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Le blog philosophique de francois CHARLES

Affaires sociales, famille et handicap

14 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

 

je vous livre une nouvelle partie de mon programme social, écologique et semi-libéral

 

Ancien bénévole international à l’Ordre de Malte (Malteser International) et ayant participé à plusieurs maraudes d’assistance aux SDF avec le SAMU Social de Paris, je suis toujours à l’écoute des besoins et conscient que d’une part, ce ne sont pas forcément ceux qui réclament le plus qui en ont le plus besoin et que d’autre part, on ne peut ni ne doit forcer une personne à intégrer une structure d’accueil. Parmi les réalités à prendre en compte figurent celles qu’il vaut parfois mieux donner de la nourriture et des biens de consommation que des subventions dont on ne sait pas ce qu’elles deviennent, comme par exemple donner une pièce pour que le bénéficiaire aille finalement s’acheter de l’alcool qui le tuera encore davantage par grand froid. Par ailleurs de nombreuses personnes qui ont besoin d’aide et qui y ont droit n’en demandent pas ou n’aiment pas forcément le montrer soit par perte d’énergie, soit pas manque d’information, soir par absence de sens d’initiative, soit par pudeur, honneur et position sociale et qu’il convient de leur préserver une certaine intimité. Sans les y obliger et sans communiquer sur leur situation, il est possible de mieux les identifier plutôt que de laisser seulement la porte ouverte en attendant qu’ils entrent ou qu’ils choisissent une autre voie…

Employer d’avantage de fonctionnaires serait acceptable pour optimiser le traitement, l’identification et le contrôle des ayants droit et pour mieux attribuer les aides sociales et fiscales. Trop de gens se plaignent en permanence d’abus ou d’injustices. Il convient de développer une sensibilisation et une implication citoyenne à l’octroi de prestations sociales exceptionnelles en échange d’une valorisation d’un savoir faire au profit d’une entreprise, d’une collectivité ou du public.

Il est possible de très bien se nourrir dans les circuits de distribution à prix bas, généralement intégrées dans de grandes chaînes de distribution. Plutôt que donner une attribution financière qui disparait dans certaines choses superflues, mieux vaudrait attribuer des biens de consommation par trimestre aux nécessiteux avec bons d’achats dans les enseignes de leur choix. L’objectif serait donc d’offrir un chariot de course chaque trimestre pour une valeur de 100 euros dans un lieu à prix bas à la place ou en complément de certaines subventions sous forme de genre de tickets restaurants désormais acceptés en grandes surface pour certains biens de consommation. Ce montant moyen pourrait varier en fonction de la taille du ménage. Il s’agirait de définir un certain nombre de critères pour en bénéficier. Certaines dispositions de ce genre naissent déjà de façon dispersée. Tous les courants de pensées doivent participer à cette réflexion dans l’intérêt général pour éviter toute dérive et tout abus. Un fonds étatique abondable par les entreprises et les particuliers pourrait être créé avec ou sans avantages fiscaux.

Des quotas stricts d’immigration doivent être définis avec assistance par réciprocité entre Etats. Les exemples outre atlantiques sont intéressants. Mais il faut aussi savoir reconnaitre les personnes en situation irrégulière qui ont su s’intégrer et créer de la vraie richesse, comme le propose Barak Obama. Nous devons développer une politique d’aide au logement fixe pour les minorités européennes désirant s’installer, avec un soutien financier de l’Union. Il ne faut pas confondre les ROMS, qui sont une minorité européenne et gens du voyage, souvent désormais français, qui migrent en fonction de leurs pèlerinages et qui ont très souvent pied à terre. Dans ce cas, ils ne doivent plus avoir de carnets de voyages afin de les responsabiliser. Il faut absolument prévoir des lieux et qu’ils les acceptent pour éviter de casser des barrières sur des terrains qui leur sont interdits. Je milite davantage pour un carnet de « bonne conduite » et de bonus donnant droit à certains avantages à définir, suite à concertation avec les maires avant d’arriver sur zone et au moment du départ sous peine de restriction de zones à fréquenter. Je lis que des zones pourraient être financées par la sécurité sociale et j’y suis opposé par principe et par destination incohérente des fonds.

Nous devons persévérer dans la politique sociale agricole. Les agriculteurs, surtout les éleveurs, ont peu de vacances,  ni souvent de week-end et l’amour du travail ne remplace pas tout. Mais il est vrai que les éleveurs et laitiers ne sont pas céréaliers et peut-être ne faut-il pas généraliser. Autant le savoir quand on se lance parfois par obligation dans la reprise d’exploitation. Ayant été formé aux régimes sociaux et à la protection financière, mes rencontres avec la FNSEA, la Mutualité Sociale Agricole et divers assureurs m’ont permis de faire un point : les régimes sociaux s’améliorent mais une veille doit être maintenue. Posséder de la terre et des biens ne redonne pas la santé ni ne constituent forcément un capital pour la retraite. Les avancées en la matière pour ce secteur sont un début et les bonnes récoltes céréalières ne doivent pas faire baisser l’effort. S’agissant de la retraite, il existe un système complémentaire apparemment viable depuis 2003. Il convient désormais de rehausser l’assiette de cotisation pour augmenter les prestations et d’en profiter pour revaloriser la retraite des épouses d’agriculteurs comme pour les artisans. Une protection article 83 à cotisation définie est également mise en place pour les salariés agricoles. Comme en entreprise, il convient au plus tôt de songer à une retraite par capitalisation avec une fiscalité attractive. Les assureurs peuvent déjà proposer des contrats de capitalisation art 39 déductibles fiscalement et socialement, donc meilleurs que la fiscalité Madelin. Proposons un système de type PREFON comme pour les fonctionnaires ou la retraite des combattants. S’agissant de la prévoyance, des solutions sur mesure déductibles pourraient être mise en place pour les non salariés. Mais un rehaussement de l’assiette pourrait être envisageable ainsi qu’une couverture d’entraide pour les incapacités. Nous pourrions aussi aborder les éléments de  fiscalisation des transferts de propriété.

D’une façon générale, je suis favorable à la création d’un fonds mutualiste pour permettre de disposer d’une mutuelle en cas de perte d’emploi. Il faut continuer à simplifier les régimes sociaux compliqués et mettre un frein sur la gestion catastrophique du RSI des travailleurs indépendants. Je connais le régime des intermittents du spectacle et je suis favorable pour le fondre dans un autre système plus responsabilisant, tout comme fondre le régime des Etiopathes avec le régime des autres professions similaires de par la reconnaissance de leur pratique complémentaire, souvent nécessaire et économe en soins.

Les allocations familiales ne doivent pas être supprimées en cas d’absentéisme mais versées aux familles en présence des jeunes, voire de la communauté, pour responsabiliser ces derniers comme cela existait le siècle dernier.

Je souhaiterais que chaque établissement scolaire affiche des prix de revient de cantine et limite le gâchis des repas servis à l’école en servant plus qualitativement que quantitativement et en responsabilisant notamment les élèves. Il y aura sans doute un grand impact sur les revenus des ménages et les budgets sociaux des collectivités.

S’agissant des handicapés, je ne suis pas favorable au développement systématique d’aménagements dans les bâtiments anciens, notamment cafés, restaurants ou hôtels, mais ceci doit être remplacé par une meilleure information pour les orienter sur les lieux aménagés.

La France semble être le pays de la protection sociale et l’Allemagne celui du dialogue et de la prise de conscience sociale. Production et social vont de pair. Par expérience, il est possible d’agir sur le social pour faire redémarrer la production en entreprise, encore faut-il en avoir le courage et la curiosité, voire une certaine intelligence de pensée. L’Allemagne ne doit pas être un calque mais un référentiel complémentaire. A-t-on suffisamment analysé comment elle a réussi sa réunification sans s’effondrer financièrement alors qu’il a été nécessaire de réduire le nombre de salariés par deux pour adapter les entreprises à un modèle capitalistique ? Sans doute car le socialisme modéré, et les syndicats qui en étaient liés, est né en Allemagne au 19° siècle. Seuls les pays nordiques ou anglo-saxons peuvent-ils s’en sortir ? Le latin peut également changer.

Favorisons les entreprises socialement responsables. Le bonheur est dans le pré dans nos campagnes. Mais il l’est surtout dans l’entreprise car créer un emploi c’est donner du bonheur et peu d’employeurs ou de salariés en prennent conscience. Une de mes salariées était contente de m’annoncer ce qu’elle allait faire de son premier chèque et de sa fierté d’avoir été embauchée. C’était ma responsabilité de lui faire découvrir qu’il n’y avait pas qu’un chèque, que l’entreprise était aussi lieu d’accompagnement, qu’il était important d’entretenir cet exercice permanent de la dépendance et de l’apprentissage pour que cette envie de travailler et de réaliser sa tâche soit constante. Les salariés aimaient se retrouver en dehors des heures de travail pour échanger et donc faire progresser l’entreprise et nous n’étions pas aux 35 heures. J’aime beaucoup cette métaphore pour un produit laitier : « ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ». J’en ai créé d’autres après de nombreuses missions en entreprise : celle du « maçon et du vieux crépi » ou du « mal de coude et du mal de dos » (les Fabliaux du Management – Chiron 2003 – voir blog novial) où parfois il vaut mieux prendre le temps et le courage de tout remettre à plat et déceler souvent ailleurs les vraies causes en cassant toute logique de cloisonnement. J’ai eu la chance de connaître à la fois le système administratif, associatif et institutionnel  ainsi que les réalités des entreprises industrielles, de service ou de conseil, petites et grosses que j’ai surveillées, accompagnées ou créées. J’ai côtoyé des chefs et syndicats d’entreprises, des directeurs généraux, qui peuvent être « virés » en deux minutes par leur conseil d’administration, des financiers, des conseils d’administration, des commissaires aux comptes et j’ai effectué des missions d’audit avec l’image de la carotte brandie par actionnaires. J’ai des retours d’expérience de mission de conseil, des projets, de tutelle, de chef d’entreprise ou de cadres dirigeant de structures importantes. Je sais qu’aucune entreprise ne se ressemble, que les réalités sont différentes dans l’industrie lourde, l’édition, le luxe, la communication, le conseil et donc que les options d’intervention le seront également. Mais quelle que soit la structure, le capital humain qui la compose sera souvent une de ses plus grandes valeurs. Je n’ai pas eu peur de parler social, stratégie et préparation du futur à nos ouvriers d’Etat qui ont eu confiance et ont finalement participé à leur dynamique de façon constructive. Ils étaient prêts à se retrousser leurs manches, voire même de changer de statut du moment que nous avions le courage de partager notre vision, de les faire parler et de les écouter alors que les chefs avaient peur que j’affiche le titre de « préparation du futur ». Etre socialement responsable c’est considérer la part importante du travail dans la vie du collaborateur, c’est parler rémunération globale avec pédagogie au-delà du simple salaire dans une approche bienveillante, c’est rechercher l’adéquation des garanties aux besoins avec chaque réalité financière, c’est adapter le temps de travail et le poste de travail, c’est prendre des décisions collectives et non unilatérales, c’est prendre conscience de l’effet de levier d’un simple chiffre, c’est aménager un espace de services et garde d’enfants dans son entreprise (ce que j’appelle le family management), c’est communiquer sur les réalités économiques plutôt que le faire par lettre ou sms envers des salariés qui ne comprennent pas pourquoi une entreprise licencie quand elle a de l’argent (je l’ai compris dans la finance), c’est augmenter régulièrement les employés sauf cas exceptionnel et non l’inverse uniquement pour gratification, c’est répartir financièrement tout ou partie du résultat dans une conscience collective, point sur lequel je milite depuis 1998 pour un partage des bénéfices, car le patron n’est rien sans ses employés et inversement.

Etre socialement responsable, c’est également limiter la fourchette de rémunération même au dehors des entreprises publiques où l’Etat est majoritaire. Louis Gallois, qui avait introduit les sonnettes sociales à la SNCF, s’était étonné de son niveau de rémunération après sa nomination à la direction d’EADS. Il ne s’agit pas d’une politique de droite ou de gauche, mais d’une attitude responsable. Bien trop rares sont ces exemples d’employés qui se sont opposés récemment au licenciement de leur dirigeant local. Cela me fait penser à la fable du roi de la jungle où le lion peut aussi être protégé par les lionnes. Je vais m’attirer les foudres des chefs d’entreprise qui, comme généralement, baisseront d’intensité quand ils liront ou écouteront cet exemple plus facilement applicable dans les PME que les grosses structures cloisonnées par métier. Certes les 35 heures ne sont pas forcément adaptables pour toutes les formes d’entreprise. Chaque réduction du temps de travail n’a jamais réduit le chômage mais a peut-être aussi contribué à limiter sa hausse. On oublie aussi que la France a connu des périodes de hausse du temps de travail quand l’intérêt national était en jeu. Mais comme lors du passage à l’euro, certaines entreprises (trop peu) ont décidé de maîtriser et d’en tirer certains avantages plutôt que subir et en ont profité pour mettre à plat leur politique salariale et de protection sociale. Après avoir informé les salariés sur les réalités de la retraite (on ne cotise pas pour soi, la moitié des filles seront centenaires…), il était démontré que sur une somme de 100 euros, le salarié n’en retrouvait que 75 dans la poche, que cela coûtait plus de 140 à l’entreprise et qu’il fallait donc travailler pour au moins 150. La surprise et la prise de conscience étaient déjà de taille pour beaucoup d’entre eux qui n’avaient jamais lu la partie patronale de leur bulletin de salaire ! Il était ensuite démontré qu’en déposant ces 100 euros sur un contrat de retraite, seules les CSG et CRDS étaient exigibles et le gain était évident pour tout le monde. Si l’employeur passait sa cotisation à 140 euros, le salarié ne recevrait aucun argent immédiatement mais percevrait donc un abondement quasiment doublé pour sa retraite. Mais il était également prouvé que si le salarié prenait les 75 euros, il ne les mettrait pas forcément sur un contrat de retraite. D’où l’intervention pédagogique et bienveillante de l’entreprise au profit du salarié avec son accord. Dans 50% des interventions, les budgets ont immédiatement été mis à la barre haute et ont même été augmentés grâce à cette transparence et cette nouvelle confiance retrouvée avec un impact positif sur les ventes et le dynamisme des salariés. Il en était de même pour ce chef d’entreprise qui me demandait de réaliser une formation commerciale après 3 réalisées par un autre confrère. Plutôt qu’exécuter la demande du client, je l’ai sensibilisé sur le fait que la réponse était peut-être ailleurs. Après avoir mis à plat la politique sociale et salariale, il apparu en fait qu’aucune formation commerciale supplémentaire n’était opportune car l’entrain était revenu par la confiance. J’avais peut-être a priori scié la branche sur laquelle j’étais mais a posteriori le gain était plus grand. C’est mon coté « intérêt général » désintéressé.

Certains fonds aident les banques, certains fonds aident les Etats, d’autres enfin aident les entreprises. Bien qu’aucune taxe ne soit attribuable directement par les règles budgétaires publiques, si l’Etat veut à nouveau fiscaliser les heures supplémentaires, pourquoi n’en profite-t-il pas pour les recueillir dans un Fonds pour les redistribuer aux entreprises répondant à certains critères éthiquement sociaux, pour compenser leurs charges et ainsi faire repartir la croissance de façon incitative ? Mais il peut également le faire sans cette fiscalité spéciale. Ce fonds pourrait également aider les entreprises à abonder avec leurs salariés dans des garanties de retraite au-delà des heures légales en espérant toujours qu’elles ne soient pas fiscalisables. A l’instar des dispositions anciennement prises sur l’innovation technologique, ce fonds pourrait aussi être abondé par les particuliers à travers certaines collectes (assurances vie…) avec avantages fiscaux. Par ailleurs, retirer l’exonération des heures supplémentaires pour renflouer les caisses peut aussi revenir à rehausser la durée légale du temps de travail en augmentant de facto les cotisations….sauf si bien sûr il s’agit d’essayer d’accroitre les embauches mais voir plus avant … le changement c’est maintenant ?

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L’aide au logement<br /> <br /> La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) est l’organisme de référence en France qui attribue des allocations comme l’aide au logement. L’aide au logement est soumise au montant des ressources. Au<br /> 1er janvier 2012, les ressources à prendre en compte pour le calcul de l’aide au logement sont les revenus 2009.<br /> Prestation de la CAF : l’aide au logement<br /> Il existe trois sortes d'aides au logement.<br /> <br /> Il existe trois sortes d'aides au logement.<br /> <br /> Il existe trois sortes d’aides au logement. L’aide au logement n°1 est l’aide personnalisée au logement, l’aide au logement n°2 est l’allocation de logement à caractère familial et l’aide au<br /> logement n°3 est l’allocation de logement à caractère social. Elles ne sont pas cumulables et l’ordre de priorité est le suivant.<br /> <br /> L’aide au logement : APL<br /> L’APL est destinée aux locataires ou propriétaires d’un logement neuf ou....lisez la suite ici http://allocationsfamiliales.fr/l-aide-au-logement/