europe
L'Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe (IRCE) désormais en régions
si comme moi vous etes intéressé par les questions européennes et les approches comparatives sur nos pays et territoires, j'ai le plaisir de vous annoncer que l'Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe (IRCE) rayonnera toujours à Paris mais désormais aussi en Bourgogne et Franche Comté avec des bureaux également locaux
il sera question de traiter de sujets économiques, industriels, de recherche, de société, de défense... en lien avec d’autres associations, avec conférences, réunions ainsi que l'émission de publications régulières et si possible de propositions, notamment pour les futures échéances de 2014 et la future gouvernance de l'Union.
je serai sensible à votre intéret, outre le plaisir de se revoir lors de certains événements sur ce sujet
j'espère à très bientot
François CHARLES
dès la rentrée, les articles EUROPE de ce blog migreront et seront principalement édités sur le blog de l'IRCE : http://irce.overblog.com/ où vous retrouverez les événements, élémencts administratifs (buletin d'adhésion, satuts, AG...), travaux et publications
Europe et Team Management System (TMS)
l'IRCE voir http://irce.overblog.com vous propose une série d'analyses basées sur le modèle SPM (Stratégie Processus, Psychologie, mamangeemnt Marketing, Mental) pour mieux comprendre l'Europe et ses différences internes afin d'etre plus forte face à la concurrence externe dans tous les domaines
le Team Management System a été décliné du MBTI pour fonctionner à partir des forces de chaque élément. On l'utilise volontiers en management d'équipe pour segmenter les attitudes et els forces afin que chacun trouve et valorise vraiement sa place mais aussi pour déceler les failles à combler en interne ou par un apport externe
l'exercice peut etre intéressant pour l'Europe.
Appel à contribution : n'hésitez pas à nous donner vos visions avant la prochaine publication de l'étude 'IRCE sur ce sujet
aussi où placeriez vous les Etats de l'Europe des 27 ?
- Autriche (1995)
- Belgique (1952)
- Bulgarie (2007)
- Chypre (2004)
- République tchèque (2004)
- Danemark (1973)
- Estonie (2004)
- Finlande (1995)
- France (1952)
- Allemagne (1952)
- Grèce (1981)
- Hongrie (2004)
- Irlande (1973)
- Italie (1952)
- Lettonie (2004)
- Lituanie (2004)
- Luxembourg (1952)
- Malte (2004)
- Pays-Bas (1952)
- Pologne (2004)
- Portugal (1986)
- Roumanie (2007)
- Slovaquie (2004)
- Slovénie (2004)
- Espagne (1986)
- Suède (1995)
- Royaume-Uni (1973)
pour la carte, voir aussi le lien ICI
puis ceux de l'Atlantique à L'oural ?
Russie
Biélorussie
Ukraine
Moldavie
Norvège
Islande
Monténégro
Albanie
Bosnie
Kosovo
Serbie
Macédoine
Croatie
NB: François CHARLES, président de l'IRCE, est certifié TMS
prochaines publication EUROPE / IRCE
l'Europe fédérale des régions
mariage homosexuel : qu'en pense l'Europe chrétienne et quelle vrai question sous-jacente ?
armée européenne ou armée de circoncstance ?
le couple économique franco allemand
jeux olympiques : stratégies et rivalités mondiales
l'Europe de l'Atlantique l'Oural
l'Union pour la méditerrannée, nouveau centre de gravité
vers une segmentation automobile européenne ?
maintenance militaire européenne : lavenir opérationnel
retrouvez nos publications sur LE CERCLE LES ECHOS
Vous pouvez le consulter sur http://lecercle.lesechos.fr/node/51690/
Et
Vous pouvez le consulter sur http://lecercle.lesechos.fr/node/51953/
et bien d'autres
ainsi que sur le blog onglet "Europe": Attention bientot un blog dédié IRCE
bilan JO 2012 : l'UE sportive en tete avec un fort noyau dur
Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (1/2)
Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (1/2)
Europe : mise en place d’un pare-feu de dissuasion mais gare aux dégâts collatéraux
....
Les prochains dîners de l’IRCE
L’Europe de l’Atlantique à l’Oural ?
Le couple économique franco-allemand
L’union pour la Méditerranée : nouveau centre de gravité ?
Nucléaire européen : vers une segmentation énergétique ?
La prise de décision européenne : rôle des institutions européennes et des parlements nationaux
La défense européenne : quelle identité et quelle stratégie à côté de l’OTAN ?
Quel avenir pour la PAC : premier budget européen
Explications sur le budget et les financements directs et indirects de l’Union
La genèse de l’Europe
Défense européenne permanente ou de circonstance ?
L’OTAN, vecteur d’intégration européenne
La crise salvatrice de l’euro et de la Grèce
Crise financière : mais qui veut donc la peau de l’euro ?
La politique extérieure de l’Union
Les critères d’intégration : problème turc ? problème hongrois ?
La théorie des organisations appliquée à l’Europe
Le problème des minorités
Pourquoi l’euro a sauvé nos économies
Les systèmes administratifs des pays de l’Union
Forces et faiblesses d’une Europe fédérale
Panorama des FCS de création de valeur en Europe
Vers une évolution de la concurrence : le buy european act
Airbus a fait l’Europe : panorama des coopérations industrielles européennes
Panorama et optimisation des structures de recherches régionales et nationales
Les dîners « coup de tamis » de l’IRCE
Ecoutez le fonctionnement d’un thème dans un pays de l’union
Ou un panorama dans un certain nombre de pays
Analysez en table ronde sa possible application en France
Venez exposer votre point de vue
Les maisons de santé
La télé médecine
Les horaires scolaires
La tenue à l’école
La retenue de l’impôt à la source
Les taxes audiovisuelles
Le temps de travail
Gestion alimentaire
Protection des nécessiteux
L’entretien des routes
Les transports scolaires
La gestion des déchets
La consultation des anciens
La retraite
Les contrats d’assurance vie
Organisation administrative
….
bilan JO 2012 : l'UE sportive en tete avec un fort noyau dur
Les JO 2012 ont été une grande réussite meme avec quelques fausses notes. 55 pays ont reçu au moins une médaille d'or
retenons ce classement intéressant :
s'agissant des nations, les Etats Unis sont premiers avec 46 médailles d'or puis la Chine avec 38 et en troisème position le Royaume Uni avec un nombre exceptionnel de médailles d'or bravo
ce qui classe en fait le trio fort européen en première position avec 51 médailles d'or (total 143), le reste de l'Union des 27 encore en tete avec 47 médailles d'or (total 182) et une Europe des 27 à 92 médailles d'or (total 305)
l'Europe naturelle de l'Atlantique à l'Oural remporte 133 médailles d'or (total 441), l'Asie 76 (total 227), les Amériques 67 (total 195), l'Afrique 11 (total 31)
notons aussi Australie 7, Nouvelle Zélande 5, Iran 4
retrouvez tous les résultats ICI
Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (2/2)
suite de la partie I
Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (1/2)
la France a décidé une règle réaliste et réalisable de retour industriel et financier aux industriels américains pour qu’ils compensent le fait que nous n’ayons pas fabriqué certains avions. Nous aurions pu nous inspirer des règles très contraignantes subies à l’export et voir un chèque de pénalités versé seulement aux maitres d’œuvre et sans doute pas leurs sous-traitants.
Pour les ventes, les industriels français, très contrôlés ont davantage cherché à parler de coopération pour éviter également de remplacer d’un coup de crayon les PME françaises au profit de PME étrangères « pour raisons de dépendance des vendeurs aux considérations d’indépendance nationale des acheteurs, avec les risque de ne plus revoir leurs sous-traitants pour certains marchés nationaux.
Par François CHARLES
économiste, officier de l’armement en retraite, ancien responsable d’affaires industrielles internationales, conseil en stratégie et management, président de l’IRCE, auteur d’articles sur la défense et la coopération en matière d’armement
Les droits de douane ont été abolis aux frontières intérieures de l’Union où toutes les marchandises circulent librement, qu’elles aient été fabriquées dans l’union ou ailleurs. Mais il a été a mis en place un système de taxation à l’importation provenant de l’extérieur de l’Union, abondant une partie de son budget. Les douanes protègent l’environnement, la santé, la sécurité, la technologie sensible, la contrefaçon, le blanchiment d’argent, tous trafics de contrebande notamment artistique. Plutôt qu’appliquer une TVA dite sociale française, qui ne solutionne pas le problème du coût du travail mais le compense, appliquons des taxes supplémentaires à l’import dans l’Union pour supprimer encore davantage les taxes internes, comme le propose déjà l’Union. Les labels nationaux, comme le désormais « fabriqué en France » qui impose au moins 50% de provenance locale, ne sont pas incohérents avec des mesures européennes car ils peuvent être une meilleure façon de voir nos complémentarités pour être plus fort au vrai export en dehors de l’Union.
Sans créer de sous-groupes, sachons valoriser le savoir faire et la valeur ajoutée des petits pays de l’Union comme nous avons réussi à le faire au sein de l’OTAN dans le domaine industriel pour être plus forts face aux offres américaines. Quelle riposte américaine ou chinoise craignons-nous alors que leurs mesures sont déjà extrêmes ?
Cette initiative pourra sans doute renforcer les programmes de recherche sous l’impulsion de l’Agence Européenne de Défense et éviter que nos budgets européens soient aspirés par un avion concurrent américain, soit disant fédérateur, sans justification marketing. Avons-nous besoin des américains pour nous fédérer ? L’OTAN, où sont gérés de nombreux programmes industriels, doit être davantage considéré un effet de levier d’intégration européenne mais non comme un leadership bienveillant et parfois autocratique américain.
La défense n’est pas que militaire mais elle est industrielle et il en va également de l’efficacité de nos forces sur le terrain confrontées aux problèmes d’interopérabilité. Une grande synergie peut être développée en créant un centre de simulation opérationnelle européen et en accentuant les efforts de recherche en incluant les pays de l’Est. Cette fédération a besoin de conditions favorables.
Le Rafale est un meilleur succès opérationnel, de fabrication, de maintenance et de coût que l’Eurofighter, comme les Mirage face aux Tornados. Mais la courbe de fabrication de ces derniers faite à plusieurs est plus favorable et ressemble davantage à celle des F-16 américains et les expériences sont complémentaires car s’il est toujours plus facile de décider seul, il est par contre plus facile de vendre quand il existe plusieurs fabricants, même si, dans l’armement, les coopération sont pour l’instant plus chères à cause de cette volonté d’indépendance nationale. L’hélicoptère Tigre et l’A400M ont besoin de cette protection intérieure que serait un Buy European Act de défense et de sécurité qui aiderait peut être aussi l’OCCAR et l’agence de défense dans leur légitimité et leur développement. Le NH90, appareil de l’OTAN peut servir de vecteur d’intégration européen. Les savoir-faire acquis peuvent aider les pays de l’Est à travailler ensemble.
Ce Buy European Act sera sans doute plus facile à réaliser dans le domaine industriel de défense, de sécurité et de haute technologie que pour les biens de consommation courante car ceci bouleverserait sans doute trop les règles européennes et l’Organisation Mondiale du Commerce
Rappelons nous que l’origine de l’Europe était de se prémunir contre les guerres. La création d’un organisme supranational sur le charbon et l’acier, entre les deux rivaux mais complices, en contrôlant les outils de production et le commerce, a eu le succès que l’on sait.
Dans le domaine aéronautique civil, beaucoup plus protégé qu’on ne le pense, Airbus a consolidé l’Europe et a été compétitif parce que cette dernière a su lui créer un terreau favorable.
Misons sur une prise de conscience d’une nouvelle gouvernance pour donner plus rapidement un sens cohérent et fort à l’Europe industrielle, notamment de l’armement, de l’aéronautique, et de la sécurité en matière de fabrication mais désormais et surtout de Maintenance en Condition Opérationnelle.
JO 2012 : l'UE toujours en tete
l'UE toujours première mais désormais seulement à 4 médailles d'or...
MAJ le 5 août 2012 09:45 Total
1 Union Européenne 30 39 38 107
2 États-Unis 26 13 15 54
3 Chine 25 16 12 53
3 | Royaume-Uni | 14 | 7 | 8 | 29 |
5 | France | 8 | 6 | 8 | 22 |
6 | Allemagne | 5 | 10 | 6 | 21 |
7 | Italie | 5 | 5 | 3 | 13 |
11 | Pays-Bas | 3 | 1 | 4 | 8 |
16 | Hongrie | 2 | 1 | 2 | 5 |
17 | Pologne | 2 | 1 | 1 | 4 |
20 | Roumanie | 1 | 4 | 2 | 7 |
23 | Danemark | 1 | 2 | 2 | 5 |
24 | République tchèque | 1 | 2 | 1 | 4 |
27 | Slovénie | 1 | 0 | 2 | 3 |
30 | Lituanie | 1 | 0 | 0 | 1 |
35 | Suède | 0 | 3 | 0 | 3 |
36 | Espagne | 0 | 2 | 1 | 3 |
38 | Slovaquie | 0 | 1 | 3 | 4 |
40 | Belgique | 0 | 1 | 1 | 2 |
50 | Grèce | 0 | 0 | 2 | 2 |
Pour un « Buy European Act » industriel de défense et de sécurité (1/2)
La dernière campagne présidentielle parlait de Buy European Act pour donner un nouvel effet de levier à l’Europe. Cette idée, nécessitant un profond changement dans l’attitude de concurrence européenne, pouvait voire le jour avec les avancées de gouvernance vécues ces dernières semaines. Mais peu de personnes savent qu’elle est née il y a longtemps en France pour tenter de fédérer et rendre plus forte l’Europe industrielle de la défense. Certains spécialistes y travaillons depuis les années 90 dans le cadre du commerce et des partenariats de l’armement et de la haute technologie, où il était notamment question de redéfinir la politique de contreparties française et la pérennité des liens entre donneurs d’ordre et sous-traitants.
Rafale
Ce concept semble être une vraie opportunité pour mieux « travailler et vendre ensemble » face à la concurrence en dehors de nos frontières européennes. Ce sont ces genres de ciment qui consolideront l’Europe de l’industrie où nous trouvons notamment deux grands concepts complémentaires que sont la plate-forme EADS et l’approche multidomestique THALES. Mais de quoi parle-t-on ? Quels sont les liens avec la défense ? Quels en sont les objectifs et les réalités pour quelles options réalistes et réalisables ?
Par François CHARLES
économiste, officier de l’armement en retraite, ancien responsable d’affaires industrielles internationales à la DGA, conseil en stratégie et management, président de l’IRCE
Nicolas Sarkozy, ou ses conseillers, réagissaient sur une loi protectionniste étasunienne de 1933 que les industriels de l’aéronautique et de l’armement, qui essaient de vendre aux Etats-Unis, connaissent bien. Le Buy American Act énonce le fait que les entreprises américaines, surtout les PME, sont favorisées dans certains marchés notamment de défense et de haute technologie. Elles pourront être retenues même en étant en moyenne 10 pourcent plus chères que leurs concurrentes étrangères qui devront également faire valoir un pourcentage de fabrication industrielle locale de plus de 50%, pouvant aller jusqu’à 75% (RITA français). C’est notamment une des raisons pour lesquelles, en dehors du cours du dollar, les industriels étrangers cherchent à s’implanter aux Etats Unis et c’était une des façons, pour les japonais et les coréens, de contourner les quotas de fabrication de magnétoscope. Le Japon pratique également une politique d’achat domestique mais plutôt culturelle sans volonté de retour industriel. Ce pourcentage de surprix nous a été également imposé en Corée du Sud privilégiant les matériels américains, avec une clause rehaussée en cours de négociation !
F-16
Cette loi, très surveillée par le congrès américain pour protéger ses entreprises, et dérogeant aux règles du commerce international, s’apparente aux principes de contreparties rencontrées dans de nombreux pays, dont européens, qui rend ainsi la vente de matériels beaucoup plus compliquée en rapport aux biens de consommation courants. Vendre un avion signifie, sous couvert d’indépendance nationale, souvent accorder aux industriels de l’acheteur tout ou partie de la fabrication ou de fabrications voisines, voire de faciliter le commerce sur d’autres biens pour un même montant, quand il ne s’agit pas de trouver l’ingénierie financière. Les limites d’application sur les technicités duales sont minces. Par ce procédé, les pays peuvent préserver ou acquérir une capacité industrielle, provoquant un éclatement des marchés nationaux de défense. Des règles assez contraignantes ont été mises en place dans de nombreux pays européens. Les grands perdants européens sont les grands pays industriels comme la France, l’Allemagne ou la Suède puis l’Italie et l’Espagne puis certains pays de l’Est dans une autre mesure.
Cependant, imitant la libre circulation des biens, les pays de l’Union ont été désormais incités à s’engager dans une concurrence sans contrepartie par la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du conseil, relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité. Elle comporte néanmoins certaines exclusions concernant les cas de risques de communication d’information sensible notamment pour les programmes de recherche. Cette mesure vise donc à réduire et annuler les politiques de contreparties entre pays de l’Union.
Cette directive rend caduque une ancienne directive sur les marchés publics qui permettait aux Etats Membres, dont souvent la France, d’exempter les marchés publics d’armes de munitions et matériels de guerre des règles de publicité et de concurrence communautaires si cela était nécessaire à la protection de « leurs intérêts essentiels de sécurité » sous le couvert du célèbre article 296 (ex 223). Autant dire que chacun pouvait les définir comme bon lui semblait, comme les « intérêt vitaux » proche de la dissuasion qu’il ne faut pas figer sous peine de ne pas pouvoir les faire évoluer ! Elle rend donc également caduque toutes les politiques de compensation industrielle existant au sein de l’Union.
Eurofighter
L’objectif de cette directive se veut être un substitut d’un manque de pédagogie pour éviter l’art 296 considéré comme « un obstacle couteux et inefficace à la fois à la concurrence et à la coopération intra-européennes » comme le souligne un document de 2006 de la Commission. En acceptant de jouer le jeu de la transparence, l’Europe de l’armement a besoin d’une Meilleure SOlution de Rechange (MESORE) fédérale, à la fois protectrice et facilitatrice et qui la fera mieux se connaitre et travailler ensemble avec des gains en terme d’efficacité, de rationalisation et de coûts. N’oublions pas non plus que le deuil des intérêts vitaux ne se fera pas d’un jour à l’autre. Il convient désormais d’aller plus loin au risque que cette directive ne soit pas appliquée et l’Europe discréditée suite au succès une concurrence extérieure n’ayant pas les mêmes contraintes ou pouvant offrir d’avantage pour remporter les marchés. Il s’agit en fait de créer une vraie politique industrielle européenne.
Proposons donc une règle similaire au Buy American Act dans le domaine de la défense et de la sécurité dans une dynamique fédérale et avec une imposition de juste retour donnant une préférence européenne. Pourquoi ne pas hausser les droits de douane déjà existants à l’entrée dans l’Union au profit d’une caisse commune pour notre Base Industrielle Européenne de Défense et de haute technologie ? Pourquoi ne pas créer une règle de compensation « européenne » gérée par Bruxelles ? Pourquoi cette Union, qui entretient une « politique extérieure », qui régule sa concurrence intérieure, n’aurait-elle pas une politique commerciale face à l’extérieur ?
Cette disposition bousculera certes les règles de concurrence européennes en imposant un système de préférence amont, mais provoquera une meilleure vision sur nos savoir-faire, nos forces complémentaires mais aussi nos carences face à la concurrence.
Cette prise de conscience interne oeuvrera dans le sens d’une Europe fédérale que désirait Jean Monnet en vrai visionnaire mais cette fois également au profit de l’industrie de défense et de sécurité, garante de notre indépendance européenne
l'UE en tete des médailles de Londres 2012
Et si nous regardions les jeux autrement ?
MAJ le 3 août 2012 07:28
or argent bronze total
1 Union Européenne 26 34 32 = 92
2 Chine 18 11 5 = 34
3 Etats-Unis 18 9 10 = 37
MAJ le 3 août 2012 07:28 | ||||||
Total | ||||||
1 | Union Européenne | 26 | 34 | 32 | 92 | |
2 | Chine | 18 | 11 | 5 | 34 | |
3 | Etats-Unis | 18 | 9 | 10 | 37 | |
le détail actuel de l'UE :
| ||||||
4 | France | 6 | 4 | 6 | 16 | |
5 | Royaume-Uni | 5 | 6 | 4 | 15 | |
6 | Allemagne | 4 | 8 | 5 | 17 | |
7 | Italie | 4 | 5 | 2 | 11 | |
13 | Pays-Bas | 2 | 1 | 3 | 6 | |
14 | Hongrie | 2 | 1 | 2 | 5 | |
17 | Roumanie | 1 | 3 | 2 | 6 | |
20 | Slovénie | 1 | 0 | 1 | 2 | |
21 | Lituanie | 1 | 0 | 0 | 1 | |
28 | Suède | 0 | 2 | 0 | 2 | |
29 | Danemark | 0 | 1 | 1 | 2 | |
29 | Espagne | 0 | 1 | 1 | 2 | |
35 | République tchèque | 0 | 1 | 0 | 1 | |
35 | Pologne | 0 | 1 | 0 | 1 | |
40 | Slovaquie | 0 | 0 | 3 | 3 | |
41 | Belgique | 0 | 0 | 1 | 1 | |
41 | Grèce | 0 | 0 | 1 | 1 | |
26 | 34 | 32 | 92 |
automobile en Europe
et pourquoi pas une vraie segmentation stratégique automobile intelligente entre les constructeurs européens ?
il faudra aussi une révision de la politique de concurrence européenne
http://www.acea.be/
50 ans de réconciliation à Reims
depuis 50 ans , nous travaillons l'Europe au quotidien et le couple allemand à la fois rival, critiqué, complémentaire et inséparabe en fait sa force
il faut condamner bien entendu sans relache les profanations qui veulent cassser notre entente.
Ayant habité 5 ans en Allemagne, et travaillé de concert dans des programems industriels, je connais les liens qui nous unissent vraiment
50 ans de réconciliation dans cette cathédrale qui a vu Clovis, Jeanne d'Arc et nos rois