Préparez-vous à la guerre !
Pour celles et ceux qui ne voient peut-être que d’un seul œil ou ne marchent que sur un seul pied sans comprendre l’exposé et l’analyse globale des faits à charge et à décharge et qui ont pensé voir un soutien à V. Poutine dans les précédents articles, et constatant bien que la diplomatie a ses limites face à une intervention dépassant cette fois la ligne rouge de l’acceptable en pleine Europe, je répondrai en reprenant la phrase de Xi Jinping devant ses troupes à Djibouti : « préparez-vous à la guerre ».
Par François CHARLES
Economiste, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Tout le monde a bien compris que V. Poutine veut notamment effacer l’affront du soulèvement populaire non réprimandé en Ukraine ayant destitué son ancien président pro-russe, où les occidentaux ne seraient sans doute pas non intervenus, comme en 1956 et 68, et qu’il profitait de l’expérience géorgienne pour cette fois envahir tout le pays avant qu’il ne soit protégé par l’OTAN, tout en réveillant le testament de Pierre le Grand.
Pour autant, même si certaines nations se permettent d’intervenir encore dans le reste du monde pour soutenir ou destituer certains régimes avec les risques et conséquences, l’exemple de l’Ukraine est particulier. Riche pour les uns et pauvre pour les autres, il s’agit surtout d’un pays candidat à l’intégration européenne avec une aide reçue par l’UE qui a su maintenir la paix à l’intérieur de son espace et tentant de le faire dans son voisinage.
Cette attaque plus ou moins surprise et bien prévue par les Etats-Unis, sauf à considérer pour certains qu’ils l’ont déclenchée, rappelle trop l’histoire européenne et les limites franchies par Hitler et non punies en son temps pour soi-disant venir en aide aux peuples germanophones puis ses interventions en Pologne et ensuite dans quasi toute l’Europe. Après avoir testé la ligne rouge en Syrie, VP sait donc qu’il n’a rien à craindre a priori des occidentaux en dehors des sanctions économiques tant qu’il n’attaque pas un pays protégé par l’OTAN dont on peut tout de même rappeler que l’alliance militaire n’est que l’article 5 après l’économie. Il convient aussi désormais de croire les Polonais et les Baltes sur les risques réels d’envahissement.
A l’heure où on ne déclare plus la guerre, où l’on laisse tout de même une fois de plus encore passer les jeux olympiques, à l’heure où les bourses sont déjà reparties à la hausse, il faut se préparer à la guerre sauf à considérer que cette fois, VP ne pourra aller plus loin que les frontières ukrainiennes ? Il n’est plus question de palabres et nous sommes prêts à la guerre sinon à quoi bon tous ces budgets de défense pour sauver la paix quand on voit bien qu’elle n'est plus possible et à contribuer à sauvegarder des emplois ? Mais serons-nous cette fois prêts à utiliser également l’arme nucléaire peut être graduée sinon à quoi bon la posséder sauf à miser sur une dissuasion inefficace ?
Ce message est adressé à V. Poutine qui doit savoir que le jeu du Schlemiel comporte aussi une antithèse qui peut lui être appliqué. Il doit aussi et surtout être adressé aux nations européennes solidaires même si une majorité des peuples ne souhaite mourir pour l’Ukraine comme pour d’autres Etats mais que les Assemblées et les dirigeants élus peuvent décider du contraire avec discernement. Ce message s’adresse également aux peuples qui veulent aller se battre même s’il ne s’agit pas cette fois plus de guerre civile mais entre états sauf à prouver encore une fois le contraire avec une milice ?
Deux acteurs clés existent : la Turquie, puissance méditerranéenne, qui condamne cette attaque, qui n’a pas eu peur d’abattre un avion militaire russe, qui revendique avoir combattu Wagner en Lybie mais qui demande aussi une possible ouverture du cercle fermé du Conseil de Sécurité et s’affiche en possible médiateur. Le second est la Chine, autre nation en lien avec la Méditerranée pour ses convois, qui n’ose pas condamner cette agression, sans non plus la soutenir, et qui n’est quant à elle de toute façon pas encore prête à intervenir dans le monde autrement qu’avec l’arme économique.
Le Dombass (partiel) ou la nouvelle “mesore” de Poutine …et des autres ?
J’aurais pu continuer d’écrire mes notes humoristiques remerciant V. Poutine pour ses quasi concessions et son invitation à St Péterbourg, après 3h de discussions au téléphone avant sa décision, et ses remerciements reçus pour la caisse de Vosne-Romanée à destination de Xi Jinping pour avoir agi trop en avance. L’heure est néanmoins sérieuse avec de nouveaux morts en Ukraine mais avec une nouvelle meilleure solution de rechange (mesore) de V. Poutine, après celle déjà espérée pour la Crimée, avec des Occidentaux soutenant ce pays et condamnant l’agression sans pour autant avoir envie de mourir pour lui ni déclencher un conflit mondial, mettant en place une nouvelle ligne rouge.
Par François CHARLES
Economiste, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Je ne reviendrai pas sur l’origine à charge et à décharge de la création de cette situation à l’Est de l’Ukraine, largement exprimées dans les précédents articles, sauf peut-être pour souligner néanmoins les avertissements de blacklistage ukrainien si nous effectuions une visite au Dombass et rappeler que chacun pouvait mettre ses propres lunettes s’agissant du respect des accords de Minsk de 2014.
Même si condamnée de façon large, notamment par la Turquie et sans doute pour des raisons particulières, l’action décidée par V. Poutine et validée par son assemblée avec une psychose d’invasion imaginaire par l’ouest, a surtout le mérite de clarifier et cristalliser une situation qui perdurait sans évolution ni issue depuis 2014 empêchant certaines dynamiques.
Profitant de cet état de fait, sans annonces raisonnables d’interventions militaires pour reconquérir le terrain et considérant que les livraisons d’armes sont défensives, l’Ukraine peut donc désormais rentrer légitimement dans l’OTAN, entraînant de facto tous les autres pays derrière elle en cas de nouvelle d’agression qui certainement n’aura pas lieu. Elle peut aussi toujours rester en dehors comme la Suède, la Finlande, l’Autriche ou la Suisse avec des accords particuliers. Le pays peut aussi intégrer officiellement l’UE qui attendait l’intégrité du pays sauf à en conclure qu’elle ne le souhaite finalement pas même si elle y investit, comme d’ailleurs toujours en Turquie.
Notons que si V. Poutine tient des discours nationalistes remettant en question la création de l’Ukraine ou le cadeau de la Crimée, il semble s’engager à limiter son action aux républiques séparatistes de Lougansk et de Donetsk et non à tout le Donbass comme le réclamaient les russophones soi-disant secourus, rappelant aussi l’histoire et notamment de la Géorgie. Il n’est bien entendu pas question pour le moment d’envahir toute l’Ukraine sauf à envoyer cette fois un camion de Romanée Conti à Xi.
Aujourd’hui, l’UE unie dans la diversité ainsi que les Etats-Unis relancent le même type de sanctions surtout envers des personnalités russes en dehors de son Président et de son pays, qui semble bien s’y être adapté même avec un PIB officiel de celui de l’Espagne. Les sanctions inverses seront peut-être comprises puis rejetées par les écosystèmes économiques occidentaux ne comprenant pas les enjeux de géopolitique ou qui sauront encore les contourner. Notons aussi l’arrêt de l’autorisation de la mise en service du gazoduc Nord Stream II comme le souhaitaient les Etats-Unis même avec l’affirmation forte d’une certaine volonté allemande.
On imaginera bien que V. Poutine et son entourage n’ont pas été surpris par ces sanctions économiques et que toutes les dispositions avaient été prises auparavant, sans aller jusqu’à imaginer des réunions secrètes entre VP, J. Biden, mais également B. Johnson avec l’autre armée européenne et d’autres pour que tout le monde sauve la face et s’en sorte de façon plus ou moins gagnante, quoique…
Mais où va donc la gouvernance européenne ?
A l’heure de la dynamique de la présidence française du Conseil de l’UE, force est de constater que certaines réalités sur le fonctionnement des institutions semblent adaptables d’autant plus facilement qu’elles ne sont pas connues de la population qui a besoin de pédagogie. Les institutions devraient changer pour plus de confiance et transparence et mériteraient un bon exercice de Théorie des organisations avec ses types de leaders, sa structure, ses membres, sa stratégie, ses environnements interne et externe et ses règles du jeu.
Par François CHARLES
Economiste, politologue, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, ancien responsable d’affaires industrielles de défense, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Tout d’abord les Conseils : comment s’y retrouver pour un non initié entre le Conseil européen, le Conseil de l’UE, le Conseil de l’Europe. Les deux premiers devraient être rebaptisés Conseil des chefs d’état et de gouvernement et le Conseil des Ministres. Les mélanger est une marque de prise de pouvoir et de non-respect des organisations sauf à en changer, mais qui montre aussi les différences de gouvernance au sein des autres Etats. Le président Macron se fait appeler Président de l’UE alors que depuis quelques années il en existe déjà un avec un certain pouvoir de politique générale. C’est lui qui devrait rencontrer les autres chefs d’Etat au nom de l’UE comme Vladimir Poutine sauf à penser qu’il est aux ordres ou n’a pas assez de force et de charisme notamment face à ses homologues polonais et hongrois que JC Juncker n’hésitait pas à taper sur la tête, ou qu’il n’est qu’un animateur ? E. Macron, n’est que le premier ministre temporaire, sauf que la Présidente de la Commission européenne l’est finalement aussi avec ses directions générales, quasi ministères avec au-dessus ses commissaires Vice-présidents et ordinaires… EM a donc rencontré VP en tant que Président Français, comme l’a fait ensuite Olaf Scholz en tant que chancelier qui a le véritable pouvoir en Allemagne, comme dans les autres pays avec Président sans trop de pouvoirs ou avec des monarchies toujours existantes et très présentes. N Sarkozy était quant à lui président de l’UE. Fallait-il créer ce poste permanent ? Quid du haut représentant que l’on n’entend plus du tout, effacé, anesthésié par le couple franco-allemand. Que dire de la Présidence du Parlement européen choisie en équilibre et en fonction de la tendance de la commission et non par le vote démocratique ?
Le fait d’avoir conservé le calendrier en pleine présidence nationale n’a pas d’impact en France quand on sait que les administrations ne changeront pas et que les orientations ont été définies il y a longtemps dans ce qu’il y a de bon pour l’Europe, la politique générale se faisant quant à elle au niveau des chefs d’état.
Par ailleurs les institutionnels considèrent qu’un sénat européen, réclamé par certains pays mais pas le sénat français (…) n’aurait pas sa place car déjà représenté par le « Conseil ». Quant au Conseil de l’Europe, conservant les valeurs de l’Europe dont chacun a ses propres lunettes, sachons-nous qu’il est ouvert aux non européens qui donc décident des valeurs de l’Europe ou plutôt… de l’UE puisqu’elles font partie de critères d’adhésion ?
Quant aux répartitions fédérales dont ce mot n’a rien de commun entre un Français, qui souhaite « une Europe pour tout le monde pareil » et un Allemand, les personnes les plus éduquées ne savent même pas quelles sont les répartitions de compétence entre les institutions et les états, parlant de subsidiarité accrue alors que les domaines les plus importants sont partagés et que les domaines exclusifs n’ont rien à voir avec les fédérations traditionnelles comme aussi les Etats-Unis ou même la Chine.
Nous n’aborderons pas ici les institutions bancaires, judiciaires et autres organismes et agences annexes ni celles dont qui ne dépendent pas de l’UE alors que tout le monde le pense. Certains diront que ces détails ne sont pas importants mais ils le sont pour éviter notamment un nouveau Brexit.
Ma lettre (humoristique quoique..) à Joe Biden
Monsieur le Président, cher Joe, C’est avec plaisir que je vous envoie ce courrier en vous remerciant encore pour cette réception privilégiée de Thanksgiving où nous avions refait le monde alors que le grand tuyau n’était pas encore terminé d’être soudé. Voilà maintenant la pression mise une fois de plus à l’extérieur alors qu’elle commence seulement à l’être à l’intérieur.
Par François CHARLES
Economiste, politologue, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, ancien responsable d’affaires industrielles de défense, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
J’hésite encore à trouver le jeu psychologique entre tous. Serait-ce « Regarde ce que tu m’as fait faire » ou le « Schlemiel », ou encore « comment sortir d’ici » voire peut-être « réglons son compte à Joey » ? victime ou triomphant selon les versions possibles avec une dose de « battez-vous » assuré par certains acteurs sous-jacents. Les joueurs de billards à apprécieront aussi.
Après les sanctions communes suite à l’annexion de la Crimée, après l’approche commune européenne pour le gazoduc Nord Stream II au détriment de l’énergie étasunienne avec le rôle du grand régulateur allemand toutefois bien ennuyé par le fait de voir que Gazprom n’a pas rempli ses réserves dans le pays, il fallait bien montrer une fois de plus que les Etats-Unis restaient aussi en Europe même si vous cherchez à rassurer vos alliés d’Asie avec une Chine qui s’affirme. Il fallait bien aussi miser sur Vladimir Poutine (VP) pour commencer à remplir le grand tuyau mais surtout sur Olaf Scholz (OS) pour aller ensuite dans votre sens jusqu’à presque virer Gerhard Schröder de la direction générale afin d’instituer l’approvisionnement sous conditions.
La Chine sera un autre grand client du gaz russe mais le coup de vouloir réguler le tuyau avec les Russes est bien joué dans une certaine interdépendance. Reste à trouver le moyen de maintenir certains revenus pour l’Ukraine si elle ne profite plus de taxes de passage mais surtout pour l’amener à diversifier ses énergies, comme a su le faire la Roumanie pour compenser le risque du gaz. Pourquoi d’ailleurs ne pas tester en Ukraine les nouvelles technologies dont nucléaires même si non encore approuvées par l’UE, qui de toute façon n’a pas encore de politique énergétique ?
Quant au fait de savoir s’il faut sauver le soldat Ukraine, on peut aussi se demander pourquoi les autorités du pays blacklistent les personnalités qui veulent aller visiter le Dombass, comme s’il existait quelque chose à cacher ou de crainte de parler aux séparatistes.
Je comprends que vous n’aimez pas entendre que les Etats-Unis laissent tomber l’Europe alors que vous n’y avez jamais autant investi et que vos avions F-35 régulent peu à peu son ciel dans une normalisation forcée et non interopérable avec les Eurofighters et autres Rafales, qui normalisent quant à eux l’ASEAN.
Le fait, pour VP, de vouloir discuter avec les Etats-Unis plutôt qu’avec l’Europe et le couple franco-allemand, qui l’ennuie, est compréhensible pour faire apparaitre la Russie comme étant une grande puissance, certes militaire mais non plus économique, avec le souvenir de l’ère soviétique. VP réclame la mise en place des accords de Minsk et que l’on prenne sa demande de sécurité au sérieux. Quoi de plus naturel venant d’un dirigeant. Mais respectera-t-il quant à lui la ligne rouge comme quand ses avions survolent les pays baltes ou même la Bretagne depuis la Norvège pour tester le relais de surveillance entre les alliés.
J’ai bien vu la manipe visant à faire venir OS aux Etats-Unis pour lui donner certains messages et laisser Emmanuel Macron (EM) rencontrer VP, sachant qu’il ne veut pas les voir ensemble et n’était pas non plus obligé de le recevoir. Me direz-vous un jour si vous avez accepté et négocié qu’EM aille à Moscou comme président français ou premier ministre européen pour encore mieux montrer que la gouvernance européenne est tout sauf organisée. Comme vous le savez, N. Sarkozy était, quant à lui, Président de l’UE quand il a négocié la paix en Géorgie où la Russie était arrivée en réaction. Mais VP aurait-il parlé à l’actuel Président de l’UE, aux ordres et bien incapable de faire quoi que ce soit quand il se fait balader par la Pologne et la Hongrie en réunion de Conseil ? Le tout était « en même temps » de servir la politique internationale d’EM en pleine élection même si VP récusait aussitôt les annonces d’EM après leur entrevue, mais qui croire ? Mais pensiez-vous finalement peut-être qu’EM pouvait vraiment geler la situation ? En refaisant l’histoire, notons qu’EM, qui cherche la paix, selon le Financial Times, a appelé les trois présidents baltes, alors que j’étais avec leurs trois ambassadeurs, pour leur dire qu’il ne les oublie pas même si à l’intérieur des troupes, j’entends surtout des échos de personnes ne voulant pas mourir pour les Baltes ou les Ukrainiens.
EM a bien été obligé de se ranger derrière l’OTAN, relancé d’une certaine façon par VP dont il sait bien que les Occidentaux n’ont pas de logique d’invasion sauf peut-être en Afghanistan .. ou dans les Balkans… VP sait que l’UE a décidé d’intégrer l’Ukraine en totalité ou non, ce qui ne l’empêche pas de la financer, comme encore la Turquie, et veut simplement tenir bon pour éviter que cela arrive. Mais pourquoi ne le laisseriez-vous pas financer certains besoins pour éviter que nous le fassions quitte à récupérer une fois la chose faite ?
Le pacte de Varsovie ne renaitra pas pour autant, d’autant plus que la Pologne est bien désormais dans l’UE et en guerre psychologique depuis quelques années, essayant d’emmener tout le monde avec elle. Notons qu’elle vient de ressouder le triangle de Weimar en faisant quelques concessions sur l’état de droit et le charbon et vous n’y êtes sans doute pas étranger en facilitateur européen mais surtout en soutien militaire.
Quant à l’accession de l’Ukraine dans l’OTAN, pourquoi ne pas privilégier des accords bilatéraux avec elle comme avec l’Autriche, mais aussi la Suède et la Finlande qui n’y sont pas certes par volonté et liées par l’Alliance nordique alors que l’Ukraine souhaite y rentrer. Sans compter l’argent qu’il faudra y mettre, sans oublier que la crise a vraiment commencé à cause de l’installation d’une nouvelle base navale de l’OTAN.
Pour revenir sur la Chine, n’oubliez pas la 3° prédiction de Fatima qui annonce depuis longtemps l’étincelle à l’est mais surtout aussi le raccordement russo-chinois en méditerranée. Certes le Président Xi Jinping a bien dit à ses troupes de se préparer à la guerre, mais il était à Djibouti et non en mer de Chine ! Quant à la Turquie, soyez sans crainte… elle affirme qu’elle jouera avec ses alliés, reste à savoir lesquels le moment venu.