Le reniement
Le reniement
Toi qui m’a redonné
L’espoir en moi brisé
Toi qui m’a fait revivre
Toi qui a tellement su
A travers tes baisers
Me redonner le gout
A une vie méprisée
Que je voyais obscure
Que je rêvais obscure
A travers mes cahiers
Trois fois je t’ai renié
Toi qui n’a pas compté
Tes heures, tes déplacements
Tes temps passé pour moi
Tes actes sans promesses
Et tant d’encouragement
Rien que pour mon égo
Trois fois je t’ai renié
Toi qui m’a écoutée
Et parfois rejetée
Mais qui savait toujours
Etre présent pour moi
Toi qui m’a bien donné
Maintes fois toutes les clés
Et même ton bouclier
Alors que je cherchais
Une façon très claire
De fuir la dépendance
Trois fois je t’ai renié
Toi qui n’a pas menti
Mais qui me laissait croire
En mon fort intérieur
Qu’une autre et belle vie
Pleine d’échange et de cœur
Etait enfin possible
Trois fois je t’ai renié
Toi qui a su en somme
Vraiment m’impressionner
Avec ta vie si riche
Et si mouvementée
Avec tous tes projets
D’une autre dimension
Et tes actes qui ont su
Faire bouger la nation
Et qui feront peut être
Meme bouger le canton
Je t’ai renié si fort
Que les autres en ont ri
Je t’ai renié si fort
Que même mon mari
Qui avait bien lui-même
Eté renié mille fois
A cru que tu étais
De mon cerveau enfin
Et pour toujours sorti
Je t’ai renié si fort
Car au fond de moi-même
Je ne pouvais penser
Que tu jetterais mes lettres
et mes cadeaux sacrés
à cause de mes actions
ou plutôt de mes craintes
voire de mes abandons
Je ne pouvais penser
M’etre à ce point trompée
Mais ai-je été trompée
car tu n’as pas menti
Et tu m’avais meme dit
Que tu n’étais pas prêt
Prêt pour tous mes caprices
pour me servir d’esclave
mais tu avais bien su
chaque fois t’en aller
quand j’avais quelques fois
voulu te le montrer
J’ai tellement dit sur toi
Que ma chair en a ri
Elle qui savait bien
Que tu ne pourrais plus
Etreindre voire meme chérir
De façon la plus vraie
J’ai tellement dit sur toi
Comme je te l’ai pleuré
Dit des choses absurdes
Comme celles qu’on peut dire
En parlant de son chien
Qu’on a tellement chéri
Mais du jour au lendemain
Qui gene son prochain
Et que l’on dit malade
Pour mieux s’en séparer
J’ai tellement dit sur toi
Qu’eux même en ont ri
Ceux qui m’ont obligé
Ceux qui t’ont dénigré
Ceux qui t’ont envoyé
Des menaces de morts
Des insultes narquoises
Se sachant protégés
Par qui ? par moi pardi
Et par tes faux amis
Ceux qui avaient compris
Que tu étais quelqu’un
Qui ne devais survivre
Mais je leur ai offert
Car tu le savais bien
Je n’ai rien en ce monde
A part quelques tableaux
Je t’ai renié si fort
Te laissant insulter
par quelques moins que rien
sans rien faire ni rien dire
en les alimentant
en t’insultant moi-même
et en te disant même
que tes actions légales
que j’avais bien poussées
allaient bien certainement
terminer en fumée
preuve de ma puissance
et celle de mes amis
et si c’est ça la France
j’en conviens c’est petit
Etait ce une méthode
De reprendre comme amant
Un autre prénommé
Pour ne point se tromper
Dans la douceur du lit
Et mieux me protéger
Mais bien vite je repris
Ma sage vie de famille
Car tu as su aussi
Me rappeler bien vite
Et pas seulement à moi
Qu’amour et mal pouvaient
Aussi cohabiter
J’aurais, si j’avais pu
Plaidé haut et très fort
Que l’on te crucifie
Mais c’était bien aussi
Une façon bien à moi
de te garder pour moi
J’ai tellement dit sur toi
Et fais que tu le saches
Comme par schizophrénie
Coutumière j’y consens
Que j’ai bien vite compris
Que je ne pourrais plus
Partager ces tableaux
Partager ces moments
Qui furent tant dans ma vie
Je te l’avais bien dit
En franchissant ces marches
Jamais plus, non ma vie
Ne serait comme avant
Je t’ai renié si fort
Que même tes amis
Ne t’ont pas protégé
Quand tu as souhaité
Faire entendre ton du
Mais tu as toujours su
Rebondir tant et tant
Que ce ceux eux, maintenant
Qui attendent sentence
Je crois bien sincèrement
que je ne mérite plus
de conserver ma place
au milieu de ces gens
qui croient en quelqu’un d’autre
Je te l’ai souvent dit
Et te le dis encore
La politique n’est pas
Pour moi la porte d’or
Ma porte d’or c’est toi
De qui j’apprends sans cesse
Que j’aime tant et tant
Lire, écouter, comprendre
Ma porte d’or c’est toi
qui est attentionné
qui est ouvert à tout
mais qui est mal compris
car souvent en avance
mais qui souvent combat
mais qui ne brutalise
car tellement différent
et tellement attachant
comme ma belle rose d’or
ma porte d’or c’est toi
ça je le sais très bien
tu ne pardonneras pas
de tout ce que j’ai fait
et je ne pourrai plus
t’enlasser, t’embrasser
ni meme te parler
ni meme te regarder
mais comme je te l’ai dit
comme je te l’ai écrit
je sais très bien que Dieu
dans sa grande bonté
dans sa grande sagesse
et dans tout son amour
je sais tres bien que Dieu
oui Dieu, y pourvoira