mémentos élections municipales 2014
je me permets de vous faire partager le lien suivant avec ses mémentos très utiles pour tous les candidats
http://www.cote-dor.gouv.fr/elections-municipales-et-a4943.html
Je vous parle d'Europe à Dijon et à Paris
bonjour
je vous propose de venir m'écouter sur des thèmes variés lors d'apéritifs avec consommations demandées
à Dijon les 3° mercredis de chaque mois de 18h30 à 20h
le 19 mars : Conseil Régional de Bourgogne : fontionnement juridique et prise de décision dans l'Union européenne
le 16 avril à la Grande Taverne près de la gare SNCF : fonctionnement juridique et prise de décision dans l'Union européenne
le 21 mai : Conseil Régional de Bourgogne : fonctionnement et avenir économique de l'union européenne
le 25 juin à la Grande Taverne (attention le 4° mercredi) : quelle défense européenne ?
le 16 juillet :
le 20 aout :
le 17 septembre :
le 19 novembre :
le 17 décembre :
je vous invite à consulter régulièrement cette page pour tout changement potentiel
Nous lancerons également les diners "coups de tamis" ou chaque table pourra venir exposer ses visions sur un suejt donné impactant la population, les territoires ou les entreprises, afin de pouvoir assurer notre rôle de porteur d'information aux institutions européenns dans le cadre du régistre d etransparence auquel nous sommes inscrits
à Paris à venir en plus de nos petis déjeuners et diner habituels
autres villes à venir avec nos autres conférenciers IRCE
à très bientot
François CHARLES
Président de l'IRCE
retrouvez cette annonce sur http://irce.overblog.com/2014/02/les-ap%C3%A9ritifs-je-vous-parle-d-europe-%C3%A0-dijon-et-paris.html
La France adoubée nouveau leader responsable du groupe européen de l'OTAN
Cette vision n’est peut etre pas exactement celle de Barack Obama, même après l’attention très particulière qu’il a donné à son invité français, qui s’en est réjoui et avec lequel il semble partager les mêmes valeurs de protection des droits de l’homme et le même courage pour éviter qu’un 11 septembre ne recommence.
Elle n’est peut être pas non plus celle de certains militaires français qui n’ont pas encore compris que l’OTAN était un vecteur d’intégration européenne plus qu’une façon de perdre notre âme.
Mais c’est celle qui devrait être à la fois pour la dynamique européenne et pour une juste interdépendance avec les Etats-Unis qui nous aident finalement à devenir européens et à travailler ensemble.
Par François CHARLES
Economiste, ancien officier de l’armement et expert OTAN, conseil en stratégie et management, Président de l’IRCE
Au moment où Catherine Ashton donne désormais de la voix pour l’Europe, même parfois de façon inopportune, le temps où nous luttions à l’OTAN contre le couple américano-britannique, notamment sur les affaires industrielles, semble être révolu. Nous sommes même presque au pardon sur le pillage européen par l’avion de chasse F-35 et des écoutes.
Le retour à l’atlantisme chiraquien et à l’Union sacrée de 1776 est avéré et diffère de l’avènement de F. Mitterrand quand les Américains avaient peur des socialistes et de communistes revenus au pouvoir. Mais F. Hollande a bien dit qu’il était social démocrate et on le croit volontiers.
Barack Obama voit que la France tire les Européens dans une certaine segmentation d’intervention, comme avec le transport logistique au Mali où la Belgique a envoyé 129 appareils, l’Allemagne 95, les Etats-Unis 70, le Danemark 37 et le Royaume Uni… 2. Barack Obama est un visionnaire réaliste, comme l’était Mickaïl Gorbatchev. Il a donc choisi son leader européen, pourtant parmi les plus indépendants des Etats-Unis, pour prendre en main la destinée de la défense européenne, adressant par là même un signe aux autres nations du continent. La France n’a pas officialisé son statut dans l’OTAN, où elle oeuvrait déjà, pour perdre son identité mais pour valoriser ses approches avec ses voisins européens. Barack se rappelle que la France, Robert Schuman et Jean Monnet ont été les moteurs de l’Europe, comme du fait que T. Jefferson était très francophile. On peut penser qu’il considère F. Hollande comme un leader responsable mais également opérationnel de par le travail et les décisions, voire celui de processus par la façon de travailler, même si les autres pays d’Europe continuent à ne jurer que par les Etats-Unis et l’OTAN, leaders d’autorité et psychologiques, pour éviter notamment toute duplication budgétaire, mais également par souvenir d’un certain attentisme en 1938.
Par ailleurs, autant il faut comprendre qu’un Allemand préfère un euro fort pour ne plus vivre la république de Weimar, autant il faut admettre qu’un Allemand ne rêve pas d’intervenir dans le monde alors qu’un estonien le fait et autant il faut considérer que les Etasuniens ne demandent pas mieux que l’Europe soit en paix sans forcément y être présent ni avoir un devoir protecteur. N’oublions pas que les Etats-Unis ont sauvé plusieurs fois le diamant européen aux multiples facettes, mais bien réuni dans une même pierre, contre un pouvoir unique, synonyme de privation de liberté et de droits de l’homme. Mais rappelons nous qu’ils ne sont rentrés en guerre que tardivement à chaque fois et généralement par l’incitation française. Nous devons sans doute comprendre que les Etats-Unis, dont nous sommes les ancêtres, ne sont pas contre l’Union européenne, même économique, même s’ils souhaitent la contrôler tant qu’elle n’est pas stable. Nous devons aussi croire que Barack Obama ne défend pas forcément la position française mais ce qu’il y a de mieux pour l’Europe tout en sachant que le livre blanc français de la défense n’est pas européen. Au-delà du fédéralisme, encore très incompris, n’était-ce pas finalement cela le message de Jean Monnet, lié aux Etasuniens pour l’initiative de la CECA, de la CED et de l’armée européenne rejetée finalement par la France ? Les Etats-Unis ont reporté leur regard en Chine désormais et cherchent un gardien des clés. Ils nous donnent une forme d’autorité mais nous devons veiller à garder une certaine interdépendance tout en en profitant pour faire bouger les lignes.
La France, qui a offert la statue de la liberté aux Etats-Unis, doit la considérer ainsi et non comme nouveau lien privilégié des Etats-Unis pour faire la guerre dans le monde sans contrepartie notamment celle de « tu m’aides à garder le monde et je t’aide économiquement… ». Barack Obama ne peut avoir une autre idée derrière la tête et se souvient aussi des talents de médiateurs de Nicolas Sarkozy en Géorgie.
Sachons mettre à profit ce leadership acquis pour travailler avec des lunettes européennes au sein de l’OTAN comme quand nous avions réussi autrefois ensemble face aux solutions anglo-américaines pour l’ACCS (radars). Il est temps de penser autrement pour agir autrement et faire migrer désormais les systèmes en toute confiance, pour n’en faire qu’un au niveau européen au sein de l’OTAN, capable de s’en extraire en cas de besoin mais sans rompre la membrane externe. Nous pouvons créer cet espace militaro-industriel européen déjà en constitution à l’OTAN comme auprès de l’OCCAR, de création française, et de l’AED en profitant également des crédits étasuniens, ne serait-ce que pour établir un centre de simulation opérationnelle afin d’apprendre à fonctionner entre nous et harmoniser les besoins et les matériels en Europe et non plus aux Etats-Unis.
Ainsi l’armée européenne ne sera plus une armée de circonstance.
Nous autres militaires, même et surtout ayant fait des manœuvres interalliées, savons bien que si les Français et Allemands peuvent travailler ensemble, ils ne peuvent fusionner leur identité. Les interventions OTAN fonctionnent car elles ne cherchent pas à fusionner les composantes. Nous savons que l’Eurocorps, créé en 1993 entre la France et l’Allemagne, puis élargi à la Belgique et Espagne en 94, ne fonctionnera pas dans une identité commune et tant qu’il n’aura pas un budget dédié, comme à l’OTAN. Dans le domaine militaro-industriel, le modèle multidomestique Thales durera plus longtemps que le ciment Airbus, quasiment disparu, alors qu’il fonctionne dans le civil.
Notre fierté d’Européens, ne doit plus trembler de peur que les conditions d’emploi du corps européen et que le test de capacité opérationnelle dans un cadre OTAN ne soient pas respectées. Nous ne devons plus lire que l’OTAN doit être à disposition de l’UE en cas de crise mais plutôt que la partie européenne de l’OTAN, quasi copier-coller des membres de l’UE, peut gérer cette crise d’autorité et faire appel aux autres sous-groupes de l’OTAN en bonne intelligence en cas d’ultime besoin. L’intervention de 98 en Bosnie puis au Kosovo, l’intégration de la Pologne, les accords techniques avec la Turquie et l’Autriche, l’intervention en Afghanistan sous le drapeau de l’OTAN, le travail avec l’OTAN dans l’Intervention Security Assistance Force (ISAF) et les accords SACEUR nous ont appris à travailler ensemble en attente de nouveaux impétrants. Nous pouvons encore rêver d’une Europe économique et de défense de l’Atlantique à l’Oural avec un grenier minéral commun en Sibérie… Mais désormais nous pouvons, avec la bienveillance étasunienne, aller au-delà de la nécessaire interopérabilité. Dans les entreprises, le passage aux normes ISO doit être un stade plus qu’un but. Il doit en être de même pour notre défense et pour notre avenir d’Européens.
12 MARS : APERO COACH PSYCHO-PHILOSOPHIQUE à DIJON
Les rendez-vous NOVIAL reprennent à DIJON
Je vous convie désormais les 2° mercredi du mois à un "apéro coach psycho-philisophique" que j'animerai
Le prochain aura lieu le mercredi 12 mars à la brasserie La Grande Taverne (voir plan sur lien ci-après)
de 18h30 à 20h
sur le thème "croyances et généralités"
lire aussi Croyances et généralités
Consommation demandée
Confrères bienveillants bienvenus
Parlez-en autour de vous
autres dates :
- le 9 avril : sur le thème "le meuble de vie" à la brassserie le Beer Country, place du 30 octobre
- le 14 mai : sur le thème de "la fameuse courbe du deuil universelle" à la Grande Taverne (voir plan sur lien ci-après)
- le 11 juin : sur le thème "la magie de la PNL" à la Grande Taverne
Les mêmes événements auront lieu à Lyon et à Paris
à bientot
François CHARLES
coach certifié, conseil et formateur en management et développement personnel
manager general du Groupe NOVIAL
sociologue, écrivain, conférencier
déontologie ICF et SFCOACH
à bientot
L'IRCE ravive le devoir de mémoire de nos morts de 1870-71
vous trouverez sur le lien ci(après CLIQUEZ SUR CE LIEN la demande de l'IRCE de commémorer la mémoire de 1870-71, première guerre de mémoire, ainsi que la réponse positive du ministère de la défense et des anciens combattants
courrier a été adressé à certains préfets et élus locaux et nationaux pour information
FC
municipales 2014 : le MODEM ou le "juste centre à la carte" en Cote d'Or
Le MODEM justifie son positionnement à l’occasion des municipales : celui du juste centre, capable de basculer à droite ou à gauche. L’accord conclu avec l’UDI ne porte il est vrai que sur les élections européennes, apparemment beaucoup plus politisées, mais aussi pour une certaine logique de groupe politique au delà de nos frontières.
Par François CHARLES
Comme je l’avais écrit en 2012 et relayé par la presse nationale sur la « légitimité d’un vrai centre » et qui avait été apprécié par le chef et ses troupes, le MODEM s’affiche vraiment de façon indépendante avec un discours « les pieds sur terre », des « critères logiques et tête froide ».
Le vrai centre peut s’apparenter au pivot central d’une ancienne balance où l’on ne voit pourtant que les plateaux droits et gauches et qui ne peut fonctionner sans cet élément central qui fait donc sa force et sa « puissance sur » sa droite et sa gauche.
Le vrai centre n’apparaît pas comme un contre leader mais vraiment comme un élément d’équilibre et rassurant sur les éléments de prises de décisions et pouvant piocher des idées à droite ou à gauche mais avec également le risque de vouloir plaire à tous et de ne pas avancer. « Un pays uni, nul de lui résiste » fut la devise attribuée au MODEM par un responsable local.
On peut donc en conclure que le vrai centre trouve sa légitimité quasi apolitique lors d’un besoin d’union nationale. Je vais vous avouer, j’avais même analysé l’invitation du MODEM pour une possible candidature sous cette bannière pour les dernières législatives.
Une fois de plus la Cote-d’or s’affiche comme un laboratoire politique du centre et du juste centre, meme désormais aussi retenu par les grands médias nationaux.
A Dijon, la liste de droite s’est enfin unifiée mais les élus ou candidats MODEM se joignent plutôt à la gauche par conviction ou par rejet mais surtout pour exister. Par contre à Beaune, l’autre capitale cote d’orienne, et éternelle rivale, l’UDI peu existante, se met sous la bannière de la mairie de droite indétrônable pour être certaine aussi d’exister.
Mais le meilleur exemple à mettre en avant que n’ont pas vu nos grandes radios est celui de Montbard, sous-préfecture du nord, où la principale opposante, « leader responsable » de la droite, apparentée nouveau Centre et UDI, en fait un peu à sa façon et gare à celui qui ne la suivrait pas. Elle s’est sans doute souvenue d’une part qu’elle venait du MODEM après une longue amnésie, d’autre part du communiqué de presse d’union nationale produit entre les deux tours des cantonales et enfin des enseignements stratégiques reçus, pour apparemment négocier avec la partie enfant libre de la gauche afin de prendre l’actuelle maire, plutôt socialiste mais en vérité apolitique, en tenaille. (lire la politique à Montbard, une affaire de femmes… mais pas que)
Le problème est qu’elle semble le faire par manipulation naturelle et en toute discrétion. A en donner le tournis aux électeurs qui peuvent aussi se sentir trompés par cette méthode « Dutronc » qu’elle a apprise d’un de ses mentors et qui peut se dévoiler uniquement lors de l’élection finale après le second tour. Les gens vont croire voter pour un bord et vont se retrouver gérés par un autre…Mais ce ne sera pas le premier cas de ce genre et qu’importe si elle veut gagner ! Ah… la politique ! Mais le monde de l’entreprise, qui joue aussi parfois avec des fonds publics en lien avec les résultats de certaines élections, est bien plus cruel encore.
Doit-on sauver le soldat européen Ukraine ?
Doit-on sauver le soldat européen Ukraine et ensuite comment aller l’expliquer sur le terrain ? Voilà un exemple de questions qu’il convient de se poser à la veille des élections européennes alors que de nombreuses questions de fond restent encore peu comprises au sein de la population quant à l’intégration de certains pays. Et pourtant celui-ci aussi le vaut bien.
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe
Süddeutsche Zeitung Münich Le jeune poète ukrainien Taras Malkovitch a galvanisé les manifestants de la place de l'Indépendance de Kiev en récitant ses vers. Où l'allégorie d'une famille de bourreaux décrit les événements qui secouent son pays depuis deux semaines.
Après la Politique Agricole Commune qui a permis de manger après guerre ; après l’entrée rapide des premiers pays de l’Est dans l’Union par sauvetage, profitant de la fragilité de l’ours russe et aussi sans doute se faire pardonner de 1938, 56 et 68 ; puis après l’entrée de la Grèce dans l’euro ; une possible intégration de l’Ukraine aux hormones sera peut être la quatrième vraie décision politique européenne passant outre certaines réalités logiques (T/F). Mais posons nous certaines questions, analysons certaines réalités et certaines options de raisonnement et d’action.
Stratégiquement, quel est le vrai objectif ? Pourquoi et quand l’atteindre ? Doit on faire rentrer l’Ukraine, pays qui ressemble beaucoup à la France par sa superficie et le nombre actuel de régions, comme nous l’avons fait pour les autres pays de l’Est, désormais abreuvés de fonds structurels, afin qu’ils ne représentent pas un risque extérieur dans le cadre de notre politique de voisinage veillant à préserver et renforcer nos frontières.? Sommes nous pressés ? Respecte-t-elle les critères d’intégration ? L’accord entre l’Ukraine et la Russie sera-t-il perpétuel sachant par ailleurs que l’Ukraine, voire la Russie jusqu’à l’Oural seront à terme européennes ? N’est-il pas seulement important pour nous que l’Ukraine n’ait pas un accord exclusif avec la Russie sans rentrer aussitôt dans l’Union de façon précipitée ?
Les parties en présence n’ont pas les mêmes lunettes dans cet épisode de guerre froide sans cette fois les Etats-Unis.
L’Ukraine est en difficulté financière et son président est pressé et prêt à se donner au plus offrant pour 20 milliards d’euros, sans toutefois perdre son âme. L’Union Européenne souhaite installer un accord d’association et un traité de libre échange, comme elle le fait avec d’autres pays, pour faciliter encore plus les liens étroits avec l’Allemagne et l’Italie, mais à la condition que l’ancienne dirigeante Loulia Timochenko puisse être transférée en Allemagne pour être soignée. Contrairement à ce que les Ukrainiens pensent, il ne s’agissait pas encore d’un accord d’intégration vis-à-vis de cette cible potentielle et naturelle mais d’une première appréciation sur l’un des critères d’intégration. Vladimir Poutine quant à lui veut préserver sa base militaire navale de Sébastopol jusqu’en 2042, voisine de la nouvelle base navale ukrainienne, en échange d’un accord privilégié sur le gaz et d’une aide sans condition mais remboursable si l’Ukraine se tourne vers l’Union européenne. Les Européens dépendent aussi du gaz russe et d’un tarif avantageux mais pourraient aussi aider l’Ukraine à maintenir ses 48% d’énergie nucléaire et l’aider à retraiter ses déchets, pour être moins dépendante de son voisin comme la Pologne vient de le décider. A la veille de la signature avec l’UE, un revirement soudain est arrivé, rappelant la marche en arrière de l’intégration dans l’OTAN pour mieux avancer à nouveau avec manoeuvres communes et inaugurations. On peut comprendre la réaction populaire dans cette partie d’équilibriste à trois.
Vladimir Poutine ne semble pas avoir fait le deuil ou le constat de certaines réalités.
Vladimir Poutine se comporte comme si l’Ukraine n’était pas souveraine en se demandant comment réagirait l’UE si son ministre des affaires étrangères allait en Grèce (le Monde). Il oublie que l’Ukraine, n’est pas en Russie et n’est plus en Union soviétique depuis 1991 tout en conservant certaines relations, comme le font de nombreuses autres républiques, et que l’Ukraine n’est pas la Tchétchénie ni la Syrie. Notons que le Président russe s’est permis une allusion à Chypre. S’agit-il d’imaginer un pays coupé en deux comme nous l’avons connu avec la République Démocratique d’Allemagne mais cette fois à cause d’une guerre économique liée néanmoins à une situation militaire stratégique ? Tant que Moscou donne de la voix, elle ne donne pas des armes et ne le peut encore guère mais n’a plus non plus cette impuissance financière ni ce laisser faire de 1989 qui permis d’ouvrir les portes et de faire tomber le mur de Berlin. Comme pour les insurrections de 1953 en RDA puis dans les pays voisins, la Russie ne pourrait-elle pas à nouveau protéger « sa zone » pour faire le deuil des pays baltes ? En 1956, les manifestants hongrois avaient pensé avoir gagné pour sortir de l’emprise soviétique mais ont été abusés par le pouvoir qui a fait croire à une souplesse pour calmer le jeu tout en appelant en même temps l’armée russe. Par contre, lors du printemps de Prague de 1968, les Russes sont intervenus contre le pouvoir et les manifestants. En Ukraine, une partie du peuple répartie à l’Ouest du pays incluant Kiev est favorable à l’Union et tire profit du revirement de situation pour reprocher au pouvoir ses exactions et lui demander de partir, espérant être protégés par l’Union européenne. Parlez en aux Tchèques et aux Hongrois... Si en RDA, peu de personnes étaient favorables aux Russes, il en était par contre différemment dans les autres pays et il l’est d’avantage en Ukraine où le tiers Est de la population est beaucoup très russophone, comme dans les pays baltes ou cette minorité est peu à peu mais difficilement intégrée, ce qui n’a pas empêché l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie d’intégrer l’Union (…).
Une médiation internationale raisonnée qui mériterait une meilleure approche
Nous nous retrouvons une fois de plus dans un exemple de jeux psychologiques qui permettent de mieux comprendre voire de solutionner cette situation de guerre économiques qui n’ira sans doute pas au delà. Le peuple ukrainien joue à « battez vous », « tes défauts » et « sans toi » en plaignant des limitations pour mettre l’autre mal à l’aise le président ukrainien qui joue à Schlemiel (rusé), et qui doit partir sinon il gagne avec un arrière goût de « tu vois bien comme j’ai essayé ». Rappelant les jeux bien connu en économie des prisonniers et des marchands de glace, considérant cette concurrence imparfaite, l’Union européenne et la Russie jouent aux équilibres de NASH du gain minimal commun si une possible cohabitation peut avoir lieu en Ukraine, alors que le président ukrainien et le peuple jouent sur la matrice de gain maximal potentiel de Dresher et Flood pour l’une ou l’autre des parties. La situation est désormais tendue et il s’agit d’une négociation de crise et donc d’une médiation où il convient de faire attention aux solutions toutes faites, de ne pas faire le jeu de la force, respecter une porte de sortie honorable, une Meilleure Solution de Rechange (MESORE), et une solution gagnante-gagnante non forcément à 50-50.
Au crédit de V. Poutine, on remarquera que madame Ashton, le chef de la diplomatie européenne, qui pour une fois s’est montrée présente, a fait la faute d’aller discuter avec l’opposition. L’UE étant cette fois partie prenante, contrairement en Syrie, ceci n’a pas manqué de soulever la colère de Vladimir Poutine, successeur de Pierre le Grand, dont il faut comprendre les besoins psychologiques et ses peurs de perte d’influence et de territoire. Barrack Obama aurait peut-être pu jouer le rôle de Nicolas Sarkozy comme quand ce dernier est intervenu pour la Géorgie mais il représente aussi l’OTAN qui énerve beaucoup le président russe. Et pourquoi ne pas envoyer plutôt l’ancien président Français, encore retiré de la politique, qui a beaucoup marqué l’Europe, plutôt que le couple semi exécutif constitué du Président de la commission et celui du Conseil européen ?