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Le blog philosophique de francois CHARLES

JO 2012 : au 5 aout L'UE désormais largement devant

6 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #sport

L'UE désormais largement devant !

1 UE 52 56 52 160
2 République populaire de Chine  30 17 14 61
3 États-Unis d'Amérique 28 14 18 60

 

london 2012

tableau UE :
la Grande Bretagne (Ecosse, Angleterre, Pays de Galles, Irl de Nord) s'est envolée !

3 Grande-Bretagne 16 11 10 37
5 France 8 8 9 25
6 Italie 6 5 3 14
8 Allemagne 5 10 7 22
10 Hongrie 4 1 3 8
12 Pays-Bas 3 1 4 8
16 Danemark 2 4 2 8
16 Roumanie 2 4 2 8
20 Pologne 2 1 1 4
26 République tchèque 1 3 1 5
27 Suède 1 3 0 4
30 Slovénie 1 1 2 4
33 Lituanie 1 0 1 2
39 Espagne 0 2 1 3
40 Slovaquie 0 1 3 4
43 Belgique 0 1 1 2
54 Grèce 0 0 2 2
TOTAL                           52 56 52 160
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JO 2012 : l'UE toujours en tete

5 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

l'UE toujours première mais désormais seulement à 4 médailles d'or...

 

MAJ le 5 août 2012 09:45 Total

1 Union Européenne 30 39 38 107

2 États-Unis                26 13 15 54

3 Chine                25 16 12 53

london-2012-copie-1.jpg
Pour l'UE : Le Royaume Uni désormais avec une longueur d'avance
3 Royaume-Uni 14 7 8 29
           
5 France 8 6 8 22
6 Allemagne 5 10 6 21
7 Italie 5 5 3 13
11 Pays-Bas 3 1 4 8
16 Hongrie 2 1 2 5
17 Pologne 2 1 1 4
20 Roumanie 1 4 2 7
23 Danemark 1 2 2 5
24 République tchèque 1 2 1 4
27 Slovénie 1 0 2 3
30 Lituanie 1 0 0 1
35 Suède 0 3 0 3
36 Espagne 0 2 1 3
38 Slovaquie 0 1 3 4
40 Belgique 0 1 1 2
50 Grèce 0 0 2 2
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Et pourquoi pas une force d’intervention arabe en Syrie ?

4 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #international

Kofi Annan vient d’annoncer qu’il s’en irait fin août à l’issue de son mandat devant la gravité des coûts humanitaires en Syrie, les menaces exceptionnelles sur la paix et la sécurité internationale, la militarisation croissante sur le terrain, le manque d’unité au sein du Conseil de Sécurité, que ce dernier n’a pas immédiatement endossé les conclusions de la réunion de Genève sur les principes d’une transition politique.

 

ligue-arabe.jpg

Vousavez déjà lu certains articles impliquant l’ONU sur les réalités d’un Etat Palestinien et sur certaines pistes de sortie de crise en Syrie. Ce tournant confirme certaines réalités et j’aurais aussi pû faire un article sur « mais à quoi sert donc l’ONU » ?

 

Par François CHARLES

Economiste, conseil en stratégie et management

Président de l’IRCE

 

Les interventions ou les situations de statut quo sont liées soit à l’absence de réel enjeu de Pouvoir « sur » ou Pouvoir « pour », soit à l’absence de Protection suffisante suite à une volonté de Permission d’intervention. (3P). On imagine que les analyses forces, faiblesses, opportunités, menaces (SWOT), les GROW, les SMART, analyses de risque sont nombreuses. Mais je sais bien, en connaissance de cause, qu’elles ne sont pas aussi structurées car ces méthodes ne sont pas apprises dans les écoles de science politiques et la gestion de crise est souvent faite en coin de table ou en comité restreint

 

peut-etre un tournant dans la crise syrienne

Quelles solutions de sortie de crise en Syrie ?

 

On se souvient des mots d’un Président chinois envers on homologue français, lui demandant d’arrêter son ingérance et faisant volontiers un raccorcit entre le Tibet et la Corse. On se souvient du laisser faire indifférent, impuissant ou contrôlé des actions russes en Tchéchénie et plus avant en Hongrie et Tchécoslovaquie sans interventions occidentales avec un deuil non encore fait. On se souvient du Japon en Chine, de l’Allemagne entrée à l’ouest du Rhin ou en Autriche, de celle de l’Italie en Ethiopie. Mais il y eut également et heureusement de la non intervention sociétique en Allemagne de l’Est en 1989 qui laissa le mur s’écrouler et la tension que nous ressentions dans nos régiments en Allemagne, désormais retomber.

 

Mais on se souvient aussi du laisser faire de l’intervention alliée en Irak, en Afghanistan ou en Lybie, l’entrée en guerre des Etats-Unis après l’attaque de Pearl-Harbour en réaction au blocus économique du Japon; de l’entrée en guerre du Royaume Uni puis de la France en  sept 1939 ou plus avant avec Napoléon lors de l’agression de la Pologne, apparemment stratégique, de la vive tension apparue à Cuba où le choc a peut-être été évitée grace à un pacha de navire et des interventions plus ou moins rapides en Afrique souvent par une force continentale.

 

La Syrie et son accès à la mer, semble représenter un intérêt autrement plus stratégique pour la Russie que d’autres pays et le président Poutine cherche à jouer les protecteurs loyaux à moins qu’il n’ait le testament de Pierre le Grand dans la poche ? A quoi joue vraiment la Russie ? Pourquoi n’a-t-elle pas réagi chez son ancien allié égyptien ? Serait-elle en meilleure santé désormais pour intervenir militairement ? On peut comprendre que le dirigeant russe veuille exister et surtout ne pas être dépendant. Mais n’est-ce pas non plus nous qui sommes trop exigeants ni interdépendants en réclamant le départ automatique de Bachir El-Assad s’il s’avère qu’il puisse y avoir une autre solution pour arrêter ces tueries ? Quel est également notre réel objectif ?

 

Aussi, pourquoi, la ligue arabe, qui s’oppose à l’attitude du Président Syrien, mais qui pourrait plutot jouer un rôle facilitatrice, ne pourrait-elle pas constituer une force armée d’intervention sur ses territoires, et donc en Syrie, comme elle l’avait créée au Liban avec la mise en place d’une certaine solution de rechange ?

 

Certes les réalités sont différentes qu’en 1976 au Liban où il s’agissait essentiellement de régler le problème palestinien. Mais la ligue arabae aurait-elle des souvenirs mitigés de la création de la force symbolique de sécurité rebaptisée en force de dissuasion et des casques verts où il s’agissait de remplacer la force syrienne dont le contingent fut finalement majoritaire et où Damas avait tout fait pour contrer l’application du plan de paix de la ligue arabe. Mais était-ce peut-être une autre meilleure solution de rechange (MESORE) pour lui aider à montrer l’exemple.

 

 La Russie et la Chine ont toussé pour avoir été trompés sur le sort du dirigeant lybien mais qu’en avaient-ils réellement à faire ? N’auraient-ils pas envie de jouer à cette fois je te tiens salaud ou au tribunal ?  Et les autres ne seraent-ils pas en train de jouer à Sans toi ? Les alliés sont-ils en train de penser avant de franchir la ligne imaginaire et passer à l’action ?

 

Qu’en pense Israël inquiete de la pérennité de son traité de pays avec son voisin et qui peut jouer à l’enfant rebelle en pleine campagne présidentielle américaine ?

« Ce monde est dangereux ». Mais savons nous vraiment ce que cache cette phrase apprise dans nos écoles militaires et de science politique et souvent reprise sans en connaitre vraiment la consistance dans les lectures et discours de défense ? Avons-nous l’impression de tout maîtriser ou de mieux nous cacher en prononçant ces mots comme quand on parle partout d’« excellence » pour mieux cacher les erreurs « impossibles » ?

 

Mais une chose est certaine : il n’est pas pensable de laisser ce territoire à feu et à sang et laisser le président syrien éternellement jouer à Schlemiel et une intervention armée reste encore possible.

 

Ce soir j’ai une intuition de peur mondiale. Peur de l’attitude de la Russie, peur du manque de pistes de négociation des puissances occidentales, peur du dirigeant syrien, peur surtout pour le monde.

 

Depuis 42 ans, je me souviens toujours des paroles d’une religieuse jurassienne qui nous rappelait la révélation divulguée lors d’une sainte apparition : la France connaitra un grand monarque qui s’appellera François, la Russie se démocratisera et une nouvelle guerre mondiale et nucléaire se déclenchera à l’Est avec la présence des forces russes (et non soviétiques) au bord de la méditerranée. Espérons que pour ce troisième point elle se sera trompée et espérons que le nouveau secrétaire général de l’ONU saura avancer les bonnes cartes de prises de décision.

 

 

 

 

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Synchronisation et interdépendance transactionnelle

4 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management

Je viens d’entendre à la radio un bel exemple d’application de  synchronisation que vous pouvez utiliser en management, en négociation comme dans la vie de tous les jours pour faciliter vos projets et relations

 

Il s’agissait de la chanteuse Barbara qui expliquait les difficiles débuts matériels de ses tournées jusqu’au jour où elle a trouvé naturellement la clé. J’ai appris du même coup qu’elle était pianiste. Nous analyserons et comprendrons ensuite les canaux et besoins psychologiques utilisés.

 

Par Francois Charles

Coach et conseil en stratégie et management

www.novial.fr

 

IMG-20120804-00993-copie-1.jpg

Barbara avait besoin d’un tabouret pour jouer à son piano, ni trop haut, ni trop bas. Au départ elle n’en avait pas car « rien n’était prévu au contrat ». Elle dit alors spontanément « Messieurs les comptables, pour écrire dans vos cahiers, ne vous faut-il pas des stylos, avec de l’encre, (et souvent de couleur différente) ? Eh bien pour moi c’est pareil avec mon tabouret ». Et là, miracle, ils avaient compris ! Venais ensuite les problèmes de hauteur où il fallait scier, recoller…

 

Décryptages : Barbara devait-il être dépendante d’un tabouret absent ou d’une mécommunication  ? Comme nous l’enseigne la PCM, Barbara l’artiste perfectionniste dans son art et dans l’organisation, s’est synchronisée,  aux besoins et aux « lunettes » des comptable et régisseurs, généralement (mais pas toujours, comme cette expert-comptable qui aurait pu faire de la communication…mais qui semblait néanmoins réussir dans son métier) très « parfaits », ayant besoin de « logique », avec une reconnaissance du travail accompli et un mode de conversation interrogative.

 

Ce n’était pas forcément difficile pour elle dans le sens où elle apparait dans la famille très voisine de structuration des choses et du temps et avec cette notion de perfection mais doublée d’une (trop) forte racine ancrée dans l’opinion, la persévérance et l’empathie, la relation aux autres, ce qui lui donnait parfois une quasi schizophrénie déroutante.

 

Il ne s’agissait en aucune cas de manipulation, certes positive, comme l’aurait volontiers fait la famille des personnes excitées par l’action, mais d’un besoin de communication constructive et d’interdépendance pour gagner du temps et de l’énergie dans le processus et pour être parfaite dans sa représentation…qui ne pouvait ensuite que satisfaire les comptables ave  le nombre de place vendues…

 

S’agissant de la hauteur au centimètre, peut être en faisait elle un peu trop mais en tant que pianiste, je sais ce que l’installation signifie. Cela me donne une nouvelle idée de décloisonnement en entreprise concernant les éléments contrôlables. Mettez vous toutes les chances de votre côté avant d’aborder une tâche ?

 

Cela m’a rappelé les relations en entreprise entre d’une part les ingénieurs et chercheurs voulant disposer de fonds pour travailler et d’autre part les gestionnaires voulant réduire les dépenses.

 

Bien sur, comme en formation ou coaching de négociation, on me répond « mais oui, je le savais ou le faisait déjà par intuition ». Mais parfois il est bon de comprendre pourquoi cela fonctionne et aussi pourquoi est-ce plus difficile avec certains autres profils non énoncés ici. Tout est souvent question de blason d’identité et de niveaux d’apprentissage

 

retrouvez la stratégie et le management sur http://novial.overblog.com 

 

voir aussi :

la morphopsychologie pour faciliter la communication

LA NEGOCIATION RAISONNEE STRATEGIQUE et PSYCHOLOGIQUE

Les fabliaux du management : Observer, penser, décider et agir autrement

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Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (1/2)

3 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

La dernière campagne présidentielle parlait de Buy European Act pour donner un nouvel effet de levier à l’Europe. Cette idée, nécessitant un profond changement dans l’attitude de concurrence européenne, pouvait voire le jour avec les avancées de gouvernance vécues ces dernières semaines. Mais peu de personnes savent qu’elle est née il y a longtemps en France pour tenter de fédérer et rendre plus forte l’Europe industrielle de la défense. Certains spécialistes y travaillons depuis les années 90 dans le cadre du commerce et des partenariats de l’armement et de la haute technologie, où il était notamment question de redéfinir la politique de contreparties française et la pérennité des liens entre donneurs d’ordre et sous-traitants.

 

rafale-copie-3.jpgRafale                     

Ce concept semble être une vraie opportunité pour mieux « travailler et vendre ensemble » face à la concurrence en dehors de nos frontières européennes. Ce sont ces genres de ciment qui consolideront l’Europe de l’industrie  où nous trouvons notamment deux grands concepts complémentaires que sont la plate-forme EADS et l’approche multidomestique THALES. Mais de quoi parle-t-on ? Quels sont les liens avec la défense ? Quels en sont les objectifs et les réalités pour quelles options réalistes et réalisables ?

 

Par François CHARLES

économiste, officier de l’armement en retraite, ancien responsable d’affaires industrielles internationales à la DGA, conseil en stratégie et management, président de l’IRCE

 

Nicolas Sarkozy, ou ses conseillers, réagissaient sur une loi protectionniste étasunienne de 1933 que les industriels de l’aéronautique et de l’armement, qui essaient de vendre aux Etats-Unis, connaissent bien. Le Buy American Act énonce le fait que les entreprises américaines, surtout les PME, sont favorisées dans certains marchés notamment de défense et de haute technologie. Elles pourront être retenues même en étant en moyenne 10 pourcent plus chères que leurs concurrentes étrangères qui devront également faire valoir un pourcentage de fabrication industrielle locale de plus de 50%, pouvant aller jusqu’à 75% (RITA français). C’est notamment une des raisons pour lesquelles, en dehors du cours du dollar, les industriels étrangers cherchent à s’implanter aux Etats Unis et c’était une des façons, pour les japonais et les coréens, de contourner les quotas de fabrication de magnétoscope. Le Japon pratique également une politique d’achat domestique mais plutôt culturelle sans volonté de retour industriel. Ce pourcentage de surprix nous a été également imposé en Corée du Sud privilégiant les matériels américains, avec une clause rehaussée en cours de négociation !

 

F-16

F16-copie-2.jpg

Cette loi, très surveillée par le congrès américain pour protéger ses entreprises, et dérogeant aux règles du commerce international, s’apparente aux principes de contreparties rencontrées dans de nombreux pays, dont européens, qui rend ainsi la vente de matériels beaucoup plus compliquée en rapport aux biens de consommation courants. Vendre un avion signifie, sous couvert d’indépendance nationale, souvent accorder aux industriels de l’acheteur tout ou partie de la fabrication ou de fabrications voisines, voire de faciliter le commerce sur d’autres biens pour un même montant, quand il ne s’agit pas de trouver l’ingénierie financière. Les limites d’application sur les technicités duales sont minces. Par ce procédé, les pays peuvent préserver ou acquérir une capacité industrielle, provoquant un éclatement des marchés nationaux de défense. Des règles assez contraignantes ont été mises en place dans de nombreux pays européens. Les grands perdants européens sont les grands pays industriels comme la France, l’Allemagne ou la Suède puis l’Italie et l’Espagne puis certains pays de l’Est dans une autre mesure.

 

Cependant, imitant la libre circulation des biens, les pays de l’Union ont été  désormais incités à s’engager dans une concurrence sans contrepartie par la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du conseil, relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité. Elle comporte néanmoins certaines exclusions concernant les cas de risques de communication d’information sensible notamment pour les programmes de recherche. Cette mesure vise donc à réduire et annuler les politiques de contreparties entre pays de l’Union.

 

Cette directive rend caduque une ancienne directive sur les marchés publics qui permettait aux Etats Membres, dont souvent la France, d’exempter les marchés publics d’armes de munitions et matériels de guerre des règles de publicité et de concurrence communautaires si cela était nécessaire à la protection de « leurs intérêts essentiels de sécurité » sous le couvert du célèbre article 296 (ex 223). Autant dire que chacun pouvait les définir comme bon lui semblait, comme les « intérêt vitaux » proche de la dissuasion qu’il ne faut pas figer sous peine de ne pas pouvoir les faire évoluer ! Elle rend donc également caduque toutes les politiques de compensation industrielle existant au sein de l’Union.

 

Eurofighter

EFA-copie-2.jpg

L’objectif de cette directive se veut être un substitut d’un manque de pédagogie pour éviter l’art 296 considéré comme « un obstacle couteux et inefficace à la fois à la concurrence et à la coopération intra-européennes » comme le souligne un document de 2006 de la Commission. En acceptant de jouer le jeu de la transparence, l’Europe de l’armement a besoin d’une Meilleure SOlution de Rechange (MESORE) fédérale, à la fois protectrice et facilitatrice et qui la fera mieux se connaitre et travailler ensemble avec des gains en terme d’efficacité, de rationalisation et de coûts. N’oublions pas non plus que le deuil des intérêts vitaux ne se fera pas d’un jour à l’autre. Il convient désormais d’aller plus loin au risque que cette directive ne soit pas appliquée et l’Europe discréditée suite au succès une concurrence extérieure n’ayant pas les mêmes contraintes ou pouvant offrir d’avantage pour remporter les marchés. Il s’agit en fait de créer une vraie politique industrielle européenne.

Proposons donc une règle similaire au Buy American Act dans le domaine de la défense et de la sécurité dans une dynamique fédérale et avec une imposition de juste retour donnant une préférence européenne. Pourquoi ne pas hausser les droits de douane déjà existants à l’entrée dans l’Union au profit d’une caisse commune pour notre Base Industrielle Européenne de Défense et de haute technologie ? Pourquoi ne pas créer une règle de compensation « européenne » gérée par Bruxelles ? Pourquoi cette Union, qui entretient une « politique extérieure », qui régule sa concurrence intérieure, n’aurait-elle pas une politique commerciale face à l’extérieur ?

 

Cette disposition bousculera certes les règles de concurrence européennes en imposant un système de préférence amont, mais provoquera une meilleure vision sur nos savoir-faire, nos forces complémentaires mais aussi nos carences face à la concurrence.

 

Cette prise de conscience interne oeuvrera dans le sens d’une Europe fédérale que désirait Jean Monnet en vrai visionnaire mais cette fois également au profit de l’industrie de défense et de sécurité, garante de notre indépendance européenne

 

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l'UE en tete des médailles de Londres 2012

3 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

Et si nous regardions les jeux autrement ?

 

london-2012.jpg 

 

MAJ le 3 août 2012 07:28 

 

or    argent    bronze         total 

1 Union Européenne   26    34 32 =    92
2 Chine 18        11  5 =    34
3 Etats-Unis 18      9 10 = 37

 

 

  MAJ le 3 août 2012 07:28
 
 
 
Total
           
1 Union Européenne 26 34 32 92
2 Chine 18 11 5 34
3 Etats-Unis 18 9 10 37
 

 

le détail actuel de l'UE :

 

       
4 France 6 4 6 16
5 Royaume-Uni 5 6 4 15
6 Allemagne 4 8 5 17
7 Italie 4 5 2 11
13 Pays-Bas 2 1 3 6
14 Hongrie 2 1 2 5
17 Roumanie 1 3 2 6
20 Slovénie 1 0 1 2
21 Lituanie 1 0 0 1
28 Suède 0 2 0 2
29 Danemark 0 1 1 2
29 Espagne 0 1 1 2
35 République tchèque 0 1 0 1
35 Pologne 0 1 0 1
40 Slovaquie 0 0 3 3
41 Belgique 0 0 1 1
41 Grèce 0 0 1 1
           
    26 34 32 92
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MBTI et sécurité routière

1 Août 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management

Je viens de tester un stage de récupération de points à l’automobile club pour mon permis de conduire. Personne n’est parfait. On y retrouve toutes sortes de conducteurs, de 19 à 83 ans, plus d’hommes que de femmes (hier 25/1 !), des ouvriers, chauffeurs, cadres supérieurs, chefs d’entreprise, des actifs ou retraités, venu(e)s volontairement ou par obligation,, essentiellement pour des fautes de ceinture, de vitesse, de feux ou d’alcoolisme. Nous sommes sensibilisés par certaines images, sur certains chiffres, constats, réglementations pour une possible prise de conscience. On apprend que 45% des décès ont lieu de nuit, que 25% concernent des jeunes entre 18 et 25, que 20% sont des motards de tous âges et que la mortalité a baissé de moitié en 10 ans en grande partie grâce aux radars, sauf pour les motards. L’animation est réalisée par un binôme technico-psychologique, où la seconde composante est très faible. Je n’ai pas été le seul à penser, à la sortie, que les formateurs espéraient ne pas nous revoir mais qu’il nous manquait quelque chose.

 

IMG-20120801-00975.jpg


J’en profité du stage pour analyser comment certaines méthodes pourraient être mises à profit. Je parlerai ici du MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) outil de connaissance de soi le plus utilisé au monde pour connaitre nos points forts, points faibles, préférences, choix, zones d’effort et de confort, adapter notre comportement et nos attitudes à certaines situations, gérer le stress, apprécier et doser nos dépenses d’énergie en cas d’événement fâcheux, ainsi que notre volonté et notre nécessité à le faire. L’idéal reste de pouvoir atteindre un certain équilibre et pourquoi pas en matière de conduite et de sécurité routière. N’oublions surtout pas le comportement des autres, qui amènent le danger (…) et qui ont un rôle important dans cette règle du jeu qui nous permet de circuler ensemble.

 

 

Par François CHARLES

 

Bien que j’en utilise d’autres (j’ai créé une matrice multi-outils), je considère que le MBTI, issu du modèle de Jung sur le fonctionnement de l’esprit humain, adapté aux Etats-Unis,  ou son modèle simplifié (CCTI), est l’outil de base le plus complet pour maitriser à la foi les attitudes et le fonctionnement général. Nous apprenons à « marcher sur nos deux pieds », qui signifie comprendre quel est son pied d’appel, qui ne changera pas, mais aussi que l’autre pied a aussi toute son importance dans l’équilibre. Il est généralement utilisé en ressources humaines, orientation de carrière, coaching relationnel mais je l’utilise aussi dans de nombreux autres cas « métiers » ou pour le sport. Il mériterait d’être présent dans le volet humain du brevet de pilotage quelle que soit la taille de l’avion.  Il est possible de le découvrir à l’aide d’un questionnaire de 80 questions ou plus réduit (CCTI), de valider ensuite ses polarités de fonctionnement puis son profil global. Je veille souvent à le ramener à la façon la plus simple et efficace et à la portée de tous pour que les personnes « jouent » facilement avec leurs polarités dans n’importe qu’elle situation, afin de mieux maitriser, anticiper ou réagir face à certaines situations. Et donc pourquoi pas l’utiliser pour garder ses points  sous peine de voir disparaitre le plaisir ou de la nécessité de conduire.

 

Cette approche est enseignée de façon très complète dans des formations traditionnelles de plusieurs jours avec prise de conscience complète des éléments liés et sous-jacents du profil identifié. Mais il est possible aussi de l’intégrer de façon simple dans des formations « métiers » (négociation, management, gestion de crise…) ou comme ici en « sécurité routière » avec quelques planches d’exemples. Nous pourrions l’imaginer dans les stages des groupes en fonction des profils pour mieux échanger sur les comportements et progresser.

 

Imaginez quatre balances avec donc huit polarités. Il s’agira de comprendre d’une part sur quel coté nous préférons fonctionner, d’autre part que dans certains cas mieux vaut adopter une autre attitude et enfin de le faire sans trop attendre sous peine de consommer de l’énergie inutilement. La surdose de bon stress pourra être aussi néfaste que celle de mauvais stress si elle empêche de se maintenir en veille permanente et  équilibrée avec peu d’énergie. Il est toujours étonnant d’entendre qu’il y a plus d’accidents mortels sur route droite, sèche et en bon état, donc par excès de confiance. Par ailleurs, dire et admettre qu’il y a plusieurs façon de fonctionner est facile. Comprendre que le comportement de Pierre, Paul et Julie sont différents par leur génétique, leur histoire et leur environnement de vie et que parfois il convient de se mettre à la place de l’autre l’est moins. Pour celles et ceux qui connaissent le modèle d’Hermann, que j’utilise aussi, et pour rester dans les voitures, je dirais que les deux méthodes ont le même cœur mais que le MBTI/CCTI rajoute la carrosserie au moteur.

 

Passons maintenant en revue ces polarités. La première balance concerne le ressourcement. Certains conducteurs plutôt « extravertis » (E) préfèrent le contact et l’action quand parfois ils devraient davantage réfléchir avant de doubler, franchir le stop ou ouvrir la portière. Quant aux « introvertis » (I), parfois trop dans leur bulle, on peut comprendre leur appréhension pour rentrer se confronter dans l’areine de la place de l’Etoile à Paris…

 

La seconde balance concerne les informations collectées. Certains, trop « concrets », (S) ne voyant que les éléments proches, devraient faire l’effort d’anticiper le risque à deux ou trois voitures devant. Ceux qui aiment les schémas et les grandes directions (N) verront peut-être, eux, la moto qui arrive au loin, plus rapide et agile qu’une voiture mais devraient souvent faire l’effort de mieux regarder les travaux ou les sens de circulation et mieux s’occuper de la petite bricole technique insignifiante sur la voiture qui risque de gâcher le voyage.

 

La troisième polarité s’attache à la prise de décision : Certains, ayant la tête froide (T), auront trop tendance à faire confiance à la « pensée logique », aux critères objectifs, en n’imaginant pas que le conducteur d’en face puisse franchir la ligne blanche ou que le chien ou ce jeune enfant traversera car c’est interdit ! Alors que d’autres, qui décident souvent avec le cœur, à l’affectif (F), au « sentiment », se mettront à la place de l’autre…que va-t-il faire… m’a-t-il vu, sans vouloir être le premier. Certains ne discuteront pas la décision du gendarme (T) quand d’autres essaieront de prouver leur bonne foi ou de relativiser la situation adaptant les règles « dans le bon sens » (F) pour ne pas perdre la face: monsieur le gendarme, il n’y avait personne !

 

La quatrième et dernière balance définit le fonctionnement général. Certains seront organisés (J), « structurés », agiront voire trop par anticipation et seront stressés si un événement imprévu arrive. Ils pourront compenser ce stress en se confrontant à certains imprévus ou les imaginant pour s’adapter au danger. D’autres, « adaptables », flexibles (P), trop souples, agiront sous la pression et grilleront peut-être des feux pour ne pas arriver en retard en ayant surchargé leur emploi du temps ou s’inscriront au dernier moment avec le risque de ne pas trouver de place et perdre leur permis

 

Existe-t-il un profil du meilleur conducteur ? Celui qui pense, qui ne pense pas ? Qui pense trop ou trop peu et pas au bon moment ? Chacun peut conduire de façon équilibrée mais avec plus ou moins d’efforts. Les hommes, étant plus présents dans les stages, conduisent-ils plus ? Les femmes conduisent-elles mieux ? Est-ce l’instinct maternel et les responsabilités qui poussent à respecter les règles et s’arrêter au feu orange systématiquement ? Apparemment oui mais tous sexes confondus. Les statistiques MBTI/CCTI sur les questionnaires vie courante, réalisés depuis de nombreuses années, apporteraient certains éléments de solution qu’il conviendrait de consolider lors des stages. Sur les quatre balances, et sur le même nombre de population, les femmes apparaissent un peu plus « concrètes » que les hommes mais elles décident généralement en se mettant beaucoup plus « à la place » (F) et de façon conciliante que les seconds qui montrent plutôt un esprit de compétition (T). Peut-être un exemple à suivre ici.

*coach et conseil en stratégie, management et développement personnel, certifié MBTI formation individuels et groupes - www.novial.fr

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