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Le blog philosophique de francois CHARLES

Le MBTI au service de l’intelligence économique

23 Avril 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management, #stratégie, #industrie

L’intelligence économique (IE) et ses trois piliers (protection, veille, lobbying) bénéficie, comme le renseignement, des techniques électroniques et photographiques poussées. On oublie trop souvent l’importance du vecteur humain et de sa juste valeur ajoutée pour comprendre et donner du sens à certaines réalités au-delà de simples automatismes. Il en va souvent des richesses de votre entreprise et de votre pays.

Par François CHARLES

Président de NOVIAL CONSULTING & NOVIAL INSTITUTE, coaching, conseil et formation, certifié MBTI indiv. et équipe

Le MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) est l’outil de typologie de personnalité le plus utilisé au monde. Il nous aide à connaître et valoriser nos préférences de comportement et d’attitudes mais aussi d’une part à identifier et comprendre les risques de nos zones d’effort et de stress face à certaines situations ou certaines personnes et d‘autre part à optimiser nos dépenses d’énergie en rendant désormais chaque situation contrôlable et surtout en ne répétant pas certaines erreurs dont nous n’avions même pas conscience auparavant. Il se présente sous la forme de quatre balances de polarité, séparant nos zones de confort de nos zones d’ombre. L’idéal reste de pouvoir atteindre un certain équilibre, pour « marcher sur nos deux pieds », voire de créer une complémentarité d’équipe multipolaire.

Si la technologie nous aide à recueillir plus d’information, à les trier par recoupement et sémantique, et nous évite de nous déplacer, l’approche humaine nous aide à prendre du recul et séparer le bon grain de l’ivraie avec sens et discernement, à la fois pour l’information ouverte mais surtout pour les 30% d’information grise confidentielle à forte valeur ajoutée, qui détecte aussi la désinformation. Comprendre ses attitudes et comportements pour protéger ou développer son organisation, c’est aussi comprendre celles de son adversaire ou de son partenaire. Quand généralement, dans le MBTI, on parle de profil global, vite oublié, j’aime que les gens jouent simplement et efficacement sur leurs polarités. Ceci permet de mieux comprendre chaque situation, tout en admettant que Pierre, Paul et Nathalie peuvent lire écouter, entendre, agir, réagir de façon différente même s’ils parlent la même langue. Vous trouverez ci-après quelques exemples développés largement lors de nos formations.

La première balance concerne le ressourcement et les échanges. Même si intelligence signifie aussi créer du lien en latin, ceux qui se reconnaîtront « E » extravertis devront prendre conscience que, s’ils sont doués pour l’action spontanée et créer le contact, ils parlent parfois trop de leurs idées et de leurs projets, surtout dans le train ou l’avion, avec souvent un inconnu et devraient davantage réfléchir avant d’agir. Les «I » introvertis, seront par contre encouragés à tester leurs idées plutôt que s’apercevoir d’un problème après conception. Le « E » sera le champion de la carte de visite mais le « I » saura noter, après coup, le lieu et la date de rencontre et saura prendre le temps de voir et comprendre s’il s’agit d’un Enarque, d’un « X Mines », d’un « X Pont » ou « armement » qui n’ont pas la même saveur.

La seconde balance concerne la prise d’informations. Les « S » pratico-pratiques sauront mieux que quiconque valoriser un résultat, observer, repérer, noter les détails, et surtout la pépite qui se confondra pourtant dans la masse d’information. Il se fiera à l’expérience, avancera pas à pas mais prendra parfois hélas un chemin sans s’apercevoir qu’il mène à terme à une impasse. Les « N », conceptuels, sauront quant à eux chercher les idées nouvelles, les éléments sous-jacents et toutes les possibilités. Ils sauront aller sur la prospective et la rupture qui font souvent la différence, en espérant que les « S » les maintiendront les pieds sur terre pour des projets réalistes et réalisables. Le « N » imaginera et décèlera plus rapidement l’image confidentielle à partir d’éléments qui, pris indépendamment, n’ont aucune valeur. Lors d’une visite, Il saura entrevoir de lui-même toutes les analogies d’opportunités ou de risques alors que le « S » aura besoin de sa check-list ou ses grilles d’analyses.

La troisième polarité s’attache à la prise de décision : les « T », à la tête froide, auront trop tendance à chercher uniquement des solutions logiques et sans risques, à critiquer, raisonner, faire confiance aux critères objectifs plutôt qu’à l’approche humaine que ressentent les « F » sur leur polarité affective en se mettant davantage à la place de l’autre, en faisant preuve de compréhension et de bienveillance. En personnes de réseaux, connaissant les lieux et les clubs à fréquenter, ils sauront mettre en confiance et acquérir de l’information mais pourront aussi en être victime. L’exercice de désynchronisation sera important. La prise de conscience de l’effet de levier humain pourra aussi faire ressortir qui est vraiment la personne en face, son expérience, sa formation, son style de commandement au-delà des aspects purement matériels visibles.

La quatrième balance définit le fonctionnement général. Les « J » structurés, veilleront aux processus élémentaires de survie de votre entreprise comme par exemple réaliser un inventaire permanent du patrimoine, contrôler les accès physiques, sélectionner les prestataires, sécuriser les postes de travail, instituer et changer les mots de passe différents que le nom de votre chat ou de votre date de naissance, réaliser régulièrement des sauvegardes, nettoyer et limiter les courriels et les pièces jointes, et surtout vider les bureaux. A l’opposé, la force des « P » « flexibles », performant sous la pression avec une date limite, sauront improviser, redresser des situations, partir à l’opportunité. Mais ils seront un risque quant aux événements à prévoir à l’avance, aux emplacements et rendez vous à prévoir, aux informations parfois confidentielles laissées sur le bureau.

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L'ART DE LA MEDIATION

21 Avril 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management

Toute forme d’art laisse soit indifférent, soit rassemble les érudits mais peut créer un lien entre des personnes au-delà des langues et des signes. Il en est par exemple de la peinture, de la sculpture, de la magie, du cirque, de la cuisine, de la musique, du sport, de la vinification … Mais il est un art où ce lien, créé ou recréé, est l’ultime chance avant un affrontement où chaque partie sait qu’elle y perdra quelque chose : l’art de la médiation, qu’il faut différencier de la négociation et de l’arbitrage.


Par François CHARLES
Coach, conseil et formateur en stratégie et management, médiateur inter-entreprises.


Cet art consiste à consolider les liens restants entre deux ou plusieurs parties et à apporter un nouveau sens pour relancer une relation ou la rompre correctement. Mais souvent comme tout art, elle doit être réalisée avec compétences, discernement, approche globale et méthode si l’on veut parvenir à un résultat avec notamment une optimisation de l’énergie consommée.


En terme de positionnement dans le processus, je rappellerai que la négociation, si possible raisonnée et douce est l’ensemble des démarches entreprises d’une part pour conclure un accord, un traité mais aussi d’autre part pour rechercher une solution à un problème social, politique, commercial en préférant le dialogue à l’affrontement. On parlera aussi d’engager ou de rompre ses négociations. La médiation intervient dans la seconde catégorie quand la négociation s’est avérée vaine, quand les parties ne veulent plus se voir ni s’adresser la parole, mais qu’il reste encore un espoir de faciliter un accord afin de ne pas engager de démarches judiciaires coûteuses en temps, en argent et dévastatrices matériellement et humainement. Les deux autres actions que sont la conciliation, que le juge cherche à réaliser souvent par des tiers juridiques entre les parties avant le commencement d’un procès, et l’arbitrage pris par un juge, sont liées aux instances judiciaires.


Médiateur est actuellement une profession non réglementée et en structuration comme le coaching professionnel et l’intelligence économique. Mais attention, comme dans toute profession, parfois certaines personnes sont plus qualifiées sans rentrer dans un système que d’autres bardées de certifications obtenues par le simple paiement d’une formation et par copinage. Comme en coaching, je dirai qu’il faut avoir au moins 35 ans, un vécu et eu des affaires à gérer pour les autres ou soi-même. Des compétences de généraliste, si possible globales peuvent être utiles en cas de besoin d’analyse des faits sauf à faire intervenir un spécialiste sur certains éléments techniques. Le besoin d’en connaître n’est pas obligatoire quand on voit par exemple Julien Courbet régler toutes sortes d’affaires tout en se faisant accompagner par des spécialistes juridiques. Mais il peut aussi se permettre de comprendre certaines réalités de l’environnement considéré avec le risque qu’une des deux parties récuse cet atout, faisant apparaître par là même certains jeux psychologiques du genre « on sait d’où il vient » ou « il n’y connaît rien », ou cachant une possible peur de parti-pris, voire de faute. D’autres rejèteront le médiateur et certaines capacités psychologiques de peur de ne pouvoir exercer leur toute puissance, ceux disant qu’il ne s’agit pas d’un jeu étant souvent les premiers à jouer, même si inconsciemment.


La médiation est souvent pratiquée par les notaires en face de problématiques familiales, mais également les avocats et les juges pour trouver le meilleur compromis tout en respectant certaines règles.


De nombreuses faillites d’entreprises pourraient être évitées si elles étaient partagées à temps. Il en est de même pour les conflits qui nécessitent beaucoup d’énergie pour être résolus souvent en justice alors celle-ci pourrait être consacrée à créer une nouvelle dynamique. Souvenons-nous qu’un verre d’eau peut éteindre un future incendie de forêt. Nous pouvons aussi nous souvenir des démarrages des deux guerres mondiales et, de façon plus proche, les réalités des tensions en Ukraine.


La médiation est partout : en entreprise pour les contrats commerciaux ou de sous-traitance, liée aux fusions-acquisitions avec les comptes faussés, liée aux possibles sauvetages avec un liquidateur qui n’y croit plus sauf à voir cette fois des sommes sonnantes et trébuchantes, liée aux marchés publics mal passés ou discriminatoires, aux décisions administratives jugées injustes, aux relations sociales ou contractuelles entre employés, patronat et syndicats professionnels pour les continuités d’activité avant blocus voire séquestration. On la rencontre pendant le tour de France entre tous les acteurs concernés, pour des règlements de conflits dans une collectivité territoriale ou en communautés de commune, entre des belligérants en cas de prévision de guerre, entre ONG en terme de coordination en cas de catastrophe, entre voisins si une branche d’un arbre tombe chez l’autre sauf si peut-être les fruits sont à son goût, et bien sûr pour les affaires familiales…On peut tenter également une médiation entre deux candidats politiques finalement déclarés sur la même circonscription ou la même commune avant la sanction des urnes etc…


D’un degré supérieur à la négociation, l’objectif positif est toujours d’analyser les réalités, de se concentrer sur les intérêts et imaginer un grand éventail d’options spécifiques, mesurables, réalistes et réalisables pour conclure à l’amiable un accord gagnant-gagnant, non forcément 50/50, judicieux et efficace, d’être doux à l’égard des personnes et dur à l’égard du différend.


La confiance ne doit pas rentrer en ligne de compte et il convient de se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions, d’éviter d’avoir des exigences, d’imaginer des solutions pour un bénéfice mutuel, de mettre au point des options et des solutions variées, d’exiger l’utilisation de critères objectifs, de raisonner et être ouvert aux raisons de l’adversaire, céder au principe, pas à des pressions.


Plus qu’en négociation, l’aspect humain et les questions de personnes doivent d’autant plus être traités à part en processus d’écoute active et évacués avant d’aborder le différend et éventuellement la technique qui doit rester sous-jacente. Il convient d’abord de tenter de résoudre la crise sans ouvrir le dossier avec l’approche psychologique pour que chacun sorte de sa tranchée. Je commence parfois mes médiations en invitant les parties, séparées puis réunies, à vider leur sac mais en les avertissant que je ramasse les pistolets dans 15 minutes. Souvent, il n’est finalement pas nécessaire d’ouvrir le dossier tant le message est fort.


Mais une affaire ne se résout pas toujours en 15 minutes et peut durer des années, comme la petite graine qui rejaillit dès que le soleil peut enfin s’en occuper (Les fabliaux du management). N’oublions pas que si une partie se sent flouée, sans meilleure solution de rechange (MESORE), elle recherchera à nouveau le conflit à la moindre occasion. Les guerres mondiales, issues souvent du deuil non fait d’une défaite non clairement établie ou de sanctions lourdes, nous le rappellent. Et comme dans le domaine militaire, il faut désormais aussi accompagner au retour à la paix avec acceptation.


Enfin, comprendre qu’il s’agit avant tout de relations humaines est une chose mais posséder les clés de facilitation en est une autre.


Même si les interlocuteurs parlent la même langue, il convient de se rendre compte qu’ils ne se ressemblent pas forcément, n’ont pas les mêmes besoins psychologiques, qu’ils ne voient pas forcément les mêmes choses avec les mêmes lunettes, que certains privilégieront spontanément le quoi, voire uniquement le quoi, d’autres le pourquoi, d’autre le comment et enfin d’autres le qui. C’est aussi savoir ramener la relation en adulte et objective plutôt qu’émotionnelle parent ou enfant comme quand vous voulez vendre une maison à laquelle vous êtes très attaché et qui vous rend aveugle de ses défauts et certaines réalités. Un accompagnement professionnel sera alors le bienvenu.


Le grand plus souvent décisif sera de maîtriser une boîte à outils à la fois d’analyse, de processus et de psychologie regroupés dans le modèle « SPM » et ses booklets mémos de NOVIAL avec par exemple SWOT, BCG, GROW, SMART, le MBTI, outil de typologies de personnalités le plus utilisé en entreprises, l’analyse transactionnelle, la PROCESS COMM et certaines méthodes des jeux, comme ceux de Berne ou du dilemme du prisonnier avec sa matrice des gains et ses jeux coopératifs ou non coopératifs des équilibres de Nash que nous divulguons dans nos formations.

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La faillite de la politique de voisinage de l’UE

20 Avril 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

L’Italie vient de connaître le deuxième grand naufrage d’immigrés voulant aborder ses côtes depuis la Libye. Mais ne devrions nous pas dire l’Europe ? Sommes-nous encore dans la stratégie de la ligne Maginot ou allons nous prendre enfin conscience qu’il s’agit d’une vraie crise commune aussi grave que celle de l’Ukraine ? C’est une preuve de la faillite de la politique de voisinage, du projet EUROMED, de la défense et de la gouvernance européenne dont il faut remédier.

Par François CHARLES

Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe. www.irce-oing.eu

Qu’il s’agisse de la séparation du bon grain de l’ivraie entre les migrants demandeurs d’asile menacés dans leur pays et qui peuvent être protégés et les autres qui profitent de l’aubaine de ce flux et doivent rentrer dans leur pays, voire ne pas le quitter, avec la mise en place de certaines mesures fortes comme le fait par exemple la Suisse.

Preuve de la faillite de la politique de voisinage car on voit bien que l’investissement que l’Union Européenne réalise chez de nombreux pays partenaires, même non candidats à l’intégration, pour consolider les aspects de démocratie, d’état de droit, de droits de l’homme, de gouvernance, d’économie de marché et développement durable, afin notamment de limiter l’immigration non contrôlée, avec une limite d’ingérence, parfois délicate, ne sert à rien. Cette politique institutionnelle de l’UE est de plus en décalage avec la gouvernance dans le cas de l’immigration qui doit aujourd’hui être gérée localement.

Preuve de la faillite d’EUROMED car on voit bien que les flux les plus risqués viennent d’Afrique et du bassin méditerranéen et qu’une vraie politique d’interdépendance et de responsabilisation doit désormais être faite avec une forte communication, plus qu’une pédagogie, pour dire aux populations certaines réalités avant qu’elles ne s’engagent dans l’inconnu bien plus risqué que leur vie actuelle sauf s’il s’agit d’une action programmée.

Preuve de la faillite de la défense car ces flux de migrants demandeurs d’asile sont surtout indirectement liés à des décisions militaires d’intervention extérieure impliquant certains états européens, dont la France, avec absence de vraie décision européenne, pour lutter contre le terrorisme mais sans voir les effets sous-jacents de flux migratoires potentiels comme on l’a vu aussi avec l’Ukraine et la faillite de l’absence de prise en compte du grand voisin russe et de ses effets induits. J’ai été à la fois fier et honteux de cacher une certaine vérité quand un Malien m’a dit « merci à l’Europe » en voyant mon épinglette européenne, même si certains états, individuellement, ont contribué à un soutien logistique. La délégation limitée à l’agence FRONTEX, qui évacue le problème, doit être renforcée par une force d’action rapide maritime européenne, comme nous l’avons demandé en 2014, afin de surveiller et protéger l’espace maritime des navires de contrebande comme nous savons le faire en mer d’Oman contre la piraterie. Le plan Mare Nostrum italien doit devenir européen avec des contributions diverses en matériel, hommes, budget et soutien logistique. L’imbrication UE/OTAN pour des missions de sécurité civile pourrait y voir aussi un sens.

Preuve enfin et surtout de la faillite de la gouvernance, notamment sur un des domaines généralement réservés d’une politique fédérale touchant la sécurité des frontières mais qui n’est pas le cas de l’UE. Les compétences partagées entre l’UE et les Etats membres expriment leur limite dans cet exemple où l’Etat membre qui reçoit doit traiter le problème avec sa législation, les autres pouvant lui renvoyer la charge. Plus qu’un jeu psychologique, il en va d’une incohérence une fois de plus réaffirmée entre une Europe institutionnelle qui se veut forte mais uniquement sur le papier alimentant de ce fait les nationalismes réactionnaires et légitimés. Nous nous retrouvons dans un cas traditionnel de management des organisations où il convient de transformer le « chacun pour soi » et « ce n’est pas mon problème » dans la création d’une équipe performante auto-responsabilisée et interdépendante où tout le monde devient concerné avec des institutions « porteuses de sens ». Cela ne remet pas en question ni nos propositions de groupes de cohérence de fonctionnement, ni Schengen qui doit fonctionner. Comme dans les risques naturels, ce n’est pas parce qu’un barrage est en amont qu’il faut s’empêcher d’entretenir et surveiller les canaux au-delà. Une coopération européenne police et gendarmerie doit également désormais dépasser le noyau dur actuel. Notons que nous entendons plus actuellement l’ancienne ministre italienne à l’immigration, devenue désormais députée européenne, que la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Frederica Mogherini, elle aussi d’ailleurs italienne, mais ne devant plus défendre son seul pays.

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