernier ne doit pas cacher l'opportunité de penser autrement pour agir autrement dans une certaine continuité porteuse de sens.
Certes nous avons vu en France et en Grèce que les référendums n'excluent pas certaines solutions de rechange, mais je suis inquiet car certains se réjouissent d'une sortie du Royaume-Uni pour ne plus être ennuyés par les Britanniques, notamment les Anglais, dans les décisions à prendre et pour continuer à avancer de la même façon sans prise en compte de certaines demandes légitimes ni de certaines idées, notamment de renforcement du parlementarisme et pourquoi pas à deux chambres. Certains autres voient l'opportunité de libérer des places au Parlement européen pour y introduire une liste trans-européenne.
Je suis inquiet car comme en France, les campagnes et les PME britanniques, qui ne se sentent pas impliquées directement par l'Europe ou qui croient ne pouvoir influer, vont voter pour une certaine identité politique nationale sans prise en compte des intérêts et des processus globaux, contrairement aux villes et aux grandes entreprises.
Je suis inquiet également quand nous défendons les quatre revendications britanniques notamment sur l'existence de groupes de cohérences dans une même politique générale mais quand ces derniers semblent s'offusquer de certaines demandes de non prosélytisme comme par exemple ne pas voir la Pologne rejoindre l'euro mais semblent aussi plutôt apprécier son repositionnement identitaire, sans pourtant parler encore de fronde ou de sécession européenne, comme autrefois aux Etats-Unis entre fédérés et confédérés.
L'idée d'un Royaume-Uni, qui a peut être eu finalement sa « monnaie back », sorti de l’UE, réduit peut-être de l’Ecosse, réjouira ceux qui disent volontiers, sans forcément plaisanter, que ce pays n’a jamais été européen, n’a jamais compris l’Europe et veut préserver son modèle sur son île. C'est oublier que le Royaume-Uni, comme son nom l’indique, vit depuis longtemps tous les jours un certain modèle européen qui n'est pas français, que son rôle de contre leader, sans être pour autant enfant libre asocial, sert aussi de « planche à secousses » positives notamment économique ou fiscale.
Bien entendu le moteur franco-britannique pourra toujours fonctionner notamment dans la défense quand on voit que la Norvège, la Finlande, la Suède et le Danemark parviennent bien à travailler ensemble sans être tous ni dans l'UE ni dans l'OTAN (conférence ESCP EUROPE). Rappelons enfin qu’au siècle dernier, alors que la France fut défaillante, le Royaume-Uni sauva une certaine pluralité et que sous l’impulsion de Jean Monnet, les deux pays ont coordonné leurs ressources et leurs flottes de commerce pendant la première guerre mondiale et qu’il était question de rassembler les deux gouvernements, comme 600 ans auparavant, pour tenter de vaincre ensemble.
Enfin, je suis inquiet car certaines attitudes turques apparaissent plus européennes que certaines attitudes nationales actuellement dans l'UE qui ne pensent qu'à leurs propres intérêt. Espérons que ce profil bas ne se réveillera après l'intégration si elle a lieu.
Mais je veux être confiant dans le bon sens des peuples et de leurs dirigeants actuels ou à venir.
En 2012, je publiais l'appel aux Cote-d'Oriens
En 2012 je publiais....
Appel aux Côte-d’Oriens de droite (inspiré de l’Appel aux Français)
es urnes ont encore parlé et les chefs, à la tête de notre pays, formeront un nouveau gouvernement. Ce gouvernement, profitant d’une nouvelle incompréhension des composantes de la droite, sera désormais en place pour 5 ans pour cesser le combat sur nos valeurs.
Certes, la droite a tenté de résister mais a été submergée en France et même en partie en Cote d’Or par la force et l’envie dépensière et assistée de l’ennemi. Infiniment plus que le nombre, car mathématiquement la France est à droite, ce sont la persuasion, le coeur de la gauche et nos incompréhensions qui nous font reculer. Ce sont la persuasion, le cœur de la gauche et nos luttes internes, l’abstention, nos œillères, nos soupçons de maladie incurable, nos généralisations, nos regards de dernière minute qui ne peuvent être franc qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? NON !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause que nombre d’entre vous connaissent à travers mes publications sur les réseaux sociaux et mon blog et mes prises de position face à certains discours et attitudes et qui vous dit que rien n’est perdu pour la France en 2014 pour les élections municipales et les européennes ou pour de prochaines législatives. Les mêmes moyens qui vous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la droite est forte et unie. Elle est forte et unie ! Elle a aussi un vaste réservoir de voies derrière elle. Elle peut faire bloc entre partis républicains à partir du vrai et juste centre sans inclure les vrais extrêmes. Elle peut utiliser sans limites les richesses de ses différences reconnues pour être fédérale et plus forte.
Cette guerre politique n’est pas tranchée par ces présidentielles et ces législatives. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a dans nos territoires, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés par la force dépensière et assistée, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force travailleuse et responsable supérieure. Le destin de la France et de l’Europe est là.
Gaulliste social libéral né en Côte d’Or dans le monde agricole, proche des gens, créateur de liens, ancien militant, cadre et conseiller de partis de droite, animateur marketing politique et territorial, officier de l’armement en retraite après un passage dans l’armée de terre, ancien cadre d’entreprise industrielle, connaissant le fonctionnement administratif et le monde de l’entreprise, consultant apportant des retours d’expérience multiples, conseil en stratégie et management, j’invite les jeunes majeurs et votants, celles et ceux qui ne se sont jamais intéressés à la politique, qui ne votent pas ou ne votent plus, qui veulent partager une vraie vision, qui ne comprennent pas les différences entre partis, s’il s’agit de luttes d’idées ou de personnes, qui ont quitté leur parti ou qui n’y adhèrent pas totalement sans forcément vouloir le quitter, qui ne se retrouvent dans aucun, je les invite avec ou sans leurs idées, leurs moyens, leurs expériences, j’invite toutes les classes sociales et les différents métiers et surtout les paysans de nos compagnes, j’invite celles et ceux à partir du juste centre sans inclure les vrais extrêmes, qui veulent échanger et travailler de façon transverse, constructive, équilibrée et intelligente entre personnes et partis, avec une préférence pour un pied d’appel à droite avec des valeurs traditionnelles tout « en marchant sur ses deux pieds », grâce à la richesse des différences sans cloisonnement au-delà des a priori, des luttes, des marginalisations stériles, et des généralisations tout en gardant leur identité, j’invite celles et ceux qui veulent une nouvelle droite fédérale, je les invite à se faire connaître, se rassembler et se mettre en rapport avec moi pour créer la nouvelle fédération de Côte d’Or du Centre National des Indépendants et Paysans de droite, un des plus anciens partis de France, né sur notre territoire, qui a accueilli des noms illustres, même encore récemment dans notre département, qui a désormais avancé avec son temps et rejoint la notion gaulliste d’Etat et d’exécutif fort.
Le CNIP revendique une intégration réussie dans un monde en mouvement (mondialisation maitrisée et assurée, politique économique et sociale rénovée, politique de recherche et d’intelligence, développement durable, protection des valeurs et des secteurs clés) ; la garantie des équilibres de notre société (institutions et administration rénovées, instruction publique au centre des préoccupations de l’Etat, réelle politique familiale, innover pour la santé, les retraites ; anticiper les évolutions géographiques ; combattre la délinquance, le communautarisme et l’immigration irrégulière ; nouvelle politique du logement et de l’aménagement du territoire) ; faire entendre la voix de la France et promouvoir nos valeurs (repenser l’Europe pour un nouveau modèle économique et politique, politique étrangère clarifiée, soutenir le développement et lutter contre les crises diverses, veiller à la diversité culturelle et la francophonie)
Vous rejoindrez « le courage de dire et la volonté de faire » autour des quatre thèmes principaux de sa charte que sont la liberté économique, culturelle, d’expression et sociale ; la responsabilité de l’Etat et de l’homme ; le progrès à la fois social et économique dans le respect des valeurs traditionnelles et l’indépendance pour une France forte dans une Europe indépendante respectueuse des peuples qui la composent et de leurs traditions
L’indépendant n’est pas dans une profession, il n’est pas isolé, perdu ou agnostique, il n’est pas enfant libre mais plutôt adapté rebelle. Il peut s’afficher comme membre d’un vrai laboratoire d’idées et facilitateur, avec un socle de droite et certaines méthodes de travail qui font la différence
La fédération de Côte-d’Or avec son identité propre, comme celles des ses territoires, sera un atout pour, quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance de la droite ne s’éteigne pas et elle ne s’éteindra pas.
La date de réunion de constitution vous sera communiquée prochainement en espérant la présence bienveillante et compréhensive de tous les responsables des partis de droite.
Vive la Côte d’Or, Vive la Bourgogne, Vive la France et vive l’Europe
François CHARLES