Ma douce bisontine
Ma douce bisontine
Mon cœur était en joie
Préparant le repas
Car je savais qu’un ange
Rentrait dans ma journée
Mes yeux m’ont remercié
De bien te contempler
De donner à mes sens
De tous se réveiller
La douceur de ta peau
Et surtout de ton être
M’ont porté dans l‘extase
Autant qu’on puisse l’être
Merci d’être venue
Pour partager ma table
Préparée avec soin
Pour ta présence aimable
Merci d’être venue
Visiter ma maison
Visiter mes jardins
Dans ton regard serein
Merci pour la promenade
D’être allée voir les vaches
Découvrir mon village
Et puis mes coins de pêche
Merci pour ces moments
Où nous avons parlé
Où tu t’es assoupie
Où je t’ai caressée
Mes pour nos échanges
Sur nos activités
Et sur nos émotions
Finalement partagées
Ton corps me plait beaucoup
J’aime ton visage radieux
Ton sourire lumineux
Et que dire de tes yeux
J’aime ta discrétion
Ton charmant caractère
Ta belle Intelligente
Et ta curiosité
J’aime aussi ta façon
De me donner ta main
Et surtout au retour
Quand tu as pris mon bras
J’ai enfin adoré
La douceur de tes lèvres
La chaleur de ta bouche
Et l’envie de t’aimer
Je prierai Fatima
Ou bien alors St Claude
Ou même d’autres saints
Pour te revoir très vite
Je saurai patienter
Pour mieux te découvrir
Même avec handicap
Il faut positiver
Nous irons pic-niquer
Visiter des musées
Visiter d’autres villes
Ou bien d’autres régions
Et puis quand nous irons
Sur les Champs-Elysées
N’oublions surtout pas
De bien nous embrasser
La France va devoir découvrir la coalition comme dans d’autres pays et au Parlement européen
Avec des élections très originales sans scrutin proportionnel, le Président de la République française, qui avait fait le hold-up du Parlement et avait créé une coalition au sein même de son mouvement, est cette fois pris à son jeu et va devoir apprendre entre présider et gouverner avec des accords logiques ou improbables a priori plutôt à droite. Il va peut-être évoluer comprenant enfin certaines autres réalités en Europe, laissant néanmoins à l’Allemagne le rôle de moteur global et qui attendait pourtant beaucoup du leadership français, sans doute encore pour servir de lièvre afin de mieux réagir ensuite au profit de la communauté. Mais comme dans toute fragmentation, tout reste possible.
Par François CHARLES
Economiste, politologue, conseil en stratégie, management et affaires européennes, Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE).
Si LREM reste la première force à l’Assemblée nationale, le Rassemblement National est désormais en France le premier parti d’opposition et récupérera théoriquement la commission des finances, sauf si la NUPES présente un groupe uni, ce qui ne semble pas être le cas, même si ce mouvement créé pour les élection a peut-être sauvé la gauche hors LREM. Quant aux ministères, rien n’oblige E. Macron d’en attribuer en dehors de son parti et même comme Premier ministre, mais l’a-t-il pas déjà fait auparavant tout en gardant surtout la défense même si chef des armées, les affaires étrangères et l’économie, voire quelques ministères sans réel impact européen sur les domaines non réservés ou non partagés.
Si le parti du Président présentait des députés venus du monde de l’entreprise, on note aussi cette fois certains élus issus des classes populaires mais sachant parler avec des expériences différentes et une vraie proximité, comme nous l’avions déjà connu auparavant même au niveau européen, qui savait demander et qui n'avait pas la science infuse.
Il sera intéressant, voire amusant, d’observer les attitudes et réactions des uns envers les autres notamment entre un RN désormais très acceptable et une France, ou plutôt Gauche, insoumise et enfant libre avec un patron se moquant bien des traités et brulant il n’y a pas si longtemps le drapeau européen comme s’il avait un deuil à faire. Tout sera moins facile mais encore possible au coup par coup en fonction des points communs et des divergences comme dans de nombreux autres pays comme par exemple en Allemagne, Belgique ou Danemark que les Français connaissent peut-être le mieux.
Rappelons que sur les 245 sièges Le groupe présidentiel est composé de 170 pour LREM mais 76 pour le modem qui reste tout de même l’aiguillon du juste centre et 26 pour le groupe de droite Horizons, sans oublier les 3 du parti radical. NUPES réunit 133 sièges mais seulement 72 pour la France insoumise, 26 pour le Parti socialiste, 23 pour les écologistes et 12 pour le Parti communiste français. RN avec 89 sièges devient le premier parti d’opposition sans coalition et LR-UDI avec 64 le perd. Restent 46 sièges qui naviguent de façon indépendante et donc sans forcément de règles avec divers gauche 20 ; divers centre 4 ; divers droite 10, souverainiste 1, régionalistes 10 et divers 1, sans oublier que les désormais grands partis RN et LFI peuvent toujours fonctionner directement dans cloisonnement entre eux, et sans passer par la case du centre, comme au temps du national socialisme, la principale force étant l’abstention.
La France va peut-être enfin découvrir que l’alliance des partis au niveau national n’est pas forcément le même au niveau européen ainsi que la gouvernance européenne avec la problématique des gouvernements, en désaccord avec les traités et les institutions européennes, obligés de composer avec les décisions de leurs prédécesseurs sauf à influer au Conseil des ministres ou des chefs d’Etat, ce qu’a bien compris JL Mélenchon, autrefois député européen avec un pouvoir finalement limité.
Mais nous n’en sommes pas non plus à la révolution où les Européens s’étaient mobilisés contre la France qui pourtant avait fini par l’emporter. E. Macron peut aussi s’arrêter de travailler et laisser faire ou alors changer sauf s’il décide bien entendu de dissoudre l’an prochain l’Assemblée nationale avec cette fois ci peut-être une révolution…
Candidature de l’Ukraine dans l’UE : pas qu’un simple processus
Après l’achat d’armes dans un domaine pourtant en dehors de ses compétences, comme pour les médicaments, la Présidente de la Commission européenne et quelques chefs d’états et de gouvernement en visite à Kiev semblent aller, en réaction et avec dérogation, au secours du soldat Ukraine pour l’intégration d’un pays en guerre pourtant considéré il y a peu comme non intégrable tant que les frontières ne seraient pas rétablies. Quelles sont, à charge et à décharge, les réalités, les avantages et les risques d’une telle annonce de décision et quasi offre en équilibre entre pensée logique et émotion sauf s’il s’agit uniquement de montrer une position forte européenne à V. Poutine dans le jeu du « battez-vous » ?
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie, management et affaires européennes, Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Tout le monde se souviendra de l’intégration en urgence des anciens PECO dans l’UE, dès qu’il leur en a été possible, en passant outre certains critères d’intégration dont ceux sur les minorités, repris par la Turquie disant qu’elle pourrait également intégrer et que l’on verrait ensuite. Tout le monde se souviendra aussi de l’effort des fonds structurels consacrés au détriment des pays plus occidentaux, sauf l’Espagne, avec tout de même certains litiges de versement apparemment désormais consensuellement résolus sur des aspects de gouvernance et non de bonne gestion. On se souviendra aussi du sentiment d’indigestion pourtant avec des pays généralement à culture industrielle, qui ont assez vite profité de l’effet de levier de l’UE et réalisé peu à peu, à des rythmes différents, leur intégration dans une économie de marché. Tout le monde reconnait aussi le courage ainsi que le savoir-faire des Ukrainiens pour résister à l’envahisseur et autrefois propriétaire russe qui aurait pu disposer d’autres méthodes de revendication et de réactions que faire parler les armes usant de l’alibi que les accords de Minsk n’étaient pas respectés.
L’acceptation du dépôt de la candidature de l'Ukraine, que nous découvrons très européenne, n’entraine pas automatiquement acceptation et acceptation ne veut pas dire intégration. Les pays des Balkans le savent bien. Il n’existe pas non plus de précédent car il s’agit d’un pays désormais "en guerre" ouverte contre un pays voisin affiché, contrairement à 2014. Tous les pays de l’UE en consensus s’accordaient à dire il n’y a encore pas si longtemps, que l’intégration n’aurait pas lieu tant que les frontières ne seraient pas rétablies. Les réalités ont évolué et cette condition d’intégrité, peu réalisable depuis l’annexion de la Crimée et la désormais guerre désormais focalisée dans le Donbass, comme peut-être meilleure solution de rechange, espérons temporaire, mais bien entendu inacceptable pour les Ukrainiens, n’apparait plus ou n’est même plus sous-jacente ni un préalable. Si cela est le cas, il conviendra alors de considérer et d’intégrer en même temps la Géorgie qui vit les mêmes problèmes, ainsi que la Moldavie par crainte de ne plus pouvoir le faire une fois sous le possible giron russe. Certains diront qu’il s’agit d’une quasi lutte territoriale mais sous le couvert de valeurs, dont de liberté sociale, défendues par le Conseil de l’Europe, avec la Russie comme membre.
Les institutions européennes, parfois difficiles à comprendre pour le non initié, aident déjà l’Ukraine depuis longtemps à travers sa politique de voisinage pour la restructuration de l’administration, la décentralisation, la lutte contre la corruption, très bien décrite dans « serviteur du peuple », mais aussi à l’écartement des voies de chemins de fer, argument repris par le Président ukrainien en fuite en Russie après les événements de Maidan. L’OCDE apporte également son concours.
Au-delà de l’émotion, ce processus d’intégration de cet immense pays qu’est l’Ukraine rendra plus forte l’UE sur le papier notamment avec un nouveau grenier à blé et une certaine capacité industrielle mais l’engagera dans un nouveau risque économique et sera un vrai défi de solidarité. Reste à mieux comprendre les apports des autres pays cités. Si le jeu en vaut sans doute la chandelle, il s’agira peut-être de créer un fonds spécial en dehors des aides de voisinage et des fonds structurels traditionnels pour isoler et gérer cette aide et cette dette spéciale.
Risque ou opportunité d'un gouvernement enfant libre "non européen" en France ?
Quand je fréquentais Jean-Luc MELENCHON au bar des MEP au parlement de Strasbourg, je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse ensuite brûler le drapeau européen,
Il avait peut-etre compris que le pouvoir n'était même pas à ce parlement faisant partie des institution au dessus de celles européennes dans un fédéralisme mixé entre la vision française et allemande de l'Europe, mais dans le Conseil des chefs d'Etat ou de gouvernement quand le chef d'Etat n'a qu'un rôle représentatif.
La possible annonce ou réelle arrivée de la France (gauche) insoumise, enfant libre de la politique, peut rappeler la problématique de la gouvernance européenne dont les gouvernements doivent néanmoins fonctionner avec les règles décidées avant par leurs prédécesseurs. Cela peut aussi aider à revoir le système de politique générale au delà de la roue à cliquet.
En France, la cohabitation a rétabli les rôles entre le Président de la République qui doit faire respecter les traités, doit se faire respecter et ne pas tout faire en leader responsable, et le gouvernement qui ne doit pas se soustraire aux traités. Le contre leader est-il fait pour être leader ?
Quant au respect des règles, n'avez-vous pas entendu que le Président de la République était le Président de l'UE alors qu'il n'est que Président du Conseil ? A quoi sert-il donc ? Rappelons-nous aussi que les Français ont rejeté le projet de constitition européenne, certes mal rédigé, mais ensuite relancé même si partiellement appliqué, une fois simplifié. Mais sur le fond, avons-nous analysé ce rejet pour la présennité de l'UE, comme celui du phénomène du Brexit dont Michel Barnier ne voulait pas entendre jusqu'à ce qu'il édite un livre sur le sujet ?
Le problème se pose moins aux Etats-Unis, en Allemagne, en Autriche ou même en Chine où le chapeau de gouvernance ne concerne que la défense, les relations internatinales, voire l'économie et l'éducation et non un système "pour tout le monde pareil" comme le veulent les habitants de territoires en France, bien entendu au niveau français et sans baguette magique. Nous pouvions le faire juste après la deuxième guerre pondiale alors que les nations étaient dépendantes. Peut-etre pourrons nous le faire après la troisième...
FC
Seul
Seul
Rien ne vaut qu’être seul
Pour tous ceux qui le veulent
Plutôt qu’accompagné
Et toujours ennuyé
Je dors quand je veux
Et surtout comme je veux
Avec qui je veux
Me réveille quand je veux
Me promène quand je veux
Et surtout où je veux
Habillé comme je veux
Et chaussé comme je veux
Je choisis mon expo
Et pourquoi pas photo
Le musée que je veux
Le cine que je veux
Je regarde qui je veux
Admire qui je veux
Je touche qui je veux
Et caresse qui je veux
Je baise quand je veux
Et surtout où je veux
Mais aussi qui je veux
Enfin quand je le peux
Je sors quand je veux
Pour faire ce que je veux
M’organise comme je veux
Et rentre quand je veux
Je pleure quand je veux
Au moment que je veux
Après un film ou deux
Sois-je triste ou heureux
Je choisis comme je veux
Décide ce que je veux
Dirige comme je veux
Dis merde à qui je veux
Décore comme je veux
Rénove comme je veux
Me chauffe comme je veux
Et bois ce que je veux
Conduis comme je veux
Dans l’auto que je veux
Fais le bruit que je veux
Même la nuit si je veux
Je cuisine comme je veux
Je mange quand je veux
Mais aussi comme je veux
Sans beurre si je peux
Je travaille quand je veux
Aux heures que je veux
En faisant ce que j’veux
Et avec qui je veux
Mais tout le monde le sait
Rien ne vaut qu’être à deux
Jusqu’à ce que les bleus
Nous séparent peu à peu