"l'Ukraine ou le recommencement de l'histoire"
extrait de mon prochain article "l'Ukraine ou le recommencement de l'histoire"
"n'oublions pas qu'Hitler était considéré comme un génie pour avoir redonné une identité, du travail et du pain et réuni des peuples disséminés et a été élu ...jusqu'à ce qu'il envahisse la Pologne. S'il lâche ses troupes sur l'Est de l'Ukraine, ce pourrait être dommage pour cet homme intelligent qu'est Poutine, la "fourmi-hibou" qui rechange d'avis quand il rentre dans sa fourmilière qui peut utiliser la force de façon imprévue mais qui peut apporter un équilibre constructif . Mais n'a-t-il peut être pas encore fait le deuil de la "petite Russie" ni de l'Allemagne de l'Est ?
FC
(et pour les attardés de Montbard : non ce n'est pas du copier coller et il faut aussi avoir le courage d'écrire cela)
Faut-il un Etat palestinien ou… enfin un l’Etat palestinien prévu ?
M. Mahmoud Abbas a présenté aux Nations unies, ce vendredi 23 septembre 2011, une demande de reconnaissance de statut de membre pour un Etat de Palestine au sein de l'Assemblée générale. Les deux points forts revendiqués et non moindres sont Jérusalem comme capitale ainsi que le retour aux frontières avant la guerre des six jours de 1967.
L’objectif spécifique et positif est affiché. Mais est-il accessible, réaliste et réalisable ? pris avec quelles réalités ? avec quelles options annexes ? et pour quelles actions déterminées ?
Par François CHARLES Président de l'IRCE (nouvelle parution de cet article de 2011)
Tant qu’une négociation raisonnée et objective au-delà des affaires de personnes ne sera pas en marche, comme à Camp David, rien n’avancera. Et comme souvent un facilitateur est requis.
S’agissant des réalités, il convient de se rappeler que la Société des Nations avait donné d’autorité en 1920 aux Britanniques mandat en Palestine pour y favoriser l’immigration juive et la mise en place d’un « foyer national juif » suivant le projet sioniste de création d’un Etat ; que les Palestiniens se soulevèrent pour protester contre l’immigration régulière et massive jusqu’à obtenir un quasi gel en 1939 mais avec une haine installée de part en d’autre ; que la résolution 181 de novembre 1947 votée par l’ONU prévoyait déjà la création de deux États avec union économique, monétaire et douanière (un État juif formé de trois parties, la plaine côtière, le long de la frontière syrienne et le désert du Neguev et un État arabe formé de quatre parties : une zone autour de la ville de Gaza, les montagnes de Judée et de Samarie, la majeure partie de la Galilée au Nord, ainsi que la ville de Jaffa) ainsi qu’une zone sous régime international particulier comprenant les Lieux saints, Jérusalem et Bethléem ; que l’Etat juif s’est créé ensuite d’autorité mais que les arabes s’y opposèrent immédiatement avec la guerre de 1948 ; qu’ils perdirent de plus en plus de terrain au fil des guerres ; que les colons juifs s’infiltrent toujours partout pour occuper le terrain et le sous-sol; que la tension est permanente.
Faut-il choisir l’option israélienne de négocier puis d’aboutir à des actes, en imposant une fois de plus sa puissance reconnue et sans négociation gagnante-gagnante et en continuant l’immigration par perfusion en Cisjordanie pendant les pourparlers ? Ou ne faut-il pas choisir le vote d’un acte qui a profité à Israël en 1947 pour mieux s’installer mais qui serait mis cette fois-ci au profit de la Palestine ? Faut-il choisir l’option de mettre la Palestine dans un purgatoire à vie pour s’être opposé au plan de 1947 et pour son identité peu fiable ou alors ne pourrait-on pas discuter en adulte et non en parent normatif entre les deux enfants rebelle et libre de la zone capables de se comprendre comme le font tous les jours les populations entre-elles ?
Quant au coté réaliste et réalisable on peut se rendre à l’évidence qu’il ne peut s’agir que d’une base haute de négociation raisonnable pour tenter d’obtenir au moins le gel définitif de la colonisation, voire quelques retraits et de pouvoir disposer d’une ville commune et d’un statut officiel même restreint, d’observateur, permettant un meilleur partage de prise de conscience de la communauté internationale.
Enfin, au-delà de cette recherche d’identité, c’est bien un objectif de paix qui est demandé, comme initialement en Europe. Et il serait peut être judicieux que la solution puisse être mise en œuvre à travers la démarche Euro-méditerrannée, seule table opérationnelle où les deux parties se parlent depuis de nombreuses années.
L’esprit n’a pas frappé
Depuis quelques années
Chaque fois qu’une belle
S’insérait dans ma vie
S’insérait dans mes nuits
L’Esprit était présent
Il se manifestait
Le jour ou bien la nuit
Il tapait ses trois coups
Toc Toc Toc d’un ton sec
Comme une pièce de théâtre
Que l’on recommençait
Ou bien comme un réveil
Qui sans cesse rappelait
Qu’un enjeu était là
Je pensais au début
Que c’était dans ma tête
Mais j’ai vite compris
Certaines réalités
Quand il se mit ensuite
A se faire écouter
Par les autres personnes
Alors bien intriguées
Au milieu de la nuit
D’un ton bien appuyé
Que voulait-il me dire ?
Arrêter de courir ?
Arrêter de séduire ?
Ou bien de faire souffrir ?
Arrêter de choisir ?
Arrêter de paraître ?
Sans forcément mentir ?
Que voulait-il me dire ?
Que je devais partir ?
Partir ou même fuir ?
Fuir parfois le bien-être
Qui n’était pas permis ?
Que je devais souffrir ?
Que je devais errer ?
Comme un humble pèlerin ?
Que voulait-il me dire ?
Qu’il me fallait encore
Une tâche accomplir ?
Que je devais encore
Comme le bon Saint François
Œuvrer à faire le bien ?
A donner mon manteau ?
A donner sans relâche ?
Energie et travail ?
A vivre d’autres choses ?
Et découvrir encore ?
Ou bien me disait-il
Que je devais chercher ?
Et puis chercher encore ?
Chercher celle qui saura
Changer mon âme en or ?
Chercher celle qui pourra
Me redonner la foi ?
La foi de réussir
La foi de ressurgir
Mes trésors engloutis ?
Ou bien me disait-il
Qu’une âme était en peine
Et qu’il fallait aussi
Lui redonner espoir
Lui redonner courage
Lui redonner la rage
La rage de réussir ?
Et tu es apparue
Avec ton histoire
Et tes réalités
Et même si pour l’instant
Ils nous ont séparé
Retenons bien une chose
L’esprit n’a pas frappé