psychologie
LE COACHING DE L'ACTEUR DE CINEMA
En cette fin de festival de Cannes, il est important de comprendre l’accompagnement qui peut aider au succès d’un film, souvent par un simple coup de baguette magique ou un coup de laser sur un grain de sable : celui du coaching d’acteur de cinéma, voire de réalisateur.
Par François CHARLES
Coach professionnel, conseil, formateur en stratégie, management et développement personnel, créateur du modèle SPM®
J’ai pu vivre l’expérience du cinéma lors de mes nombreux tournages pendant 10 ans, avec un alibi de figurant, avec parfois des petits rôles où j’ai même pris une fois, sur le champ, de par certaines prédispositions et qualités remarquées, la place d’un acteur professionnel à ses dépends sur décision d’un réalisateur bien connu. J’ai donné la réplique à de grands noms, en m’y croyant déjà avec des « on se la refait », ou en faisant la bise à de belles actrices célèbres, avec des scènes retenues ou hélas coupées. Cela me permettait de vivre momentanément dans un milieu différent du monde industriel en fréquentant des acteurs mais également des producteurs qui me parlaient des problématiques relationnelles et des risques financiers comme finalement dans l’industrie. Cela me permettait aussi de me fondre dans le métier et de comprendre le rôle des myriades d’assistants, les phénomènes de jeux, les situations de force mais aussi de volonté de compréhension des uns et des autres pour faire un bon film. Mon stage au cours Florent « l’acteur devant la caméra » m’a aussi aidé à mieux comprendre les adaptations plus ou moins agréables que l’on peut demander à l’acteur.
C’est au cours d’un de ces tournages que j’ai pu déceler un vrai besoin de facilitation par une demande indirecte de l’acteur vedette qui avait des difficultés de dialogue avec le réalisateur. Le succès du film en fut peut être lié. Un autre exemple d’accompagnement fut ce tournage dans un lieu, où je venais d’ailleurs généralement comme client, où la jeune actrice qui n’en pouvait plus de l’intransigeance du réalisateur, et qui était à bout de force en tournant même avec une entorse mal soignée, m’a demandé de l’aide. J’ai eu encore cet autre exemple d’une actrice qui avait tellement froid qu’elle ne pouvait jouer et qui a apprécié mes fioles de potion magique PNL ou de cet acteur qui préférait se ressourcer vers les figurants …
L’acteur de cinéma, comme le cadre ou le collaborateur en entreprise, doit mieux que quiconque savoir qui il est et prendre conscience qu’il peut franchir la ligne imaginaire de chaque action après avoir fait le point sur les éléments contrôlables et incontrôlables potentiels afin d’assurer son rôle pleinement. Il peut connaître ses forces et ses faiblesses face à un scénario puis face à la situation rencontrée et à ce qu’attend le public. Il peut connaître ses préférences de fonctionnement, ses zones d’ombres, sa devise, savoir comment il se voit, comment les autres le voient ou doivent le voir et savoir ce que les autres doivent ou non savoir. Il peut réaliser qu’il est possible de gérer son énergie et qu’un réapprentissage permanent ainsi qu’une interdépendance entre lui et le personnage de son scénario, qu’il a accepté, sont souvent salvateurs. La confiance et l’osmose, parfois assurées par l’équipe que le réalisateur « parent » saura ou non créer avant le tournage, pourra aussi l’aider à faire passer certains messages et mieux se mettre dans la peau de son personnage et de ses émotions en changeant ou non de personnalité, telle la chrysalide qui devient papillon. Il en va souvent de la réussite du film.
L’acteur peut repasser autant de fois qu’il le veut ou qu’on le lui impose mais se fond dans un personnage, parfois en changeant d’apparence physique pour les besoins d’un film, et doit montrer des émotions sur grand écran sans savoir qui va le voir. Il n’aura souvent comme miroir pendant le tournage que celui du réalisateur, et ne saura pas forcément s’il a fait une erreur, sauf s’il visionne les rush ce qui est rare. Et souvent, l’acteur ne va pas voir ses films…
Il peut comprendre qu’il est possible de réguler sont stress face à une situation inhabituelle, d’effacer les éléments noirs de son cerveau et de se ressourcer intérieurement pour que ses problèmes personnels et son humeur changeante n’impactent pas sur son personnage ni avec le réalisateur avec lequel il est parfois en relation de force mais avec qui il doit échanger et travailler.. Il peut se ressourcer en équilibrant sa journée de tournage entre les passe-temps en bavardage, les rituels à la table régie plus ou moins garnie en fonction du budget ou alors au maquillage. Il peut utiliser les phases de retrait et d’intimité en osant dire si ça ne va pas ou en jouant psychologiquement sur le tournage (certains acteurs se reconnaîtront).
Souvent l’acteur de cinéma, qui vit de façon plus éphémère que le comédien de théâtre, devra faire l’acceptation des cycles. Il devra savoir faire le deuil du film qui n’a pas marché pour passer à autre chose. Mais il devra le faire en comprenant avant d’oublier trop vite sans prendre conscience du boulet qu’il va tirer. Reste à savoir à cause de qui ou de quoi un film marche ou ne marche pas…Mais il devra aussi savoir capitaliser une œuvre qui a été ovationnée ainsi que tous les signes de reconnaissances reçus pour s’en servir sur certaines situations difficiles. En fonction des types de personnalités, certains y parviendront mieux que d’autres, c’est ainsi.
Qu’il estime avoir ou non besoin d’accompagnement humain, il doit savoir que des techniques psychologiques, transactionnelles et de processus utilisées en entreprise sont là pour l’aider à atteindre ses objectifs et mieux gérer certaines situations sans attendre l’expérience des années. En plus de celles déjà abordées (SWOT, PCM, deuil, interdépendance…), nous citerons la respiration, la visualisation, la position « méta », le MBTI, l’Ennéagramme, l’écoute active, l’ancrage, le recadrage, le contrôle de l’énergie et des émotions...
Le comédien de théâtre peut aussi avoir besoin d’accompagnement pour des raisons et des réalités similaires mais également différentes qui peuvent être des avantages ou des inconvénients. Le Il joue la comédie, répète maintes fois et ensuite passe en direct dans un lieu à la fois devant son public qu’il voit, qu’il ressent et avec lequel il peut s’adapter immédiatement. Si le comédien fait une erreur elle sera ancrée mais pourra être rattrapée immédiatement d’une séance à l’autre, voire pendant la séance en espérant que le public reviendra car les mauvais ressentis se propagent plus vite que les bons, quel que soit l’environnement.
Le comédien doit être au mieux de sa forme de nombreux jours pendant deux heures quand l’acteur doit l’être toute une journée ou en soirée. L’acteur est choisi et doit apprendre à travailler avec d’autres alors qu’une « troupe de théâtre » a priori plus soudée se forme souvent d’elle-même. La chose est bien connue également en entreprise.
Faut il contenter tout le monde ou une certaine catégorie de spectateurs ? Faut-il donner une importance relative au critique de cinéma qui ne doit pas oublier qu’il n’est leader d’opinion que d’une partie du public quand il ressent ou non quelque chose. Faut-il donner plus de crédits aux commentaires des pairs sachant que les avis peuvent ne pas être partagés par le public ? L’essentiel est de récompenser des films « qui font avancer le cinéma ». Parfois l’unanimité est créée par l’alimentation de toutes les parties du cerveau (logiques, logistiques, relationnelle et conceptuelle) sans le savoir ou avec méthode. Mais il en est de même pour les danseuses du Lido et surtout de la meneuse etc…
Quant au réalisateur … c’est une autre histoire que je vous conterai une prochaine fois !
Ressourcez votre moelle épinière !
Votre corps, votre âme a besoin d'achange, de partage, de "branchement" comme devraient davantage le faire cavaliers et chevaux
Votre chat seravent votre partenaire de "calins" favori, comme le mien d'ailleurs
12 MARS : APERO COACH PSYCHO-PHILOSOPHIQUE à DIJON
Les rendez-vous NOVIAL reprennent à DIJON
Je vous convie désormais les 2° mercredi du mois à un "apéro coach psycho-philisophique" que j'animerai
Le prochain aura lieu le mercredi 12 mars à la brasserie La Grande Taverne (voir plan sur lien ci-après)
de 18h30 à 20h
sur le thème "croyances et généralités"
lire aussi Croyances et généralités
Consommation demandée
Confrères bienveillants bienvenus
Parlez-en autour de vous
autres dates :
- le 9 avril : sur le thème "le meuble de vie" à la brassserie le Beer Country, place du 30 octobre
- le 14 mai : sur le thème de "la fameuse courbe du deuil universelle" à la Grande Taverne (voir plan sur lien ci-après)
- le 11 juin : sur le thème "la magie de la PNL" à la Grande Taverne
Les mêmes événements auront lieu à Lyon et à Paris
à bientot
François CHARLES
coach certifié, conseil et formateur en management et développement personnel
manager general du Groupe NOVIAL
sociologue, écrivain, conférencier
déontologie ICF et SFCOACH
à bientot
L'effet de levier de l'approche humaine dans la gestion de crise
Nos différences de comportement, qui se révèlent souvent en période de crise, ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat de préférences sur un certain nombre de dimensions fondamentales de la vie psychique. Pour une situation identique, résoudre un problème ou atteindre un objectif pourra demander un effort différent entre deux
personnes selon leur patrimoine inné et acquis, leur environnement et leur expérience. Aussi, et en complément des approches stratégiques et opérationnelles, les outils d’approche humaine de typologies de fonctionnement, de communication,
de maîtrise des émotions et des ressources s’avèrent des atouts importants. Ils permettent de mieux ressentir et gérer efficacement les processus de crises où l’aspect humain est largement impliqué à la fois dans les causes, les conséquences et les actions de continuité.
Je vous propose la lecture de l'article disponible sur le lien ci-joint que j'ai eu l'honneur de publier dans lmes cahiers de la sécurité de l'Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ)
F CHARLES
la magie et la force de la sincérité
Charles Aznavour aime dire merci à tous ceux qui disaient qu’il ne saurait jamais chanter et jamais écrire. Après 27 ans de vie de patachon sans trouver la lumière, le va-tout du « je m’voyais déjà », fut le déclencheur qu’attendait le public, en France mais surtout à l’étranger, pour le porter au succès. Une revanche ? Non, une simple victoire de la sincérité qui fonctionna trois fois mais qui alimenta aussi son amertume. Je me permettrai de reprendre beaucoup de mots de l’artiste et de M. Drucker.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management et développement personnel
Né en France de parents immigrés arméniens le « petit Charles » Aznavourian s’est rapidement dirigé vers le spectacle car les études étaient payantes à cette époque au-delà du certificat élémentaire. Il était capable de tout faire et d’écrire pour certains noms sans pourtant pouvoir percer. Il fut surtout remarqué au cinéma avec un physique pourtant ingrat pour la chanson mais qui lui reconnaissait dans cet univers une certaine personnalité.
Mais cela ne pouvait satisfaire le besoin psychologique de ce puriste des mots et de la chanson sans avoir fait d’études, qui n’a pas de mentor en France, a fabriqué sa méthode, son « truc à lui », n’ayant pas peur du ridicule de demander des conseils à des gens sur des mots qu’il ne comprenait pas, prenant le temps pour le mot juste avec son poids, son rythme, sa couleur.
Comme au poker, il lança finalement cette chanson du débutant comme il le dit, récitant en fait l’envers du décors du cours de sa vraie vie ouvrant mille portes d’images, apportant un fond culturel et historique, l’évolution d’une époque, celle de son histoire artistique mêlée à celle de la société. Alors que les autres disaient qu’une chanson sur le métier ne fait jamais un succès, elle le lui donna. Mais tout le monde n’aurait pas pu l’écrire.
Vint ensuite Piaf, une autre extra-terrestre sensible, qui le pris sous son aile et le présenta aux Etats-Unis lors des « campagnes napoléoniennes ». Cela lui vaut aujourd’hui d’avoir été repris par Ray Charles ou son idole Sinatra et d’être chanté dans 6 langues étant désormais une valeur sûre. Certains penseront aussi à Mireille Mathieu ou à d’autres à travers le monde.
Mais quand certains se rassasient du succès apparent, celui-ci n’a été pour lui que du vernis. Les journalistes, qui ne savaient pas qui il était vraiment, ne se sont intéressés qu’aux questions existentielles que l’on pose à toutes les stars, alimentant les idées toutes faites du public. Bien sur il ne pu s’empêcher de se comporter comme une star avec son coté « bling bling », son envie de tout avoir, de réussir, de s’en donner les moyens, de s’acheter des Rolls pour ensuite les revendre après les avoir touchées, et ne plus envie de redevenir pauvre. Mais mieux valait le vivre à l’étranger où l’on sait être bienveillant avec le succès et où l’on pardonne l’échec.
Après une telle carrière, il n’a apparemment toujours pas fait le deuil que personne n’est venu comprendre la dissection de ses chansons. Lui qui sait peser chaque mot avec finesse, élégance et qui sait prendre le temps de s’y habituer, il souffre de ne pas avoir été invité à Apostrophes, contrairement à Ferrat, plus interprète d’Aragon, qu’auteur.
La seconde chanson de sa vie fut « mes amours mes amis mes emmerdes ! » quand il fut poursuivi par le fisc, plumé par ses relations puis relaxé pour ensuite remplir un tiroir de médailles sans forcément pardonner de ne pas avoir été considéré comme sincère même s’il avait commis des erreurs. Cette sincérité permanente lui apporta enfin le vrai amour, facilité certes par le succès qui le faisait connaître, mais avec une femme beaucoup plus jeune qui ne s‘intéressa qu’à ce qu’il était et non aux paillettes. Sans doute comprend-elle ce paysan et cet artisan de la chanson. Biensur vous percevrez ces lignes différemment en fonction de votre profil de personnalité mais chacun possède la capacité de mettre parfois d’autres lunettes pour comprendre mieux certaines réalités et la perle intérieure de ceux qui nous entourent.
Croyances et généralités
Ces deux principes sont souvent mélangés et mal compris. Et pourtant, ils permettent de trouver l’équilibre au meme titre que de nombreux outils à notre disposition, en prenant en compte encore une fois que Pierrre n’aura pas forcément les memes lunettes que Paul pour y parvenir.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management et développement personnel
Je vais commencer par cette histoire : Marie coupe toujours le rôti en deux. C’est comme ça, on lui a toujours appris cela et parfois c’est vrai qu’elle a remarqué que ses amies ne le faisaient pas. Elle va donc vers sa mère et lui pose la question, qui lui répond qu’elle l’a appris de sa mère. Marie va donc voir sa grand-mère qui lui répond que les fours et les plats n’étaient pas assez grands et qu’elle s’était toujours demandée pourquoi sa fille le coupait…
Marie pensait que c’était comme cela pour tous les rôtis et ceci lui convenait bien en tant que travaillomane (PCM). Elle avait donc généralisé cette pratique en tirant prétexte de cette expérience personnel pour déboucher sur une conclusion générale : tous les rôtis devaient être coupés. Tout ce temps gâché pour rien ! Mais en bonne perfectionniste, il se dit que de cette façon il cuisait encore mieux. Ouf ! Ce n’était pas une croyance car non seulement on le lui avait dit mais on le lui avait montré. Par contre, si on lui avait laissé fait croire que le rôti ne pouvait pas être cuit autrement, sa croyance, sa certitude personnelle sans preuves matérielles ni rationnelles se trouvait effectivement ébranlée par le fait que ses amies le faisaient justement. Elle n’aurait donc plus foi dans les modèles paternels.
Notre expérience subjective qui nous aide à percevoir, ressentir en interne (70%) et exprimer nos émotions et nos sentiments de façon externe (par le langage du corps, la voix, le regard, soit la face immergée de l’iceberg : 30 %) utilise aussi les filtres des séquences de pensée, de nos critères (normes et standards personnels) et de nos valeurs (critères les plus appréciés). Elle doit tenir compte également des omissions (attention sélective à certaines dimensions du vécu, occultant une partie de la réalité) et des distorsions (déformation de la réalité en se faisant des films…, se racontant des histoires..). Elle doit tenir compte du contexte (circonstances dans lesquelles s’inscrivent les événements) mais également de l’environnement (contraintes physique et morales).
Une croyance peut être associée à tout ce qui n’est pas expliqué mais pour lequel vous avez pris parti. Ceci n’est donc pas forcément lié à la religion mais cette dernière est un bon critère car nous croyons souvent parce que le mystère est là. Un des points communs des religions du livre est d’avoir généralisé les messies, prophètes et lieux de culte.
Enfin, le degré de perception, de ressenti et d’expression de ces croyances et généralités dépend aussi et surtout de nos typologies de personnalités que vous pouvez découvrir notamment à travers le MBTI, le TMS, l’ennéagramme, la Process comm et bien d’autres, du moment où vous apprenez à vous connaître et surtout à comprendre, et faire comprendre, que Nathalie et Chloé prendront peut-être leurs informations et leurs décisions de façon différentes en fonction de leurs origines et leurs environnement. Croyances et généralités sont présentes dans tout l’environnement de notre vie quotidienne, que ce l’entreprise, le sport, le jeu, la politique…
Et vous ? Croyez vous aux extra terrestres ? au père Noel ? aux fantômes ? à la chance ? Dites vous : Noel au balcon, Pâques au tison ? La nuit tous les chats sont gris ? Les blondes sont stupides ? Mais aussi… ne serez-vous jamais capable de faire cela ou de croire celui qu’il l’a fait car on vous a toujours dit que personne ne l’a déjà fait ?
VIENS A JESUS !
Viens à Jesus ! disait ou dit peut-etre encore Hillary Rodham Clinton (Le choix d'Hillary de Gail Sheehy, Ed Plon 1999) à Bill quand un problème d'addiction pouvait endommager leur couple. Elle le disait afin de rester unis en osmose politique et charnelle qui le sauvait et qui la faisait avancer. Cela ne remplaçait pas les assiettes et les verres cassés mais contribuait à rendre au cerveau une certaine réinitialisation en relation avec le coeur. Hélas, le "Viens à Jésus" n'est pas éternel surtout si la courbe du deuil n'est pas respectée et doit etre renouvelé comme les péchés et les fautes car nous sommeshumains.
Il est plus facile de se reporter et de confier des faiblesses et pechés à DIeu et Jésus que de demander à quelqu'un de raconter ce qui s'est passé... surtout quand on le sait déjà...
L'objectif analysé est à effets multiples
- faire en sorte que Bill se confesse pour mieux lui pardonner en espérant qu'il ne recommencera plus (se pardonner quoi ? lisez donc le livre...)
- faire en sorte de mieux comprendre pourquoi il l'avait fait, de mieux le supporter et de mieux en faire le deuil car elle avait besoin de Bill meme si ce dernier ne lui rendait pas toujours
- échanger les énergies à travers les corps dans un énorme "calin" et un "branchement corporel" pour ne faire plus qu'un comme pour le que j'enseigne au couple cavalier cheval avant de commencer l'épreuve
- mieux partager des émotions sachant que 70% réside surtout dans le perçu et le ressenti plus que dans l'expression (voir l'article sur la ligne de flottaison et la sage des 7 émotions)
- et le guérir, comme JESUS guérissait les malade, sans forcément attendre de miracle
A tritre personnel, quand notre couple politique nous disputions pour x ou y raisons, nous allions nous réfigier dans une église pour faire la paix car l'objectif était de gagner et elle avait besoin de cette énergie. Mais nous allions vraiment à Jesus, juge de paix sauf quand c'était plutot moi qui le disait... Et qu'elle se souvienne que les Clinton n'ont pas toujours gagné au départ et le livre ne dit pass combien de fois Hillary aurait du se confesser
Alors vous aussi, venez à Jesus ! ou à votre Dieu s'il n'est pas le meme et pardonnez le s'il ne détruit pas d'un coup le mal que nous ne voulez plus voir ou ... faire voir et prenez en surtout à votre cerveau et votre personnalité
et comme disait ma maman : aide-toi et le ciel t'aidera !
FC
l'exercice de l'aveugle
Et si demain je ne voyais plus, m’aiderais tu ? dit Pierre. Tu as de la chance d’avoir déjà vu répondit Paul. Je te laisserais surtout découvrir par toi-même pour un meilleur apprentissage, meme difficile et éviter ta dépendance. Mais je serai là. En attendant profite de tes yeux et de ton cerveau car ils me font défaut.
Cette nouvelle métaphore me vient d’une personne proche qui pouvait m’appeler pour me demander où était la lampe mais qui a choisi de travailler seule dans le noir sans doute pour se prouver son indépendance voire son souvenir des lieux, voire me reprocher de n’avoir pas réparé l’éclairage ou simplement s’exercer à voir autrement ?
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management et développement personnel
Et si … nous perdions la vue ? Nous serions obligés de constater, comme le disait déjà Voltaire, notre incompétence inconsciente (je ne sais pas que je ne sais pas) puis notre incompétence consciente que nous ne savons pas forcément marcher ni trouver des affaires spontanément (je sais que je ne sais pas), puis enfin découvrir une certaine compétence consciente à faire sans voir. La répétition nous emmènera dans l’oubli qu’un jour nous ne savions pas (compétence inconsciente). Mais heureusement nous voyons et pouvons même désormais nous faire changer une dent pour retrouver la vue si nous la perdons (dernière expérience chirurgicale) et agir sur le cerveau … et non l’œil qui n’est qu’un simple récepteur.
Sans faire le jeu de l’aveugle, entrainez vous à écrire de l’autre main et vous verrez que rien n’est impossible, tout n’est qu’apprentissage. Nous pouvons prendre conscience de nos atouts inexploités mais également de ceux que nous utilisons sans plus nous en rendre compte par habitude, comme quand nous ne voyons plus la personne qui apporte le courrier en entreprise alors que pour une personne âgée, le facteur est sans doute un lien essentiel de vie.
On peut se poser la question de savoir si cette alpiniste chevronné serait tombé avec sa cordée s’il avait refait ce réapprentissage qui lui aurait permis de comprendre qu’il n’était pas devenu Superman. Il en est de même pour tous les accidents de circulation sur les trajets coutumiers.
On peut se poser la question de savoir si votre chef aurait moins été surpris de vous voir déposer votre démission s’il s’était mis à votre place ou si vous auriez été vous-même moins surpris de subir un coup de théâtre d’une séparation professionnelle ou personnelle que vous n’avez pas vu ou voulu voir venir ?
Cet exercice est opportun en organisation et intelligence économique pour savoir si l’on serait capable de retrouver nos affaires une fois aveugle et donc prendre conscience de mieux les ranger !
Et si nous redécouvrions de temps en temps notre façon de faire, comme si nous sortions de l’ornière avant qu’il ne soit trop tard ?
Et si nous en profitions pour découvrir ou redécouvrir de nouveau sens sans attendre d’y être contraint de devoir les développer ? N’agirions-nous pas de façon plus équilibrée avec économie d’énergie ? Certains restaurants proposent de découvrir des mets en aveugle. Le résultat est souvent surprenant.
Rien ni personne n’est à l’abri de quoi que ce soit. N’attendons pas le dernier moment pour tout simplement parfois changer de lunettes même si cela représente souvent quelques heures et quelques efforts.
Et vous ? Quand faites-vous l’exercice de l’aveugle ?
le maitre de thé
Nous sommes souvent peu confiants en nous et ne savons pas exploiter nos connaissances, capacités, savoirs, savoir-faire et savoir être de façon élargie. Parfois aussi nous prenons d’autres habits qui nous permettent, voire nous imposent de maitriser d’autres potentiels, en oubliant parfois que nous pouvons aussi appliquer ce que nous connaissons et qui fait notre force. Je vous propose l’histoire du maitre de thé.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie, management et développement personnel
Un jour un maitre de thé fut visité par un Samouraï qui l’engagea aussitôt à son service. Le maitre de thé savait faire le thé mais ne savait pas pour quelle raison son maitre Samouraï avait fait ce choix et cela ne l’intéressait pas. Peut-être était-ce à cause de l’arome du the ?
Toujours est-il qu’un jour le maitre de thé parti avec le Samouraï à travers le pays et s’arrêtèrent dans une ville. Je reviendrai dans 2 jours annonça le Samouraï. J’ai certaines affaires à régler. Mais que ferai-je donc seul et sans protection dans cette ville ? fit remarquer le maitre de thé. Tu n’as qu’à mettre un de mes habits, tu ne seras pas inquiété. Aussi fut dit ainsi fut fait.
Le lendemain, alors que le maitre de thé traversait la ville, un guerrier l’interpela : « eh Samouraï, je te défie demain à cette même heure si tu en as le courage ! » « Mais pourquoi devons nous nous battre ? » répondit tremblant le maitre de thé. « Il en est ainsi, l’un de nous deux mourra ». J’ai toujours rêvé combattre un Samouraï. Il en va de mon honneur.
Le maitre de thé ne sut que faire. Il se renseigna et alla trouver un maitre d’arme puis lui expliqua ce qui lui arrivait. « Comment voulez vous que je vous enseigne le maniement des armes en un jour ? » lui répondit-il. « Que savez-vous faire ? » « Je sais faire le thé ». « Alors faites moi le thé ».
Le maitre de thé s’installa consciencieusement, enleva son manteau et sa coiffe, échauffa ses poignets pour bien doser et verser, prépara ses affaires, prépara une dose avec doigté et fit chauffer l’eau sans la faire bouillir. Puis il s’attacha au rituel du service. « merci » lui dit le maitre d’armes. « Je vous en prie, maintenant m’apprenez vous ? » « Oh, non je n’ai rien à vous apprendre, demain agissez comme si vous faisiez le thé ». Le maitre de thé ne compris pas, partit sans poser de question mais retint le conseil.
Après une nuit un peu agitée, le maitre de thé se retrouva à l’heure dite, harnaché de son costume et de son sabre. Le guerrier lui faisait face. « Alors Samouraï, es tu prêt à mourir ? » aboya--t-il ?
Le maitre de thé ne répondit pas, il était concentré sur ce que lui avait dit le maitre d’armes. Il enleva sa coiffe et la posa avec soin, puis enleva son manteau et le posa avec soin, puis s’échauffa les poignets, considéra son sabre et ses poignards puis les rengaina. Il resta concentré. Il se souvint alors de certains gestes de son maitre. Il prit alors son sabre, fit quelques gestes, le fit un peu tournoyer et le leva solennellement comme s’il préparait le thé. Il était fort, il se sentait le maitre de thé et maitre Samouraï à la fois. Mais ensuite, il était bien incapable ensuite de savoir quoi faire car il n’était pas Samouraï…Voyant cette maitrise technique et ce calme, le guerrier vint alors se prosterner devant le maitre de thé en rendant ses armes et suppliant qu’il ne le tue pas.
Si le proverbe chinois que dit que « l’agneau en peau de tigre craint toujours le loup », l’agneau pourra au moins tenter de dissuader le loup en trompant son cerveau comme nous l’avons vu en PNL et se servir de la peau du tigre pour faire illusion dans un autre blason d’identité. Il pourra aussi agir en montrant l’agilité de l’agneau qui perdra peut-être aussi pour un temps son odeur. Mais gare aussi à la trop grande confiance si l’on vous demande une autre mise en pratique.
Et vous, dans la vie ou en entreprise, quand utilisez-vous vos habits de Samouraï ou de Tigre, et vos savoirs faire de maitre de thé ?
La saga des 7 émotions
Connaissez-vous les 7 émotions? La joie, la peur, la colère, le dégoût (crainte, répulsion), la surprise, la tristesse et la force autoritaire ? Nous les exprimons tout au long de notre vie en fonction de notre immeuble personnalité et des situations ou des personnes rencontrées.
Mais avez-vous déjà fait l’exercice de les associer à certains personnages ou signes connus pour mieux les ressentir, les comprendre, vous comprendre vous-même et décrypter ce que cherche à dire votre entourage familial, personnel et professionnel ?
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management
Nous exprimons nos émotions face respectivement à un accomplissement ou une satisfaction ; à l’insécurité ou le danger ; un inconfort ou un manque de considération ; à une toxicité ou une attraction forcée ; à une nouveauté, une élévation, une promotion ; à un abandon ; à une perte. à une prise de territoire.
La joie attend contact, caresses, confirmation quand la peur attend réassurance, attention, protection ; quand la colère attend action réparatrice alors que la crainte attend de l’assurance, que la surprise attend un accompagnement et que la tristesse attend affection, consolation, reconnaissance.
Si l’émotion authentique ne fonctionne pas et n’obtient pas de signe satisfaisant le besoin psychologique correspondant, elles utiliseront un sentiment racket. La joie ira par exemple vers le positivisme, la peur vers la bouderie, la tristesse vers l’angoisse et la colère vers le colérisme.
Elles sont sept. Qu’y a-t-il d’autre de sept ?
Que diriez-vous des 7 merveilles du monde ? J’attribuerai volontiers la joie au temple d’Artémis à Ephèse, la peur à la pyramide de Khéops, la colère à la statue de Zeus à Olympie, la crainte au phare d’Alexandrie, la surprise aux jardins de Babylone, la tristesse au mausolée de l’Halicarnasse et la force au colosse de Rhodes.
Préférez-vous les 7 nains ? Je verrais bien dans l’ordre Joyeux, Timide, Grincheux puis Atchoum, Simplet, Dormeur et Prof. A moins que vous soyez plutôt Chakras ? Je classerais bien l’eau, le feu, la vibration l’air, l’éther, l’esprit, la terre.
Je sens parmi certains la curiosité des 7 péchés capitaux où j’associerai respectivement ces émotions à l’envie, la paresse, la colère, la gourmandise, l’avarice, l’orgueil et la luxure.
Aimez-vous la couleur ? Que diriez-vous de vert, rouge, marron, orange, jaune, bleu et violet ?
Puis enfin la musique avec Abraham Paul, Haydn, Mahler, Kuentz puis Vivaldi, Liszt, Wagner…
Je vous laisse la liberté d’imaginer ces correspondances avec les 7 mercenaires, 7 personnages de notre cher village gaulois (Astérix, Obélix, Agecanonix, Ordralphabétix, Falbala, Assurancetourix et Abraracourcix), 7 des 9 chevaliers de la vraie table ronde ou celle de Kaamelott (Lancelot, Karadoc, Peceval, Leodagan, Merlin, Behort, Arthur), ainsi que les 7 sens (ouïe, toucher, vue, gout, odorat, mental et intuition).
Et si vous désirez aller plus loin, rendez-vous sur l’hyper-matrice transactionnelle que j’ai mise au point pour trouver les liaisons entre 7 outils de typologies de personnalités MBTI, AT, Enneagramme, PCM, TMS, Morpho, PNL.
Savez vous aussi que le chiffre 7 est symbole de plénitude pour l’église catholique où l’on trouve souvent 7 bougies ?