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Le blog philosophique de francois CHARLES

Le reniement

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le reniement

 

Toi qui m’a redonné

L’espoir en moi brisé

Toi qui m’a fait revivre

Toi qui a tellement su

A travers tes baisers

Me redonner le gout

A une vie méprisée

Que je voyais obscure

Que je rêvais obscure

A travers mes cahiers

Trois fois je t’ai renié

 

Toi qui n’a pas compté

Tes heures, tes déplacements

Tes temps passé pour moi

Tes actes sans promesses

Et tant d’encouragement

Rien que pour mon égo

Trois fois je t’ai renié

 

Toi qui m’a écoutée

Et parfois rejetée

Mais qui savait toujours

Etre présent pour moi

Toi qui m’a bien donné

Maintes fois toutes les clés

Et même ton bouclier

Alors que je cherchais

Une façon très claire

De fuir la dépendance

Trois fois je t’ai renié

 

Toi qui n’a pas menti

Mais qui me laissait croire

En mon fort intérieur

Qu’une autre et belle vie

Pleine d’échange et de cœur

Etait enfin possible

Trois fois je t’ai renié

 

Toi qui a su en somme

Vraiment m’impressionner

Avec ta vie si riche

Et si mouvementée

Avec tous tes projets

D’une autre dimension

Et tes actes qui ont su

Faire bouger la nation

Et qui feront peut être

Meme bouger le canton

 

Je t’ai renié si fort

Que les autres en ont ri

Je t’ai renié si fort

Que même mon mari

Qui avait bien lui-même

Eté renié mille fois

A cru que tu étais

De mon cerveau enfin

Et pour toujours sorti

 

Je t’ai renié si fort

Car au fond de moi-même

Je ne pouvais penser

Que tu jetterais mes lettres

et mes cadeaux sacrés

à cause de mes actions

ou plutôt de mes craintes

voire de mes abandons

Je ne pouvais penser

M’etre à ce point trompée

Mais ai-je été trompée

car tu n’as pas menti

Et tu m’avais meme dit

Que tu n’étais pas prêt

Prêt pour tous mes caprices

pour me servir d’esclave

mais tu avais bien su

chaque fois t’en aller

quand j’avais quelques fois

voulu te le montrer

 

J’ai tellement dit sur toi

Que ma chair en a ri

Elle qui savait bien

Que tu ne pourrais plus

Etreindre voire meme chérir

De façon la plus vraie

J’ai tellement dit sur toi

Comme je te l’ai pleuré

Dit des choses absurdes

Comme celles qu’on peut dire

En parlant de son chien

Qu’on a tellement chéri

Mais du jour au lendemain

Qui gene son prochain

Et que l’on dit malade

Pour mieux s’en séparer

 

J’ai tellement dit sur toi

Qu’eux même en ont ri

Ceux qui m’ont obligé

Ceux qui t’ont dénigré

Ceux qui t’ont envoyé

Des menaces de morts

Des insultes narquoises

Se sachant protégés

Par qui ? par moi pardi

Et par tes faux amis

Ceux qui avaient compris

Que tu étais quelqu’un

Qui ne devais survivre

Mais je leur ai offert

Car tu le savais bien

Je n’ai rien en ce monde

A part quelques tableaux

 

Je t’ai renié si fort

Te laissant insulter

par quelques moins que rien

sans rien faire ni rien dire

en les alimentant

en t’insultant moi-même

et en te disant même

que tes actions légales

que j’avais bien poussées

allaient bien certainement

terminer en fumée

preuve de ma puissance

et celle de mes amis

et si c’est ça la France

j’en conviens c’est petit

 

Etait ce une méthode

De reprendre comme amant

Un autre prénommé

Pour ne point se tromper

Dans la douceur du lit

Et mieux me protéger

Mais bien vite je repris

Ma sage vie de famille

Car tu as su aussi

Me rappeler bien vite

Et pas seulement à moi

Qu’amour et mal pouvaient

Aussi cohabiter

 

J’aurais, si j’avais pu

Plaidé haut et très fort

Que l’on te crucifie

Mais c’était bien aussi

Une façon bien à moi

de te garder pour moi

 

J’ai tellement dit sur toi

Et fais que tu le saches

Comme par schizophrénie

Coutumière j’y consens

Que j’ai bien vite compris

Que je ne pourrais plus

Partager ces tableaux

Partager ces moments

Qui furent tant dans ma vie

Je te l’avais bien dit

En franchissant ces marches

Jamais plus, non  ma vie

Ne serait comme avant

 

Je t’ai renié si fort

Que même tes amis

Ne t’ont pas protégé

Quand tu as souhaité

Faire entendre ton du

Mais tu as toujours su

Rebondir tant et tant

Que ce ceux eux, maintenant

Qui attendent sentence

 

Je crois bien sincèrement

que je ne mérite plus

de conserver ma place

au milieu de ces gens

qui croient en quelqu’un d’autre

Je te l’ai souvent dit

Et te le dis encore

La politique n’est pas

Pour moi la porte d’or

 

Ma porte d’or c’est toi

De qui j’apprends sans cesse

Que j’aime tant et tant

Lire, écouter, comprendre

Ma porte d’or c’est toi

qui est attentionné

qui est ouvert à tout

mais qui est mal compris

car souvent en avance

mais qui souvent combat

mais qui ne brutalise

car tellement différent

et tellement attachant

comme ma belle rose d’or

ma porte d’or c’est toi

 

ça je le sais très bien

tu ne pardonneras pas

de tout ce que j’ai fait

et je ne pourrai plus

t’enlasser, t’embrasser

ni meme te parler

ni meme te regarder

mais comme je te l’ai dit

comme je te l’ai écrit

je sais très bien que Dieu

dans sa grande bonté

dans sa grande sagesse

et dans tout son amour

je sais tres bien que Dieu

oui Dieu, y pourvoira

 

 

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