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Le blog philosophique de francois CHARLES

Pour toi ma fille

7 Juillet 2024 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Pour toi ma fille

Tu as eu le courage

Comme parfois tu sais faire

Mais cette fois pour partir

Comme je ne le sais pas

 

La vie n’était pas simple

Tu étais très joyeuse

Tu inspirais l’envie

En artiste insouciante

 

Tu savais bien écrire

Et prendre des images

Tu savais bien décrire

L’histoire et l’avenir

 

Tu t’étais refermée

Depuis toute petite

Que s’est il donc passé

T’aurions nous vraiment crue

 

Puis ensuite ce divorce

Où tu ne dormais plus

Avant que je revienne

Attendant cette rupture

 

Je n’avais pas compris

Que tu craignais ensuite

Finir délaissée

Et même abandonnée

 

Puis cette adolescence

Difficile solitaire

Une sorte de cendrillon

Au milieu de ces dames

 

Nous étions vraiment proches

Créative incomprise

Curieuse et Passionnée

Rien ne semblait marcher

 

Tu savais attirer

Dès ton adolescence

Alain Delon lui-même

Remarqua bien ton charme

 

Cette expo fantastique

Au cercle des armées

Ces visites de musées

Qui débouchèrent sur l’art

 

Puis ce goût pour le vin

Ensuite sur les terroirs

Transformé pour l’alcool

Puis en certaines manies

 

Puis cette prison dorée

En belle prisonnière

Où tu chutas bien bas

En bachotant tes cours

 

Ces différents boulots

Puis divers grands hôtels

Et très grands restaurants

Et jusqu’à cette ferme…

 

Et cette belle vache

Rira-t-elle toujours

Son rire du pendu

Qui t’a donné envie

 

Surtout cette maladie

Qui te suivait petite

La maison de Solène

Où tu aidais les autres

 

Puis l’hôpital brousse

En passant par Percy

Et puis ce fut Biarritz

Avec rien sur les os

Comme une déportée

 

Elle savait te virer

Et j’allais te chercher

Puis ce fut les Maillys

Et puis ce fut Sainte Anne

 

En passant par Jouvence

Et puis même l’Espagne

Et bien avant de Vienne

Et avant de New York

 

Je passe bien des histoires

Florence, Macornay

Et puis enfin Annecy

Qui perdit ses étoiles

Et tous les autres lieux

Que je ne connais pas

 

Tu voyais dans la vie

Tu voyais chez les autres

Tu savais bien aussi

Tromper et attirer

 

De par ta différence

Il était bien difficile

De te faire accepter

Et j’en sais quelque chose

 

Il est bien difficile

Parfois de supporter

Cette grande solitude

Que tous deux partageons

 

J’étais fier de toi

Ma petite championne

Tu as su me montrer

Tous tes exploits sportifs

 

Comme traverser Chalain

A la nage sur le dos

Plus petite déjà

Il y eu le judo

Puis bien sur le cheval

Et même aussi le golf

 

Je pense souvent à toi

Quand je fais mon yoga

C’est reposant et bon

Tu avais bien raison

 

Il est bien difficile

De vivre en entreprise

De faire ce que l’on veut

Et surtout quand on veut

 

Il est bien difficile

De vivre sans argent

Et surtout faire semblant

De faire que l’on en a

 

Il est bien difficile

De vivre sans voiture

En dehors de Paris

Où tout est bien tout gris

 

Comme dirait Darroussin

L’éternel jardinier

La solution n’est pas

De le faire pousser

 

Tu aimais cuisiner

Et bien faire partager

Recettes épicées

Et graines souvent variées

 

Tu avais réussi

Et bien contre ton gré

De voir se rapprocher

Tes parents séparés

 

Mais tu avais aussi

Cette fois ci de plein gré

Une nouvelle fois

Les voir se diviser

 

Tu es donc partie

Tu as eu le courage

Et pourquoi pas ensemble

Et où le trouverai-je ?

 

Tu as donc fait le choix

D’arrêter de souffrir

Et d’oublier ce corps

Que tu ne voulais plus

 

Je ne te priverai plus

De pinte ni de cocktail

Personne ne criera plus

Contre qui que ce soit

 

Il y eu cet acouphène

Qui donna le signal

Qui m’averti bien mal

Que tu étais bien prête

 

Mais tu m’as envoyé

Récemment un message

Qui me fait bien penser

Que tu es parmi nous

 

Que tu es bien en vie

Que tu ris de nos pleurs

Maintenant tu es libre

Et sans aucune douleur

 

Je garde précieusement

Tous tes derniers messages

Avant que tu décides

D’éteindre la lumière

 

Alors je te le dis

C’est peut être mieux ainsi

Que ton âme navigue

En paix et plus sereine

 

Au milieu des forêts

Au milieu des nuages

De tous les animaux

Oui c’est ce qu’il te faut

 

Vas rejoindre ton chat

il est mort dans mes bras

Nous étions très heureux

Il te racontera

 

J’avais mis des objets

Elles ont bien tout viré

Je garde nos souvenirs

Elles ne peuvent les prendre

 

Si tu les avais vues

A montrer leur chagrin

Elles qui ont bien tout fait

Et bien tout dit sur toi

 

Mais ce fut en fait moi

Qui fut discrédité

Plus ouvert sur tes maux

Mais dur sur les actions

 

Intervenant sans cesse

Pour faire valoir tes droits

Pour assurer ton bien

Sans trop le faire savoir

 

Elles ont eu le bon rôle

Oubliant bien des choses

Mon rôle de sauveteur

Bien vite persécuteur

 

Je reste sur le ban

Mais tu sais ce que c’est

Bien sur c’est une image

Mais elle est tellement vraie

 

Elle n’ont même pas voulu

Me dire directement

Que tu étais partie

Je n’avais qu’à payer

 

Comme le faisait mon frère

Père de substitution

Limité au budget

Et qui savait compter

 

Je suis prêt maintenant

Sachant bien où tu es

Comme tu as de la chance

Sans plus aucun soucis

 

Quand je viendrai te voir

Au milieu de ces âmes

On pourra se parler

Sans trop nous énerver

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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