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Le blog philosophique de francois CHARLES

mon programme politique

AGRICULTURE ELEVAGE ET PECHE

20 Avril 2017 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

ISSU DE MON PROGRAMME POLITIQUE PUBLIE EN 2013

et en PJ UN ANCIEN ARTICLE SUR L'AGRICULTURE FORTE ET MODERNE

Je porte une grande attention sur ce domaine car j’y suis né. L’agriculture vit aussi avec ses réalités et ses risques qui bousculent ses prévisions comme peut évoluer une politique générale d’entreprise quand une crise se déclare. Et comme pour toute organisation, il existe les éléments contrôlables et incontrôlables, comme par exemple la vache folle, les inondations, la grêle, la sécheresse, les tornades et coups de vent qui couchent les céréales depuis des siècles. L’intervention de l’Etat peut être un atout avec une bienveillance européenne pour compenser ces défaillances et protéger les prix. L’Etat et l’Europe doivent donc travailler avec nos agriculteurs à livre ouvert, coûts objectifs, bonus, malus pour mieux répondre aux crises avérées, mais avec des groupes stratégiques différents en fonction de la nature et la valeur des productions pour une meilleure efficacité.

Ne blâmons pas l’Europe : le plan Marshall nous a redonné les machines agricoles que nous avions perdues dans la reddition de 1940 et le marché commun de 1950 a relancé la production dans une notion de sécurité économique avec une augmentation de la production des céréales et du lait sans souci de questions environnementales désormais importantes. La PAC 2014 et ses fonds peuvent être un nouveau ciment de consolidation européenne avec un système de protection commerciale des frontières tel un vrai Buy Européen Act agricole. Comme l’industrie, notre agriculture doit prendre une réelle dimension européenne pour être forte et moderne face à la concurrence mondiale et pour répondre aux besoins des autres pays.

Aujourd’hui cette même Europe et la France en tête, avec l’ancien Grenelle de l’environnement, imposent des normes pour faire que cette productivité soit moins polluante, ce qui peut perturber les modèles économiques existants. La politique européenne peut donc aussi être considérée comme un frein quand il s’agit d’imposer des réglementations et des contraintes environnementales non réalistes. De vraies analyses de risques doivent être menées. Mais elle peut aussi forcer la France et l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise d’Energie) à accepter certains ajouts dans les procédés de méthanisation quand nos voisins y mettent tous ce qu’ils trouvent mais aussi imposer aux autres de tenir compte du digestat. Elle peut aussi contraindre les efforts en énergie solaire comme la duplication de la Centrale de Massangis  avec 151 hc de panneaux, comme il était prévu de la faire également sur des zones betteravières ou d’anciens terrains militaires désaffectés mais non dépollués.

Certaines initiatives industrielles privées sont remarquables  comme celle de l’entreprise LU visant à établir une traçabilité du grain bio en finançant notamment l’ensemencement de 3% des terres en fleurs pour stabiliser les populations d’insectes autour des champs de blé ! Il en existe d’autres dans les régions européennes. Pour lutter contre la sécheresse, il est également possible d’initier de grands projets de rétention ou de pompage d’eau des crues mais également de faire venir de l’eau de mer avec une désalinisation pendant son parcours à travers les terres. L’analyse est en cours par l’ONG ALQUEMIA. Comme dans la mise en place de système qualité, mieux vaut un bon référentiel propre qu’une mauvaise application de l’ISO 9001 pour une « qualité aux hormones ». Quand le deuxième pilier de la Politique Agricole Commune parle même du bien être animal, autant en découvrir les avantages qui peuvent en être généré et les maitriser plutôt que les subir.

S’agissant des OGM, ils existent depuis bien longtemps, j’ai même vu des oiseaux s’étonner quand ils se posaient sur des tiges de blé quand j’étais jeune … Il est concevable de réguler l’utilisation de pesticides mais peut-être faut-il le faire en accord et « inter-dépendance » et responsabilisation avec le monde agricole, premier garant écologique, au même titre que les chasseurs sont garants de l’équilibre cynégétique mais aussi de celui des stabulations en empêchant les maladies de se propager.

Ne subissons pas la normalisation mais transformons la en arme commerciale avec des actions contrôlées, réalistes et réalisables. De même, Il n’est pas concevable en 2012 de ne pas avoir accès à un vrai réseau internet et mobile partout en France et surtout dans les campagnes si nous voulons une agriculture performante et forte en réseau. Ceci bénéficiera du même coup au maintien de la vitalité rurale, à la sauvegarde des villages et contribuera à la rupture de l’isolement des séniors. Les pôles d’excellence rurale technologiques, non forcément agricoles, installés dans les campagnes avec certains avantages fiscaux peuvent aussi y concourir et doivent en connexion au monde agricole.

Il faut continuer à faire de l’agriculture un pilier stratégique fort et protégé en France et en Europe dans les réalités mondiales. Elle peut surement donner aussi exemple à d’autres domaines. Je souhaite entendre les viticulteurs dire qu’ils sont concernés par la Politique Agricole Commune car cela signifiera que ce n’est plus synonyme uniquement de règle comptable et un vrai travail pédagogique reste à faire. J’ai peur pour nos filières viande même s’il convient de comprendre qu’il faut sans doute la limiter. Peut-être que la crise récente liée à la viande de cheval à la place du bœuf nous fera réfléchir. De nombreux agriculteurs pensent qu’il faut revenir à un système de fluctuations limitées des cours des céréales et de la viande.

Je soutiens une modernisation raisonnable. La production d’énergie par méthanisation doit inclure un processus intermédiaire pour éviter de faire pousser des plantes afin de produire directement de l’énergie. La création de labels doit être soutenue dans le second pilier mais contrôlée pour préserver les identités rurales. L’effort vers le bien-être animal doit être maintenu et communiqué car trop peu connu et la qualité de la viande en est un gage. Les filières courtes avec traçabilité des produits doivent pouvoir s’intégrer avec les cultures intensives. Il conviendrait de réviser certaines réglementations sur les semences en cohérence avec la recherche, accroitre la biodiversité et réglementer les cultures OGM sans forcément les interdire mais ne plus lancer de cultures sans retours d’expériences préalables évitant ainsi de devoir faire machine arrière. La logique REACH européenne sur les substances dangereuses devrait être un modèle structurant de façon universelle et en intégrant les exploitants agricoles qui en ont assez d’être considérés comme des pollueurs car ils ont conscience que l’utilisation des pesticides peut tuer leur outil de travail.

Des études et accompagnements sur les coûts de revient régionaux et locaux dans la viande et les cultures doivent être généralisées pour mieux orienter les efforts. Il conviendrait de retrouver une certaine liberté d’exploitation des terres et de l’élevage dans le cadre du développement de nouveaux marchés à l’export. Est-il normal que la Chine et d’autres pays achètent et louent des milliers d’hectares en Afrique pour exporter alors que nous avons des terres en capacité pour nourrir la planète plutôt que les laisser en friches ? Ou alors pourquoi ne pas mieux également en profiter sur de nouveaux produits ?

An terme d’identité, j’ai vu et compris qu’il n’existait plus une seule agriculture mais plusieurs domaines qui ne se comprenaient plus. Ceci doit cesser dans une prise de conscience commune avec possibles compensations entre céréaliers, éleveurs de bovins, ovins, volailles, producteurs de lait et maraichers. Il faut de même favoriser une prise de conscience collective entre chasseurs et éleveurs sur les risques de maladies portés par les nuisibles ou sinon s’en remettre à une directive européenne pour l’imposer. Une meilleure cohabitation doit exister dans les villages entre les nouveaux arrivants et les agriculteurs avec une considération commune. Le tourisme rural, supporté par l’Union et le fonds FEADER, intégré dans le plan Etat région en France, pourrait se développer comme dans de nombreux pays. J’en parlerai dans la partie réservée au tourisme et la ruralité.

L’agriculture traditionnelle, intensive mais encouragée vers la qualité, peut côtoyer l’agriculture de proximité solidaire et sociale, présente à travers les Associations de Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) arrivées en France en 2001 après le Japon, les Etats–Unis, le Canada et le Royaume-Uni, et même l’alimenter ou jouer le rôle d’incubateur en bonne intelligence. Le modèle japonais des Tekei crée un vrai lien et démontre que deux hectares de multicultures maraichères peuvent nourrir 10 familles.

Ayant voyagé souvent en Asie, je suis prêt à soutenir l’élevage d’insectes qui seront fournisseurs de protéines alimentaires même en occident prochainement. Il suffit de changer un peu de mentalité. Ceci rejoint  les orientations « protéines »  de la Commission Européenne.

Enfin, comme j’en ai parlé plus avant, les efforts réalisés en matière de protection sociale ne doivent être qu’un premier pas vers une consolidation des revenus et vers également une approche européenne et pourquoi pas un troisième pilier ? Enfin, comme les agriculteurs, les pécheurs savent prendre conscience de leur « outil » de travail et se conformer aux restrictions qui font que le thon rouge est à nouveau hors de danger. Mais Bruxelles doit aussi faire respecter leurs droits dans leurs zones de pèche.

 

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RAPPEL DEFENSE : mon programme politique (2012)

2 Février 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique, #mon programme politique

Extrait sur la Défense de mon programme ancien politique (publié chez DICTUS PUBLISHING)

Défense nationale et européenne et anciens combattants

Ce paragraphe est important de par mes origines professionnelles et mes centres d’intérêts permanents.
S’agissant des forces, j’ai travaillé pour la prise de décisions sur l’armée de métier dont je valide le maintien. Cette solution n’est pas forcément plus économique mais correspond à des besoins opérationnels extérieurs et à la technicité des matériels employés. Dans mon régiment de char de combat en Allemagne (RFA), comme dans tous les autres régiments de chars d’ailleurs, un appelé était formé au bout de 9 mois et nous le voyions partir 3 mois plus tard, ce qui n’était pas très raisonnable ni « rentable ». De plus, les équipements devenant de plus en plus techniques et les opérations de guerre s’effectuant au-delà de nos frontières, seule une armée très entrainée et volontaire peut être efficace. On pense à quelques régiments d’élite, où j’ai eu la chance de recevoir mon brevet de parachutiste pendant mon passage, que les journalistes appellent « forces spéciales », mais il s’agit aussi de régiments traditionnels combattants et également logistiques, comme le 511° régiment du Train à basé en Cote d’Or. Je milite pour un retour à un service de 6 mois, comme en Allemagne, pour redonner certaines valeurs de l’effort, de la discipline et des engagements de défense civile et de défense économique. Je salue le nombre raisonnable des bases de défense qui permettent de mieux gérer nos unités et leur fonctionnement sur notre territoire. Je reviendrai beaucoup sur les aspects de défense opérationnelle dans la partie consacrée à l’Europe. Enfin, d’un point de vue historique, membre du souvenir français, je milite pour inclure la mémoire de la guerre de 1870, avec ses premiers monuments dans nos campagnes, dans la commémoration du 11 novembre.
S’agissant des aspects industriels, bien vite oubliés au son du canon mais bien vite rappelés en cas de problèmes sur le terrain, de surcouts, de coopération voire d’exportation, je connais assez bien ce domaine ayant occupé certains postes clés à la fois nationaux et internationaux, fonctionnels et opérationnels à la Délégation Générale pour l’Armement après voir servi dans les forces et ayant été confronté aux problèmes d’interopérabilité pouvant être résolus par la normalisation, même sans posséder de matériels identiques interarmées. La DGA peut rester au sein du ministère de la défense mais dans un système de compte de commerce pour mieux voir et valoriser ses couts d’intervention, en relation étroite avec les Etats-Majors nationaux et les agences européennes, à la fois sur la construction et la maintenance. Le Service Industriel Aéronautique militaire doit être transformé en EPIC avec grappes de PME attenantes avec recherches de solutions logistiques européennes. La logistique et la maintenance, qui représentent la masse budgétaire la plus importante, doivent être améliorées à partir des processus des opérations extérieures et non sur des modèles internes, considérant les OPEX comme des éléments exceptionnels.
Plaçons-nous maintenant au niveau européen. S’agissant de la dimension politique, rappelons-nous que l’origine de l’Europe était de se prémunir contre les guerres. La création d’un organisme supranational sur le charbon et l’acier, en contrôlant les outils de production et le commerce entre les deux nations historiquement rivales mais issues du même père Charlemagne, qui viennent de célébrer le 50° anniversaire du traité de l’Elysée, a eu le succès fulgurant que l’on sait et montre bien une complicité naturelle et un besoin de l’autre, comme dans un couple. Misons sur une prise de conscience d’une nouvelle gouvernance mais non exclusive et intégrant tous les pays pour donner plus rapidement un sens cohérent et fort à l’Europe de la défense et de la sécurité. La crise du Mali a été significative de la problématique européenne. Combien de personnes ont entendu rapidement parler de l’Europe dans cette crise ? Il est vrai que les communiqués parlent, en plus de la France, d’une force africaine (Sénégal Cote d’Ivoire, Burkina…) logistique européenne (Allemagne et R. Uni) mais également américaine en logistique et renseignement. Il est vrai que nous n’avons pas non plus entendu parler de l’OTAN mais il est vrai aussi que les Etats-Unis sont plus désormais orientés vers l’Asie. Il a donc été sans doute plus facile de décider de cette intervention sans le véto réactif de la Russie et de la Chine. Mais n’oublions pas non plus que si l’Afrique a des minéraux, ce pays asiatique est un des premiers investisseurs en terres agricoles et n’a peut être pas envie de voir la révolte s’étendre sur la cote est. Peut être ne fallait-il pas en parler pour que cela avance ou à considérer que l’Europe reste donc économique et juridique ? Qui a entendu la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice présidente de la Commission, et présidente et mandataire du Conseil «affaires étrangères » avec pouvoir important même d’initiative et promoteur de la cohérence de la politique extérieure de l’Union et de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ? Qui a entendu le secrétaire général exécutif du Service Européen d’Action Extérieure, véritable service diplomatique ? Nous avons fait taire les canons mais la défense reste la clé du problème. Faut-il une défense européenne de circonstance avec des matériels disparates sans un vrai budget commun ou une vraie armée qui peu à peu supplante les armées nationales ? Ayant œuvré en interarmées et en interalliés sur le terrain et dans les programmes d’armement, je sais que le chemin est long. Mais la question ne se pose plus si nous voulons achever l’édifice fédéral au-delà des plaies, des cicatrices et des règles féodales. Les trois piliers qui permettaient de cloisonner les étapes mais qui maintenaient une compétence propre des Etats, surtout en matière de défense, sont désormais tombés.
S’agissant des forces, La création progressive d’une armée européenne fédérale, présente dans chaque pays, au-delà des modèles d’assemblage existants et avec des moyens propres est réaliste, doit être un objectif. l’Eurocorps de 1992, issu de la brigade franco allemande de 89, et rejoint ensuite par la Belgique, l’Espagne, le Luxembourg puis en observation par la Grèce, la Pologne, l’Italie, l’Autriche, la Roumanie, a fait ses preuves pour les missions ONU, OTAN et UE en Bosnie Herzégovine et en Afghanistan. Y introduire la Turquie, est à mon avis une erreur tant que ce pays non européen n’est pas membre de l’UE et c’est encore une preuve de dépendance à l’OTAN, de même qu’Israël ne peut être membre de l’UE même si nombre d’Israéliens le pensent. Mais ces deux pays participent à la coupe d’Europe de Football… Il faut être prêt à nous assumer maintenant que les Etats-Unis se déportent vers l’Asie. Le partenariat pour la paix doit être élargi et notre regard doit se tourner désormais vers la Biélorussie et l’Ukraine pour une intégration jusqu’à l’Oural. Je me souviens des Russes à Bruxelles, tres nombreux. Ils ont soif d’Europe, entretiennent une culture proche, mais possèdent aussi certaines légitimités d’identité. Le dégagement de l’OTAN était à son époque une nécessité pour mieux affirmer notre identité même si l’Allemagne s’en sort bien également économiquement et donc internationalement car nous l’avons voulu pour éviter les déséquilibres. Il convient désormais de fonctionner de concert en interalliés et notre voix ne se fera d’autant plus entendre que nous sommes intégrés. Les « petits pays » peuvent être une clé du fédéralisme plutôt qu’une crainte. L’Eurocorps doit désormais prendre une nouvelle dimension et activer sa capacité juridique et sa gestion autonome financière et matérielle. Il n’est pas forcément utile de créer une unité commune mais il est possible de reconnaitre une spécialisation par pays ou par zone d’intervention pour une certaine efficacité et une approche commune. Oui, l’idéal d’une force commune est beau mais en tant qu’expert en stratégie et en organisation, je sais que rassembler par autorité n’est pas bon et mieux vaut valoriser par nécessité extérieure. Nous l’avons vu en Irak ou en Afghanistan. Parfois les uns et les autres apportent leur savoir faire et leur savoir être et il est concevable que les forces françaises puisse agir d’un coté et les Britanniques ou les Allemands de l’autre. Il convient pour autant désormais d’installer partout en Europe des unités à l’image de la brigade franco-allemande pour mieux sensibiliser et non en faire uniquement un service d’actions extérieures. Des soldats pourront servir progressivement sous un même uniforme mais avec distinctions et avec un matériel géré en commun mais surtout être connus par la population. Nous devons continuer les efforts sur les vecteurs de coopération entre Nations déjà engagés tels la formation de pilotes, le ravitaillement en vol, l’observation aérienne, les Partenariats Publics Privés qui sont nés dans la défense dès Louis XIV ! …
S’agissant des matériels et équipements, il n’est plus concevable que les programmes en coopération de défense coutent en fait souvent plus chers qu’un programme normal alors que nous avons su faire Airbus, certes avec des réalités « civiles » parfois plus contraignantes mais parfois réalistes. Je répète tout le temps que dans le civil, on fait la guerre « tous les jours ». Les comportements dans l’industrie de défense doivent également changer pour éviter de copier ce que fait l’autre par principe de souveraineté. Le Rafale est un meilleur succès opérationnel, de fabrication, de maintenance et de coût que l’Eurofighter, comme les Mirage face aux Tornados. Mais la courbe de fabrication de ces derniers faite à plusieurs est plus favorable et ressemble davantage à celle des F-16 américains et les expériences sont complémentaires. Le NH90, appareil de l’OTAN peut servir de vecteur d’intégration. Les savoir-faire acquis peuvent aider les pays de l’Est à travailler ensemble.
L’Agence Européenne de Défense (AED) doit avoir un rôle aussi fort que toutes les autres agences européennes et l’Organisation Conjointe de Coopération en Armement (OCCAR) doit davantage travailler avec les pays de l’Est européen qui nous rejoignent désormais dans cette logique de défense européenne après avoir fait le deuil d’une certaine non assistance en 1938 puis après guerre et une trop grande dépendance envers les Etats-Unis et l’OTAN. Sachons valoriser le savoir faire et la valeur ajoutée des petits pays de l’Union comme nous avons réussi à le faire au sein de l’OTAN dans le domaine industriel en 1994 pour l’ACCS pour être plus forts face aux offres étasuniennes. Nous devons faire le deuil d’achats d’avions américains par la Pologne mais n’oublions pas que les Etats-Unis achètent des hélicoptères français, certes avec d’énormes compensations... Il s’agit en fait de créer une vraie politique industrielle européenne. Cette initiative pourra sans doute renforcer les programmes de recherche sous l’impulsion de l’Agence Européenne de Défense et éviter que nos budgets et nos temps de main d’œuvre européens soient aspirés par un avion concurrent américain, comme par exemple X-35, soit disant fédérateur, sans justification marketing. Nous devons vraiment analyser cette faille qui s’est créée dans notre dispositif. La recherche commune est la force motrice transverse de l’Union pour développer des matériels communs. Au-delà des fabrications, nous devons également développer la recherche sur la maintenance, source de liens et de gains entre les acteurs au profit des clients en forçant les industriels s’il le faut. Devenons adultes sans avoir besoin de nos amis et alliés étasuniens pour nous fédérer. L’OTAN, où sont également gérés de nombreux programmes industriels, quasi copier coller des pays actuels pour l’Europe, doit être davantage considéré un effet de levier d’intégration européenne et une sorte d’incubateur où nous pouvons définir notre défense européenne mais non comme un leadership bienveillant et parfois autocratique américain. Cette fédération a besoin de conditions favorables. Une grande synergie peut être développée en créant un centre de simulation opérationnelle européen et en accentuant les efforts de recherche en incluant les pays de l’Est. Il convient d’étudier la mise en place d’une agence logistique européenne indépendante de la nouvelle NSPA de l’OTAN, de mettre en place un véritable club européen de la maintenance et la création d’une DG européenne de défense avec un lien permanent avec l’AED et l’OCCAR sur les aspects de gestion de configuration. Il est possible de manager par la maintenance commune pour une meilleure interopérabilité amont entre matériels (vieux souvenir d’Allemagne) comme on manage par les risques. Il est possible également de déléguer à un industriel unique pour éviter les dérives du TRANSALL (transport de l’Alliance…) tout en comprenant néanmoins les besoins psychologiques différents de chaque pays et conserver un semblant bienveillant de réalités des « nations » comme pour l’A400M. Le moule EADS n’est pas Thalès et son système multidomestique. Les deux sont importants. L’éco-conception peut aussi rapprocher pour trouver ensemble des solutions de substituts aux matières dangereuses contenues dans les éléments sensibles et limitant par là même de conserver certaines chaines technologiques couteuses. La défense peut aussi donner l’exemple dans ce domaine comme nous l’avons lancé dès 2007.
S’il est toujours plus facile de décider seul, il est par contre plus facile de vendre quand il existe plusieurs fabricants, même si, dans l’armement, les coopérations sont pour l’instant plus chères à cause de cette volonté d’indépendance nationale. Notre marché de défense européen dont français doit etre protégé par la mise en place d’un Buy European Act. L’hélicoptère Tigre et l’A400M ont besoin de cette protection intérieure de défense et de sécurité qui aiderait peut être aussi l’OCCAR et l’agence de défense dans leur légitimité et leur développement. Proposons une règle similaire au Buy American Act dans le domaine de la défense et de la sécurité dans une dynamique fédérale et avec une imposition de juste retour donnant une préférence européenne. Quelle riposte étasunienne ou chinoise craignons-nous alors que leurs mesures sont déjà extrêmes ? Pourquoi ne pas hausser les droits de douane déjà existants à l’entrée dans l’Union au profit d’une caisse commune pour notre Base Industrielle Européenne de Défense et de haute Technologie (« BITD » pour les puristes et les discussions de salons) ? Pourquoi ne pas créer une règle de compensation « européenne » gérée par Bruxelles ? Pourquoi cette Union, qui entretient une « politique extérieure », qui régule sa concurrence intérieure, n’aurait-elle pas une politique commerciale face à l’extérieur dans le domaine de la défense ? Cette disposition bousculera certes les règles de concurrence européennes en imposant un système de préférence amont, mais provoquera une meilleure vision sur nos savoir-faire, nos forces complémentaires mais aussi nos carences face à la concurrence. Cette prise de conscience interne œuvrera dans le sens d’une Europe fédérale que désirait Jean Monnet en vrai visionnaire mais cette fois également au profit de l’industrie de défense et de sécurité, garante de notre indépendance européenne. Imitant la libre circulation des biens, les pays de l’Union ont été désormais incités à s’engager dans une concurrence sans contrepartie par la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du conseil, relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité. Elle comporte néanmoins certaines exclusions concernant les cas de risques de communication d’informations sensibles notamment pour les programmes de recherche. Cette mesure vise donc à réduire et annuler les politiques de contreparties entre pays de l’Union. Cette directive sur la transparence des marchés publics de défense et de sécurité, en évitant les offsets, fera peut être bouger les mentalités si nous savons aussi protéger le marché intérieur. Elle rend caduque une ancienne directive sur les marchés publics qui permettait aux Etats Membres, dont souvent la France, d’exempter les marchés publics d’armes de munitions et matériels de guerre des règles de publicité et de concurrence communautaires si cela était nécessaire à la protection de « leurs intérêts essentiels de sécurité » sous le couvert du célèbre article 296 (ex 223). Autant dire que chacun pouvait les définir comme bon lui semblait, comme les « intérêt vitaux » proche de la dissuasion qu’il ne faut pas figer sous peine de ne pas pouvoir les faire évoluer ! Elle rend donc également caduque toutes les politiques de compensation industrielle existant au sein de l’Union. L’objectif de cette directive se veut être un substitut d’un manque de pédagogie pour éviter l’art 296 considéré comme « un obstacle couteux et inefficace à la fois à la concurrence et à la coopération intra-européennes » comme le souligne un document de 2006 de la Commission. En acceptant de jouer le jeu de la transparence, l’Europe de l’armement a besoin d’une Meilleure SOlution de Rechange (MESORE) fédérale, à la fois protectrice et facilitatrice et qui la fera mieux se connaitre et travailler ensemble avec des gains en terme d’efficacité, de rationalisation et de coûts. N’oublions pas non plus que le deuil des intérêts vitaux ne se fera pas du jour au lendemain. Il convient désormais d’aller plus loin au risque que cette directive ne soit pas appliquée et l’Europe discréditée suite au succès d’une concurrence extérieure n’ayant pas les mêmes contraintes ou pouvant offrir d’avantage pour remporter les marchés.
Pourquoi ne pas instituer des fonds structurels de défense ? Comme dans le domaine financier ou sur certaines réglementations, il est possible de créer des sous-groupes segmentés dans le domaine de la défense opérationnelle ou industrielle en terme de compétence de savoir-faire mais très dépendants mutuellement tout en laissant une certaine forme de concurrence. Une coopération structurée permanente « Schengen de la défense » à la majorité qualifiée peut fonctionner avec des critères d’adhésion basés sur les capacités technologiques, industrielles, matérielles et humaines.
Pour parler de ma région, je ne suis pas dérangé pour que le régiment de train soit géré de façon cohérente au sein de la région de défense plutôt terrestre de Franche-Comté et considère que la base aérienne, liée à l’aérodrome civil, est stratégique.

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MON PROGRAMME POLITIQUE

15 Mars 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

 

bonjour

 

vous trouverez désormais le contenu alphabétique et thématique des deux tomes de mon programme politique paru en 2012 dans m'onglet "mon programme politique"

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mon programme politique publié début 2013

18 Janvier 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

 

je ne pense pas que nous soyons beaucoup de Bourguignons à avoir publié de programme politique

 

publié début 2013, je vous en livre quelques parties

 

vous trouverez ses paragraphes un peu partout sur mon blog

 

et vous pouvez aussi le commander chez mon éditeur avec mes autres ouvrages

 

François CHARLES

 

Un programme politique
Social, écologique et semi-libéral

Compétitif et économique
Pour la France et ses territoires
Dans une dynamique européenne

 

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ma vision sur la ville et la ruralité

30 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

issu du "programme politique social, écologique et semi-libéral"

 

Nos villes et nos campagnes doivent vivre ensemble dans un équilibre à préserver. Je ne reviendrai pas sur l’appel de Dijon d’un élu de Cote d’Or contrant la réforme administrative et comptable en se basant sur une exception territoriale qu’est celle de haute Cote d’Or, même s’il faut la défendre mais dans une conception aménagée. Il aurait sans doute pu chercher les solutions pour peupler les territoires plutôt que de chercher à conserver quelques postes. Etant donné que les villes virent au rose et les campagnes au bleu marine, il n’y a pas de territoires à reconquérir sauf à considérer que le bleu n’est pas de droite. Il aurait pu trouver les causes de cette coloration qui sont sans doute le fruit d’une part du développement de certaines considérations sociales, et d’autre part d’une volonté de conserver et préserver certaines valeurs.

Je vais me permettre de m’inspirer d’une étude de la DATAR pour structurer l’état des lieux de nos territoires, certains constats et certaines réalités tout en m’attachant à certaines focalisations.

Il y a tout d’abord les campagnes dans les villes, nouvelle forme du monde rural à deux faces concernant 240 cantons où il faut veiller à la concurrence entre le résidentiel et le productif. D’une part un rural périurbain à fonction résidentielle dominante sur le pourtour immédiat, avec une densité de 195 hab / km², avec peu d’utilisation de la voiture (4%) et avec des personnes travaillant en dehors du canton. D’autre part un espace rural dense mixe résidentiel et productif nouveau avec une densité de 66 hab / km² sur les couronnes ou en quasi petites villes, plus agricoles que les premières. En Cote d’Or on pense aux environs de Dijon et de Beaune.

On trouve ensuite les campagnes les plus fragiles désormais vieillissantes et que l’on quitte. Elles enregistrent un recul économique et démographique qui représentent environ 800 cantons, à faible densité, à mono-activité et  où il convient de trouver des alternatives. Il s’agit de territoires vieillis à dominante agricole ou d’espaces ruraux ouvriers traditionnels au tissu industriel en déclin, où l’on trouve 2 actifs sur 5 dans l’industrie, des ouvriers, un chômage élevé à 14% et une précarisation. En Cote d’Or on pense au Chatillonnais et au Morvan.

On trouve enfin les nouvelles campagnes « multifonctionnelles », les territoires ruraux aux fonctions de production diversifiées avec une fonction résidentielle mais moins marquées possédant des activités de loisir. On les situe dans 300 cantons qui deviendront 900 cantons vers 2020. Il s’agit d’un environnement rural à attractivité touristique et entrepreneuriale, avec une vraie économie et avec des espaces en transition, surtout autour des petites villes. En Cote d’Or on pense à Auxonne.

Montbard, quant à elle, semble être une exception, voire une anomalie territoriale, comme j’y reviendrai par la suite.

On constate souvent une accumulation de générations successives, ainsi que des dispositifs d’actions, plus qu’une politique générale cohérente et globale s’inscrivant dans l’espace. Nous devons prendre garde aux effets d’un scénario au fil de l’eau du « rural sous dominance urbaine ». Le risque est grand et pourtant les méthodes sont là pour nous y soustraire. On peut comprendre les propositions de représentation d’élus en fonction du nombre d’habitants mais c’est aussi négliger parfois les campagnes au profit des villes. Les effets de la politique rurale sur les conditions de vie apparaissent mitigés. On découvre un intérêt pour les composantes agricoles, les équipements et les infrastructures sauf dans les communications. Le bilan est réservé pour les services publics.

S’agissant des effets de la politique rurale sur les activités productives et sur l’emploi, on constate que la main d’œuvre rurale est trop peu de prise en compte dans la formation professionnelle, qu’il y a peu de résultat dans la  reprise et la cession d’entreprises, mais avec certaines réalités culturelles ou locales qui ne les facilitent pas, et qu’il existe une difficulté de transport des stagiaires dont il faut absolument remédier.

S’agissant des effets sur la gestion des ressources locales. Le bilan n’est pas meilleur. On constate davantage de renforcement que de diversification, mais avec des filières localisées et de proximité assurant la promotion de produits locaux, avec une petite hôtellerie et un tourisme social souvent délaissés. N’oublions pas que l’hôtellerie de luxe peut apporter une réelle force motrice.

S’agissant enfin des effets sur la structuration des territoires, le constat est plutôt satisfaisant sur l’organisation et l’augmentation de la coopération intercommunale mais avec souvent des villages qui luttent contre les villes dans les communautés de communes.

Le rural sous dominante urbaine n’est pas une solution face au désir de campagne. Les campagnes résidentielles ne sont pas forcément non plus un modèle de développement durable. 27% des urbains veulent habiter à la campagne et 97% des néo ruraux veulent une augmentation de la qualité de vie, une maison individuelle, retrouver des racines familiales et fuir les nuisances urbaines (sans forcément les transposer à la campagne). Les urbains pauvres sont cantonnés dans des lieux particuliers et il existe une augmentation des conflits entre résidents, industriels et agriculteurs. Nous devons porter attention à la marginalisation des territoires les plus fragiles ainsi qu’à l’inégalité et à l’augmentation de la fracture sociale. Mais comme je le soulignais plus avant, nous ne devons pas non plus en faire un poids mais trouver les solutions qui les fassent se repeupler. Le « tout mobilité » peut être une solution si analysé sur toute la chaine de valeurs avec notamment de nouvelles solutions de services.

Certaines orientations sont réalistes et réalisables. Nous devons rénover et renforcer les dispositifs d’intervention dans les campagnes les plus fragiles, gagner la bataille des nouvelles technologies qui freine la vitalité rurale, achever l’accès aux grandes infrastructures, augmenter l’accueil des non actifs, répondre aux besoins en services liés et au renouvellement de la population, appuyers les projets de territoire avec les « pays ». Nous devons anticiper les changements environnementaux et promouvoir les logiques territoriales. Nous devons résorber la fracture rurale par le maintien de l’agriculture, la modernisation et la conversion industrielle ainsi que le renforcement des petites villes avec une veille sur l’emploi. Nous devons miser sur une économie résidentielle maitrisée avec l’arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne et demandeurs de services mais en réelle interdépendance avec les habitants historiques. Nous devons rendre les campagnes plus attractives par la qualité des paysages et des services ainsi que repenser le rapport villes / campagnes avec une coordination. Les Pays Bas ont arrêté les mégalopoles en mettant en place des « green Hart » avec une agriculture combinée, des loisirs et des zones résidentielles développées conjointement par une politique de concertation urbaine et le maintien d’une ceinture verte. Nous devons accroitre les secteurs productifs et augmenter l’économie diversifiée avec des labels de terroirs. Au-delà des luttes de chapelles, nous pouvons mutualiser les compétences administratives, techniques, juridiques entre communes, développer les foires locales avec leurs produits et savoir faire locaux, optimiser les retours d’expériences. Nous ne devons pas opposer les campagnes aux villes en ruralité mais identifier la force motrice tirée par la ville avec le soutien des villages et les synergies complémentaires réparties dans chaque canton et arrondissement de département.

Nous devons identifier la cohérence de développement entre grandes et petites villes et de leurs territoires dans chaque département et inter-département, ainsi qu’établir des liens entre territoires européens qui se ressemblent. Nous pouvons stabiliser les « campagnes des villes » à caractère rural périurbain à fonction résidentielles dominante ou mix résidentiel et productif et les nouvelles campagnes « multifonctionnelles » à fonction productives diversifiées, fonction résidentielle et d’activité de loisirs. Nous pouvons amener des pôles d’excellence rurale dans les campagnes dites « fragiles » à faible densité avec recul économique et démographique. Nous pouvons prendre des mesures « sortant de l’ordinaire » dans une dynamique moyen et haut de gamme, notamment dans les commerces et l’hôtellerie, créatrice de valeur dans les petites villes rurales. Il serait opportun de développer une banque de financement pour la vitalité rurale incluant la DATAR.

S’agissant des villes, j’ai vécu à l’étranger et j’ai suffisamment voyagé pour voir si une ville respire ou non, tout en la replaçant dans ses réalités mais qui peuvent aussi changer si elles sont contrôlables. J’ai longtemps vécu aux abords de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, une ville à la campagne proche de Paris et créée au milieu des champs. J’ai pu analyser son développement fulgurant autour des villages voisins multipliant leur population par 10 en 10 ans avec ses risques, notamment sur les commerces dont j’ai déjà parlé, son renouvellement pas toujours heureux, ses migrations de population vers le Vexin et sa renaissance. Nous avons un autre exemple au Val de Reuil. Je suis favorable à de nouvelles expériences qui puissent tenir compte et tirer expérience de ces évolutions. Nous pouvons désormais franchir les réalités des frontières administratives pour voir également ces réalités autrement. Les villes sont des forces motrices pour le rayonnement, pour l’attraction, pour l’identité à travers l’Europe. A Paris ou à Bruxelles, on me demandera moins où se trouve Dijon ou Beaune que Montbard, ou Auxonne, ce qui n’est plus le cas en Cote d’Or où les lunettes sont alors différentes. Ces réalités doivent nous faire mieux travailler ensemble. En dehors de Dijon et de Beaune, la Cote d’Or vit essentiellement dans la ruralité incluant quelques petites villes d’environ 5000 habitants.

Comme je l’ai déjà écrit dans un article de presse, je félicite la réalisation du tram de Dijon, qui donne à notre capitale bourguignonne une vitalité nouvelle, complétant celle des lieux de vie se développant vraiment depuis plus de 5 ans. Mais il manque les parkings périphériques nécessaires aux non résidents, comme nous le voyons pourtant dans de nombreuses villes de référence. Il s’agit peut-être de les faire venir essentiellement en train, ce que je conçois mais il convient alors de communiquer davantage. On peut aussi se demander pourquoi ce moyen de transport, arrêté pendant 50 ans, ne dessert-il pas les quartiers populaires. Enfin, je suis plutôt favorable à une nouvelle gare TGV en périphérie, voire en ruralité proche et facile d’accès pour les non résidents plutôt qu’à Porte neuve.

Je ne dirai rien sur Beaune, ancienne capitale historique de Bourgogne, car je n’y trouve rien à dire. C’est un modèle de qualité de vie, aidée certes par son environnement naturel mais par certainement une intelligence de développement. Tout en considérant certaines réalités, elle peut néanmoins donner exemple aux petites villes demandeuses d’idées.

J’aimerais revoir le marché aux asperges d’Auxonne mais nos maraichages ne sont plus les mêmes. Notre ville impériale, appréciée des touristes, notamment fluviaux, comme des ménages travaillant jusqu’à Dijon, mérite d’être connue mais également encouragée dans son  développement. Son futur grand centre commercial, avec ses avantages et ses inconvénients passagers, lui donnera une nouvelle dimension ainsi que la très belle idée du futur éco parc agro-industriel s’il voit le jour.

Enfin, la haute cote d’or est une exception qui mérite une attention particulière. La sous-préfecture de Montbard et sa région, avec ses villes attenantes de Semur en Auxois et Chatillon, véritable porte d’entrée Nord sur la Cote d’Or, nécessite un vrai exercice de marketing territorial au delà du réaménagement de la ville. Montbard est une vraie anomalie car non vraiment identifiable dans les trois modèles de ruralité cités plus avant comme si elle n’exploitait pas certaines forces naturelles et comme si ce modèle fonctionnerait de façon durable, ce qui ne peut être le cas.

Montbard était pour moi auparavant un arrêt de train ennuyeux sur la ligne Dijon – Paris avant de retourner l’analyse et voir que c’était en fait le début ou même la fin de la ligne TGV. A l’image de ce skipper qui était en tête du Vendée globe et qui a choisi de ne pas rentrer, appréciant trop la mer, et à celle d’un puzzle d’intelligence économique qui produit enfin une image, ainsi après avoir côtoyé ses industries et sa population lors des cantonales puis ensuite de façon régulière et notamment pour mon projet hôtelier et désormais pour des activités européennes, je me suis désormais attaché à cette ville et de cette région aux multiples facettes qui procurent un genre de joyau quand on sait les assembler. Je dirais que Montbard a une âme historique alliant noblesse et travail qu’elle n’ose pas revendiquer ni afficher, de peur de je ne sais quels démons. Prenant enfin l’image du Seigneur des anneaux, on peut aussi se demander si certains projets de voient pas le jour de peur qu’on leur vole leur précieux.

Grace à son industrie, et son besoin de main d’œuvre, Montbard semble à l’abri et insouciante, telle la vache à lait de la matrice BCG, n’ayant plus besoin d’investissements. Les actions de la chambre de commerce et du pôle nucléaire sont à bonifier mais ne doivent pas freiner d’autres initiatives ni ignorer certains chiffres. Mais quand j’entends qu’une stratégie de ressource humaine est revue tous les ans pour la Metal Valley, qui regroupe les entreprises industrielles locales, je m’interroge. Mais il existe d’autres industries en dehors de la Metal Valley à Montbard. La population de la ville de Montbard crut régulièrement de 1901 à 1982 pour atteindre 7707 personnes sans doute grâce à l’industrie locale florissante puis fut en baisse constante pour atteindre 5527 personnes en 2009 peut-être pour les raisons inverses. Dans le même temps, celle d’Auxonne était de 6135 en 1901 ramenée à 4304 en 1921 pour revenir à 7121 en 1982, légèrement fléchir puis repartir vers 7726 en 2009. Les populations cantonales suivent les mêmes constats avec un pic pour Montbard en 1982 à 13 168 pour baisser en 12009 à 10909 quand celui d’Auxonne n’arrête pas de croitre pour atteindre 14 631 en 2009. Et pourtant, selon les chiffres INSEE, les revenus par foyer sont quasiment identiques. Auxonne possède davantage de logements pour une superficie moitié moindre, le nombre d’employés y est quasi identique avec un peu plus de demandeurs d’emploi mais dispose d’un secteur industriel et agricole légèrement plus présent à Montbard.

Une analyse rapide montre que face aux contraintes et attentes de l’environnement des affaires, du monde du travail et des attentes sociales, les forces de la ville et de sa proche région résident à la fois dans le domaine de l’industrie, de l’agriculture, de la culture, de la richesse de son patrimoine, des activités sportives et de plein air, mais aussi dans un vecteur TGV inexploité à 1h de Paris, 1h20 de Roissy CDG et 2h de Lille. Elle dispose enfin, depuis une période récente, de nouvelles grandes surfaces commerciales bien placées et de zones d’habitation bien disposées notamment sur un plateau au calme et surplombant la ville où vient de se rapprocher la gendarmerie. Elle a le statut de sous-préfecture avec un tribunal. Nous pourrions aussi prendre l’image du Nord de la Cote d’or identique au nord de la France où on y vient difficilement mais où l’on a du mal à repartir, sauf que l’on y vient presque plus facilement de Paris, qui est au nord, par son TGV, que de Dijon à laquelle elle est rattachée. Mais ces constats ne servent à rien si Montbard ne fait que regarder passer les trains ou se contente des acquis heureusement négociés notamment par le Conseil Général. Il en est de même pour la vitalité de notre ruralité. C’est en montrant la force et le dynamisme du territoire à la SNCF et RFF que ces entreprises d’ingénierie et de transport auront envie d’y porter un regard différent et bienveillant et non l’inverse. Ne perdons pas enfin de vue la Ligne à Grande Vitesse permettant de rapprocher l’Ile-de-France de la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse et qui ouvrira de nouvelles relations rapides avec Lyon.

Ses faiblesses sont essentiellement liées à une trop grande dépendance de l’industrie locale alors que des directeurs d’usine n’habitent pas Montbard, un manque de commerces de qualité, de pole tertiaire d’affaires, de couverture et de pole numérique SATI 21, de zone événementielle d’affaires et culturelle attrayante, de moyens de transport permanents, de taxis (j’ai du emmener des Japonais à Fontenay mas j’aime encore toujours parler japonais !). On peut aussi remarquer la relative fragilité de son pole médical qui peut être résolue grâce au nouveau bâtiment de la mutualité française. Une des faiblesses est aussi une communication de développement liée et habituée au seul souci de fonctionnement et non de développement. On parle des difficultés à attirer des médecins en campagne mais il en est presque de même pour Montbard. Une faiblesse est également sans doute liée à un manque de dialogue intercommunal, une opposition politique systématique et pas forcément dans le sens que l’on croit. Par ailleurs, vu l’état des routes et le manque de point relais internet, nous avons l’impression que la ville et le canton sont oubliés par le conseil général en attendant qu’elle tombe comme un fruit mûr lors des élections, certes perdues de 8 voix avec un recours qui a fait « pchitt ». C’est une campagne désormais vieillissante que l’on quitte mais cela semble incohérent avec la présence d’une gare TGV alors que la majorité des gares a vu un développement s’opérer. A se demander si seul le pouvoir politique maintient ce fil pour les élus se rendant à Paris avec les mêmes constats qu’auparavant. A 1h de Paris on y trouve qu’une cinquantaine d’abonnés, ce qui pose un problème quand voit qu’il y a plus de voyageurs résidents à Dijon à 1h40. Par ailleurs, les usines réclament des travailleurs qualifiés et des ingénieurs, sans chercher vraiment de solutions, ce qui risque de les fragiliser. On peut lire dans le bulletin d’information municipal que le siège social d’une entreprise s’est annoncé sur Montbard car son directeur habite un village près de Montbard et non parce la société a trouvé un lieu proche de Paris. Cette dynamique doit être inversée.

La devise de Montbard pourrait être « authentique et active » mais elle se voit comme une belle oubliée ou endormie alors qu’on la voit comme « la cité industrielle nucléaire» mais également comme « le Fontainebleau de Cote d’or ». Il faut sortir Montbard et sa campagne de la zone rouge avec de vraies forces motrices nouvelles dans le cadre de son développement. Il existe une façon différente de regarder cette ville et sa région pour lui donner une autre dimension, si elle le souhaite. Alors qu’Auxonne se tourne vers Dijon et Dole, elle ne doit pas avoir peur de s’afficher comme une étape française, européenne et internationale. Les idées n’ont pas manqué de me parvenir quand j’ai dévoilé mon projet d’hôtel. Montbard a un autre visage caché qui ne demande qu’à renaitre. La ville, historiquement industrielle, d’ailleurs depuis Buffon et son modèle de proximité et qui a attiré ensuite une des premières lignes de TGV, ne doit plus se reposer sur l’industrie. Egalement assez tournée vers le tourisme, elle doit désormais attirer les services en leur montrant ses points forts et en allant les trouver en dehors du territoire et surtout en inversant sa façon de faire. Une vraie approche commerciale et de promotion extérieure de la ville doit être faite partout en France et en Europe, de façon aussi active que sait l’être l’office de tourisme, avec des campagnes publicitaires pour vanter le territoire et attirer sans attendre que les entreprises ou d’autres projets le fassent pour elle. Un département en mairie ou une agence de développement économique spécifique peuvent être mise en place avec de véritables ambassadeurs et personnes dédiées et ne me dites pas que les structures existantes s’en occupent et suffisent.

Les projets d’aménagement du centre ville donneront certainement une autre image citadine, politique de fonctionnement, mais une autre vision de développement alliant culture, industrie, services, histoire, activités sur une identité moyen haut de gamme peut éclore et être partagée pour attirer les entreprises, les investisseurs et les résidents en passant outre aussi les freins et les susceptibilités locales. Il faut arrêter de regarder si les projets conviendront uniquement aux résidents présents. Il convient de construire des bâtiments récents, sobres, harmonieux et attractifs pouvant recevoir des sociétés de service et des bureaux. Des réunions et séminaires d’entreprises peuvent avoir lieu en une ou plusieurs journées sans venir à Dijon dans des lieux adaptés, comme inclus dans le projet d’hôtellerie. L’objectif est aussi et surtout d’attirer des populations et des visiteurs de façon durable. Une vraie action européenne collective entre les entreprises et les collectivités doit être lancée pour attirer les ressources en personnel dont nous avons besoin en complément des formations lancées. Comme demandé dans le projet hôtelier depuis longtemps, et depuis repris par les collectivités (…), nous pouvons faciliter la réhabilitation des anciennes maisons pour les besoins industriels et pour conserver le charme des villages avec analyses de garantie de loyer ou de nouveaux résidents travaillant à Paris.

J’ai été sensible également à toutes celles et ceux qui sont venus spontanément vers moi pour me parler de projets et échanger des idées. Il est possible de construire un palais des expositions en partenariat public privé avec notamment le soutien des villes de Chatillon et Semur pour relancer la foire et accueillir d’autres événements, notamment d’entreprises.

S’agissant du TGV, autant il semble facile de rajouter des trains à la demande pour une occasion particulière, autant il est fâcheux de voir la suppression de certains horaires comme celui de20h28 le vendredi soir, qui est important pour de nombreux clients venant en weekend. Il est également nécessaire de permettre un arrêt en soirée pour la réussite des séminaires, ce qui pourra également profiter aux quelques 200 usagers réguliers. Aussi il convient donc  d’être dès à présent très vigilent sur les nouveaux horaires LGV afin de positionner Montbard et toute la haute Côte d’Or à sa juste valeur.

La coupure verte qui sépare Dijon de l’Auxois peut être préservée et valorisée sans être forcément aménagée. Une coupure doit par contre être préservée autour de Montbard et un lien doit être renforcé avec Chatillon par la création d’une zone d’excellence rurale industrielle, comme à Nogent sur Marne ou comme le projet d’éco-parc industriel à cote d’Auxonne.

S’agissant des commerçants, Montbard vient de se douter d’un grand centre commercial et voit des boutiques se créer, notamment soutenu par le Fonds d’Intervention pour les Services l’Artisanat et le Commerce (FISAC) mais il n’existe aucune boutique moyen et haut de gamme pour attirer et faire rester la clientèle et de nouveaux habitants, même non résidents permanents.

Tout ce que j’ai pu aborder dans ce livre est bien entendu applicable pour les jeunes, le sport… et surtout ce qui touche aux conseils et maisons des séniors. Je rencontre peu à peu les responsables de jumelages et il convient désormais d’utiliser ces opportunités comme des vecteurs de solutions européennes au delà de simple liens relationnels, à travers notamment les programmes européens pour les citoyens ou Grundtvig sur l’enseignement tout au long de la vie. Le tourisme agricole mais également le tourisme industriel doivent être développés dans une vraie stratégie et une prise de conscience des bienfaits pour la région et non une approche cloisonnée en cas de besoin. Des projets culturels d’ampleur et de qualité, de la même dimension que l’abbaye de Fontenay, patrimoine de l’UNESCO, doivent voir le jour pour attirer les regards sur cette ville et cette région. Il ne faut plus avoir peur d’organiser des événements de grande qualité alliant notamment patrimoine et culture comme le festival européen de musiques de film dès 2014 qui sera un vrai vecteur de synergie. Enfin, si Montbard est la ville de Buffon, elle est aussi celle de Junot, général d’empire, qui mériterait une attention qui lui sera donnée également dès 2014.

Le sempiternel besoin de chambres est un sujet récurrent et de nombreux projets disparaissent, plus ou moins accompagnés. Je ne ménage à nouveau pas mes efforts pour désormais faire financer le projet d’hôtellerie 4 et 3*, expliqué plus avant, attendus à Montbard pour permettre aux visiteurs de rester mais également de venir. Certains veulent que je sauve un château quand je cherche à réaliser un projet de territoire et d’autres font tout pour l’empêcher… Ses liens avec le TGV et des horaires adaptés seront un facteur clé de sa réussite comme celle du territoire tout entier pour cet havre de paix haut de gamme à seulement trois minutes en voiture, et quinze minutes en calèche ou en bateau depuis la gare de Montbard. A une heure de Paris, un hôtel avec triple solution de restauration, salles de séminaires, spa et expositions haut de gamme sera une nouvelle force motrice pour faire découvrir les richesses culturelles, industrielles et viticoles de la région mieux mises à jour pendant les journées du patrimoine. Il s’agira également de leur proposer ensuite des étapes dans le Châtillonnais, le dijonnais, le Beaunois, le Morvan en relation avec d’autres établissements avec les services de transport adaptés. Des actions de promotion des commerces et services locaux seront organisés. Il s’agira aussi de retenir une certaine catégorie de touristes visitant les sites de l’UNESCO ou désirant faire une halte à travers la France ou vers d’autres destinations et fin d’assurer en semaine un certain nombre de séminaires. Tous ces clients prendront l’habitude de cette halte si l’osmose avec le TGV, l’autoroute proche et le canal, est affirmée.

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ma vision sur les transports

26 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Transports

 

tiré de " Un programme politique social, écologique et semi-libéral - tome 2":

http://www.amazon.fr/programme-politique-social-écologique-semi-libéral/dp/3847386190/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1364187023&sr=8-1

 

Après avoir vécu dans la circonscription la plus peuplée, j’ai la chance de rayonner notamment dans la plus grande circonscription de France avec de nombreuses petites villes et petits villages qui réclament une attention particulière mais également tres souvent à Dijon, capitale de la Bourgogne et à Beaune, l’ancienne capitale.

Il est vrai qu’en terme de marketing territorial, mes amis parlementaires voisins n’ont pas forcément les mêmes besoins, ni les mêmes réalités à prendre en compte, ni les mêmes solutions pour atteindre les objectifs. Et les relations sont  parfois peu transverses et cohérentes entre départements ou régions.

On se sert des transports pour aller au travail, à l’école,  à la poste, à la banque, prendre le train, se faire soigner ou chercher des remèdes,  faire ses courses, faire du tourisme, déplacer des associations sportives tous les week-ends etc…Parler transport signifie parler voirie, abris, accessibilité, confort, sécurité, coût, moyens de paiement, réglementation, approche client … mais aussi adaptabilité aux réels besoin. Ceci nécessite une réelle vision globale utilisant toutes les méthodes stratégiques et opérationnelles permettant de considérer toutes les réalités et les options possibles, réalistes, réalisables et déterminées dans le temps ainsi que des négociations raisonnées car le facteur humain joue un rôle important. Parler transport nécessite aussi des financements. Nous aborderons ici quelques exemples et idées.

En Côte d’Or, l’initiative TRANSCO, venue de PACA, appliquée par le Conseil Général, et qui permet de traverser la Côte d’Or pour 1,50 euros, est remarquable. Le déficit prévu au départ de 500 k€ a été ramené à 200 k€ par le succès de sa fréquentation. De par la hausse du carburant et l’atteinte d’un budget équilibré base zéro, son prix pourrait passer au moins à deux euros en toute compréhension de la population déjà consultée sur ce sujet et peut-être avec un regard particulier pour les jeunes et les séniors.

Les échanges intergénérationnels sont indispensables notamment pour le transport et les risques liés à la conduite par les personnes âgées mais il est possible d’imaginer dans chaque canton des navettes collectives spéciales séniors car ils aiment se retrouver entre eux et ils ont souvent besoin d’un lien et d’une dynamique particulière pour être actifs. Ce financement pourrait être assuré par cette élévation du prix Transco.

La gratuité des transports scolaires semble primordiale. Mais elle doit être réalisée dans une attitude raisonnée de partage des coûts entre collectivités dans un contrat de plan transparent et partagé à 5 ans à coûts objectifs, en toute responsabilité et en connaissance des réalités et des risques, et non pas avec révisions budgétaires en milieu d’année pour éviter tout coup de théâtre pour les passagers.

La Taxe Indirecte sur les Produits Pétroliers (TIPP) pourrait être baissée pour les habitants des campagnes où il est nécessaire d’avoir une voiture. Ce système pourrait être assuré par des « bons d’essence » très contrôlés et distribués et financés par les collectivités et financé, par exemple, par les habitants des villes possesseurs de deux voitures.

Avez-vous déjà vu cette pancarte derrière certains camions ? « Si vous l’avez un camion vous l’a apporté ». Cela remplace bien des discours. Les transporteurs m’ont fait valoir leur émotion devant la concurrence européenne déloyale. Sur l’autoroute de l’est, les camions immatriculés en Europe de l’est pullulent mais ils ont été missionnés par un client souvent français qui y trouve son compte au détriment des transporteurs nationaux. J’en ai déjà parlé dans l’approche européenne et sociale. S’agissant des aspects de réglementation techniques et législatifs et au même titre que nous appliquons la TVA du pays qui achète, les horaires de travail et de conduite doivent être normalisés sous peine de vraie concurrence déloyale. Par contre, s’agissant des salaires, même si la concurrence réveille et assainit certaines fois, nous ne pouvons attendre que les salaires rattrapent les nôtres dans les pays d’Europe de l’est. Mais il en est de même avec l’Espagne et le Portugal, ni même l’Allemagne et sa protection financière tres basse qui pourtant semblent moins poser de problèmes…Nous devons proposer que la Commission européenne demande une compensation s’appuyant sur les différences de salaire et de protection sociale obligatoire, voire en demandant un salaire chargé identique au pays de chargement. Mais nous pouvons aussi chercher d’autres solutions dans le service apporté. Par ailleurs, est-il normal qu’une entreprise de transports très dynamique cherche souvent sur face book des chauffeurs comme s’ils étaient devenus une denrée rare ?

La Cote d’Or attend beaucoup de certains grands travaux comme la continuation de la LGV qui lui font déjà bénéficier de la première liaison transverse TGV la reliant aux grandes villes de l’Est sans passer par Paris. Nous devons désormais ramener Dijon à moins de 1h30 de la capitale et créer cette seconde voie vers la capitale des Gaulles. Mais pourquoi n’imaginerions nous pas une première ligne transverse jusqu’à Bordeaux, depuis Dijon, autre innovation dans la continuité de cette ligne Est, ce qui pourrait nous éviter soit de prendre l’avion, soit de passer en train par Paris où tout est plus facile. Parfois mieux vaut habiter Paris où nous pouvions même programmer en aller retour à Marseille pour déjeuner. Essayez donc de le faire depuis Dijon qui a pourtant été une des premières villes à recevoir le TGV, certains disent grâce à Montbard et ses usines. Nous pourrions aussi retrouver ou créer des voies ferrées « indépendantes », intra-circonscriptions et inter-cantons, notamment en nord Côte-d’Or, genre de lignes de tram territoriales, avec énergie innovante à piles à combustible, comme exploitée de plus en plus en Allemagne, avec une dynamique et un encadrement public-privé dans son financement et sa gestion. Toujours s’agissant de rail, qu’attendons-nous pour mettre davantage les camions sur les trains pour des avantages qui ne sont plus à prouver. S’agissant des gares, je suis favorable au développement des gares en dehors de villes, comme à Avignon, car leur accès sera plus facile, mais tout en évitant les mégalopoles et dans des campagnes plutôt fragiles pour favoriser leur développement.

Celui du transport par péniche doit encore progresser. Cela me fait un peut penser à la disparition des trams puis à leur réapparition. Tous ces transports sont complémentaires à la fois sur leurs destination, leur durée et leurs couts. Nous devons relancer l’analyse de faisabilité du grand canal Rhin Rhône car nous savons que ce sera un bon projet pour le transport et pour la Bourgogne.

Je parlerai peu des transports en ville que je connais peu mais come chaque utilisateur, je n’aime pas les voitures quand je suis à pied et je n’aime pas les bouchons quand je suis en voiture. Mais par contre, je trouve étonnant que la ville de Dijon n’ait pas davantage investit sur des parkings, comme à Bale dont pourtant elle se réfère, comme si le tram, que j’aime bien même si trop petit et qui ne dessert pas certains quartiers populaires, ne concernait que les dijonnais et qu’il incitait peu à peu à ne prendre que le train pour venir à Dijon. Si c’est le cas, pourquoi ne pas le dire ? Par contre, un tram circulaire sera le projet objectif à réaliser après la liaison Nord dont le chantier était bloqué depuis plus de 20 ans et pour laquelle certains auraient préféré une autre solution mais une voie pourra sans doute ensuite donner naissance à une seconde quand les finances seront là.

Je soutiens le développement des voitures électriques et les transports à piles à combustible, à émissions non polluantes en espérant que les relais existent partout en France, comme cela l’a été pour l’essence sans plomb qui a désormais remplacé l’essence plombée alors qu’en 1987, il n’existait que quelques pompes en France. Mais ces voitures doivent aussi pouvoir se faire reconnaitre et alerter de leur présence facilement en ville où le piéton est déresponsabilisé.

Peu de gens le savent mais l’aérien reste un domaine à compétence nationale, non seulement par son coté réglementaire, qui peut aller jusqu’à l’interdiction de survol, mais par le drapeau que porte l’avion, véritable morceau de territoire, comme le bateau pour son affrètement. Je suis sensibilisé par le transport aérien depuis mon passage à la DGA mais surtout depuis que j’ai créé un projet de compagnie aérienne super luxe, toujours d’actualité qui m’a permis d’analyser le positionnement et le fonctionnement des compagnies nationales et internationales. Comme je l’avais suggéré, Air France se structure désormais sur des approches à juste cout, comme Easy Jet, et forte de son expérience Transavia. Mais elle pourrait aussi positionner une super compagnie faisant rayonner le luxe des ailes françaises avec un compte de résultat identifié au lieu de la considérer comme concurrente. Mais ce qui vous intéresse le plus sans doute est la position sur les aéroports. Sur ceux existants, il faut absolument trouver une recherche de complémentarité comme entre celui de Dijon et de Dole. Le troisième aéroport de Paris peut attendre un peu mais sans négliger les délais de réalisation. Mais quand on sait que le TGV met Lille, ville désormais très européenne, à 1h de Paris, pourquoi ne pas le faire dans le nord et si possible dans une campagne dite fragile, comme nous allons le voir dans la partie suivante.

S’agissant des voitures, en France il semble difficile de responsabiliser sauf à passer des images chocs ou mettre des radars pour réduire la vitesse et limiter les risques dans les villages comme je l’ai connu en Allemagne, il y a longtemps. S’agissant des solutions pour limiter les accidents de la route, dans les stages de sécurité routière, on apprend qu’il y a plus de morts sur route sèche, droite et en bon état, par un trop grand lâcher prise et une trop grande confiance, que par temps de pluie et route sinueuse. Comme dans les entreprises, où des projets naissent simplement à la machine à café, où des produits naissent au hasard d’un dysfonctionnement, comme par exemple pour les biscottes ou le Sauternes, il a fallu attendre les vols de cuivre, qui ont mis en panne les éclairages de l’autoroute A15, pour s’apercevoir de la baisse des accidents. Je demande l’arrêt de l’illumination à outrance, à en oublier d’allumer ses feux de croisement, afin de responsabiliser les conducteurs et par là même limiter les consommations d’énergie.

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ma vision sur le tourisme

18 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Tourisme   issu du tome 2 de mon ouvrage "un programme polique social, écologique et semi libéral" chez DICTUS PUBLISHING

 

Le tourisme est un véritable vecteur économique pour les richesses et les emplois générés mais également d’identité pour notre patrimoine et nos cultures. Plus l’Europe administrative s’agrandit, plus les cultures locales peuvent refleurir, non pas pour créer un bastion mais pour faire profiter de leurs particularités et les faire connaitre. Nous devons nous mettre à la place des étrangers ou des Français qui viennent découvrir d’autres régions et qui voient comme une merveille ce que nous ne voyons plus tous les jours.

J’aime les voyages depuis toujours même si je ne suis sorti vraiment de France à ma majorité. C’est pour cela que j’ai tenu tres tôt à parcourir les capitales avec l’une de mes filles. J’avais bâti un voyage sponsorisé vers le Spitzberg dès 1983. J’ai habité à l’étranger et j’ai beaucoup voyagé en Asie, en Amériques et en Europe pour mes activités professionnelles. J’ai été curieux de toutes ces richesses culturelles et sociales au delà des aspects industriels qui justifiaient mes déplacements. C’est aussi un de mes attraits pour les langues dont l’allemand et le japonais mais également le russe. Je me suis impliqué dans le tourisme dès 2001 quand j’ai créé une agence de voyage pour l’ingénierie de séminaires sur mesure, juste au moment des attentats, et donc vite fermée ensuite.

J’ai accompagné certains offices de tourisme dans leur développement stratégique et la motivation des personnels, je fréquente les salons liés au tourisme et aux incentives et j’accompagne désormais l’hôtellerie en stratégie et management. Mais je m’y suis investi en élaborant mon propre projet d’hôtellerie SPA de luxe à énergie positive, grandes salles de séminaire, 4 types de restaurants, bâtiments d’exposition à 1 h de Paris, 1h20 de Roissy et 2h de Lille. Après avoir essayé de le réaliser dans un golf, avec une implantation stratégique qui finalement ne fut plus à vendre, l’objectif est double : en faire la vitrine de mes applications et en faire un vrai projet de territoire qui le vaut bien (…) sans avoir peur et avec le défi d’attirer les nationaux et les étrangers, menant à la fois la stratégie, le marketing et l’ingénierie concourante du management de projet … Les financements sont à nouveau à trouver après certaines déceptions de promesses, ce qui permet aussi au projet de s’affiner et de trouver une  nouvelle dimension. Je commence moins à passer pour un fou pour les gens et professionnels, comme mes opposants, qui reconnaissent peu à peu ma vision. Cette région de Montbard est une anomalie, comme nous le verrons dans la partie ruralité et a trop vécu sur ses aspects industriels. Les facteurs clés de  succès sont multiples : un environnement patrimonial dans le Pays d'Art et d'Histoire de l'Auxois, véritable « Fontainebleau » bourguignon, une nature préservée et des activités de plein air, la présence de vignobles locaux et la proximité de vignobles mondialement connus à 1h de route, le lieu semble idéal pour réaliser des séminaires avec activités dans un rayon d’action limité, un gare TGV à une heure de Paris, un accès par l’autoroute A6 et par le canal de Bourgogne. Mais il faudra sans doute créer un renouveau des commerçants locaux, sauf à créer des prestations hauts de gamme à l’intérieur de l’hôtel pour les clients comme pour les habitants.

Le tourisme industriel ne doit pas être considéré comme une contrainte pour les entreprises mais une possibilité d’échanges, voire pour donner envie d’investir dans nos territoires et pour nos emplois.

Il en est de même pour le tourisme agricole, à la ferme ou à la campagne qui peut œuvrer pour la vitalité de nos territoires. Il peut développer un complément de revenus sous plusieurs formes, soit dans de simples visites, soit dans un système d’hébergement, soit en prenant part aux travaux sans lien de subordination, et à son rythme, connu aussi sous le nom de « woofing ». Les capacités de logement sont encore trop réduites mais des aides sont là. Un réseau de plus de 6000 agriculteurs participe déjà au réseau « bienvenue à la ferme ». Sur le modèle de vendanges & management, un module agriculture & management est en phase de préparation pour les personnes voulant mieux découvrir certaines de leurs réalités d’entreprises à travers celles de la ferme. Il sera possible de tester les machines, comprendre les contraintes de toutes les familles d’agriculture (élevages divers, lait, céréales, maraichage) et en retirer certaines expériences après un « coup de tamis » lié à l’environnement de chacun. Les réalités sur l’approche ou non bio pourront être mieux comprises. Nous pouvons mettre en valeur le patrimoine bâti, en profiter aussi pour trouver certains repreneurs potentiels.

Au-delà des jumelages, nous pouvons profiter des initiatives européennes GRUNDVIG sur l’éducation et la culture, ainsi que les initiatives françaises CIVAM, pour valoriser l’agriculture et le milieu rural entre agriculteurs et artisans mais qui ne semble pas exister dans le grand Est de la France et notamment en Bourgogne.

Les séniors comme les jeunes peuvent représenter une vraie dynamique au profit des offices de tourisme et des initiatives diverses.

Des gites pour randonneurs à pied et à cheval doivent être développés dans les villages. Vu la navigation de plaisance croissante, il doit être imaginé une sorte de redevance solidaire pour l’entretien des canaux, assuré en général par les collectivités territoriales.

Nous pouvons créer un « tourisme européen » thématique avec financements communs liés ainsi que développer un label pour l’hôtellerie écologiquement responsable (énergie positive, récupérations…) qui attirera de nombreux adeptes. Nous devons  développer notre nature commerciale à la néerlandaise et notre créativité pour créer des dynamiques nouvelles ou aménager celles existantes. Il faut s’adapter aux nouvelles réalités, contraintes et facilitations et penser autrement pour valoriser notre pays et nos territoires. Mais nous devons aussi favoriser la curiosité des Français à la découverte d’autres pays pour en revenir avec des idées tout en étant ambassadeurs. Les initiatives comme la Saint Vincent tournante et la percée du Vin Jaune sont certes touristiques et marketing mais elles suscitent aussi un entrainement collectif remarquable des populations. Nous pouvons augmenter les liens entre patrimoine et culture comme cette initiative de festival européen de musique de film & patrimoine qui murit en Cote d’Or. Les essais d’inscription au patrimoine de l’UNESCO sont essentiels quand on voit le nombre de visiteurs à l’abbaye de Fontenay.

Je suis favorable à la TVA à 5, 10 et 20 respectivement sur la petite, moyenne et hôtellerie de luxe.

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ma vision sur le sport

17 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Sport

 

Le sport est à la fois un lien, un facteur de santé mais également une école de vie avec un gout de l’effort, du dépassement de soi et de la récompense. Nous le connaissions pourtant jusqu’au milieu du siècle dernier.

Les grandes écoles aiment se rencontrer et défendre leurs couleurs. C’est un vrai lieu d’échange au-delà des rencontres thématiques professionnelles. Savez-vous qu’aux Etats-Unis les chefs d’entreprises s’évaluent aussi avec leur niveau de golf ? Mais des rencontres ont lieu également au football, au rugby et dans bien d’autres sports. Le sport, comme la musique, est un lien universel, ne l’oublions jamais.

Il est dommage de constater encore des cas de dopages dans le sport de haut niveau comme s’il fallait se doper pour faire la différence. Ayant conservé une attitude sportive, j’emploie souvent le sport en management car l’erreur se voit rapidement et on ne triche pas, sauf si l’on se dope de façon illicite. Il va falloir aussi comprendre pourquoi le champion cycliste américain ne s’est jamais fait contrôler positivement. A détriment de certaines capacités réelles de sportifs, chaque exploit exceptionnel devra donc encore une fois être suspicieux.

Nous devons tout mettre en œuvre pour accueillir une nouvelle fois les Jeux olympiques avec de vraies méthodes marketing et une réelle efficacité de réalisation et de persuasion sans penser avoir déjà gagné, comme dans certains autres contrats. Le sport c’est aussi cela.

Les sportifs passent souvent la moitié de leur temps à chercher de l’argent. Ceci doit être révolu afin qu’ils se concentrent sur leurs performances. Nous pouvons créer des structures financières et de défiscalisation associatives ou privées pour investir sur les domaines délaissés médiatiquement et qui pourtant sont populaires. Un sponsor investit parce qu’il y croit ou à cause de l’image que le champion va attirer sur lui pour se faire connaitre. Mais un sponsor peut également aider financièrement et de façon défiscalisée soit par passion, par image ou par intérêt comptable en laissant le choix à une structure de bien gérer sa mise.  C’est en ce sens que j’ai créé l’Association de Soutien du Sport Français (ASSF).

Sur un autre créneau financier, il convient de créer des dispositions fiscales et matérielles pour les frais de déplacements des familles accompagnant les jeunes pour chaque compétition. L’ASSF pourrait aussi permettre cela.

Comme nous l’ont montré nos voisins Britanniques lors des jeux olympiques, nous devons maintenir et même accroitre la recherche technologique avec des marques françaises ou européennes. Les fonds européens doivent aider à la création de marques européennes innovantes. Je me réjouis aussi que de grandes marques de distribution aient créé leurs laboratoires et leurs fabrications au profit du plus grand nombre.

Je me félicite du retour de la fabrication de skis en France. Il existe aussi des fabricants de ski en bois et bois carbone dans le jura. Je me souviens que ces skis avaient attiré attention voire convoitise quand je les avais chaussés et montrés lors des démonstrations des fabricants à Mégève.

Nos champions olympiques sont des modèles pour nos générations futures et ils représentent la France, comme tous les autres athlètes. Entendre l’hymne national, c’est voir la France toute entière. J’ai pu établir un classement européen lors des derniers Jeux et ce ne sont plus les Etats-Unis et la Chine qui sont en tète. Mais pourquoi ne pas entendre l’hymne européen et ensuite l’hymne français ou allemand etc … Ce sera la particularité européenne.

Nous devons aussi valoriser les métiers d’accompagnement pour faire la différence dans les compétitions et davantage inciter à réguler nos vies et nos conflits grâce au sport et notamment avec le cheval.

Enfin, nous devons miser sur le sport pour l’insertion et la réduction de l’insécurité par la pratique ou l’encadrement. Avant que les policiers ne regagnent leurs commissariats, ils savaient bien que pendant qu’ils jouaient au foot avec les jeunes, il y avait moins de délits…

 

je rebondis sur un reportage en Italie que je viens de regarder. il s'agissait de jeune sachant pratiquer les échasses, comme nous le faisions dans notre village d'ailleurs !   si l'enfant pratiquant dit à un jeune violent : viens jouer avec moi !, l'autre ne viendra pas. Mais si il lui dit .... pas cap de faire des échasses ! l'autre essaiera et tombera certainement la première fois sauf si l'autre lui donne la main...et la relation s'installera

j'ai aussi connu cela lors des stages commando

 

FC

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ma vision sur les séniors

16 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

tiré de mon programme politique social écologique et semi libéral

 

On ne se met pas assez souvent à la portée des jeunes enfants, qui voient le monde autrement avec leur petite taille. Il en est souvent de même pour les séniors, qui sont peu à peu dépendants dans de nombreux domaines, qui aimeraient bien souvent conserver un corps aussi agile que leur esprit, et qui sont une composante avec laquelle il conviendrait de compter davantage de par leur savoir, leur pouvoir d’achat et leur valeur ajoutée. Encore faut-il les reconnaître et savoir changer de lunettes. Nous avons déjà abordé longuement cet aspect avec l’emploi POST 50.

Les séniors  doivent donc être considérés comme une force de consultation mais également de proposition. Au-delà de leurs besoins propres, leur mémoire et retour d’expérience nous éviterait parfois bien des efforts inutiles. Ils doivent être présents dans la définition des Plan de Déplacement Urbain, PLU, SCOT et autres cartes communales, aménagement pour prendre par exemple conscience de l’importance de la suppression d’une ligne de bus. De par leur mobilité réduite, les séniors, comme les handicapés, sont dépendants des accès dans les bâtiments, les moyens de transport et même désormais à l’intérieur des villes de plus en plus piétonnes et ont besoin de structurées adaptées. Mais comme pour les handicapés, et au regard des investissements financiers, je considère aussi que tous les lieux anciens n’ont pas forcément besoin d’être aménagés si une bonne communication indique ceux qui le sont en respectant un large choix de services et de prestation pour éviter toute discrimination.

Une segmentation doit être désormais mieux considérée entre d’une part le 3e âge qui peut aider et accompagner les jeunes ménages dans certaines tâches, transmettre des savoirs et faire vivre la ruralité et d’autre part le 4e âge étant davantage dépendant par des conditions de santé dégradées avec une grande dépendance et un quasi retour en enfance. Les échanges intergénérationnels sont précieux pour apprendre aux uns comment se servir d’internet, remplir des documents administratifs, faire les courses, etc... Mais il doit également exister dans l’autre sens comme par exemple pour aller chercher les enfants à l’école ou surveiller une maison. Ces liens existent mais méritent d’être davantage développés. Le chainon manquant est souvent l’expression et la mise en relation de l’offre et de la demande.

Le sénior doit pouvoir profiter de sa retraite pour faire d’autres choses qu’il n’a pas pu faire dans sa vie de travail préalable. Il doit pouvoir voyager mais peut-être aussi mieux découvrir enfin son environnement. Il doit pouvoir également rester actif et ouvert à de multiples choses pour garder un esprit curieux et éveillé car on sait maintenant que les cellules du cerveau continuent à se régénérer pendant la vieillesse. A 65 ans, il lui reste encore de nombreuses années à vivre. Il doit pouvoir retrouver les autres dans un lieu d’intimité à lui. On peut y faire de la lecture, des jeux, aller « surfer » sur internet et pourquoi pas de la cuisine ! Il faut tout faire pour que la retraite ne signifie pas isolement et rupture du lien social, même et surtout dans les campagnes quand généralement les enfants sont partis à la ville ou dans d’autres régions. Mais ce lieu ne doit pas forcément être intergénérationnel car si les jeunes et anciens aiment à se retrouver, parfois par nécessité d’accompagnement de dépendance, ils ne sont pas forcément fait pour se côtoyer en permanence. Les conseils généraux développent de nombreuses solutions et doivent poursuivre leurs efforts sur la sensibilisation à internet qui est une vraie solution de conservation du lien, même derrière un ordinateur. Si les réseaux SAT21 se sont développés en Cote d’Or pour tout âge, ils devraient aussi s’intéresser aux anciens dans les villages. On peut aussi se demander pourquoi certaines sous-préfectures comme Montbard n’en disposent pas. Enfin, les séniors représentant souvent désormais la tranche d’âge la plus grande dans nos campagnes, il est également possible d’imaginer dans chaque canton des navettes spéciales séniors adaptées.

Si on vieillit plus mais mieux, la dépendance apparait tôt ou tard à des âges différents en fonction de nombreux facteurs. Et elle a un coût, parfois étonnant. La maladie d’Alzheimer se développe avant 65 ans pour toucher de façon croissante plus de 3% au-delà. Les initiatives mises en place en Cote d’Or grâce au plan Alzheimer doivent se généraliser. Une personne atteinte de ce mal ne peut plus rester seule, surtout en campagne, sans forcément devoir rentrer dans une maison médicalisée. La solution inter générationnelle existe mais les séniors ensemble peuvent aussi s’entraider et se comprendre dans la limite de leur dépendance. De nombreuses de maisons de retraite, plus ou moins subventionnées ou médicalisées, existent avec des coûts souvent très élevés. Les hôpitaux de petites villes de campagne sont également devenus des maisons de retraite médicalisées avec la nécessité de personnels compétents. Mais il apparait souvent que les personnes préfèrent rester dans leur maison et nous devons le prendre en compte. Il est parfois mieux que les personnes âgées restent chez elles dans leur univers mais avec un lien préventif, permanent et organisé. J’ai aussi parlé d’une autre solution entre séniors dans le paragraphe des retraites. Certains systèmes d’alerte faciles d’utilisation existent déjà mais devraient être reliées à une personne de proximité dans chaque village et non aux services de secours. L’Etat pourrait aussi inciter les particuliers à participer aux coûts de la dépendance pour eux, leurs proches ou quiconque à travers les contrats d’épargne ou de prévoyance adaptés.

Après avoir vécu une expérience personnelle, et visitant parfois certains établissements, je pense que certaines assistantes de bien être ou médiateurs, devraient circuler dans les hôpitaux ou maisons de retraites publiques, voire privées, pour le recueil des remarques que les pensionnaires, infantilisés, n’osent pas faire ou que les personnels permanents ne prennent pas en compte. Par ailleurs, l’accueil des familles mériterait d’être davantage développé.

Je propose l’idée de rénover d’anciens villages pour accueillir les séniors avec ou pas d’assistance médicale. Certains penseront que je suis en train de les parquer mais cette notion là n’apparait pas pour les villages de vacances ou à fort budget qui veulent être tranquilles ! Certains y retrouveront une âme de village, accepteront plus facilement de quitter leur isolement, pourront quitter ces hôpitaux transformés en maison de retraite et mouroirs, ils seront au grand air, pourront faire des activités, seront mieux accompagnés et pris en charge dans un environnement sécurisé. Des zones de vie.

Mais les séniors peuvent continuer à apprendre, transmettre et également accompagner en valorisant leurs savoirs, savoir faire et savoir être. Les séniors peuvent aussi être actifs et essaient de l’être. Ils leur manque parfois l’opportunité de le faire. Ils peuvent intervenir  dans le bénévolat ou dans l’entreprise et ils peuvent aussi être une chance pour la ruralité. Ils peuvent aussi créer de l’activité économique. Il convient d’aller au-delà des jumelages de bonnes relations et de créer de vraies dynamiques culturelles, éducatives et économiques pour la vitalité des territoires. Il est possible de bénéficier de la dynamique européenne pour les citoyens. Le programme Landworker crée par exemple des centres de formation pour adultes en milieu rural à travers un programme d’éducation tout au long de la vie. Des centres d’apprentissage intergénérationnel sont créés entre des enfants et des personnes de plus de 55 ans en difficulté ou atteintes de handicap. Le bénévolat international peut être facilité par le programme « still active » etc.. mais il est possible d’initier certaines actions nouvelles. Les séniors peuvent aider à lutter contre l’illettrisme dans des ateliers de lecture pour toutes les classes d’âge et dès l’apparition de la défaillance, comme au Canada. Ils peuvent servir de tuteurs en entreprises comme cela se développe peu à peu. Impliqué dans l’hôtellerie et le tourisme, je sais que les séniors sont une clientèle importante mais ils peuvent aussi être une source d’accompagnement pour visiter des sites avec la richesse de leur savoir. Par ailleurs, au même titre les entreprises savent parfois créer une filiale avec des personnes sous-employées, les séniors peuvent aussi se réunir sans avoir besoin de se mêler aux jeunes générations pour créer de la valeur ajoutée marchande sous forme d’entreprise ou associative dans les règles des dispositions concurrentielles actuelles ou à assouplir. Enfin, de par ces contributions, en plus de leur pouvoir d’achat important, les séniors mériteraient de bénéficier d’une fiscalité adaptée.

Les anciens peuvent être des laboratoires d’idées non pas seulement pour eux mais pour la société toute entière. La ruralité et chaque chef lieu de canton doit pouvoir voir dans les séniors une chance de vitalité et non une contrainte ou un poids. Les structures et initiatives citées  existent en ville de plus de 5000 habitants mais quasi inexistants en ruralité. Elles ont toute leur place dans chaque chef lieu de canton et au salon des maires de France et de nouvelles dispositions énoncées pourraient être adoptées. En Cote d’or, où nous sommes dans la ruralité, à part à Dijon et Beaune, il est temps que les petites villes représentatives comme Montbard (sous préfecture), Auxonne, Chatillon, Semur en Auxois, entament une démarche active. Tous ces éléments mériteront un prochain regard comparatif européen.

Besançon a mis en place une maison des séniors, après proposition du conseil des sages en 2008 et l’adhésion des élus et du CCAS. Il s’agit d’une structure d’accueil, d’écoute, et d’accompagnement de recherche de solutions, spécialisée sur les questions du vieillissement. Située au centre ville, elle est destinée aux retraités de tous âge, familles, professionnels concernés. Le but est de faire vivre la citoyenneté en dehors du monde du travail et faciliter l’accès aux droits et aux services pour les personnes fragilisées et pour leurs familles. Elle est soutenue par le réseau gérontologique bisontin, le département du Doubs et désormais de nombreuses autres structures

Mais au-delà de structures d’accueil, certaines grandes villes ont lancé des actions avec des noms différents. On trouve des « conseils des anciens » comme à Mulhouse, des conseils des sages à Blois, à Chalons sur Saône, Dijon ou Besançon ou autres Conseil des aines ou des séniors. Ces conseils sont des associations structurées sous l’autorité des villes,  uniquement consultatives, qui peuvent émettre des propositions ou recueillent des missions d’études mais n’interviennent pas dans les décisions et ne sont pas des structures d’opposition. Ils sont généralement rattachés à la ville, créés par les élus, peuvent être dissouts par eux, sont constitués de membres désignés ou tirés au sort généralement retirés des activités et âgés de plus de 55 ans, avec obligation de réserve. Certaines villes sont « amies des ainés », selon le label et le réseau mondial de l’OMS comme à Besançon, Dijon, Angers, Lyon, Rennes et dans le réseau francophone. Dijon et d’autres grandes villes ont développé des activités de socialisation, de jeux de société, de sports adaptés, de bus gratuits. Dijon a créé un  observatoire de l’âge présidé par le maire avec cinq collèges  représentant les élus, les habitants, les représentants, les retraités, institutions et experts dans le cadre de « mieux vivre la ville ». 

Les villes de plus de 80 000 habitants, comme Besançon, savent faire cohabiter ces conseils avec les commissions de quartier. C’est une bonne chose car si ces commissions sont mixtes, les « lunettes » des séniors peuvent être diluées et moins entendues. Enfin, l’ancien ministère des solidarités et de la cohésion sociale a créé le label « bien vieillir ensemble » et les petites villes de plus de 8000 habitants peuvent être membres de l’association « vieillir en France ». Aujourd’hui plus de 500 structures de conseils de sages ou assimilées existent dont trop peu en Cote d’Or et quelques unes ailleurs en Bourgogne dont Chalon sur Saône, Montceau-les-mines et Nevers. La ville de Saint Apollinaire est un modèle particulier intergénérationnel.  Je pense que certains conseils pourraient également être indépendants comme le Conseil économique et social ou la Cour des Comptes en organisant notamment des consultations régulières chez les habitants et dans les maisons de retraite qui sont de véritables viviers de sagesse et de réflexion.

Sous l’impulsion et initiative d’une ancienne personnalité politique installée en pays de Loire, une fédération s’est créé il y a 10 ans avec pour mission d’essayer de partager les retours d’expérience et les bonnes pratiques dans une optique d’optimisation des conseils de sages. Près de 60 villes y ont adhéré avec validation du conseil municipal. Après de bons premiers résultats, avec des élus mieux éclairés face à leurs décisions,  une volonté prochaine est de créer une base de données. Une proposition de loi serait à l’étude pour instituer le conseil dans la réforme territoriale. Le prochain congrès d’octobre devrait traiter du logement, de l’énergie et de l’urbanisation.

En matière de conduite automobile, les personnes très âgées peuvent représenter un risque sans le vouloir vraiment. Certes, la voiture est un lien et une survie en campagne mais il peut aussi être assuré par d’autres personnes. Sans attendre de nouveaux accidents, comme des conduites à sens inverse sur l’autoroute, nous pourrions regarder la législation suisse et ses adaptations pour les séniors sur la visite médicale et la conduite sur mesure sur certains trajets. En France, il semble que la législation n’évolue pas beaucoup laissant le soin aux personnes de savoir si elles sont aptes ou pas.

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ma vision sur la santé

13 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Santé

 

Nous devons développer la médecine généraliste et la pédagogie liée qui permettent d’éviter d’aller à l’Hôpital pour les besoins bénin. Je viens d’apprendre que des étrangers européens mais non encore dans l’Union, viennent se faire soigner en France contre la tuberculose. Ces maladies lourdes et couteuses sont payées par l’Etat. Parfois, permettons nous de fonctionner la tête froide et de réclamer, soit une réciprocité (mais il ne s’agit pas de médecine générale) soit de contribution financière obligatoire. Ceci pourrait aussi faire l’objet d’axes d’intervention dans le cadre de la Politique extérieure  de l’Union puis en fonds structurels de santé.

Les maisons de santé dans les campagnes sont une bonne initiative si elles sont créées par intégration intelligente, avec une organisation d’accueil mais surtout en conservant également une tournée cohérente.

J’accompagne depuis 10 ans l’idée concrétisée du partage des fichiers médicaux et cette pratique doit s’accentuer. Il est également important de développer la télémédecine avec les maisons de santé et les hôpitaux mais également les habitations grâce à la fibre optique.

Nous pouvons valoriser en Europe les acquis de notre sécurité sociale électronique, une des plus performantes. Nous devons contrôler et pénaliser les abus d’arrêt et de prescriptions avec avertissements et blâmes. L’embauche de fonctionnaires peut ici être un atout. La drogue est un fléau. Les centres de soins doivent accompagner vers le pilotage de l’abstinence et non pour l’entretien. En tant que conseil en management, je sais bien que le sevrage est possible avec méthode pour ceux qui veulent s’en sortir. Ou alors cherche-t-on à mieux contrôler en transparence pour constat d’échec d’interdiction ? Je suis favorable à la pénalisation du cannabis et autres substances d’états seconds. Comme j’avais pu le démontrer pour le coût puis l’optimisation d’intervention d’un camion de pompier dans ma thèse professionnelle de master audit, il en est de même possible avec la santé en posant toutes les réalités et en rebâtissant une vision globale et un modèle économique performant sans forcément injecter plus d’argent, en fait faire mieux avec autant mais en concertation et en responsabilisant plutôt qu’en imposant. Enfin, s’il est toujours plus judicieux et durable de donner envie plutôt qu’imposer, cela représente souvent un coût qu’il faut couvrir ou partager avec responsabilité.

La santé est primordiale pour l’être humain mais est un facteur vital pour nos campagnes. Pour parler santé en ruralité, il convient d’aborder les mêmes réalités multiples en étoile avec une vraie vision globale qu’en ville mais avec des curseurs positionnés différemment en fonction des caractères spécifiques des territoires. Vivre à la campagne représente une certaine qualité et hygiène de vie. Je vous avouerai que je suis beaucoup moins malade depuis que je suis revenu en Cote d’Or et tant mieux étant donné la pénurie de médecins en campagne. Pourtant il en rentre autant qu’il n’en sort mais surtout des femmes dont certaines s’arrêtent vite de travailler (10%). Pénurie enfin pour des aspects pratiques familiaux dus aux absences possibles d’écoles, de commerces et même de maisons à acheter ou rénover. Il ne s’agit pas de problèmes de revenus car les médecins en place vous le diront : leurs agendas sont plus que remplis ! Une solution a déjà été trouvée de  rémunérer des internes encore en études afin de combler les lieux dépourvus. Je sais que ce n’est pas une solution adulte mais il faut raisonner de façon logique et incitative autant que par le cœur, souvent moins chères mis plus risquées. Nous pourrions donner envie en  accentuant l’incitation financière d’amorçage pour les internes médecins comme pour les autres professions de santé en campagne et octroyer des déductions d’Impôt sur le Revenu pour rester en adéquation avec la ville. Les postes proposés en ville doivent être régulés en numérus clausus. Doit-on passer par une orientation obligatoire avec un quota à la sortie d’études comme dans les grandes écoles ? Doit-on passer par un relais des pharmaciens  même si ces derniers ont un rôle de conseil trop peu utilisé, ne pourrait-on pas développer le salariat médical qui passerait par une orientation obligatoire par les campagnes avec un quota dédié à la sortie d’études comme dans les grandes écoles ? Ne pourrait-on pas  réguler les postes en ville pour les répartir à la campagne avec incitation et prise en charge par le Conseil Général de certaines dépenses liées au déplacement (cf carburant, article sur les transports) ou de baisse de l’Impôt sur le Revenu déjà réalisé ? Infirmiers et infirmières, qui disposent d’un Ordre depuis 2006,  pourraient également travailler sur plusieurs sites et/ou obtenir des indemnités kilométriques plus grandes financées par les gains probables trouvés en remplacement des taxis, destinés au tourisme et aux affaires, par des navettes de bus. Le recrutement en Europe est une solution si une vraie approche globale est réalisée, comme dans un recrutement responsable, pour une bonne prise de greffe. Les Universités doivent accueillir davantage des personnes issues du milieu rural pour qu’ils y restent ensuite sans effort et peuvent développer une « spécialisation rurale ».

Les Maisons de santé germent peu à peu. Comme les gendarmeries, il devrait en exister une par canton. Pluridisciplinaires, elles accueillent la population mais doivent aussi permettre aux médecins de s’organiser pour se rendre à l’intérieur des campagnes en prévenant la population de leur passage. Des réunions d’échanges de bonnes pratiques et de retour d’expérience doivent s’instaurer dans les départements pour optimiser leur fonctionnement mais également leur démarrage notamment sur les conditions et les critères d’intégration matérielles, professionnelles et financières.

Il parait désormais judicieux que les hôpitaux ne soient pas forcément en ville, comme à Tournus, afin de faciliter l’accès, disposer d’une certaine tranquillité et d’une certaine qualité de vie ainsi qu’assurer un lien rural. Les Urgences doivent être maintenues dans un certain rayon d’action, comme les interventions de pompier ou de gendarmerie, d’autant plus justifié à Montbard avec ses usines. Mais s’il parait responsable de bien gérer ces hôpitaux, et de ne pas dépenser sans compter, il convient de ne pas mettre les mêmes ratios de rentabilité en ruralité qu’en ville majeure.

L’implantation de Pôles d’excellence rurale, en partenariat public privé, dans le domaine industriel, de l’énergie, etc  sans relation forcée avec l’agriculture, est aussi un moyen de créer une légitimité en matière de services médicaux sans forcément créer de villes nouvelles moyennes ou importantes comme Cergy-Pontoise.

La distance, mieux perçue en ruralité, ne doit pas être un facteur de  cloisonnement. Certains progrès techniques peuvent casser l’isolement en général et médical en particulier. Un regard sur les transports a toute sa justification pour venir consulter ou venir rencontrer les patients notamment en fonction de l’âge ou des accidents liés à l’activité avec, des systèmes de navettes médicales collectives.

Enfin, en terme de besoins et d’équipements, il convient de soigner à tout âge mais aussi de bien distinguer les cinq segments spécifiques nécessitant des moyens et contraintes spécifiques : jeunes enfants,  ados, adultes, 3e âge et enfin 4e âge.

La dépendance, que je connais bien, est aussi un problème lié à la ruralité du fait du problème d’isolement potentiel et dangereux des personnes âgées. Nous vivons plus longtemps, gagnant un trimestre de vie par an et la moitié des nouvelles nées seront potentiellement centenaires. On prévoit 1,2 millions de personnes dépendantes à 85 ans en 2040 avec en plus une augmentation des cas de maladie d’Alzheimer sur laquelle certaines études ont été lancées. Quand on connait le coût d’une maison de retraite médicalisée bien supérieur au niveau moyen des retraites, il y a donc une population qui coûtera plus cher avec un besoin de matériels sophistiqués et des personnels plus nombreux. Comme pour la retraite, il est urgent de généraliser les cotisations personnelles sur des contrats d’assurance mais également de prévoir un financement par répartition pour que la vieillesse ne soit pas un fardeau. 

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