Quelles solutions de sortie de crise en Syrie ?
depuis les images désolantes de corps d’enfants morts, la Russie et la Chine ont rejoint les autres membres du conseil de sécurité de l’ONU pour condamner les agissements de la Syrie qui bien entendu se défend mas sans grand crédit. On peut donc penser et se réjouir que la maiche de la troisième guerre mondiale n’est donc pas encore allumée dans la poudrière du Proche Orient. Voilà qui peut faire également réfléchir le Président iranien voisin.
Par François CHARLES
conseil en stratégie et management, économiste, ancien responsable de politique industrielle internationale et relations internationales à la DGA
Certaines questions restent en suspens : fallait-il en arriver là pour obtenir ce consensus et pour quelle décision ? Y-a-t-il similitude avec le conflit Lybien ? Quel est l’objectif du Président syrien, et celui de l‘ONU ? Quelles sont les réalités et les options mesurables, réalisables et déterminées dans le temps pour réduire ce conflit interne ? Faut-il prévoir une MEilleure SOlution de REchange (MESORE) pour le Président Bachar al-Assad qui semble faire SA guerre ?
Sans attendre un conflit supplémentaire, avons-nous une analyse des conflits passés : Était-ce de bonnes décisions ? Les faits, possibilités, répercussions et conséquences avaient ils été pris en compte ? Comment faire à l’avenir ? Pourquoi ne pas travailler avec méthode en utilisant notamment la théorie des organisations pour aider à se poser les bonnes questions surtout dans le cadre de gestion de cirse internationale.
Une fois le bon processus identifié, il convient aussi de se rappeler que nous n’avons pas « les mêmes lunettes », que l’être humain risque souvent de trop se focaliser sur ses expériences en oubliant de nouvelles options, d’être trop attiré par une nouvelle théorie stimulante en oubliant les retours d’expérience, d’être trop focalisé sur une solution logique en oubliant les impacts sur les personnes et les notions de valeurs humaines ou bien d’être trop proche des valeurs en refusant de prendre des décisions logiques et souvent difficile. Une crise doit être abordée de façon équilibrée en marchant sur ses deux pieds comme nous l’enseigne les modèles de Jung.
En matière de recherche d’information, définir le problème revient souvent à dire quels sont les faits (S) en ayant les pieds sur terre. Qu’est-ce que vous-même ou d’autres ont déjà tenté pour résoudre ce genre de problème ? Qu’est-ce qui a bien marché ou qui a échoué ? Quelles sont les ressources disponibles ? Mais il convient aussi de considérer toutes les options (N) de façon conceptuelle, de se poser de quelles manières peut on examiner la question ? Qu’impliquent les données ? Quels sont les liens avec d’autres personnes ou des questions plus larges ? Quelles théories permettent d’aborder ce genre de problème ?
En matière de prise de décision, il s’agit d’analyser la conséquence logique de chaque option (T) Quel est le pour et le contre ? Quelles sont les conséquences logiques de chaque option ou d’une absence de décision ou d’action ? L’option choisie s’appliquera t elle d’une manière égale et équitable ? Il convient aussi d’évaluer humainement chaque option de décision (F). S’accorde t elle à mes valeurs ? Comment affectera t elle les personnes concernées ? De quelle manière chaque option contribuera t elle à l’harmonie et aux interactions positives ? Comment puis-je aider les autres en prenant cette décision ?
Une série de questions existent concernant le leadership (autocratique, démocratique… leader responsable, opérationnel, de processus…) , la structure de l’organisation considérée (l’exécutif syrien), ses membres avec les groupes et les sous-groupes (religieux, …), son énergie avec sa stratégie (sur la région), sa raison d’être et son travail et enfin sur l’environnement interne (opinion, armée, Parlement, intellectuels, forces diverses ) et externe (alliées, concurrents, partenaires économiques.). Mais nous ne pouvons les aborder en quelques lignes.
Notons toutefois trois éléments importants : le contre leader apparait lors de l’endormissement du leader ou lors de l’absence de solution de sortie de crise si la tension dure trop face à une menace extérieure. Le leader est alors placé sur la planche à secousse. Par ailleurs, une victime appelle souvent un sauveteur face à un persécuteur mais chaque position peut changer. Enfin, comme en entreprise, le jeu peut être réduit en travaillant non pas à la résolution du conflit mais sur un travail constructif prospectif faisant oublier le conflit.
Mais comme en négociation, il convient d’abord de considérer et comprendre les affaires de personnes puis de les évacuer sous peine de ne pouvoir travailler. J’ai beaucoup oeuvré à l’international ou dans le multiculturel et généralement l’erreur permanente est de trouver l’arrangement immédiat qui fera arrêter les combats mais sans forcément en comprendre l’origine et donc sans résoudre le problème de fond. Les DRH la font également souvent en entreprise en replaçant des personnes sans résoudre le problème de fond qui risque de revenir.
Pour revenir sur le sujet, peut-on s’en sortir sans intervention armée ? S’agissant des réalités, il ne s’agit pas ici de luttes entre Etats mais d’une lutte à l’intérieur de la structure. Nous sommes bien en présence d’une guerre civile entre deux sous-groupes dont la minorité est soutenue par son chef au pouvoir par la force (comme en Irak), avec une armée organisée, un pays non encore exsangue. L’objectif des Nations Unies est bien d’arrêter les combats, pour le Président syrien (leader) de réduire au silence les opposants (contre leader) et pour ces derniers, de pouvoir « exister » en se faisant aider par une aide extérieure qui se pose la question si le jeu en vaut la chandelle mais qui est prête à le faire quand le carnet de timbre est rempli, ce qui semble être le cas. Le deuil est prêt à être vécu. Mais sera-ce celui de la mort des enfants ou celui des suites de l’intervention armée déclenchée par l’ONU ?
Le Président, minoritaire, cherche à éviter un étouffement. Comme la Serbie en son temps, voire la Pologne en 1938, il ne peut plus compter sur ses liens d’amitié avec la France depuis les bombardements. Cette dernière sait ne pas intervenir mais également faire néanmoins entendre sa voix forte quand il le faut pour défendre les libertés dans un soubresaut héroïque comme pendant les 100 jours, pendant la commune, au chemin des dames ou à Koufra en Lybie justement.
Nous naviguons entre croyances et généralisation. Il est désormais avéré que certaines villes syriennes étaient bien réprimées depuis longtemps mais sans preuves matérielles ni rationnelles à l’abri des médias. De plus, même si des expériences existent en Lybie et en Irak et si des données sont similaires, on ne peut déboucher sur une même conclusion générale d’intervention car de nombreuses données sont différentes. Sachons ne pas recommencer les mêmes erreurs et préparer plusieurs options de solution avant toute intervention en tenant compte des réalités locales.
Contrairement à ce que certains annonçaient, ni la pression de la Ligue Arabe, ni le pseudo blocus économique de la Syrie n’étaient apparemment suffisants. Il le sera peut-être à moyen terme si la Russie coupe désormais réellement ses liens, ce qui retardera encore une solution armée et accroitra sans doute à court terme la guerre civile et la répression. La Syrie intéresse-t-elle suffisamment pour ses ressources quand on sait que la Libye produit 2 millions de barils par jours quand la Syrie n’en produit que 400 000. La Libye extrait 10 milliards de m3 de gaz par an quand la Syrie n’en est qu’à 22 millions. Mais si la Lybie était isolée diplomatiquement et géographiquement, la Syrie est un élément géostratégique clé.
Si une intervention armée aérienne est décidée, prévoyons cette fois-ci de façon réaliste et mesurable qu’elle durera encore plus longtemps qu’en Lybie, car l’armée syrienne est plus organisée. Même si cette guerre n’est pas souhaitable, le rêve de segmentation stratégique militaire internationale serait de voir l’OTAN bombarder avec ses avions en appuyant les troupes russes au sol. La Russie ne s’est pas encore prononcé pour des frappes mais apparait cette fois ci plutôt normatif que bienveillant. Et n’oublions pas non plus que le Président des Etats-Unis n’a pas encore opté pour une intervention militaire.
Une guerre étrangère peut calmer une guerre civile. Au son du canon, tout le monde se rassemble et se serre les coudes, comme également les politiques au sortir de la guerre. Mais on peut aussi en profiter pour tuer son opposant et faire passer cela sur le compte de la guerre. Bachar al-Assad a testé cette solution par des paroles fortes en début d’année alors protégé par son allié russe. La guerre civile guettait après le premier retour de Louis XVIII. En revenant, Napoléon la calma en réinstallant une guerre étrangère. Mais un bon tremblement de terre ou une catastrophe humanitaire peuvent aussi calmer les esprits, inciter les gens à vivre et travailler ensemble. Si aucune de ces options n’est à souhaiter, elles montrent bien qu’une solution est possible.
Quelle MESORE pour le Président ? Le Président syrien, qui a montré son goût de façade ou réel pour l’humanitaire, peut-il s’en sortir désormais ? Devra-t-il suivre la voie des dirigeants en exil, condamnés emprisonnés ou exécutés ? Le départ des anciens dirigeants a-t-il été salutaire ? La majorité de l’opinion publique internationale et son opposition dans le pays pense de façon logique qu’il doit partir. Sans forcément le défendre, on peut aussi poser une option différente d’un maintien en lui demandant une ultime fois lui demander de trouver LA solution, pour calmer sa croisade avec son caractère persévérant de jusqu’au boutiste et d’attaquant.
La France peut et doit jouer son rôle de leader diplomatique pour le compte de l’Europe de par son histoire. Voir avec orgueil, lors des conférences de presse, que le blason du ministère des affaires étrangères syrien est également écrit en français nous rappelle ce lien avec cet ancien protectorat. Et n’oublions pas que la langue française reste le juge de paix le plus précis et le plus utilisé en droit international.
Mais en dehors des guerres militaires et des cataclysmes, il existe aussi des guerres économiques. Sans perdre la face, sans un coup de feu supplémentaire et sans attendre la destruction de son pays, Bachar al-Assad peut encore garder la main et compenser une partie de sa dette en détournant les esprits dans une logique de reconstruction et dans une solution conceptuelle et décloisonnée où l’Europe a une carte et un rôle à jouer : devenir facilitateur de la dynamique économique euro-méditerrannéenne (EUROMED) qui n’a jamais vraiment pris ses marques. En y incluant désormais la Lybie, cette solution pourrait être adoubée diplomatiquement par les Etats-Unis, la Russie et la Chine car c’est aussi une des rares tables où Palestiniens et Israëliens se réunissent. Mais si ce n’est lui, ce sera le rôle de son remplaçant et du futur gouvernement
communication 4e circonscription de Cote d'Or
Mesdames et messieurs les maires de la 4e circonscription de Cote d’Or
En m’excusant envers celles et ceux qui m’y poussaient par conviction ou par intérêt, j’ai néanmoins décidé à titre personnel, comme prévu initialement, et sans me substituer à quelconque parti, de ne pas me présenter aux élections législatives sur la 4e circonscription de Côte d’Or en juin prochain.
Je ne vous demanderai donc pas de salle mais j’espère avoir le plaisir de vous rencontrer
J’espère que cette campagne nous fera voir un vrai débat d’idées et de valeurs en cette période où l’avenir de la France est en jeu
Pour autant, comme prévu en septembre dernier, j’ai l’intention de persévérer, avec des valeurs plutôt de droite, dans le développement d’une vraie force de proposition et de réflexion constructive, dans la continuité des travaux menés dans le territoire et de mon engagement républicain depuis maintenant 30 ans, avec laquelle il faudra de plus en plus compter sur cette circonscription mais également sur tout le département
Aussi, j’ai le plaisir de vous envoyer certains documents de présentation, certains articles techniques (transport, santé, logement, agriculture, industrie) sur une série concernant la ruralité ou le cadre national et européen (prochainement école, commerces, vitalité, séniors, jeunes, sécurité…) bâtis à partir de rencontres et retours d’expériences et qui pourront faire l’objet de nouvelles réunions futures ainsi que d’autres sur le projet d’hôtel de Montbard (avec prochainement à suivre une nouvelle thématique historique associée)
vous pouvez les retrouver sur mon blog http://francoischarles.over-blog.com/ , et sur http://www.facebook.com/pages/Fran%C3%A7ois-CHARLES/275149473224 ou http://lecercle.lesechos.fr/presidentielle-2012 comme de nombreux articles généraux sur l’économie, l’Europe, la défense…
j’espère lire vos remarques constructives
je pense organiser prochainement, avec deux spécialistes, une réunion d’information concernant vos responsabilités et les réglementations, en tant que maires, sur l’organisation d’événements
enfin, vu les pressions, insultes, menaces et intimidations reçues, les diffusion d’informations fausses circulant sur moi, l’usurpation d’identité et d’adresse email, les demandes d’éloignements etc… je mettrai également tout en œuvre pour réduire tout parasitage tendant à décourager et privilégier les affaires de personnes au détriment de l’intérêt général
bien à vous
François CHARLES
Le laboratoire Côte d’Orien de l’avenir du Nouveau Centre
L'article d’un journal de Cote d’Or sur « la guerre totale au « Nouveau Centre » entre son président et un de ses vice président et ancien confrère, pousse ce matin à réflexion.
D’une part sur une prise de conscience (enfin) de positionnement, d’autre part sur un effet d’annonce et enfin sur le rappel d’une stratégie annoncée. Quels sont donc les objectifs et les réalités que je maîtrise de l’intérieur par rapport aux journalistes, qui ont mission de taire certains noms et avec lesquels il faut aussi savoir user d’information et de désinformation, comme en intelligence économique, tout en sachant stratégiquement en garder certaines cachées ou en réserve.
Par François CHARLES
Ancien militant PRP, DL puis UMP, animateur politique, Créateur des rendez Marketing Politique et de Droite Fédérale
J’aurais plutôt du intituler mon article « mais à quoi joue-t-on à droite du centre » ? Le MODEM a su pour l’instant occuper vraiment le centre assurant le pivot de la balance entre droite et gauche pour ensuite choisir son camp par compromis ou compensation d’équilibre ce qui est souvent dommageable pour l’identité du parti. J’ai vu au MODEM des personnes de gauche et de droite réunies. Mais on peut aussi imaginer que la partie droite du Modem rejoigne la droite pour former un vrai « centre droit » jusqu’aux frontières de l’UMP ou de ce qui naitra à la place. La partie gauche rejoindrait le PRG et la gauche moderne qui devrait rester à gauche sauf à changer de nom.
Qu’attend donc Hervé Morin (HM) pour « virer » F Sauvadet (FS) du Nouveau Centre pour insubordination ? On se souvient aussi des cris d’opposition des supporters de FS ce printemps. Il ne le fait pas car HM est à la fois « loyal » et « perfectionniste » et enfant adapté soumis contrairement à FS « battant » et « fort » mais rancunier et parfois étonnamment à la foi enfant rebelle et parent normatif regardant au dessus de l’épaule de F Fillon pour regarder ce qu’il va dire à Alésia. H Morin, lui, n’est pas homme à prendre son téléphone pour séduire ou décourager, car il compte plutôt gagner sur ses convictions. Mais cela marche si l’on sait aussi être fort.
FS a réussi à décourager indirectement les autres à suivre HM (j’en sais quelque chose) mais sans toutefois parvenir à tuer le mouvement pour le reprendre en main naturellement sans coup de feu. Je pense que cette obstination à couper toute existence prématurée, qui pouvait au contraire cristalliser un vote utile, a finalement conduit à alimenter le vote « anti Sarkozy » car je sais que nombre de membres du NC que je connais sont parti ou repartis au MODEM et ont voté blanc ou à gauche à cause de cela.
N’oublions pas que le Nouveau Centre (ou désormais la nouvelle UDF) et le MODEM sont nés de l’ancienne UDF (FBayrou a conservé son adresse électronique « UDF ») et du PR. Par contre le parti radical s’est dissocié de l’UMP mais a toujours su conserver son identité.
Depuis mai 2011 et la création de l’ARES Alliance Républicaine, Ecologique et Sociale (ARES) en mai 2011 où JLB avait été intéressé par mon concept Droite Fédérale (nom créé et proposé pour la succession du RPR), FS, que l’on ne connait pas beaucoup en dehors de Cote d’Or et qui ne faisait pas partie des chefs, a été nommé pour contrer JLB et HM et parlerait désormais de la création de l’Union des Radicaux, Centristes, Indépendants et Démocrates (URCID) dont le nom serait déposé selon le journal (mais qui ne figure pas encore à l’INPI mais les anciens ou nouveaux journalistes ne vérifient plus rien apparemment). Serait-ce un effet d’annonce dans le but de créer un doute ou une dynamique d’autant plus que certains partis n’ont pas été contactés…
Autant les termes de l’ARES positionnent au centre par une idéologie et un but, notamment avec l’esprit vert (que je considère apolitique) et social (qui n’est pas que l’esprit de la gauche mais plutôt vers le centre) autant ceux de l’URCID évoque des partis mais les deux montrent une large ouverture avec l’emploi des termes « Démocrate » et « Républicain » et finalement disent la même chose mais avec un « changement de propriétaire ». Mais cette URCID serait-elle un parti ou un « GIP » (Groupement d’Intérêt… Politique) de partis ? Pour rire un peu, autant j’aimais bien ARES, un peu guerrier, autant URCID sonne un peu médical…
Il semble intéressant de comprendre cette lutte à partir du laboratoire de la Cote d’Or, où FS, dont je connais les fils spirituels et dont j’ai été le conseiller d’un soir, en est le soit disant « l’homme fort » en tant que président du Conseil Général, et en tirer ses conséquences et certaines préconisations. Je me suis déjà longuement exprimé sur la situation à Droite en Côte d’or (Mais à quoi joue donc la droite en Cote d’Or) et les relations affichées et cachées que je connais bien au sein de l’UMP et entre l’UMP et le NC dans de précédents articles.
Voilà un nouvel exercice de marketing et de segmentation politique intéressant à suivre. S’agira-t-il d’une alliance ou d’une coopération ? Comment cela fonctionnera-il en Cote d’or ? Il était déjà difficile de comprendre le positionnement des partis situés entre le MODEM et l’UMP, d’autant plus que le NC sauvadiste n’est pas venu…
On peut remarquer que F Sauvadet n’a fait apparaitre nulle part l’appartenance au NC sur ses affiches électorales, comme l’avait fait l’élue que j’accompagnais lors des cantonales. En auraient-ils honte ? Serait-il devenu « indépendant » mais il ne m’a pas appelé pour essayer d’intégrer le CNIP (sourire)
A l’instar des réalités connues en Côte d’Or sur les 3e et 4e circonscriptions sur lesquelles j’ai déjà beaucoup écrit, F Sauvadet apparait désormais comme un vrai chef de parti et il est légitime qu’il veuille rassembler et compter ses troupes pour ne pas se réunir dans une cabine téléphonique, comme on aime à plaisanter. Ce qu’il l’est moins est la façon de le faire. Il ne peut adhérer à l’UMP car il serait peut-être perdu dans la masse sans y être même et sans doute accepté. Restera à trouver le bon système de leadership pour durer mais en comprenant que l’homme veut bien rassembler su moment où il dirige. Il pourra par contre réinventer un parti depuis son laboratoire de Côte d’Or où le NC n’existera plus sauf … si quelqu’un en prend la relève…
Je crois me souvenir que FS, très concret mais hélas qui ne vérifie pas forcément ce qu’on lui dit ou qui confond les amis qui lui font des confidences bienveillantes avec ses ennemis qui lui veulent du mal, a toujours dit qu’il s’occuperait du NC en septembre. Il n’a pas dit ce qu’il ferait et avec qui (...) s’il n’était pas réélu …
Je préconise à Hervé MORIN, certes que je connais aussi car il a été mon chef, et qui a consolidé son pouvoir du NC au niveau national, de se montrer fort et de vite redéfinir une stratégie, un sens, une légitimité voire une identité sans pour autant changer de positionnement sur l’échiquier car son mouvement rassemble un certain type de population qui ne se retrouve pas ou plus avec son vice Président.
MAIS QUI VEUT DONC LA PEAU DE L’EURO ?
La France surfe sur une nouvelle vague de crise financière, entraînée cette fois elle-même par les banques et les agences de notation comme aux Etats-Unis qui a finalement et tranquillement élevé son niveau acceptable. Mais quelles sont les réalités ? N’y a-t-il aucun risque ? Etait-ce un coup de semonce ?
Cette crise va-t-elle enfin souder le couple franco-allemand et l’Europe même si des strates différentes doivent continuer à apparaître… comme sur nos pièces de monnaie ?
Par François CHARLES*
* conseil en stratégie et management, économiste, ancien partenaire euro de la banque de France, Président de l’IRCE
Méthodologiquement, il convient de rassurer en rappelant le ou les objectifs annoncés, leur mesurabilité qualitative et quantitative et les critères définis pour les atteindre, le fait qu’ils sont réalistes et réalisables car définis en connaissance des réalités, les options prises et le calendrier retenu. Il convient également d’en mesurer les risques de toute nature, en retenant ceux paraissant inacceptables selon certains critères puis en établissant des actions de réduction.
Mais devons nous gérer ou anticiper la crise ? Sommes nous en train d’éteindre le feu de forêt ou de créer un coupe feu ? Sans doute les deux et il est important de ne pas mettre toutes les forces au même endroit pour être certain de gagner.
L’Euro a consolidé l’Europe qui apporte bien des avantages aux populations sans qu’elles ne le voient toujours. Sans la monnaie, le bloc se serait fragilisé depuis 10 ans de crises financières. Il nous a permis de compenser les vagues financières japonaises, russes et dernièrement américaines et a même endigué pendant de nombreuses années les potentielles remontées d’intérêt des pays comme la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Les banques ne croyaient pas en un euro fort alors qu’il l’était déjà dans les échanges entre banques depuis l’ECU ! Le passage à l’Euro nous a fait digérer indirectement une inflation qui de toute façon aurait du être vécue, de façon certainement moins forte. L’euro fort ne nous gêne pas dans la masse de nos échanges commerciaux car notre premier partenaire commercial est l’Allemagne ! Par contre, la montée par le haut de certains pays européens s’est faite trop rapidement avec l’accompagnement des banques qui, en l’absence de vision de remboursement, veulent désormais une sécurité légitime court terme. Quitter la zone euro comme on quittait le SME serait une décision lourde et insensée. Le couple franco-allemand, véritable pierre angulaire avec ses deux faces complémentaires ne doit pas uniquement éteindre le feu mais donner du sens tout en sensibilisant et responsabilisant les autres membres de l’Union.
Les risques et surchauffes liés à L’Irlande, la Grèce, l’Espagne et au Portugal, comme en son temps l’Irlande, sont en grande partie issus des injections des fonds structurels européens institués pour consolider et renforcer le socle économique par rattrapage infrastructurel et social. Financés par la TVA, les droits de douane et un pourcentage du PIB, ils encouragent et répondent aux travaux décidés stratégiquement par chaque pays. N’en finançant pas la totalité, ils ont du même coup engagé les pays eux-mêmes et leurs banques à accompagner cette dynamique dans une volonté de développement et dans une logique de profit. Les grandes entreprises industrielles n’ont pas bénéficié directement de ces aides indirectes mais l’image redorée de leur pays a sans doute été un vecteur de leur réussite. La France ne bénéficie que désormais très peu de ces aides, voire peine à les utiliser. L’indigestion des pays de l’Est, largement bénéficiaires de cette aide et des technologies et infrastructures financées, ne se fera sans doute pas ou d’une autre façon car certaines composantes sont différentes. Il s’avère néanmoins important de surveiller ces fonds pour éviter tout embrasement et toute déstabilisation potentielle. L’Europe subirait l’effet inverse que celui escompté quand nous avons décidé de les accueillir, d’une façon sécuritaire alors qu’ils apparaissaient orphelins et donc à risques. Ces derniers peuvent également se désolidariser d’eux-mêmes pour éviter l’onde de choc sans oublier qu’ils étaient anciennement sous l’influence de la zone… Mark.
Comparant volontiers les Etats aux entreprises dans la notion de concurrence, on peut néanmoins être indigné qu’une agence de notation, payée généralement par les banques, puisse décider si un Etat est capable de rembourser sa dette et quel sera son avenir. La politique keynesienne et sécuritaire européenne n’a pas obligé les banques à prendre des risques inconsidérés et ces dernières n’ont aucune légitimité à se considérer comme victime. Par contre, les systèmes financiers ont bénéficié de la dynamique des Etats mais souvent freiné ou accompagné sans motivation les dynamiques en faisant valoir que « les visions à trop long-terme et risquées ne les intéressaient pas ». Ce « jeu » victime/sauveteur/persécuteur a ses limites quand il s’agit de la chose publique.
Comme pour un mariage, ces messages nous rappellent notre attachement européen quoiqu’il arrive même si certaines réalités nous imposent parfois des choix à court ou moyen terme et des mesures immédiates fortes peu agréables mais salvatrices en terme de gestion de risque. Les ratios de risque de faillite sont bien connus et il n’est jamais trop tard pour intervenir. L’euro a été une bonne initiative. C’est sans doute aussi le travail des actuaires qui était à revoir avec les effets induits que l’on découvre sur chaque monnaie. S’agissant d’un changement de monnaie, le coût en vaut-il la chandelle ? Sommes nous réellement et globalement dans un constat d’échec et pour quel objectif ?
Tout projet, comme celui de l’Euro, peut se voir, un jour audité voire recadré dans une analyse de risque très structurée sans pour autant être arrêté, même si cette option doit aussi être envisagée dans les scénarii. Il en est de même pour le nucléaire… Mais si les décisions sont politiques, elles doivent se conforter d’éléments économiques qui leur montre toutes les réalités et les impacts à court, moyen et long terme en terme de gain, de perte ou de faillite sans voiler ces éléments
Certaines réalités s’imposent : Il s’agit aujourd’hui de baisser le risque de sur-endettement. Il serait injuste que la France perde sa crédibilité alors qu’elle ne bénéficie plus autant, comme l’Allemagne, de cette manne financière indirecte ; il n’est pas normal que le contribuable en face les frais même si ces aides indirectes lui ont été profitables; il serait sans doute plus responsable d’arrêter de demander aux banques afin de limiter le pouvoir qu’elles exercent; nous vivons des crises depuis toujours, celles-ci sont plus violentes mais plus courtes ; nous sommes à l’origine de la construction européenne mais nous pouvons établir des sous-groupes de pensée et d’action (défense, fiscalité, buy european act…) en fonction des capacités des uns et des autres pour endiguer la crise (les trois piliers de Maastricht nous ont permis d’avancer dans cette construction) sans forcément détruire les fondamentaux ; les règles européennes imposent une notion de concurrence et la non ingérence des Etats sauf dans certains cas notamment sur des secteur à compétence nationale (art 296).
En prenant à leur jeu les agences de notation sur leur écriture, comme elles le font pour les entreprises, une mesure immédiate consisterait à court terme de transférer une partie de la dette par titrisation vers les entreprises sous tutelle à compétence nationale (armement, haute technologie…) bien trop souvent accompagnées sans vision partagée, sans livre ouvert et sans vrai partage de risques. Cette compensation pourrait être rachetée sous la forme de contrats à long terme ou de partenariats publics-privés.
Deux mesures financières « coupe feu » consisteraient d’une part à instituer une TVA sur les transactions financières dont nous parlons depuis longtemps, avec peut-être une fiscalité différence au sein et à travers l’Union et d’autre part à accroitre la part ponctionnée sur la TVA, sans forcément instituer une TVA européenne car le budget européen se greffe déjà sur nos produits. La TVA reste un impôt de régulation indolore et équitable dans la mesure où les grosses dépenses génèrent de grosses taxes.
S’agissant de la gouvernance européenne, la Banque Centrale ou la Commission pourraient mettre en place un système de notation autonome qui aiderait à identifier et piloter certains groupes de pays à solvabilité réelle, apparente et relative. En matière de gestion de risques, ceci permettrait d’une part d’endiguer la crise et d’éviter les effets de dominos et d’autre part de pouvoir apporter à chaque groupe les solutions réalistes, sur mesure et efficaces les mieux adaptées avec peut-être un leadership également différent mais dans une structure continuant à être intégrée.
arrêtons la pensée logique du "tout ou rien"
Quand j'entends JF Copé ce matin, je me demande si je ne vais pas encore voter blanc, ce qui me peine pour certains amis candidats UMP (pas tous...) parfois j'ai envie d'arrêter la politique car les luttes de personnes l'emportent sur le fond mais ce que j'entends m'y repousse parfois
et je n'ose penser à tous les moutons de panurge qui s'abritent derrière, notamment en Cote d'Or
"on ne quitte pas la coalition comme ça, on y est allé ensemble on part ensemble, il faut une concertation" : oui bien sur mais il oublie que la France a encore sa souvereineté, que F a gagné les élections, que la France peut réfléchir et faire réfléchir et qu'il oublie que l'article 5 est adaptable et qu'il disait que la France n'a d'ordre de recevoir de personne
"F Hollande sacrifie le nucléaire" : il n'a jamais dit cela au contraire, puisqu'en plus il maintien l'EPR
JF Copé devrait se mettre plus "à la place de" ce n'est pas pour cela que je suis à gauche ni que je vote à gauche !
parfois la presse est censurée, parfois elle censure
parfois je m'interroge et parfois on s'interroge pour moi
pour vivre heureux vovons cachés sauf quand ce sont des éléments et des noms que l'on veut cacher
depuis combien de temps n'avez vous pas lu un de mes articles dans la presse locale ?
pourquoi certaines réponses tardent-elles à être modérées...
encore plus étonnant,
certains journalistes me disent lire mon blog mais semblent vouloir plutot communiquer sur des bruits contraires
voyons voyons ... qu'est-ce qui ou qui pourrait bien se cacher là dessous ?
mais bon, le Figaro est à droite et le monde à gauche, libé, minute etc... et chez nous ? les avis divergent
belle messe télévisée à l'abbaye de Fontenay
en ce dimanche avait lieu une messe télévisée très solennelle qui a redonné, comme c'est la coutume une à deux fois par an, le caractère religieux à l'Abbaye créé par les moines de Claiveaux, elle même crée par les moines de Citeaux, patrimoine mondial de l'UNESCO avec son vallon, sauvée par la famille Aynard
voir la messe : link
pour l'anecdote, nous avons vécu des répétitions comme lors des tournages cinématographique ou télévisés
POUR UNE RECHERCHE OPTIMISEE ET INTELLIGENTE
Le nouveau Président de la République qui a donné un geste fort, le jour de son investiture, vers un élément nécessaire à toute croissance : la recherche. Mais il n’a pas fait n’importe quel hommage. Marie Curie est certes une chercheuse étrangère venue développer, au départ bien seule, des travaux d’envergure en France, mais c’est aussi le nom des actions européennes en faveur des chercheurs, désormais regroupées dans un programme entièrement dédié aux ressources humaines dans le domaine de la recherche avec 4,7 Md€ sur 7 an.
Par François CHARLES*
*économiste, ancien responsable de politique industrielle à la DGA, accompagnateur de certains projets d’innovation nationaux et européens, ancien directeur général de l’IRDQ
Cet engagement est salutaire mais je rebondis aussi sur les propos tenus en Allemagne consistant à tout remettre sur la table. Aujourd’hui il convient aussi de le faire sur la recherche française et l’innovation dans une dynamique nationale, européenne et internationale. On peut comprendre certaines réticences à investir en période de rigueur mais il peut être cohérent de le faire avec vision, comme la commission européenne et surtout depuis le traité de Barcelone, si l’argent, les moyens et les efforts sont orientés avec soin.
Les initiatives, progammes, organismes et même l’énergie ne manquent pas. Mais ce monde de la recherche est souvent encore lourd, cloisonné, avec des enjeux de pouvoir et une évidente déperdition de valeur ajoutée stratégique pour notre pays alors qu’elle en est une composante de l’intelligence économique que nous développons. Analysons certaines réalités.
La recherche nationale fut vraiment lancée par de Gaulle et Pompidou. Avant guerre il n’existait pas de ministère de l’industrie ni de la recherche, qui n’est d’ailleurs pas qu’industrielle. On connaissait la place de l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et certains établissements bénéficient d’un vrai label de l’ANR, comme les Instituts Carnot en lien avec leurs cousins allemands les Fraunhofer, un premier ciment franco-allemand. Mais depuis 10 ans, les initiatives collaboratives entre universités, laboratoires et entreprises ont fleuri, essentiellement calquées sur les modèles européens du Programme Cadre de Recherche et Développement. 71 Pôles compétitivité ont été créés en 2004, de nombreux pôles d’excellence dont rurale, des Pôles de Recherche d’Enseignement supérieur (PRES), de pôles de filière voient le jour en plus des projets financés directement ou indirectement par l’Union Européenne avec ou sans les Etats (Programme Cadre, Eurêka, Eurostar..) et avec parfois l’implication des DIRECCTE ou d’OSEO.
Toutes les actions de recherche ne passent pas par un point focal à un moment donné de leur traitement. La recherche et la compétition se structure certes en région mais n’oublions pas notre dynamique nationale. Chaque région a lancé sa ou ses structures comme le Centre Francilien de l’Innovation en Ile de France ou Bourgogne développement, avec des organisations, des dispositifs d’aide souvent différents, ou voisins mais avec des noms différents (chèque innovation en Franche Comté et Prestation Technologique Réseau en Bourgogne…), ce qui ne facilite pas le travail de collaboration, imposant à chaque fois de refaire le point sur ce qu’il est possible à faire ou pas. Les dispositifs OSEO ne semblent pas non plus tous utilisés de la même façon au sein de l’organisme. Certaines structures semi privées tentent aussi d’en regrouper d’autres…
Les financements sont soit nationaux, soit européens ou les deux et sont souvent partagés entre les laboratoires, les universités et les entreprises avec des subventions couvrant en moyenne 50% des dépenses internes et externes. En France, OSEO est une machine à produire les dossiers financiers avec possible demande de retour des fonds en cas d’échec sans animation de retours d’expérience. OSEO peut aussi financer certains consultants en accompagnement des entreprises ou laboratoires pour monter des partenariats et des réponses souvent complexes à appels à projets. Le financement des projets s’effectue également à travers le Fonds Stratégique d’Innovation (FSI) mais également par la déduction du Crédit Impôt Recherche.
Le chercheur et l’entreprise n’aiment pas partager le résultat de leurs travaux. Certaines ne veulent pas bénéficier de financements ou n’en éprouvent pas le besoin dans une démarche de protection des informations. Le civil a beaucoup bénéficié de la recherche de la défense (centres d’essais de la DGA, du CEA…) comme l’automobile tire profit de la formule 1 et comme l’aéronautique de l’espace. La tendance est désormais parfois inversée et l’Agence Européenne de Défense doit pouvoir créer un lien sur la recherche duale.
Enfin, les PME sont souvent invitées par des structures importantes à participer à des initiatives par intérêt d’éligibilité et non par engouement car il existe des fonds dédiés aux PME en Europe et en France. Les PME sont souvent inquiètes de la charge de travail pour trouver un partenaire et élaborer le dossier qui se remplit en trois fois plus de temps en France qu’en Allemagne. Certains groupements professionnels lancent désormais des études sur le manque d’entrain de leurs adhérents pour la recherche. Les Points de Contact Nationaux essaient d’assurer au mieux leur mission d’information sur les contrats et les processus dans leurs domaines respectifs mais ne développent pas d’accompagnement sur l’optimisation de la rédaction des dossiers dont 2/3 dont acceptés au niveau européen.
Enfin, Il convient de ne pas négliger la recherche exploratoire et fondamentale sans débouché concret obligatoire qui existe depuis longtemps en France et a fait la force de notre pays, au profit de l’unique orientation de la recherche appliquée à deux ans. Investir 1 euro en recherche fondamentale, c’est 10 en recherche appliquée et 100 dans l’entreprise. Un pont doit exister et perdurer entre les trois composantes.
Pour autant, multiplier les initiatives est sans doute bien mais mais n’y a-t-il pas parfois chevauchement, duplication, déperdition, incohérence ?Fallait-il autant de pôles ? Dans quelle vision ?
L’Europe sait financer mais aussi contrôler et structurer sa recherche : on y parle désormais de Programme Cadre général avec les volets compétitivité et innovation notamment pour les PME. Mais on y évoque désormais également le finacement d’idées, de capacités, de personnes et bien entendu toujours de coopération entre les milieux universitaires, les entreprises, les centres de recherche et les autorités publiques dans toute l’UE et au-delà car l’Europe investit également dans le monde. On y parle aussi de coordination entre programmes nationaux de recherche, d’initiatives technologiques conjointes et de plates formes technologiques
Il n’existe en France aucune cartographie des projets, structures et actions de recherche entreprises et financées sur le territoire national avec ou sans lien avec les actions européennes ou internationales.
Aussi, il conviendrait d’établir un état des lieux qualitatif et qualitatif et un maillage des actions engagées avec leurs acteurs, leurs financements, leur objectifs, leur résultat à moyen ou long terme.
Des enquêtes seraient réalisées sur les impacts, les résultats obtenus et le ressenti de l’employabilité des fonds publics nationaux et européens (la Commission européenne a récemment soulevé un dysfonctionnement d’attribution de financement); sur l’analyse de la recherche en France avec approches comparatives européennes, suisses, canadiennes…des succès et échecs ; sur l’analyse de la valeur engendrée, sur la définition des indicateurs d’efficacité de la recherche, sur la détermination de sites et de projets pilotes ; sur la mise en place d’un processus centralisé d’autorisation et d’audit des actions de recherche.
Cet état des lieux et son suivi permettrait d’optimiser les choix de financement futurs, opérer des recadrages, d’identifier et optimiser certaines axes d’effort et initier certains échanges de bonnes pratiques notamment en matière de qualité dans une optique coût – délais – performance.
Ces actions pourraient être réalisées par un département du nouveau ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Pourrait ensuite voir le jour une structure publique, genre de guichet unique et véritable cellule d’expertise technique disposant d’un conseil scientifique, pour contrôler mais surtout établir un véritable point focal de l’état de l’art, de création de savoir et un laboratoire d’idées.
Ses équipes pluri-disciplinaires publique-privée donneraient des avis, orientations et décisions sur les actions à entreprendre avant, pendant et après financement, notamment en favorisant les projets efficaces à valeur ajoutée, en les comparant avec d’autres projets en cours au niveau national, européen ou international (il existe des convention avec de nombreux pays), en arrêtant certains travaux, en effectuant des mesures, contrôles, suivis et évaluations des actions courantes, assurant des informations de retour d’expérience (RETEX) et accordant des pouvoirs d’accréditation à des correspondants miroir « qualifiés » dans les régions pour se prononcer sur les projets avec capitalisation et centralisation permanente de l’information. Reprenant tout ou partie du budget dédié aux consultants, ces personnels accompagneraient également, et avec une efficacité suivie, l’écriture et le suivi des projets en concordance avec les règles européennes.
Afin d’assurer son financement partiel, cette structure pourrait également réaliser certaines prestations intellectuelles ou pratiques de recherche dans des domaines variés et non uniquement technologiques (qualité…). Il serait établi un contrat de plan à 5 ans, à l’instar de l’INERIS dans le domaine des risques. Ses équipes pourront aussi effectuer des missions stratégiques amont pour mieux donner du sens aux futurs projets.
En somme, faire mieux avec autant, voire moins, mais pourquoi pas aussi davantage si cela est fait de façon mesurée, réaliste, réalisable et déterminée dans le temps en tenant compte de certaines réalités dans un but de croissance et de responsabilités partagées..
un ministère du "redressement productif" déconnecté de Bercy
Le nouveau gouvernement redéconnecte le ministère de l'industrie de Bercy et c'est une décision intéressante à suivre avec soin. L'appellation ne l'est pas moins.
le ministère de l'industrie est souvent rattaché à l'économie. Il n'y a pas eu de vrai ministère de l'industrie avant 1940. La France ne connaissait pas son potentiel industriel. En 1918, nous avions un ministère de la "reconstitution industrielle" avec une effet de relance. Le ministère s'est appelé "production industrielle" notamment pour faire face aux exigeances et aux capacités allemandes. De 1969 à 74, puis en 1984 sous la gauche nous avons connu un ministère du développement industriel
Il convient de faire la différence entre la continuité, le développement et la relance. Nous considérons donc que nous ne sommes pas en développement mais en relance de crise. L'avantage d'une déconnexion est de pouvoir mieux investir avec une logique industrielle et non financière, le risque est de le faire de façon trop ambitieuse et non contrôlée
UNE NOUVELLE IDENTITE POLITIQUE EN COTE D’OR (suite)
Nous avons abordé les questions stratégiques dans la première partie. Elles vont couper court à certains bruits qui courent de la part de certaines personnes qui changent de crêmerie par opportunité ou par intérêt et font des projections de leurs attitudes sur les autres en imaginant que c’est la règle.
II - L’objectif positif étant posé, venons-en aux réalités opérationnelles
Où ?
Les élections cantonales sont passées avec une Cote d’Or bien ancrée à droite sauf au nord-ouest et la réforme territoriale va être certainement abandonnée. Les élections régionales ont par contre fait le plein à gauche.
Bien qu’originaire et habitant la 2e circonscription de Cote d’or de générations en générations depuis 1840, mais où ma tendance politique est assez représentée, j’aime rappeler que j’ai découvert la 4e de par mes activités professionnelles puis politiques et que j’y développe un vrai projet territorial hôtelier dont la région semble avoir besoin.
La 4e circonscription est la plus grande de France avec une population rurale importante, une industrie représentative mais également plusieurs villes phares comme la sous-préfecture de Montbard, Chatillon, Semur en Auxois et Is sur Tille. Elle a sa propre identité et j’aime y rayonner sur toute sa superficie si variée
Elle n’a aujourd’hui plus de député en fonction étant donné la nomination de François Sauvadet, comme Ministre de la Fonction Publique et l’absence accidentelle de suppléant. Mais ce poste va de nouveau être comblé très bientôt lors des nouvelles élections
Ce dernier, membre du Nouveau Centre, et qui a rejoint le gouvernement se représente aux prochaines élections législatives. Les dernières élections présidentielles ont fait germer de fortes couleurs roses et bleues foncé mais on peut penser que le Président du Conseil général, qui a beaucoup fait pour les agriculteurs sera réélu même si la population attend peut-être une autre solution. Notons que le principal opposant PRG est soutenu par le PS et que l’UMP locale est bien obligée de soutenir le Nouveau Centre qui a fait allégeance
J’aime aussi apporter mon aide sur la 1ere circonscription et je vais volontiers en Saône et Loire
Enfin, je participe à de nombreux cercles de réflexion et groupes de travail dans la capitale
Quelles options prendre ? à la fois mesurables, réalistes, réalisables
Avec qui ?
Comme prévu en septembre dernier, j’ai l’intention de persévérer, avec des valeurs plutôt à droite, dans le développement d’une vraie force de proposition et de réflexion constructive, dans la continuité des travaux menés et de mon engagement républicain depuis maintenant 30 ans, avec laquelle il faudra de plus en plus compter sur cette circonscription mais également sur tout le département, ayant reçu mandat politique qui vous sera dévoilé très prochainement.
Je mettrai également tout en œuvre pour réduire tout parasitage qui pourrait notamment privilégier les affaires de personnes au détriment de l’intérêt général
Mes axes et positionnements ne se retrouvent pas en un seul parti
Dans une entreprise, je conçois que l’on puisse en changer, voire même aller chez le concurrents en accompagnant le patron. En politique, comment expliquer pour certaines personnes, que l’on passe de l’UMP au MODEM puis au Nouveau Centre pour revenir peut être à l’UMP, tout ce ci pour coller à la population ?
Je pense peut-être désormais rejoindre une structure qui me donne un statut en cohérence avec mes idées mais sans pour autant « faire des réunions dans une cabine téléphoniques » comme on aime à plaisanter sauf à recréer une certaine identité et un vrai laboratoire d’idées ou participer à un rapprochement construit et cohérent dans la logique de Droite Fédérale ou des réunions de marketing politique
Je relis le livre « LIBRE » que m’avait dédicacé il y a longtemps Nicolas Sarkozy. Après 30 ans de vie politique pure ou industrielle à l’UMP puis DL, j’ai rejoint officiellement l’UMP en octobre puis découpé ma carte récemment par constat de « numérotage » et de gestion de crise peu acceptable. Je rentrerai à nouveau dans un parti à cause de valeurs et pour défendre la politique générale que j’y trouve et j’accepte si elle me convient ou que j’aurai aidé à bâtir. J’accepterai certains compromis justifiables, ou partirai si la force l’emporte sur la raison et l’intérêt général. Bien entendu toute politique doit avoir un chemin et donc une logique de décision.
Après l’article mais à quoi joue donc qui était plus un appel à l’ordre qu’un flingage … j’ai donc quitté légitimement l’UMP mais il reste d’autres possibilités que l’alliance NC/UMP. Je suis désormais approché par certains partis avec reconnaissance mais agirai en âme et conscience en cohérence, dans une vision et avec une ligne de conduite claire, et non comme certain(e)s par unique opportunité de prise de place, de lutte « contre » ou pour se confondre dans la population locale. Mais certaines réalités sont là et souvent, comme en entreprise, qui se ressemble s’assemble et s’il est confortable de fonctionner avec une grosse structure, il est souvent agréable de créer la sienne. Et mon identité est souvent particulière dans les structures en place. Je peux accompagner ou conseiller, ou participer si l’on me donne un statut mais surtout tirer de l’avant et faire germer certaines idées en tachant qu’elles soient réalistes, mesurables, réalisables et déterminées dans le temps avec si possible des moyens pour y parvenir. J’avoue aussi que mes rdvz marketing politique ont été aussi pour moi le moyens de mieux connaitre certaines composantes
Sans étiquette ?
Quel bonheur d’être sans étiquette. C’est comme être profession libérale mais surtout pour un mandat local. Et mieux vaut être connu et reconnu chez soit depuis longtemps ou travailler avec un bon donneur d’ordre et si je peux le faire facilement sur une circonscription, il est plus difficile de la faire sur d’autres autre.
Les verts ?
Eux ne m’ont pas contacté. J’aime les notions d’attitude responsable écologique en cohérence avec le progrès industriel. Mais comme je l’ai déjà écrit par ailleurs, je considère que l’écologie doit être un grand mouvement apolitique ou se fondre dans le vrai centre car il y a autant d’écologistes de droite que de gauche. Mais ce ne semble pas être la voie adoptée
Revenir/rester dans l’UMP ?
Je pourrais revenir dans l’UMP pour exprimer la ligne sociale libérale, mais sans doute n’aurais je pas du en partir. Certains même pensent que j‘y suis toujours ou ne veulent pas comprendre que je n’y suis plus et d’autres me souhaitent bon vent et d’autres encore, qui se sentent débusqués de leurs agissements flous, recommandent de ne plus m’aborder ! Quels avantages ai-je à rester dans un parti qui sacrifie ses membres à l’autel des affaires de personnes ? Le PS le fait sans doute également mais je ne suis pas de gauche.
J’ai longtemps hésité avant de réintégrer l’UMP en 2011 mais en affirmant mon côté droite libérale. J’ai choisi de le faire pour répondre à un besoin local et l’ancrage de certaines valeurs mais dans une logique de complémentarité avec les autres composantes. J’aime la force du système qui me rappelle le RPR sauf quand elle n’accepte pas mes remarques et qu’elle se retourne injustement contre moi
Je suis en accord avec le programme sauf pour le domaine énergétique, un peu trop uniquement tourné vers le nucléaire sauf en cas de segmentation énergétique européenne (voir mon article sur la règle d’or énergétique) ainsi que sur l’encadrement des répartitions des bénéfices, voire des rémunérations.
Depuis les demandes de révision d’intention, j’ai écrit ma position de vote blanc pour réagir aux attitudes locales puis désormais nationales que je ressens mais aussi pour cette opportunité du premier mai que je n’ai pas approuvée. Je n’ai pas été compris ni vraiment soutenu et des pressions sont faites pour m’isoler en oubliant tout ce que j’avais écrit en faveur de NS et pour ramener le MODEM à droite. Merci. Le lien semble rompu sauf intuitu personae. Ainsi, sauf revirement de situation, je ne reviendrai pas sine die mais continuerai à fréquenter ses réunions si elle m’y invite ou m’y accueille
Intégrer le PR ?
Le Parti Valoisien m’invite depuis longtemps. C’est un « partenaire » de l’UMP et son président local est ou était membre de l’UMP. Un peu comme certains élus non UMP qui font partie des instances UMP… En matière de valeurs, de par son positionnement centre droit, j’en suis proche, c’est certain, mais je cherche peut-être un certain dynamisme que je ne trouve pas. J’aime beaucoup le personnage national et la dynamique de développement durable qu’il a su insuffler. J’apprécie le candidat local mais il me semble difficile de pouvoir travailler avec certains de ses membres et de toute façon pas dans une alliance centriste soutenue par F Sauvadet tant que celui-ci ne veut pas recréer de lien.
Reconsidérer le NC ?
Je considère que le Nouveau Centre n’est pas le vrai centre et que ses dirigeants auraient du choisir un autre nom sauf s’ils souhaitaient brouiller les cartes ou pour montrer que le centre de gravité de la balance était déplacé plutôt à droite (voir mes publications). Est-ce bien la nouvelle UDF ? Un vrai travail de segmentation serait à faire entre les organismes de centre droit pour bien montrer leur force motrice commune mais le veulent-ils vraiment ?
Un ancien camarade dijonnais a essaye de m’y convaincre dès mon retour en Bourgogne mais je n’étais pas prêt. Je pensais peut-être rejoindre un moment ce mouvement pour mes valeurs centristes, rejoindre d’anciens membres de Démocratie Libérale et mon ancien patron du ministère de la défense au niveau national.
J’ai participé à de nombreuses réunions NC à Paris où j’y ai retrouvé d’anciens de DL qui n’avaient pas choisi l’UMP. C’est d’ailleurs moi qui ai modestement présenté H Morin et JM Cavada à une élue montbardoise qui maintenant a choisi un autre mentor. En tout cas tant qu’il existera un conflit voulu par son chef local qui confond lutte politique et personnelle ainsi qu’avec certains membres de l’équipe montbardoise, rien ne sera possible.
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Intégrer le MODEM ?
J’ai déjà écrit sur « la légitimité d’un vrai centre » et ses valeurs d’équilibre qui sont intéressantes pour les indécis et je sais que l’exercice de positionnement que j’ai fait partagé a été apprécié. N’oublions pas que F Bayrou aurait pu être élu s’il s’était retrouvé au second tour comme je l’ai déjà écrit J’approuve le programme de la présidentielle conforme à l’équilibre au centre et il peut être partagé avec une bonne communication développée sur des bases et une vision solide
Le dilemme du MODEM, a priori à moitié à droite et à gauche, ce que peu de personnes ne veulent admettre, est souvent de devoir « choisir ». Doit-on reprocher à F Bayrou d’avoir voté à gauche et de l’avoir dit ? Ce parti a-t-il une légitimité en dehors des choix difficiles ? Le Président du vrai centre doit-il toujours voter blanc ? Je pense que la droite considère le MODEM à droite et que la gauche accepte le MODEM par commodité. Je suis persuadé que FB aurait été protégé par la droite même s’il n’avait pas donné de consigne. Je l’avoue la communication de FB pour le vote à gauche me gène même si je la respecte. Me gène car en communiquant un choix personnel, il peut imaginer que ses militants en auront perçu une consigne cachée avec la conscience de savoir s’ils ont voté avec ou pas.
Autant le comportement de N Sarkozy m’a gêné, car je n’aimais pas certaines attaques identiques à celles que je subis de façon non raisonnée en Cote d’Or, autant l’alibi de dernière minute du Front National pris par F Bayrou m’a gêné. Désormais le parti ne sait plus où se situer même si F Bayrou cherche à être reconnu un contre pouvoir proche de la gauche.
Le MODEM est connu et médiatisé. Il me permettrait de me positionner dans sa partie droite et d’être à l’écoute légitimement à gauche sans faire de grand écart voire travailler avec elle comme j’aime à le faire sans lutte frontale, ce que l’on me reproche souvent. Mais on peut aussi être à droite et savoir travailler avec la gauche sans perdre son pied d’appel sauf que cela est perçu comme une trahison. Il serait peut-être un glissement logique vers la partie droite du centre après avoir commencé au RPR il y a 30 ans. Serai-je accepté de la même façon par les troupes de droite avec lesquelles j’ai créé de vrais liens ?
Cela fait un moment que je regarde ce parti par déception des attitudes de droite mais surtout pour le caractère particulier et accessible de son chef national. Oui le MODEM m’a contacté pour connaitre mes intentions, voire me proposer un mandat mais comme je l’ai écrit, je ne rejoins pas forcément un camp pour en faire perdre un autre ou une personne et ce choix est important Le contact semble s’être bien passé avec la section locale et j’ai l’impression d’une dimension humaine que je recherche.
Le problème est que je devrai respecter certaines consignes de « soutien ou non soutien à » à droite ou à gauche, qui, encore peuvent diviser.
Mais j’aime bien travailler dans une ligne établie et je pense que je préfère avoir les deux pieds à droite tout en sachant travailler avec l’autre côté du gué, comme Angela Merkel est prête à le faire avec F Hollande.
J’ai donc décliné.
Les trois options les plus certaines :
Le chêne ?
J’avais intégré les groupes de travail à sa création en 2005. On peut y adhérer en même tant que l’UMP ou d’autres partis. Il est à la fois un laboratoire d’idées et un parti transverse gaulliste même si tous les gaullistes ne s’y retrouvent pas. Vous m’avez vu avec le badge en présence de mon ancien autre chef ministre de la Défense et je garderai un lien avec cette structure même si je pense que le lien développement durable n’est pas assez développé. Le Chêne sera un lien fort que je garderai avec l’UMP
République solidaire ?
Je suis en relative osmose avec le programme plutôt de droite mais avec un volet social développé qui me plait. Je suis en osmose surtout avec le personnage avec lequel, comme je l’ai écrit, j’irai bien faire les 400 coups. Ce parti doit faire oublier qu’il s’est formé « en réaction à ». Après l’échec des signatures, à 50 près, et le départ de N Sarkozy, il est désormais en refonte de son organisation et cherche sa place et sa légitimité. Il s’abrite pour l’instant derrière le charisme et de la volonté du dirigeant qui doit aussi lui-même faire oublier ses erreurs d’orientations qu’il a reconnue. De nombreuses personnes m’y reconnaissent et je pense que j’aurai plaisir à le rejoindre s’il existe toujours en septembre après son analyse de structuration sauf si je persévère dans le positionnement suivant.
Recréer le CNIP en Côte d’Or ?
Depuis quelques semaines, je m'intéresse à l'un des plus ieux partis de France : le Centre National des Indépendants et Paysans pour lequel je rayonnerais personnellement sur la 2e circonscription où j’habite encore et sur la 4e circonscription où j’entretiens un grand projet de territoire et où je me suis fais connaître désormais dans sa totalité.
Né à Beaune, anciennement imposant après guerre pendant la quatrième république avec 117 sièges en 1958 il rassemblait les composantes de la droite libérale conservatrice. Il a eu pour membre des noms illustres tels René Coty, Antoine Pinay ou Paul Raynaud. Cette influence s’est perdue avec la divergence gaulliste en 1958 d’un Etat fort et avec le refus de confiance à Pompidou.
Avançant avec son époque, il reste toutefois ancré dans des valeurs traditionnelles que je défends et sa charte contient depuis longtemps les termes de France Forte. Ses lignes directrices avancées ci-après décrivent un positionnement alliant désormais libéralisme et gaullisme en conservant également le côté social d’origine pour une France libre forte et solidaire, fière d’elle-même et de ses valeurs, ouverte sur le monde et tournée vers l’avenir.
Il ne comporte que peu de membres et tout est à reconstruire en Cote d’Or. Certes il faut faire attention aux « micros-partis » qui peuvent être faits pour diviser plus que rassembler et le CNIP, membre partenaire de l’UMP, n’a plus pour l’instant sa stature ancienne. Il ne peut avoir la prétention de combattre seul dans des élections européennes, présidentielles, ou régionales, à l’instar d’une entreprise ne pouvant assurer une maîtrise d’œuvre. Par contre, il peut s’afficher comme étant un vrai laboratoire d’idées « indépendant », voire facilitateur, et un certain socle de droite avec certaines méthodologies de travail
Ce positionnement peut-être justifié par son « P » de paysan qui correspond bien à une des composantes principales de la ruralité. F. Sauvadet a fait un énorme travail sur l’agriculture, il serait bon de le préserver tout en le développant. Mais d’une façon générale, le CNIP revendique une intégration réussie dans un monde en mouvement (mondialisation maitrisée et assurée, politique économique et sociale rénovée, politique de recherche et d’intelligence, développement durable, protection des valeurs et des secteurs clés) ; la garantie des équilibres de notre société (institutions et administration rénovées, instruction publique au centre des préoccupations de l’Etat, réelle politique familiale, innover pour la santé, les retraites ; anticiper les évolutions géographiques ; combattre la délinquance, le communautarisme et l’immigration irrégulière ; nouvelle politique du logement et de l’aménagement du territoire) ; faire entendre la voix de la France et promouvoir nos valeurs (repenser l’Europe pour un nouveau modèle économique et politique, politique étrangère clarifiée, soutenir le développement et lutter contre les crises diverses, veiller à la diversité culturelle et la francophonie)
Ce défi est intéressant à relever et correspond à mes besoins psychologiques. Je ne cache pas que j’en profiterai pour faire adopter de nombreuses idées pour une identité riche et donnant envie. Même sans mandat, il me sera possible d’avoir un certain statut politique qui me permettra de recueillir et échanger nombres d’idées de façon autonome au profit de la ruralité, des territoires et de l’intérêt général et répondre aux besoins exprimés.
Il pourra permettre d’entretenir les liens créés avec la droite Cote d’Orienne dans une dynamique et une approche comparative européenne, de sécurité, d’économie mesurée et de développement durable que je défendrai.
Sauf constat d’échec de germination en septembre c’est une des Meilleures Solution de Rechange en quittant l’UMP.
Contre qui ?
En politique il faut un ennemi. Est-ce la finance ? Est-ce la gauche ? Est-ce un opposant du même camp ?
Ne nous trompons pas, l’opposant est à gauche mais dans une critique constructive « Républicaine » comme l’aiment à le dire certains et non systématique en espérant qu’il en soit de même en face dans une argumentation raisonnée. A quoi sert donc de défaire ou de critiquer parce que l’autre a fait telle ou telle chose. Merci à la gauche de m’avoir envoyé une invitation pou les vœux du maire. De même, on peut être de droite et aimer le Tram de Dijon ou le futur monument de Montbard…
Mais je peux aussi m’opposer si je vois une attitude trop cloisonnée à gauche qui ne sait pas avancer de façon cohérence ou qui critique systématiquement l’autre bord. Comme je l’ai écrit dans certains articles de territoire, je n’aime pas l’injustice quel que soit le côté quand l’intérêt personnel, utilise les moyens de l’intérêt général pour l’emporter.
L’ennemi ne sera pas le Front National dont il faut écouter ses électeurs et qu’il faut dédiaboliser pour lui donner le poids relatif qu’il peut représenter car juridiquement non classé extrémiste. Le PS diabolise-t-il le Front de Gauche qui pourtant clame la révolution ? La lutte des deux fronts à Henin Beaumont est intéressante car il est prouvé, lors des seconds tours qu’un front se déverse généralement sur l’autre sans passer au centre
Certains vont être déçus : je ne veux pas faire un combat de personnes contre les élus en place sur la 4e circonscription que certains considèrent comme leur chasse gardée et même après les affronts que j’ai subis en public pour régler une affaire de personnes ou m’empêcher d’exister plutôt que considérer mes propos avec intelligence. Je ne parle pas des calomnies propagées chez les maires et relayées par certains réseaux.
Je connais le système pour y avoir travaillé et je dérange par mes compétences, ma présence et par d’autres choses que j’aurai peut-être à dire. Pour autant je m’opposerai à toute élection, surtout nationale, de personnes qui ne se comportent pas de façon équilibrée et responsable, mettant ainsi notre Nation ou nos territoires en péril. Tant qu’aucune confrontation constructive n’aura pas été trouvée ou d’excuses formulées et devant les agissements politiques et publiques de ces deux personnes, je ne faciliterai pas leur élection avec justification.
Oui, je l’avoue, pour voir j’ai rebondi sur la crainte de F Sauvadet d’une candidature UMP bien avant que je n’existe dans le paysage et testé l’idée soufflée de me présenter « ah le grand, ça va l’énerver ! » me confirmait-on
Je ne veux pas non plus me présenter à quoi que ce soit ou créer quoi que ce soit pour le compte d’autrui. J’ai ma propre identité et ma lucidité pour le faire seul ou pas. Et tant pis si certains sont déçus que je ne sois pas rentré dans leur jeu, que je n’ai peut être pas saisi d’ailleurs tellement ils ne le savent pas eux-mêmes
Je relis Sun Tzu l’art de la guerre et Carl von Clausewitz la théorie du combat…
Comment ?
N’oublions pas mon réel objectif européen.
Beaucoup ont ri quand je disais que je revenais prendre la mairie de Dijon. Même si j’en ai ri un peu aussi, je n’ai pas cessé d’y penser depuis le Val d’Oise où j’étais quand nous l’avions perdue. Il existe une opposition qui semble se construire peu à peu. Souhaitons-lui bonne chance.
Certains m’attendent comme maire de Montbard, ce qui sera possible si mon projet voit le jour. Et je vous avouerai que l’élue chef de file de l’opposition montbardoise n’était pas intéressée en septembre mais sans doute a-t-elle changé d’avis ou a-t-elle d’autres idées en tête…
En m’excusant envers celles et ceux qui me le demande, m’y poussaient par conviction ou par intérêt, j’ai néanmoins décidé à titre personnel, comme prévu initialement, et sans me substituer à quelconque parti, de ne pas me présenter aux élections législatives sur la 4e circonscription de Côte d’Or en juin prochain.
J’espère que cette campagne qui s’annonce nous fera voir un vrai débat d’idées et de valeurs que je défends et que vous appréciez en cette période où l’avenir de la France est en jeu
Il sera dommage de ne pas me voir cette année sur des affiches et LP aura gagné son pari. Pourtant tout était possible. Cela n’a rien à voir avec les calomnies, menaces, pressions vers autrui, de personnes qui n’assument pas leurs insultes et propos, changent d’identité après méfaits, réfutent leurs actes et accusent de mensonges alors que la vérité est prouvée, dénigrent les compétences en privé mais bien aussi en public, annoncent qu’elles savent des choses sur vous. Je n’ai non plus de marché à perdre sauf à voir que le Conseil Général empêche tout développement du château. Devrais-je donner ma dîme ? Non, même si j’ai tracté dans les villages, la préparation aurait-été trop brève, j’aime bien gagner et surtout je répète que je ne veux pas faire d’une lutte politique une lutte de personnes même si j’ai peu à peu bien des choses à dire sur le candidat de droite qui vient de lancer sa campagne et qui, lui, fait une affaire de personne. Non, je ne rentrerai pas dans son jeu. Attention toutefois aux charges de cavalerie qui risquent tout de même de déferler sur Alésia… car je rendrai coup sur coup et certaines personnes risquent d’être un peu moins appréciées quand leur image sera un peu ternie. Rassemblons plutôt nos forces pour un travail sur nos valeurs.
Sur la 4e , j’assurerai néanmoins peut-être une sorte de candidature virtuelle objective mais bien présente sur le terrain comme en démocratie et ferai surtout vivre une nouvelle dynamique en dehors des élections
J’animerai des rencontres thématiques régulières dans chaque canton. Je pense d’ailleurs que le député ou le conseiller général doivent tourner régulièrement dans leurs territoires à endroits fixes pour habituer les administrés à venir els rencontrer.
Je lancerai l’association des « amis de la haute Côte d’Or » sur la base de celle du Val de Saône, qui permettra de rassembler de façon transverse et permanente, ainsi que le conseil des anciens et des réunions d’information et d’échanges thématiques sur la base des articles techniques sur le logement, la santé, les transports, l’éducation etc…comme vous pouvez commencer à le lire dès maintenant. Certaines réunions d’information seront également assurées pour les maires sur par exemple certaines dispositions réglementaires ou certains échanges de pratiques en terme d’échanges de bonnes pratiques. Une lettre d’information sera diffusée par courrier et par informatique pour limiter les coûts et inciter ce développement
Sur Dijon, je continuerai les rdvz de marketing politique mais dans le cadre de Droite Fédérale, qui va à partir du milieu du centre en évitant les vrais extremes pour toutes celles et ceux qui voudront bien poser leurs armes et construire avec leurs différences et leurs complémentarité dans l’intérêt général mais sans forcément perdre leur pied d’appel ni leurs préférences.
Germeront les conférences de l’IRCEavec des thèmes comme : L’Europe de l’Atlantique à l’Oural ? Le couple économique franco-allemand L’union pour la Méditerranée : nouveau centre de gravité ? Nucléaire européen : vers une segmentation énergétique ?La prise de décision européenne : rôle des institutions européennes et des parlements nationaux. La défense européenne : quelle identité et quelle stratégie à côté de l’OTAN ? Quel avenir pour la PAC : premier budget européen ; Explications sur le budget et les financements directs et indirects de l’Union ; etc… ainsi que les dîners « coup de tamis » de l’IRCE en analysant les exmeples pouvant être mis à profit en France sur les maisons de santé ; La télé médecine, les horaires scolaires ; La tenue à l’école, la retenue de l’impôt à la source ; Les taxes audiovisuelles ; Le temps de travail ; Gestion alimentaire ; Séniors et ruralité, Ruralité et transports etc..
FC