Un programme de Droite gaulliste sociale libérale (1/2)
Comme je l’ai écrit dans « une nouvelle identité politique en cote d’or » vous retrouvez peu à peu ma vision détaillée dans mes articles de fond. Dans les grandes lignes, je cherche à être garant d’une identité nationale mais dans une dynamique européenne qui doit revoir sa gouvernance et ses règles de concurrence.
J’ai parlé et travaillé sur le Buy Européen Act, comme sur le Small Business Act depuis longtemps. Je suis proche de l’industrie mais pas à l’importe quel prix, comme du temps du Général de Gaulle avec des solutions à trouver au niveau européen. Il convient de restructurer, optimiser, décloisonner les budgets et actions de recherche pour faire mieux. Je considère qu’il convient de redéfinir et renforcer le périmètre Schengen, que le vote doit être ouvert aux européens mais de façon réciproque comme en matière d’embauche. Cumulée à ce meilleur filtrage à l’entrée avec critères d’installation pour éviter toute dérive, il faut surtout mieux contrôler l’attribution des aides sociales et fiscales. Des solutions de transport locales doivent être développées en partenariat public-privé.
Une attitude plus responsable doit être développée dans la santé au niveau rural. Une refondation de l’éducation et des orientations de carrières doit être faite dès le plus jeune âge pour réapprécier et revaloriser les travaux manuels ; la politique salariale et de partage des profits doit être encadrée pour une dynamique saine. Je cherche à protéger notre filière nucléaire mais tout en développant les autres énergies pour éviter toute dépendance sauf si une règle d’or européenne de segmentation et de partition énergétique est bâtie. Je demanderai un audit des multiples flux financiers et dispositifs souvent superfétatoires de recherche et la mise en place d’une structure d’orientation et d’échanges de bonnes pratiques pour faire davantage et mieux. En matière de défense, j’ai milité pour un retour entier dans l’OTAN, que je connais, véritable vecteur d’intégration européen et ne soutient pas systématiquement toute action extérieure.
En matière de politique publique, je considère d’une part que la RGPP a été une bonne chose si, comme avec la mise en place d’un système de qualité, elle débouche sur une meilleure prise en compte des tâches et du travail réalisé, et d’autre part que le service public doit exister mais qu’il doit davantage montrer l’exemple. Je milite depuis 1998 pour un meilleur partage des bénéfices en entreprise et désormais pour un encadrement de la fourchette de salaires dans une même entité. J’ai demandé la taxation des flux financiers pour réduire ces derniers et surtout casser la bulle spéculative qui ne sert pas à l’économie, un peu comme l’orage dont la pluie ne nourrit pas le sol. Mais cette mesure est particulière quand on sait que les Etats empruntent pour rembourser leurs dettes. L’écologie est une belle cause mais je considère qu’elle ne doit être politisée et qu’elle a son rôle au centre. Enfin, je viens d’obtenir l’ouverture contractuelle de certains moyens industriels étatiques au profit de PME.
Plus concrètement sur les territoires, vous êtes en train de découvrir de nombreux articles « techniques » comme « pour une agriculture forte et moderne », « pour une vraie politique industrielle », « santé et ruralité » « transports et ruralité » « logement et ruralité » etc et bientôt un programme détaillé sur l’ensemble de la politique générale du pays déclinée notamment au niveau local
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management
Délégué CNIP de Cote d’Or, président de Droite Fédérale