Le dilemme du 18 novembre…
Les militants « à jour de leur cotisation » auront bientôt à choisir celui qui conduira l’UMP. Vers quoi on ne le sait. Encore une autre défaite ? Impossible, elle a déjà tout perdu. Elle ne peut que remonter ou disparaitre. Qui donc choisir pour cela ?
J’en parle en connaissance, ayant assisté aux discours de l’un avant l’été et de l’autre depuis, comme j’assiste aussi parfois à des réunions à gauche pour mieux la comprendre.
Par François CHARLES
économiste, conseil en stratégie et management, animateur politique et territorial
Vous avez déjà lu mon article de SWOT de personnalité entre les deux candidats et je n’aborderai pas cette facette. Je ne prendrai pas non plus parti. Mes pseudos amis de droite vont encore me blâmer pour critique interne et vont essayer de m’interdire certaines réunions mais qui aime bien châtie bien !
Au-delà des discours et des programmes quasi identiques, je vous invite à réfléchir entre d’une part un Premier Ministre qui a été au pouvoir avec Nicolas Sarkozy et qui continue son programme et d’autre part un secrétaire général autre qui animait le parti. L’un était leader responsable qui est prêt à adouber F Hollande s’il prend des mesures fortes dans l’intérêt général mais avec des lunettes de droite. L’autre est leader de processus voire psychologique qui agit dans l’intérêt du parti réparti sur toute la droite. Faut-il mettre de l’eau dans son vin ou boire de l’alcool fort ?
Pour relancer une dynamique, il faut parfois - pas toujours - savoir changer. Mais changer quoi ? ou qui ? Ils ont tous deux leurs qualités et leurs défauts.
Les élections présidentielles et législatives ont été perdues. Est-il vraiment judicieux et plus aisé de dire que c’était de l’anti sarkozysme ? Cela évite de critiquer le programme qui n’a finalement pas été validé par la majorité des Français également pour les législatives mais qui semble être celui à continuer pour la majorité de l’UMP ? Mais cela évite aussi de critiquer l’animation qui a peut être défailli.
Mais pourquoi donc rappeler toujours Nicolas Sarkozy qui est désormais dans les listings des conférenciers anglo-saxons ? Ne peuvent-ils donc pas agir avec leur identité ? Derrière quoi se cachent-ils ? Cela me rappelle un candidat qui se présentait aux législatives en ne parlant que de son mentor et qui du coup n’a fait que 3%. F. Hollande s’est-il caché derrière F. Mitterrand pour être élu avec la déception que connait la droite habituée à des actions perpétuelles.
Souvenons nous aussi des coups de blues que Nicolas Sarkozy a lancé et qui ont démoralisé son camp. Souvenons-nous du retard qu’il a décidé de prendre alors que les votes à gauche se cristallisaient suite aux primaires, dont tout le monde reconnait l’opportunité désormais, continuant sur la bonne veille approche de la déclaration tardive, et ça c’est de l’animation.
F. Fillon semble emporter l’avantage auprès des conservateurs, ceux qui se sont mis à droite du roi, quand JF Copé dérange avec son pain au chocolat mais fait aussi du « tout ou rien » avec le nucléaire. Les militants oublient vite que les villes sont devenues roses et les campagnes bleues… marines.
Ah si ces deux là pouvaient travailler ensemble, chacun à leur place… mais ce n’est pas possible.
Vous voulez quand même mon choix ? lisez bien mon blog à travers les lignes ….