Sachons rendre à César…
12 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe
Une décision vient d’être prise pour la ou les cités de la gastronomie en France. Lyon en est exclue et on peut se demander, comme du temps de Napoléon III, si les décisions ont été réalistes ou politiques sachant qu’elles influent sur l’image et les forces motrices de nos régions dans l’Europe également des nations.
Par François CHARLES
Président de l’IRCE, le Think Tank indépendant sur l’Europe présent en Bourgogne et Franche Comté
Déjà en 52 av JC, César, grand bâtisseur européen avait bien livré bataille dans le Jura dans des endroits escarpés et non en Bourgogne. Comment voulez vous qu’une armée de secours immense soit défaite car impuissante et ne puisse franchir des obstacles sauf à être prise dans un goulot ou surplomber une falaise infranchissable ? Mais non, il a fallu disposer Alesia dans un lieu plus dégagé, avec un meilleur passage et proche de lieux de pouvoir dans une place autant cohérente sur ses infrastructures historiques que Paris pourrait se trouver en Ukraine… Mais retenons que la fréquentation du muséo-parc est intéressante et que désormais Chaux des Crotenay devrait plutôt essayer de se faire valoir sans cette sempiternelle lutte désormais inégale.
On peut se réjouir que Dijon soit a priori retenue dans une sorte d’identité nationale gastronomique. La gastronomie serait-elle donc stratégiquement bien une voire la force motrice bourguignonne ? On aura peut être été attiré par la foire gastronomique, les escargots de Bourgogne, le jambon persillé, le cassis et la moutarde mais aussi le pain d’épice ou par autre chose… Mais César pourra-t-il aussi garer facilement son char à l’extérieur de Dijon comme à Bale par exemple ou d’autres villes françaises ou européennes afin de prendre le « petit » tram pour visiter cette réalisation ?
Même Bourguignon d’origine, Il ne s’agit pas d’être chauvin pour reconnaitre que la gastronomie française a toujours été lyonnaise dans notre bonne vieille capitale des Gaulles. Il va falloir reprendre les documents et les européens se posent déjà la question.
Quant à Beaune, ancienne vraie capitale bourguignonne et son vin, on peut considérer d’une certaine façon qu’elle « accompagne » la gastronomie sauf à la marier avec un ensemble plus global.
En parlant gastronomie, quelle pourrait être la capitale européenne de l’huile d’olive ou du vin ? Une réponse peut-être lors des dégustations « européennes » organisées prochainement à Paris et Dijon et pourquoi pas Lyon !
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