la belle, le conseiller et le sauvageon
La belle, le conseiller et le sauvageon
Une femme se voulait belle
Et cherchait un sauveteur
Celui qui lui dirait
Qu’elle en avait valeur
Elle avait beau chercher
Elle ne le trouvait point
Fallait-il donc aller
Sur de lointains terrains ?
Elle le trouva enfin
Sur sa toile d’araignée
Qu’elle avait clic à clic
Précautionneusement tissée
Au gré d’un déplacement
pour un précieux dépôt
elle le rencontra
elle l’avait « retrouvé »
elle le sentait prête
à lui, tout lui confier
assise à cette banquette
elle savait que ce jour
serait gravé pour elle
comme un signal d’amour
comme une fleur de printemps
comme un vol d’hirondelle
lui voulait travailler
exercer sa passion
et faire éclore en elle
la femme et non le lion
celle qui devait être
une femme admirable
celle dont devait jaillir
une source intarissable
leur idylle était belle
leur deal semblait sincère
ils aiment travailler
de villages en châteaux
d’églises en cathédrales
et l’honneur était sauf
car en l’aimant avant
elle permit savamment
sans le savoir vraiment
de sauver par magie
sa déontologie
thérapie au contact
thérapie par courriel
thérapie même à la voix
pour assouvir les pleurs
il lui permis enfin
d’exister par son âme
d’avoir enfin confiance
et d’assouvir sa faim
pour conquérir le monde
elle devint si forte
et si accompagnée
qu’elle gagna sa bataille
de la notoriété
elle devint si belle
jusqu’au bout des ongles
il lui fit tant de bien
qu’elle lui permit enfin
d’apporter son savoir
d’apporter son talent
non plus à son miroir
mais aussi à celui
des autres prétendants
il le lui rendit bien
en la représentant
en la montrant si belle
aux yeux des nobles gens
c’était en oublier
qu’il y avait parmi eux
un pauvre sauvageon
éternel amoureux
tel un quasimodo
qui se sentait exclus
qui se sentait reclus
qui ne sentait que dol
de la part de celle
qui était son idole
il refusait de voir
ce savant apparaître
il rechercha toujours
de le voir disparaître
accompagné en ça
par une mégère affreuse
tellement amoureuse
tellement dépendante
la belle ne pouvait
justifier cette présence
elle ne trouvait les mots
mais prenait bien conscience
qu’elle en avait besoin
lui désirait partir
son travail accompli
mais la belle refusa
de le voir s’en aller
prétextant ça et là
quelque tâche à combler
un travail à conduire
de nouvelles écritures
jusqu’à un bel écrit
pour la magistrature !
mais plus qu’une amourette
elle se sentait bien prête
pour prévoir un mariage
un mariage virtuel
puis ensuite bien réel
mais il n’était pas prêt
et il lui rappela
qu’il ne voulait lui faire
ni tord ni dégâts
elle lui fit un chantage
elle lui montra bien vite
qu’elle pouvait tout tenter
même se suicider
il chercha un château
elle le trouva bien vite
et comme un nouveau né
il serait leur bébé
puis vinrent les disputes
revint le sauvageon
au devant de la scène
tel un beau trublion
guilleret à revoir
qu’il reprenait service
il agissait dans l’ombre
et ne savait vraiment
ce qu’il lui reprochait
mais elle était sa chose
et ça il le savait
ses ardeurs redoublèrent
quand ce fut le mari
qui déclara la guerre
après que cette belle
déclara son amour
la veille d’un concert
mettant ainsi le feu
à tout le grand Faubourg
jusqu’à y entraîner
toute la maréchaussée
elle avait décidé
qu’il était impossible
qu’une réelle amitié
puisse vraiment s’installer
avec son compagnon
comme le souhaitait pourtant
son amant conseiller
Fin de la partie I
Partie II :
La belle, le conseiller et le sauvageon (2)
Le soir du concert
Il vint les retrouver
Elle souhaita qu’ils puissent
Un arrangement trouver
Leur permettant à trois
Toujours de fonctionner
« Je m’en vais avec lui
Mais c’est bien toi que j’aime »
Disait-elle enjouée
Elle avait réussi
A imposer ses vues
Pour permettre d’écrire
Une négociation
Qui hélas n’aboutit
Le lendemain venu
La tension était forte
La guerre faisait rage
Et le mari trompé
Ne voulait l’accepter
Il lui prit son portable
Après y avoir lu
Des messages torrides
Envoyés par la belle
A son « nouvel » amant
Il voulait tout savoir
Connaitre les messages
Des mails il échangea
Avec le conseiller
Qui voulait atténuer
Mais qui n’accepta pas
Que le mari lui dise
Qu’il avait abusé
De sa femme fragile
Alors que c’était elle
Forte et vive telle une lionne
Qui avait décidé
De venir le chercher.
Avocats avertis
Fini le long week end
Programmé à Paris
Week end politique
puis aéronautique
le mari insista
pour y prendre sa place
il serait son chauffeur
au milieu de la foule
proche des dirigeants
elle rayonna comme lui
comme son conseiller
qui était son amant
elle décida même
de retirer sa bague
Tellement isolé
Le mari esseulé
Réuni ses enfants
Pour mieux se protéger
L’amant avait eu tord
Du principe rappeler
Que la femme gardait
Enfants voiture maison
Sans chercher pour autant
A en prendre le fruit
La pression était telle
Que la belle craqua
Et de sa chambre bleue
Où elle domiciliait
Depuis de nombreux jours
Que dis je de nombreux mois
Pour bien mieux se soustraire
Aux assauts du mari
Qu’elle-même considérait
Comme un bien vieil ami
Bien vite elle descendit
En blâmant son amant
De ne pouvoir en fait
la protéger à souhait
Mais Il lui avait dit
qu’il était bien trop tôt
pour combler ses désirs
et qu’il n’était pas prêt
pour cet amour naissant
quelle avait décidé
mais sans lui dire aussi
que son amour à lui
n’était qu’en fait naissant
car c’était bien l’aider
qu’il souhaitait au départ
acceptant volontiers
les assauts merveilleux
de la belle rayonnante
dont il avait bien vite
en son âme et conscience
vu une féminité
ainsi qu’un caractère
sur lesquels ils auraient
bien vite à travailler
le conseiller eu tord
de tenter de comprendre
les mauvaise intentions
du mari offusqué
et il ne voulait pas
son divorce revivre
le mari insultant
la joute verbale gagna
et la belle esseulée
revint vite coucher
dans la chambre commune
et contredit bien vite
le conseiller amant
comme pour se protéger
d’un divorce annoncé
echanges de messages
ma ville tu ne connais…
copies à corriger
oraux à assurer
furent de belles occasions
pour vite reprendre attache
et se mettre à genoux
dans cette belle ville d’Auxerre
pour oublier bien vite
les écarts de la belle
et toujours se soumettre
à toutes ses volontés
malgré les doux messages
du mari isolé
qui n’arrêta jamais
d’écrire qu’elle rêvait
et qu’il fallait qu’elle quitte
cet homme dangereux
cet homme tres dangereux
mais en quoi l’était-il
sauf à vouloir rendre
certainement heureuse
la femme qui décida
de vite changer de vie
impuissant le mari
bien vite rappela
le cruel sauvageon
que la belle ne put
ou ne voulu faire taire
d’où de nouvelles disputes
nouveaux revirements
échanges de messages
même parfois violents
et nouvelles retrouvailles
mais qui pourtant savait
et avait laissé faire
tellement il constatait
que sa femme changeait
changeait en une vraie femme
qui le faisait rever
A cause du sauvageon
Et de ses viles actions
les disputes reprirent
car il ne pouvait croire
qu’elle ne pouvait vraiment
les faire s’arreter
Puis vint vite juillet
Signalement fut fait
Qui bien vite disparu
Conciliations furent faites
Qui bien vite récréèrent
Les liens avec la belle
Elle reconnaissait
Qu’elle s’émerveillait
Devant tant de projets
devant tant de beauté
elle reconnaissait
se trouver toute petite
elle qui se croyait
forte et invicible
elle ne comprenait pas
qu’elle puisse tant freiner
un amour dévoulu
mais reconnaissait bien
qu’une fois devant l’amant
tout était à nouveau
plus qu’accomplissable
Avec ou sans amour
Les visites au château
Bien vite se succédèrent
Jusqu’au jour où la belle
En fut de la partie
Où l’on identifia
Bien vite toutes les chambres
Des enfants réunis
Les plans étaient lancés
Un thé trop prolongé
Chez des amis communs
Le mari énervé
D’attendre sans relache
D’envoyer des messages
Pour maintenir le lien
s’en vint quérir sa femme
prétextant une soirée
ou il fallait se rendre
pour bien se déguiser
et la trouva soudain
avec le conseiller
qui ne faisait en fait
que la raccompagner
le mari énervé
poursuivit donc l’auto
et serra son rival
qui ne voulu le battre
et savait bien aussi
que le mari avait
à sa femme confié
qu’il reverrait cet homme
quelque chose à la main
et donc s’en est enfui
mais qui fut poursuivi
et ne put bizarrement
confier son événement
à la gendarmerie
il compris bien plus tard
que le lien fraternel
qu’il pensait exister
s’était en fait faussement
contre lui retourné
la belle demanda
une belle explication
à son mari violent
qui ne voulu lacher
ainsi elle décida
et pris l’initiative
Du divorce annoncer
Devant cette violence
Envers son amant
Qui ne méritait pas
Un tel acharnement
Le 14 juillet
L’amant fut à Paris
Assister invité
A notre défilé
Mais qu’elle fut sa surprise
De voir la voir apeurée
Venir le rejoindre
Dans son train de retour
Elle lui montra ensuite
Tous les messages reçus
Menaces de sa famille
Faisant bien faire valoir
Certaines informations
Qu’elle aurait du savoir
Sur son nouvel amant
Allant même jusqu’à
remettre aussi en doute
Sa vraie identité,
Et même son statut,
Ainsi que tous ses titres
Mais également surtout
Quelques menaces de mort
et autres viles insultes
Envers le bel amant
Qui reçu le conseil
De quitter la région
Messages qu’il trouva
Hélas également
Sur sa messagerie
Elle lui conseilla
De bien vite porter plainte
Il remarqua aussi
A sa grande surprise
Qu’elle fut embarrassée
De croiser un grand maire
Du coté opposé
Et qui put distinguer
Nos mains entre-lassées
Mais qu’il y avait il donc
De si embarrassant
Mais qu’il y avait-il donc
De si déshonorant
De montrer au grand jour
Désormais notre amour
Désormais que la loi
Allait être au courant
Et que les avocats eux-memes
Y étaient bien déjà
Il le sut bien après
Du moins en déduit-il
Que la belle savait
Toujours dissimuler
Ses amours futils
Sauf que cette fois-ci
La passion était là
La politique était
Bien loin et oubliée
Il savait qu’il aurait
Vite dû abandonner
Vite dû quitter cette ville
Après avoir écrit
Le recours attendu
Suite au vote perdu
Qu’on lui reprochera
Et après avoir su
Pour la belle négocier
De pouvoir distribuer
Sur son petit canton
3000 exemplaires
D’une publication
Mais il se souvenait
qu’elle l’avait remarqué
mais il souhaitait toujours
Continuer à l’aider
Continuer à gagner
Avec son équipe
Même s’il avait du
En partie s’effacer
Même après le contrat
Obtenu, dépassé
Mais c’était oublier
Qu’il existait aussi
Un bon mari trompé
Ainsi qu’un sauvageon
Qui allaient tout tenter
Pour faire disparaitre
Et tuer le conseiller
Le tuer dans son image
Le tuer sur sa présence
En étant prêts à tout
Aidés dans leur besogne
Par certains forts alliés
Qui auraient surement dû
neutres à coup sûr rester
Il ne savait encore
qu’on lui reprocherait
d’etre bien malveillant
alors qu’il ne cherchait
bien qu’à se protéger
et mettre au grand jour
certains comportements
souvent mêmes violents
qui ne pouvaient rester
enfermés en secret
alors qu’il en allait
de l’honneur d’un homme
et même d’une ville
et même d’un canton
qui ne pouvaient c’est sûr
être bien gouvernés
quand on savait ce qui
avait pu se passer
ce n’était pas ma foi
une simple amourette
qui avait mal tourné
c’était une histoire grave
à tords non partagés
une agression commune
d’un groupe constitué
envers celui qui
oh le vil coquin
avait bien réussit
oh le bellâtre vaux-rien
leur « blonde » rayonnante
de s’être accaparé
c’était l’homme à abattre
et même l’ancien maire
qui avait échoué
allait bien tout tenter
pour le manipuler !
même les anciens amis
souvent admirateurs
eurent vite abandonné
l’amant bien trop gênant
et prirent fait et cause
pour le mari trompé
pour le sauvageon
puis surtout pour la belle
pensant peut-être un jour
être récompensés
mais certains l’ont été
c’est à n’en plus douter !