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Le blog philosophique de francois CHARLES

JUNOT enfin à l'honneur à Montbard

4 Juillet 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

 

les 20 et 21 juillet auront lieu à Montbard et Bussy Rabutin deux journées d'animation autour de l'anniversaire de la mort du général JUNOT.

 

Elle devancent le programme Napoléon (1er et second empire) en Cote d'Or qui est programmé pendant une semaine en 2014 par l'IRCE sur l'Europe à travers Napoléon (voir les communications précédentes) et sont bienvenues 

 

 

programme-junot-Montbard.jpg

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le 4 juillet, jour d'interdépendance franco-américain

4 Juillet 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

 

Le 4 juillet 1776, la déclaration d'indépendance, essentiellement rédigée par Thomas Jefferson (que l'on retrouve sur les billets de 2 dollars) des colonies américaines était signée par 56 délégués réunis à l'Independance Hall à Philadelphie (Pennesylvanie).

 

Elle va alimenter les tensions avec les Anglais et conduire à de vrais affrontements militaires soutenus par les Français, ennemi héréditaire, jusqu'à la bataille décisive de Yorktown, la défaite anglaise et la signature du traité de Versailles en 1783.

 

Declaration_independence.jpg

 

Ce que l'on sait moins est l'influence qu'on eut ensuite les Américains venus en France pour continuer à faire souffler ce vent révoutionnaire avec les événements que l'on sait. Louis XVI l'aura-t-il regretté ? 

 

L'intervention américaine fut ensuite décisive sur nos terres en 1918 puis en 1944. Nos destins sont liés. Ces souvenirs nous rappellent cette interdépendance.  Depuis, Américains, Français et Britanniques ont su recréer des liens pour essayer de travailler ensemble... mais bien entendu... la confiance n'exclut pas le controle (par la NSA...) qui ne nous surprend pas nous autres professionnels du renseignemnt et de l'intelligence économique

 

 

 

 

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Corée : le dispositif de soutien public et de financement des PME en Corée du Sud

4 Juillet 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

 

Ancien expert d'affaires industrielles à la DGA pour l'Asie entre 1992 et 1997  avec de nombreuses publications, je me permets de reprendre intégralement une excellente note du Poste d'Expansion Economique de Corée du Sud de janvier 2012 © DG Trésor  qui confirme et agrémente les constats que nous avions faits sur les dispositions prises et qui nous a amené à en créer certaines en France

 

Corée : le dispositif de soutien public et de financement des PME 

en Corée du Sud

 

Trois millions de PME sont recensées en Corée ; elles assurent 48% de la valeur ajoutée industrielle et 33% des 

exportations coréennes en 2010, mais ne représentent en revanche que 14% des dépenses de R&D et leur 

compétitivité serait trois moins élevée que de celles des grands groupes. Leur concentration dans le secteur des 

services, très protégés en Corée et la priorité donnée aux grands conglomérats par la politique de soutien aux 

exportations expliquent en grande partie leur faible productivité, alors qu’elles sont à l’origine de 88% des 

emplois en Corée (11,8 millions d’emploi sur 13,4 millions). Les PME coréennes n’abordent l’export que dans le 

sillage des grands groupes dont elles sont les sous-traitantes, tandis qu’elles contribuent largement à la 

construction de leur compétitivité sur le marché domestique par les conditions commerciales que leur imposent 

ces groupes dominants. L’internationalisation accélérée des grands groupes coréens depuis la crise asiatique et la 

dépendance croissante de leurs sous-traitants et fournisseurs ont révélé les fragilités du tissu industriel de PME 

face à la concurrence mondiale. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont entrepris, depuis la crise de 2008, de 

renforcer la structure des petites et moyennes entreprises coréennes, de répondre à leurs besoins de financement, 

et de les soutenir à l’export ; des plans de soutien à l’innovation ont également été développés avec cependant un 

succès mitigé à ce jour. Le soutien aux PME constitue désormais l’une des priorités identifiées par les autorités 

pour renforcer la compétitivité industrielle de la Corée, et un enjeu politique croissant face au poids toujours 

dominant des grands groupes. Le président Lee a appelé à une meilleure répartition de la croissance, fin 2011, 

invitant les grands groupes à partager les fruits de la croissance avec les PME et ce thème sera au centre de la 

campagne présidentielle de 2012, mais les carences structurelles demeurent.

1. Le renforcement des politiques publiques d’aide aux PME a pris son essor à la suite 

de la crise asiatique de 1997

Un cadre légal avait été constitué dans les années 60 pour permettre la promotion des PME avec deux lois 

fondatrices : le « Small and medium enterprise cooperative Act » voté en 1961 puis le « Framework act on Small 

and medium enterprises » voté en 1966. La priorité ayant été donnée au développement des grands groupes, ce 

n’est cependant que dans les années 80 que la nécessité d’un soutien public aux PME est prise en compte par le 

gouvernement. Pendant les années 70 et 80, les PME se développent comme fournisseurs de l’industrie lourde 

coréenne et les autorités mettent en place des politiques incitatives pour favoriser leur accès aux achats des 

grands groupes avec deux dispositifs : le «SME exclusive industry system » en 1979, supprimé en 1994, et le « 

Stable supply to large company system » adopté en 1980. Le système de financement des PME (cf. infra) a été 

mis en place avec la création d’un fond de garantie géré par la SBC, créé en 1979 et d’un fonds de garantie 

technologique (1989). Au début des années 90, des mesures concrètes sont prises et renforcées après la crise 

financière de 1997 : la priorité est donnée à la restructuration du tissu des PME afin de préparer l’adhésion de la 

Corée à l’OMC en 1995, et une agence publique en charge de la politique et de la promotion des PME est créée 

en 1996 (Small Medium Business Administration). La crise financière de 1997 a provoqué une série de faillites 

parmi les grandes entreprises qui s’est répercutée sur les PME, sous-traitants et fournisseurs, elles-mêmes 

affectées par le « crédit crunch » qui a résulté de l’effondrement de l’économie régionale. Plus de 50 000 PME 

sud coréennes ont ainsi disparu entre 1996 et 1998. Parmi les mesures prises pour les soutenir figuraient 

l’ouverture de la bourse aux PME avec la création du KOSDAQ, l’adoption d’une loi privilégiant l’accès des PME 

aux commandes publiques et la promotion des fonds de capital-risque dans les PME. 

En février 2009, afin de répondre à l’urgence du besoin de liquidités des PME face à la crise, un plan majeur de 

soutien des PME par les agences de garanties a été mis en place. Piloté par l’autorité de régulation financière 

coréenne, (la Financial Services Commission), le Korea Credit Guarantee Fund (KODIT) en est le principal acteur. 

 

En partenariat avec le Fonds de garantie technologique (KOTEC-KIBO), l’objectif était de soutenir davantage les 

principales industries d’exportation, les industries « vertes », les technologies innovantes, ainsi que les 

nouveaux entrepreneurs. Les prises en garantie publiques assurées par KODIT, KOTEC et 16 agences régionales 

représentent un plafond d’encours de 59 Mds USD en 2011, auquel il convient d’ajouter 3 Mds USD pour les 

prêts gérés par SBC. L’accès aux financements pour les PME a été facilité en assouplissant les critères de 

sélection, et les limites de garanties sur les lettres de crédit destinées à l’exportation ont été supprimées pour 

les nouvelles demandes. Par ailleurs, les garanties accordées proportionnellement aux ventes réalisées ont été 

augmentées : KIBO s’est engagé à couvrir jusqu’à 150% des fonds nécessaires aux prévisions de ventes des PME. 

 

De plus les budgets alloués à la R&D par les ministères pour les PME ont augmenté de 11% à 11 Mds USD en 

2010. En 2011, le soutien public total aux PME s’élève à plus de 8 Mds USD. La Small and Medium Business 

Administration (SMBA) est la première source publique de soutien aux PME avec plus de 5 Mds USD de crédits 

mis à disposition, suivie du ministère de l’industrie (1,6 Mds USD). Ce soutien se concentre pour 55% dans le 

financement des PME, garanties et prêts, soit 4,7 Mds USD en 2011 Pour l’année 2012, le plan de soutien aux 

PME de la SMBA vise à soutenir 3000 PME d’ici 2015. 

 

SMBA (Small and Medium Business Administration) créée en 1996, est l’organisme central pour le soutien aux 

PME. C’est le plus important contributeur du budget public pour les PME avec un budget total de 5,2 Mds USD 

en 2011. L’agence joue un rôle de coordination des différents acteurs publics qui interviennent dans le soutien 

aux PME. La SMBA s’est fixée pour objectif de créer un environnement « équitable » pour les PME face aux 

grandes entreprises, de créer des emplois et soutenir la création de nouvelles entreprises, de développer des 

fonds d’aide en collaboration avec le privé et d’augmenter le montant des encours de garanties de crédit. Son 

organisation repose sur seize bureaux régionaux et douze centres d’aide à l’exportation. Elle fournit des 

informations sur les agréments nécessaires aux produits exportés et développe des coopérations avec plus de 

40 institutions étrangères dans 27 pays différents. En 2009, 1 700 PME ont bénéficié de l’aide de cette agence 

avec en moyenne 12 000 USD de soutien par entreprise. En 2011, le soutien s’est dirigé en priorité vers les PME 

des industries « vertes » et des nouveaux moteurs de croissance définis en 2008. La SMBA disposait d’un 

budget de soutien à la R&D de 544 M USD (+12%) pour l’année 2011 dont 60% destinés à huit technologies 

prioritaires (nanotechnologies, industries vertes, technologies avancées, biotechnologies, etc.).

 

SBC (Small & medium Business Corporation), créée en 1979, a été placée sous tutelle de la SMBA en 1996, dont 

elle est le bras armé. Elle gère le fonds dédié aux PME, doté de 2,9 Mds USD en 2011, destiné en priorité au 

financement des start-up (42%), aux PME qui exercent une activité dans le secteur des nouveaux moteurs de 

croissance (26%), aux PME en difficulté financière (7%) ou à l’aide à la reconversion des PME (4%). La SBC offre 

des prêts et soutiens financiers aux entreprises de petite taille (1,5 Mds USD en 2011) développant des 

nouvelles technologies dans les domaines sélectionnés comme les « nouveaux moteurs de croissance ». Le total 

d’encours de ces prêts s’élève à 17 Mds USD en 2011. La SBC offre également des services de consulting et de 

marketing (recherche de débouchés), d’aides à l’exportation et de formation. En 2009, SBC affichait un bilan de 

181 M USD de soutien financier à l’exportation, au profit de 478 PME ayant participé à des missions 

commerciales, salons, rencontres d’acheteurs organisés par l’opérateur public en charge de la promotion des 

exportations coréennes (KOTRA). Par ailleurs l’encours des prêts apportés par SBC aux PME en difficulté s´élève 

à 19 M USD en 2011, pour 63 bénéficiaires. 

Des organismes sous tutelle du ministère de l’industrie tels que le Korea Institute for Advancement of 

Technology (KIAT) et Korea Evaluation Institute of Industrial Technology (KEIT) soutiennent par ailleurs la R&D 

dans les PME. Le KEIT développe des programmes R&D nationaux en coordination avec le KIAT qui dispose d’un 

budget de 2 Mds USD. Les PME peuvent bénéficier d’un soutien R&D d’un montant maximum de 100 000 USD 

pour une durée d’un an.

 

2. Le système de financement des PMEPEP C o r é e– a v r i l 2 0 1 1 © DG Trésor

 

Dans un schéma très classique, le couple - agences publiques de garantie / banques privées - constitue le 

moteur du financement des PME en Corée. Bien souvent les emprunteurs ne disposent pas de collatéral 

suffisant pour se voir accorder un financement par des banques ou institutions financières. Le but est donc de 

contourner cet obstacle en faisant garantir la solvabilité de la PME par une agence publique de garantie. Si la 

garantie est accordée, l’agence se porte garante du financement que l’entreprise sollicite auprès du secteur 

bancaire. Cette garantie est adressée à l’institution financière qui fournira le prêt à l’entreprise. En cas 

d’impayés de la PME, l’institution financière exercera sa garantie pour se rembourser auprès de l’agence. A 

l’instar des situations rencontrées dans la plupart des pays de l’OCDE, les collectivités locales contribuent à 

l’effort public par le financement des agences régionales et locales de garantie.

 

On recense trois acteurs clés dans le financement des PME coréennes : 

-Le Korea Credit Guarantee Fund (KODIT) est un organisme public qui fournit des garanties de crédits gratuites 

ou facturées, selon la nature du risque couvert et la taille de la PME, et des garanties d’investissement dans les 

biens publics comme les autoroutes. L’activité de garantie gratuite est de loin la plus importante (34 Mds USD 

contre 5,2 Mds USD pour les garanties rémunérées en 2010). Les garanties de crédit, vont en priorité aux startup (9 Mds USD d’encours), aux entreprises exportatrices (6 Mds USD d’encours), aux PME créatrices d’emploi (4 

Mds d’encours), au secteur des services (4 Mds USD d’encours) et à l’industrie verte (3 Mds USD d’encours). 

KODIT s’adresse essentiellement aux PME (avec plus de 230 000 comptes) mais détient également quelques 

grands comptes. KODIT travaille avec le fonds de garantie technologique (KIBO), et les 16 agences régionales de 

garanties de crédits. Ces acteurs ont mutualisé leur base de données afin d’éviter les chevauchements. KODIT 

est le premier opérateur auprès des PME en termes de garantie (56%) suivie par le KOTEC (25%) et les 16 

agences régionales (19%). Depuis 5 ans, les agences locales gagnent en importance aux dépens du KODIT (chute 

de 65% de part de marché en 2006 à 56% en 2010).

-Le Korea Technology Finance Corporation (KIBO-KOTEC), fournit des aides aux PME qui exercent une activité 

dans les technologies innovantes, uniquement sous forme de garanties de prêts pour l’investissement. 

L’encours de garanties de prêt s’élève à 15 Mds USD. Les garanties de prêt sont accordées en fonction de 

l’évaluation des technologies et du potentiel de croissance de chaque entreprise. Les cibles privilégiées sont les 

start-up dans les technologiques innovantes comme la biotechnologie et les TIC (5,6 Mds USD d’encours de

garanties en 2010), les PME qui possèdent des technologies clés (5,3 Mds USD d’encours de garanties), les 

entreprises exportatrices (1,9 Mds USD d’encours de garanties) et celles ayant une activité dans l’industrie verte 

(1,6 Mds USD d’encours de garanties). Le fonds projette également d’émettre environ 260 M USD d’obligations 

contractuelles primaires en 2011 dans le but d’accroître son soutien financier dans le développement des 

technologies vertes. KIBO contribue également au soutien des PME dans la R&D depuis 2008 (427 M USD en 

2010). L’organisme a signé en 2011 un protocole d’accord avec OSEO pour le soutien à l’innovation et à la 

croissance des PME sous la forme de garantie d’investissement. 

-La Korea Finance Corporation (KoFC), institution créée en 2009, est le bras armé de l’État dans le financement 

de l’économie. KoFC détient 186 Mds USD d’actifs consolidés en 2010, dont 60% environ provenant des actifs de 

la Korean Development Bank. Elle possède non seulement plus de 90% de Korea Development Bank Financial 

Group (KDB), mais aussi des prises de participation importantes dans les grands groupes publics, dont 

l’électricien KEPCO (8 Mds USD, soit 30% du capital), Korea Expressway Corporation (2 Md USD) et Korea Land 

and Housing Coporation (2 Mds USD). Elle accorde des prêts à moyen terme aux banques ou institutions privées 

qui vont à leur tour prêter aux grandes entreprises et les PME sous le système appelé « on-lending ». KoFC a 

fourni environ 1,1 Md USD de prêts en 2011 à travers des banques privées pour soutenir les PME. 

Par ailleurs la K-Sure et la Korea Eximbank interviennent dans les montages financiers de crédit à l’exportation 

et garantissent entre 95 et 100% des crédits octroyés par les banques qui financent les projets exports des 

entreprises coréennes. La Korea Eximbank (Kexim) est une banque publique sous tutelle du ministère des 

finances, dédiée au financement du commerce extérieur de la Corée par les prêts à l’export et les garanties. Le 

capital de Korea Eximbank était de 6,5 Mds USD fin 2010, l’État en détenant directement 74%, la banque 

centrale 23% et la KoFC 3%. Le total des actifs de la Korea Eximbank est de 47 Mds USD, dont 40 Mds USD de 

prêts. Son encours de prêts était de 35 Mds USD fin 2010 et son encours de garanties de 38 Mds USD. Elle 

accorde des prêts, essentiellement des crédits exports (70% du total en 2010) aux PME : en 2010, l’encours de 

prêts accordés aux PME s’élève à 12,8 M USD (+7% par rapport à 2009) ce qui représente 38% de l’encours total 

des prêts par la banque. La banque a mis en place en 2009 un programme de financement dédié aux « 

champions cachés » qui s’adresse aux PME réalisant plus de 100 M USD de CA à l’export et ayant des parts de 

marché importantes dans leur secteur d’activité. 100 PME en ont bénéficié en 2010. En 2011, la banque a 

accordé 3 Mds USD en financement à l’export à 186 PME. En 2012, 3,5 Mds USD sont alloués à ce programme 

par la Kexim, soit une augmentation de 20% par rapport à 2011.

Korea Trade Insurance Corporation (K-Sure), est l’organisme d’assurance-crédit sous tutelle du ministère de 

l’industrie. Le total de ses encours d’assurance toutes entreprises confondues s’élève à 187 Mds USD en 2010, 

soit 40% de la valeur totale des exportations coréennes. La part des PME dans ses encours d’assurances s’élève 

à 70 Mds USD en 2010 (+9% par rapport à 2009). Parmi les différents produits proposés aux PME, les 

souscriptions de garantie de crédit export s’élèvent à 5,4 Mds USD (soit 91% du total des souscriptions de 

garantie de crédit export toutes entreprises confondues en 2010). Les assurances contre le risque de change 

accordées aux PME s’élèvent à 2 Mds USD soit 93% du total des souscriptions d’assurance contre le risque de 

change.

Malgré la mobilisation croissante des pouvoirs publics coréens en faveur des PME depuis les années 90, via le 

soutien à l’innovation, à la création d’entreprises et au financement export, le tissu industriel coréen se 

caractérise par une puissance croissante de ses grands groupes, qui assurent l’essentiel des exportations 

coréennes. La compétitivité de l’outil exportateur est grande partie obtenue par la situation de faiblesse des PME 

coréennes à l’égard de ces grands groupes, qui leur imposent des prix bas, et les maintiennent dans un état de 

dépendance technologique, limitant de fait leur capacité d’autonomisation soutenue par les pouvoirs publics. 

L’OCDE estime que le niveau technologique des PME coréennes est inférieur à 75% de celui des PME des pays 

avancés et que leur productivité n’atteint que 30% de celle des grandes entreprises coréennes. En outre, la 

concentration des aides dans les secteurs de l’industrie verte et des nouveaux moteurs de croissance, crée des 

distorsions entre les secteurs, provoque des effets d’aubaine et une duplication des aides dans les mêmes 

secteurs. Les aides sont majoritairement concentrées sur la création d’entreprise (42% du fonds que gère SBC est 

destiné au financement des start-ups) et pas suffisamment sur la pérennisation de l’activité. Les effets cliquets 

sont par conséquent importants et la mortalité des PME est beaucoup plus importante en Corée que dans le 

reste de l’OCDE. Le soutien de l’état au financement des PME est enfin insuffisant pour pallier la diminution 

inéluctable du financement privé aux PME compte tenu du haut niveau de risque qu’elles représentent ; fin 2011, 

le montant des encours des prêts octroyés par le secteur financier aux PME s’élevait à 400 Mds USD dont un tiers 

pour les entrepreneurs indépendants et la KITA anticipe une restriction du financement bancaire en 2012.

 

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