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Le blog philosophique de francois CHARLES

biographie

Biographie François CHARLES la conjugaison d’expériences techniques et du vecteur humain

20 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #BIOGRAPHIE

 

 

Biographie et positionnement

 

La conjugaison d’expériences en administration et en entreprise, stratégique et opérationnelles, de réflexion et de terrain,
méthodiques et humaines

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Même en étant désormais presque « BAC + 40 », je me qualifie volontiers d’autodidacte à cause de mon cursus non rectiligne et car j’ai bénéficié aussi de l’ascenseur social. Bon élève dans les petites classes mais m’ennuyant vite, j’ai quasiment ensuite manqué mes études, que je ne quitte désormais plus depuis que je les ai reprises. Quand je n’apprends pas, j’enseigne et j’écris. J’ai acquis une connaissance et une intelligence des métiers, du vocabulaire et des enjeux des organisations à travers des expériences fonctionnelles et opérationnelles en stratégie, management, maîtrise des risques, coopération et négociation internationale à la Délégation Générale pour l’Armement, dans l’industrie et les services ainsi que comme consultant dans un grand cabinet d’audit puis de façon indépendante au profit des groupes, des PME et des collectivités. De par mes expériences en matière de négociation, de communication, de par mon goût prononcé pour la sociologie, l’histoire, le dialogue et les relations humaines, complétées dans le domaine de la protection financière des particuliers et des entreprises, je me suis constitué une boite « multi-outils ». J’essaie d’entretenir un esprit d’ouverture et d’écoute, un respect de la « rigueur dans le bon sens» dans une approche globale de maîtrise des risques, d’optimisation, de développement durable et d’innovation.

A la fois homme de terrain et de réflexion, divorcé, père de deux enfants, je suis né en Cote d’Or il y a 50 ans, où je passai ma jeunesse et où j’habite à nouveau depuis 2009. Je suis issu d’une famille paysanne détenant une importante exploitation agricole dans la plaine de Saône, dans le village de Les Maillys. A 7 ans, j’avais déjà répertorié les nids de poules dans nos granges afin d’en analyser voire d’en optimiser la production. Interne à St Joseph, à 11 ans je composais des chansons religieuses à St Joseph. A 14, j’avais créé le premier foyer communal dans une de nos maisons.  A 18, je quitte mes envies de devenir avocat et commence des études d’ingénieur à l’ESIEA à Paris. A la fin de ma période de prépa, je rentre au ministère de la défense non sans avoir auparavant testé la vente en devenant champion PROMODIP de tètes de gondoles en supermarché et testé le cinéma avec le charme des figurations et des premiers très petits rôles. Après 5 ans de services dans l’Arme Blindée Cavalerie en Allemagne, je deviens officier de carrière après un concours préparé sur le terrain et à nouveau trois ans d’études à l’Ecole Supérieure d’Administration de l’Armement (gestion, administration et finances publique). Je suis remarqué sans doute pour mes idées et ma façon de penser par un conseiller du ministre de la défense et en 1992 suis propulsé directement au poste d’adjoint au chef de bureau des affaires multilatérales internationales au Service Central des Affaires Industrielles de la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) qui fut une vraie école de l’écriture, de l’efficacité, du pouvoir, du système et des cartes de visite ! Il fut aussi une école de vie quand un énarque vous tutoie puis voie vouvoie la réunion d’après… Proche des cabinets ministériels, j’y mène des dossiers de coopération et de rapprochements de grandes entreprises en Europe et en Asie dont je dresse une cartographie industrielle et où je fais de nombreux déplacements. J’apprends le japonais par la même occasion pour mes missions, voire me préparer à y partir. Je suis chargé des sujets industriels OTAN avec une première grande réussite de négociation, du suivi de la recherche ainsi que de la normalisation aéronautique européenne. Je découvre l’Europe et les programmes en coopération. Je suis chargé de la définition de la politique de compensation et de retour industriel et deviens le point focal des affaires de compensation en réussissant à mettre en place une structure inter-secteurs. Pendant le même temps, j’intègre l’enseignement militaire supérieur de l’armement, poursuis un cursus de formation en commerce international et deviens titulaire d’un DESS de défense, géostratégie et dynamiques industrielles de l’université Paris II. En 1994, je prépare l’ENA mais préfère - finalement et réellement - cultiver mon jardin le jour du concours. En 1995, après un Master audit & conseil suivi à l’ESCP Europe, où j’enseigne également, qui m’amène à travailler chez Arthur Andersen où je découvre le monde de l’audit et de la finance, j’intègre la cellule réflexions méthodologique du Service d’Enquêtes de Coûts de l’armement. En 1996, je suis appelé à la Direction des Relations Internationales de la DGA pour assurer le secrétariat du comité export interarmées, mettre en œuvre le plan stratégique d’exportation et créer la cellule de stratégie d’exportation. J’effectue notamment une mission parlementaire pour le compte du Ministère de l'Economie et des Finances en matière d’investissement et de développement économique en Amérique du Sud. De 1997 à 2002, je crée un groupe de conseil et accompagnement en stratégie, management et recrutement au profit des entreprises et des collectivités où j’œuvre notamment pour les partenariats européens ainsi que dans la mise en place de plans de pérennisation pour les PME. J’en profite également pour me former aux aspects de protection financière et sociale avec AXA Conseil. Dans le même temps je deviens président de parents d’élèves dans l’enseignement privé puis l’enseignement public. De retour à la DGA à la fin de mon congé sans solde non sans avoir tenté d’intégrer un poste en cabinet ministériel, je suis nommé au bureau de la stratégie du Service de Maintenance Aéronautique jusqu’en 2005 où je contribue à la redéfinition de l’identité et l’amélioration globale des nouveaux modèles économiques opérationnels nationaux et européens. Soutenu pourtant par une ministre, je ne réussis pas à intégrer une liste pour les élections européennes, où bien avant Bruno Lemaire, j’avais dis que je démissionnerais en cas d’élection. Je participe à une réflexion nationale sur l’industrie aéronautique et suis doctorant en économie à Paris 1 la Sorbonne sur la création d’une identité de maintenance aéronautique européenne. J’occupe ensuite le poste de risk-manager des programmes d’armement terrestres à la DGA où j’anime et facilite les programmes par l’approche humaine et ma connaissance globale de l’environnement industriel et contractuel. Je deviens également animateur éco-conception et mène une grande étude transverse en gestion de configuration. J’amorce mon retour en région en étant quasi nommé responsable du développement industriel en Franche Comté à la DRIRE tout en étant responsable du développement de la LGV auprès du SGAR à la Préfecture de Besançon mais des considérations d’ordre nationales et corporatistes me feront rendre mes bureaux et ma maison !

Formé au métier de coach ainsi qu’à différents outils et méthodes d’approche humaine, je suis depuis 2009 à la tête d’une société où j’assure des missions de conseil, coaching et formation en stratégie et  management au profit de structures, de projets innovants, de dirigeants et d’équipes dans l’industrie, les collectivités, l’hôtellerie et le monde agricole dont je me suis à nouveau rapproché. Professeur vacataire depuis 20 ans dans certaines universités, écoles de management et d’ingénieur en  politique générale d’entreprise, intelligence économique,  lobbying, approche client, communication et management de projets, je suis l’auteur des « fabliaux du management – penser autrement pour agir autrement » (Ed. Chiron 2003), de deux premiers livres politiques sur les années 2011 et 2012 (Ed Dictus Publishing), d’un ouvrage et de nombreux articles sur l’Europe, l’économie, l’intelligence économique, le management et la défense. J’ai enfin créé le concept des  livrets mémos en stratégie, psychologie et management. Je fus également partenaire officiel euro de la banque de France.

Ancien membre de MEDEF puis de la CGPME, je suis fondateur de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE), Association et véritable Think Tank qui contribua au projet de convention européenne et qui rayonne désormais en Bourgogne et Franche-Comté comme à Paris avec des groupes de travail et des événements variés. J’ai également créé l’association humanitaire Alquemia dans le domaine de l’eau, et l’Association de Soutien du Sport Français. Je me suis formé à l’intervention de crise humanitaire internationale avec l’Ordre de Malte (Malteser International).

Politiquement, je me qualifie gaulliste semi-libéral, plutôt orienté vers la création de valeur par l’outil industriel, les grands travaux et le service, mais avec une forte prise en compte de l’effet de levier social, de la notion de partage des succès et des risques, en toute responsabilité pour y parvenir. J’ai adhéré au RPR en 1978 à Dijon comme militant de base puis j’ai été membre du conseil des grandes écoles à Paris. Après une parenthèse pour cause de statut militaire mais avec des expériences riches en matière de politique industrielle, gestion des dossiers, connaissance du système administratif et industriel, j’ai œuvré au sein des clubs idées actions et suis devenu conseillé national pour le Val d’Oise de Démocratie Libérale à sa création sans avoir l’opportunité d’être élu. J’ai participé aux premiers travaux du Chêne en 2005. J’ai toujours affiché ma ligne sociale, libérale et gaulliste mais à droite pour respecter la force motrice de la croissance industrielle et des services mais sans oublier la valeur humaine qui est pour moi un effet de levier que j’utilise pour conseiller les entreprises et les collectivités. Je n’aime pas le terme de conservatisme ou de progressisme attribué respectivement à la droite et à la gauche, placée à droite ou à gauche du roi pour décider de sa mort, car le progrès peut désormais être social et industriel. De même, libéral ne signifie pas forcément laisser aller mais moins d’Etat pour mieux d’Etat dans une logique de responsabilisation, de transparence, de bonification mais aussi de sanctions. Afin de structurer intuition et action, j’utilise les méthodes de stratégie, de marketing, de management et de processus ainsi que l’effet de levier humain pour poser les bonnes questions, voire les bonnes options et progresser vers les bonnes décisions à partir d’objectifs mesurables, réalistes, réalisables et déterminés dans le temps.

Si je réalise mon blason, ma devise personnelle est Force, honneur et passion. Je me vois rayonnant mais à la fois social et solitaire plutôt loyal que fort, très boire trop altruiste pour l’intérêt général, avec de nombreux projets en tête mais réalistes et réalisables. On me voit plutôt UMP mais comme vous le lisez, je suis plus modéré sans toutefois perdre mon pied d’appel à droite. Ce que je déteste le plus est le mensonge, le blâme, le reniement et l’irresponsabilité par manipulation. Je déteste aussi la ségrégation, les œillères, les grand Ayatollahs et le manque d’écoute. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai pas intégré une loge Franc Maçonne qui correspondait à mes valeurs sauf pour cet esprit de cloison. Je ne suis pas, comme François Hollande le disait à Dijon, celui qui prend aux autres, mais plutôt un conceptuel, visionnaire, bâtisseur et porteur de sens. Mais comme lui, je ne critique pas systématiquement parce que les autres ont fait ceci ou cela. Comme JF Copé, j’allie un peu l’homme de cœur et l’homme d’idées. Je m’offusque que certaines personnes tierces se permettent de colporter des informations fausses sur d’autres pour blesser ou tuer.

Au lendemain de l’élection de F Hollande et de la gauche à la Présidence de la République, je m’interroge comme en juin 40, sur la position à prendre entre, d’une part l’armistice dans une logique de reconstruction au risque de devoir finalement tout accepter, d’autre part de « continuer le combat » de l’extérieur ou enfin d’assurer une résistance pour mieux préparer le jour J. Je relis le testament de Pierre le Grand, Weygand, De Gaulle,  Sun Tsu, Clausewitz…

J’ai créé Droite Fédérale juste avant celle de l’UMP pour animer les réflexions à droite et j’ai créé l’approche marketing politique SPM (…) pour tenter d’expliquer la politique autrement au-delà des luttes de personnes.

Une chose est certaine : autant je n’aime pas être embauché pour mon carnet d’adresses pourtant bien réel et valorisable, plutôt que pour mes compétences, autant je ne veux pas être celui qui divise ou affaiblis certains leaders par opportunisme ou par jeu stratégique.

Je suis revenu en Cote d’Or juste au moment des régionales où je n’ai pas voulu faire ma lettre de candidature mais où j’ai participé à la majorité des meetings me donnant l’occasion de connaitre certains élus. Mon but était d’être actif pour partager mes idées et mes compétences ainsi que faire remonter les besoins et idées de la population dans une dynamique territoriale, nationale et européenne. Je suis allé sonner à la porte des parlementaires pour analyser les places à prendre ou apporter simplement mon soutien. J’avais déjà émis ce souhait à l’UMP en 2005. J’ai été actif lors des campagnes régionales bourguignonnes et conseil actif lors des cantonales en Cote-d’Or. Je n’ai encore jamais eu l’occasion de trouver « un vide » afin de pouvoir me présenter à une élection mais on m’y pousse régulièrement. J’ai eu a possibilité de me présenter aux législatives en 2012 mais dans une situation très conflictuelle. Cette expérience m’a montré que mes idées et mes compétences étaient efficaces et attendues, que mon attitude d’ouverture était appréciée et m’a permis de me redonner goût et parfois dégout à une certaine forme de combat politique que je n’imaginais pas reprendre.

Après avoir intégré puis quitté l’UMP avec fracas, lancé mon appel aux Cote-d’Oriens et avoir été délégué CNIP de Cote d’or dans le but de créer la fédération, j’ai choisi de me retirer au moment où l’UDI est née en Cote d’Or, d’une part car je ne me retrouvais pas forcément dans cette identité et d’autre part car j’étais en désaccord avec la façon dont cela a été réalisé. Je préfère ne pas en rajouter. Mon premier livre en fait suffisamment état.

Sur Dijon, je continue les rdvz de marketing politique mais dans le cadre de Droite Fédérale, Think Tank et non encore parti rassemblant à partir du milieu du centre en évitant les vrais extrêmes pour toutes celles et ceux qui voudront bien poser leurs armes et construire avec leurs différences et leurs complémentarité dans l’intérêt général mais sans forcément perdre leur pied d’appel ni leurs préférences. Dijon est pour moi mon « serment de Koufra ». En 1941, Leclerc délogea les Italiens de l’aérodrome stratégique de Koufra en Lybie et fit le serment de libérer Strasbourg, ce qu’il réalisa. En 2002, alors encore dans le Val d’Oise, j’ai entendu que la droite avait perdu la ville de Dijon, où j’avais fait ma scolarité et où j’avais milité et collé des affiches dès l’âge de 16 ans. Venant pourtant de quitter la politique locale,  je me suis juré de l’aider à la faire reprendre, voire de la reprendre. Dans stratégie, il y a « quand » et 2014 est pour moi consacrée à une autre élection parlementaire, à moins que je ne me consacre à une autre ville du nord de la Cote d’Or ...

Ayant quitté l’UMP bien qu’étant toujours en relation avec ses membres, je resterai indépendant sine die, ou serai sans doute a mené à rejoindre un parti pour le redynamiser mais en cohérence avec une démarche de raisonnement claire. Je resterai de toute façon actif directement ou indirectement comme générateur d’idées, conseil et animateur. En dehors de tout mandat potentiel, je me qualifie volontiers d’animateur politique et territorial car la politique se vit et se mène tous les jours et pas seulement pendant les échéances électorales.

Aujourd’hui je considère qu’une seule formation politique de droite ne peut être seule représentative des suffrages au risque de voir partir de nombreux votes. Un parti peut-être leader mais si et seulement s’il sait travailler avec les autres composantes de sa famille. Une vraie politique de coopération implique sans doute et de façon optimale un candidat et un suppléant de formations différentes afin de défendre une complémentarité de valeurs sauf si bien entendu une même et unique personne se revendique de tout …

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