Les bougies
Les bougies
Arrivée dans cette ville
J’ai bientôt décidé
De vite retrouver
Le chemin de l’église
Chanter je ne sais pas
Mais parler ça je sais
Et j’aime bien, souvent
Les lectures partager
Je ne cacherai pas
Que la messe me procure
Ce lien que vous savez
Avec la société
Mais au fond de moi-même
Je ressens quelque chose
Je sais qu’au fond de moi
Une flamme se repose
Une flamme qui languit
Depuis que je suis jeune
Depuis mes pires souffrances
Au cours de mon enfance
Et puis il est venu
Ou plutôt je l’ai vu
Et je l’ai invité
Pour cette belle rencontre
Oublions tout le reste
Ce qui m’importe moi
C’est ce que je ressens
Quand je suis dans ses bras
Tant pis si je m’impose
Si je l’impose aussi
A tous ceux et toutes celles
Qui le veulent loin d’ici
Ce qui me toucha tant
Fut ce goût spirituel
Fut ce gout pour le beau
Et la grandeur de l’âme
Je me sentais enfin
Châtelaine chérie
Je le sentais enfin
Chevalier attendri
Maintes fois allumées
Dans maintes cathédrales
Dans maintes belles églises
Nous offrirent des bougies
Au début ce fut une, puis deux
Puis vinrent les enfants
Dans cette cathédrale
Si grande et si Bénigne
Dans cette cathédrale où
Tant de mots écrits
Où même un mariage
En secret fut bien dit
Puis vint ce jour de sept
Non pas sept mercenaires
Ni sept nains ni shakras
Ni sept merveilles du monde
Mais bien sept bougies
Où tous furent réunis
quatre pour moi, trois pour lui
Car ce jour fut pour moi
L’instant où j’ai pensé
Devant ses abandons
Où je l’avais perdu
Devant ses abandons
Qui me laissaient toute seule
Que la seule délivrance
Fut de me suicider
Il le sait maintenant
Je lui en ai conté
Et bien sur pas qu’à lui
Mais ce jour, il fut là
Il s’approcha de moi
Dans mon dos j’entendis
Ses pas et son esprit
Ce jour il accepta
De m’emmener chez lui
De me laisser enfin
La chance qu’il me fit
De voir ses parents
Qui reposaient en paix
De l’écouter parler
De celle qu’il aimait
Nous fûmes réconciliés
J’avais une fois de plus
Réussi à l’atteindre
Réussit à trouver
Une marque de confiance
Puis chaque fois depuis
Que nous fumes à l’église
Ou même chez les moines
Séparés ou ensemble
Nous allumâmes des cierges
Ou bien quelques bougies
Nous loupâmes cette soirée
Où nous avions prévu
De voir les bougies
Du château de Fouquet
Déjà un bon présage
Du château dit de Vaux
Et son très beau ramage
Qu’un ennemi juré
Fit tout pour l’ébranler
Nous vîmes alors toutes celles
De cette belle abbaye
Avant toutes celles encore
Un peu plus vers le nord
Où j’obtins même de lui
Qu’il se mette à genoux
Jusqu’où devais-je aller
Je le saurais bien vite
Il en mit quelques unes
Dans sa retraite secrète
Et j’en mis certaines autres
Dans certains lieux bénis
Et même si aujourd’hui
Il est loin de mes nuits
Je sais que chaque fois
Que je brule une bougie
Son cœur est près de moi
et même si je sais
qu’il ne pardonnera pas
je sais pourtant aussi
que Dieu y pourvoira
Le sous-marin et a frégate
le sous marin et la frégate
un jour un sous marin
se trouva nez à nez
avec une frégate
qui voulait lui barrer
son chemin sinueux
dites donc la coque noire
que faites vous ici bas
vous etes bien silencieux
mais comme vous le voyez
je vous ai repéré
oh mais n'en faites rien
madame coque grise
mademoiselle je vous prie
ah bon mais je croyais
que l'on ne faisait plus
cette belle distinction
foutaise que vous dites
ici c'est la marine !
mais peut etre est ce pour
ces oiseaux qui prétendent
porter le meme nom !
je disais donc madame
que j'avais mis ma pompe
vous savez cette pompe
qui réduit tous mes bruits
mais que j'ai subitement
voulu vous découvrir
voulu voir vos missiles
et votre hélicoptère
vous savez... je vous aime
vous au moins etes à l'air
vous goutez tous les vents
vous tintez vos sirènes
vous battez pavillon
vous rentrez dans les ports
avez tous les honneurs
et moi que suis je donc
qu'un misérable obus
qui file dans la mer
qui file bien aveugle
et qui parfois remonte
pour reprendre mon souffle
et etre à la merci
de belle et douces frégates
oh que voilà de mots
qui sont bien pour le plaire
et moi je suis jalouse
de toutes ces sirènes
qui roucoulent vers vous
qui vous envoient des sons
vous avez de la chance
de voire ces bas fonds
et de vous y saouler
oh mais ma tete tourne
je n'y vois là plus rien
vous m'avez bien séduite
j'y perds tout mes sens
bon , je vais perdre le cours de mon film... j'abrège
et le sous marin (nucléaire)
accroche sa cible
et lance une torpille
et coule la frégate
qui... n'attendait que ça
ah ah ah... quel jeu de Berne était-ce ??? allez un bon point pour celle ou celui qui gagne !
Le reniement
Le reniement
Toi qui m’a redonné
L’espoir en moi brisé
Toi qui m’a fait revivre
Toi qui a tellement su
A travers tes baisers
Me redonner le gout
A une vie méprisée
Que je voyais obscure
Que je rêvais obscure
A travers mes cahiers
Trois fois je t’ai renié
Toi qui n’a pas compté
Tes heures, tes déplacements
Tes temps passé pour moi
Tes actes sans promesses
Et tant d’encouragement
Rien que pour mon égo
Trois fois je t’ai renié
Toi qui m’a écoutée
Et parfois rejetée
Mais qui savait toujours
Etre présent pour moi
Toi qui m’a bien donné
Maintes fois toutes les clés
Et même ton bouclier
Alors que je cherchais
Une façon très claire
De fuir la dépendance
Trois fois je t’ai renié
Toi qui n’a pas menti
Mais qui me laissait croire
En mon fort intérieur
Qu’une autre et belle vie
Pleine d’échange et de cœur
Etait enfin possible
Trois fois je t’ai renié
Toi qui a su en somme
Vraiment m’impressionner
Avec ta vie si riche
Et si mouvementée
Avec tous tes projets
D’une autre dimension
Et tes actes qui ont su
Faire bouger la nation
Et qui feront peut être
Meme bouger le canton
Je t’ai renié si fort
Que les autres en ont ri
Je t’ai renié si fort
Que même mon mari
Qui avait bien lui-même
Eté renié mille fois
A cru que tu étais
De mon cerveau enfin
Et pour toujours sorti
Je t’ai renié si fort
Car au fond de moi-même
Je ne pouvais penser
Que tu jetterais mes lettres
et mes cadeaux sacrés
à cause de mes actions
ou plutôt de mes craintes
voire de mes abandons
Je ne pouvais penser
M’etre à ce point trompée
Mais ai-je été trompée
car tu n’as pas menti
Et tu m’avais meme dit
Que tu n’étais pas prêt
Prêt pour tous mes caprices
pour me servir d’esclave
mais tu avais bien su
chaque fois t’en aller
quand j’avais quelques fois
voulu te le montrer
J’ai tellement dit sur toi
Que ma chair en a ri
Elle qui savait bien
Que tu ne pourrais plus
Etreindre voire meme chérir
De façon la plus vraie
J’ai tellement dit sur toi
Comme je te l’ai pleuré
Dit des choses absurdes
Comme celles qu’on peut dire
En parlant de son chien
Qu’on a tellement chéri
Mais du jour au lendemain
Qui gene son prochain
Et que l’on dit malade
Pour mieux s’en séparer
J’ai tellement dit sur toi
Qu’eux même en ont ri
Ceux qui m’ont obligé
Ceux qui t’ont dénigré
Ceux qui t’ont envoyé
Des menaces de morts
Des insultes narquoises
Se sachant protégés
Par qui ? par moi pardi
Et par tes faux amis
Ceux qui avaient compris
Que tu étais quelqu’un
Qui ne devais survivre
Mais je leur ai offert
Car tu le savais bien
Je n’ai rien en ce monde
A part quelques tableaux
Je t’ai renié si fort
Te laissant insulter
par quelques moins que rien
sans rien faire ni rien dire
en les alimentant
en t’insultant moi-même
et en te disant même
que tes actions légales
que j’avais bien poussées
allaient bien certainement
terminer en fumée
preuve de ma puissance
et celle de mes amis
et si c’est ça la France
j’en conviens c’est petit
Etait ce une méthode
De reprendre comme amant
Un autre prénommé
Pour ne point se tromper
Dans la douceur du lit
Et mieux me protéger
Mais bien vite je repris
Ma sage vie de famille
Car tu as su aussi
Me rappeler bien vite
Et pas seulement à moi
Qu’amour et mal pouvaient
Aussi cohabiter
J’aurais, si j’avais pu
Plaidé haut et très fort
Que l’on te crucifie
Mais c’était bien aussi
Une façon bien à moi
de te garder pour moi
J’ai tellement dit sur toi
Et fais que tu le saches
Comme par schizophrénie
Coutumière j’y consens
Que j’ai bien vite compris
Que je ne pourrais plus
Partager ces tableaux
Partager ces moments
Qui furent tant dans ma vie
Je te l’avais bien dit
En franchissant ces marches
Jamais plus, non ma vie
Ne serait comme avant
Je t’ai renié si fort
Que même tes amis
Ne t’ont pas protégé
Quand tu as souhaité
Faire entendre ton du
Mais tu as toujours su
Rebondir tant et tant
Que ce ceux eux, maintenant
Qui attendent sentence
Je crois bien sincèrement
que je ne mérite plus
de conserver ma place
au milieu de ces gens
qui croient en quelqu’un d’autre
Je te l’ai souvent dit
Et te le dis encore
La politique n’est pas
Pour moi la porte d’or
Ma porte d’or c’est toi
De qui j’apprends sans cesse
Que j’aime tant et tant
Lire, écouter, comprendre
Ma porte d’or c’est toi
qui est attentionné
qui est ouvert à tout
mais qui est mal compris
car souvent en avance
mais qui souvent combat
mais qui ne brutalise
car tellement différent
et tellement attachant
comme ma belle rose d’or
ma porte d’or c’est toi
ça je le sais très bien
tu ne pardonneras pas
de tout ce que j’ai fait
et je ne pourrai plus
t’enlasser, t’embrasser
ni meme te parler
ni meme te regarder
mais comme je te l’ai dit
comme je te l’ai écrit
je sais très bien que Dieu
dans sa grande bonté
dans sa grande sagesse
et dans tout son amour
je sais tres bien que Dieu
oui Dieu, y pourvoira
Le petit prof violent
Le petit prof violent
Hello, oui c’est bien moi
Le petit prof violent
Qui garde vos enfants
Mais qui est très méchant
J’ai bien quitté mon bar
Pour devenir serein
J’espère sans me noyers
N’ayant pu réussir
A gravir le saut mur
Car on m’a gentiment
Interdit cette option
Je ne l’ai su qu’après
Mais qu’importe maintenant
Je suis bien dans cette ville
Plutôt aristocrate
Je peux bien à mon aise
Oublier désormais
Les collègues incultes
Plutôt proche des métiers
Qui font vivre les bouches
Qui ne comprennent rien
A ce qu’est la culture
Que j’essaie de donner
A vos gentils enfants
Pour qu’ils évitent ensuite
De salir leurs mimines
Et pointent au chômage
J’ai l’air tres gentil
Mais au fond de moi-même
Je sais manipuler
Faire agir les méchants
Surtout les perroquets
Falsifier les papiers
Mentir et insulter
Mentir à mes enfants
Les faire me protéger
Et même parfois aussi
M’aider à violenter
Jusqu’à leur propre mère
Qui dut fuir aux urgences
Un soir de septembre
Je sais parfois aussi
La priver de ses droits
Enlever son téléphone
Cacher tous les cordons
La violenter moi-même
Quand nous sommes en voiture
Mais je sais bien aussi
Que j’ai bien désormais
Deux inscriptions fatales
Signalant mes méfaits
Je sais très bien aussi
Colporter les mensonges
Colporter les menaces
Instruire les chantages
Toutes les diffamations
Et même les calomnies
Qui peuvent me servir
Pour me sentir vivant
Je sais parfois aussi
Poursuivre mes rivaux
Dans ma veille voiture
Leur faire des embardées
Et qu’importe la loi
Car elle sait bien aussi
Que je subis la vie
D’un bon mari trompé
Je sais parfois aussi
Devenir un hacker
Et pirater les sites
Je suis un vrai expert
Alors vous qui croyez
Pouvoir me donner
Bon Dieu sans confession
Sachez ôter mon masque
Et regarder en face
Le diable parmi vous
« Happez »-moi donc si vous pouvez
Le lapin et la carpe
le lapin et la carpe
un jour un lapin vit une carpe
bonjour madame la carpe
que vous etes jolie, que vous etes visqueuse
bonjour monsieur le lapin
que vous etes petit
mais zetes bien agile
mais dites moi dame carpe
est ce vrai cette fable
qui dit que vous etes muette
mais si vous etes tres chouette
vous ne dites jamais
qui vous a dit des choses
qui vous a dit ce lieu
où il y a à manger
où il y a à frayer
où il y a a buller ?
et vous ? estce bien vrai
cette fable qui vous sied
disant que vous baisez
deux fois trois fois six fois
sans trop vous arreter
et que meme le lièvre
en est très dégouté ?
eh bien ma foi c'est vrai
eh bien ma foi aussi
et cela vous arrange t il ?
mais pas le moins du monde
eh bien moi tout pareil
c'était juste pour causer
causer de choses du monde
comme font la tortue
let le grand chimpanzé
eh bon vous connaissez ?
mais oui je les connais !
eh bien oui ce sont eux
qui ont vendu la maiche
eh effectivement
eh bien j'en suis fort aise
eh bien qu'en faisons nous ?
ben rien c'est entendu
ben rien c'est entendu
je suis muette comme une carpe
vous le savez très bien
allez je vais rentrer
j'ai deux filles à baiser
et moi je dois buller
puis deux grands verres manger
dommage que nous soyons
dans deux environnements
mon dieu bine différent
nous aurions fait une course
car au dela de baiser
je sais aussi courir
ah oui ? eh bien pour moi
au dela de buller
je sais aussi frayer
je sais aussi nager
allez bonne soirée
un cigarre m'attend
un cubain ? ah mais non
c'est un dominicain...
ah bon mais vous fumez ?
oui dans l'eau c'est possible
il faut simplement
mettre ça dans une bulle
ou choisir un grand trou
et là si vous voulez
pourrez vite m'y rejoindre
si vous le désirez !
Vas-y ma fille, lance les tomates
Vas-y ma fille, lance les tomates !
Sur l’air de la tactique du gendarme
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ici tu peux ya-ller
Tu vas pas t’faire gronder
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On est dans une expo
On va pas faire d’vieux os
Allez allez
Pas d’discussion
Allez allez
Pas d’reflexion
Allez allez
Pas d’compassion
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On n’est pas à Montbard
On fait ce que l’on veut
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Mais pas question crois moi
D’faire ça à la maison
Allez allez
Tu n’lances pas bien
Allez allez
Yen a encore
Allez allez
Tu sais k’jat’adore
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Imagine donc un peu
Qui pourrait etre en face
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ouech ça m’donne une idée
Dommage j’suis bien élevée
Allez allez
Pas d’concession
Allez allez
Application
Allez allez
Ah ce’ke c’est con
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Zavaient ka pa ete’là
Elle sont bien faites pour ça
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
C’est chouette de déglinguer
Qu’est-ce qu’on a à risquer ?
LOL
Je comprends mieux maintenant la soirée bowling…
Le grand autodafé
Le grand autodafé
Au début je voulais
Conserver tes affaires
Tes livres, tes bibelots
Ce superbe cheval
Tu m’avais tout rendu
Tous mes jolis cadeaux
Même pas déballés
Tous mes si beaux cadeaux
Comme celui que j’avais
Savamment déposé
Au bord de la fenêtre
Pour que tu viennes le prendre
Un soir de rupture
En cette soirée de juin
Où une grande émotion
M’avait pris mon esprit
Tu m’avais tout rendu
Avais tout déchiré
Avais tout négligé
Et je n’étais plus qu’un
Souvenir de vacances
Tu voulais que je rende
Tous tes présents somptueux
Mais il m’a obligé
A bien tous les bruler
Pour que tu ne puisses plus
Me les remettre un jour
Nous avons tout brulé
Jusqu’à ton kimono
Que tu étais si fier
De voir si bien porté
Par mon grand adoré
La rose je l’ai gardée
Et l’ai ensuite jetée
Au fond du puits des âmes
Celle là, elle reste à nous
Personne ne la prendra
Même pas celle qui
Partagera tes bras
Même pas celui qui
Bien vite t’a remplacé
Même pas celui qui
T’avait bien précédé
Je sais que tu savais
Mais l’un et même l’autre
Et même mon ami
Savent bien que c’est toi
Qui restera en moi
Tout au long de ma vie
Ni le feu ni la pluie
Ne pourront effacer
Nos souvenirs gravés.
Au fond de nos esprits
la rose d'or
La rose d’or
L’aviez vous deviné
Vous qui voyiez en moi
Une femme rayonnante
Vous demandiez en quoi
J’étais toujours ardente
C’était notre secret
C’était son énergie
C’était la flamme qui
En moi avait jailli
Un peu comme cette lance
Que les croisés trouvèrent
Dans leur citadelle
Assiégée par l’ennemi
Qui leur donna courage
Au point de remporter
Une tres belle victoire
Alors inespérée
Je portais en secret
Une parure d’or
Parfois bien apparente
Parfois cachée sur moi
Quand j’étais bien en doute
Je pouvais la toucher
Et alors ressentir
Ses mains et son regard
Il s’agissait d’une rose
Ou plutôt d’une broche
Ah voilà ! Vous y êtes
Mais ne la verrez plus
Il me l’avait offerte
Et avait dit à l’autre
Qui n’avait plus mon cœur
Qu’il s’agissait d’un don
D’un cadeau de grand mère
La rose nous protégeait
Lors de nos viles disputes
Nous l’avons sacrifiée
A l’hôtel des prières
Je la lui redonnais
Pour mieux la recevoir
Jusqu’au jour où j’ai su
Qu’il ne la voulait plus
Après que j’aie ma foi
Bien outragé son nom
Je la voulais encore
Mais il la refusa
Je voulais bien alors
A ses parents l’offrir
Ces chers parents que je
Chérissais en secret
C’était un peu les miens
Il avait accepté
De me les présenter
Quand il sentit en moi
Mon âme s’en aller
La peur m’envahir
Le désespoir paraitre
Quand il vit allumer
Ses sept bougies ensemble
Après qu’il m’ait encore
Une fois abandonnée
Je fus alors contrainte
De la jeter au fond
D’un puits bien trop profond
Bien trop pro fonT Tenez
Même pour l’Abbé Y
Pour qu’on la retrouva
Je sais qu’il la chercha
Et qu’il su bien vite
Où était son linceul
Mais je sais également
Qu’il est pécheur agile
J’avais sauvé la rose
D’un bel autodafé
Qu’on m’avait obligé
A faire de ses affaires
Et même de ses cadeaux
L’avantage de l’or
Ou du métal doré
Est qu’après même un siècle
On la retrouvera
Et l’on repensera
A ce joli poème
De dame châtelaine
Bien seule et sans château
Et son prince charmant
Sans son beau cheval blanc
la chambre bleue
La chambre bleue
Cette chambre, tu le sais bien
Elle restera la tienne
Je me souviens encore
Quand je faisais ton lit
Pour aimer t’accueillir
Et t’éviter aussi
De dormir à l’hotel
Toi qui me donnais tant
Toi qui travaillais tant
Pour que je réussisse
Je ne me donnais pas
Je ne me donnais plus
Mais je faisais chaque fois
Tout ce qu’il était possible
Pour mieux te retenir
Et t’éviter, O toi
De repartir le soir
Je ne me souviens plus
Si tu y es resté
Avant ou bien après
Mes grandes nuits de pleurs
Qui m’avaient épuisée
A t’appeler sans cesse
Te supplier sans cesse
Face à tes abandons
J’avais tellement peur
De ne plus retrouver
Ton énergie si forte
Je sais tres bien aussi
Que tu étais gené
De dormir près de lui
De dormir près de moi
De dormir près de nous
Tu y étais aussi
Quand le sale perroquet
A gaché la soirée
Où tu as bien senti
Que tu devais partir
Avant qu’il ne te tue
Et que tu le déplumes
Car je sais bien aussi
Que tu es immortel
Et que tu fais le bien
Quand d’autres font le mal
Je sais tres bien aussi
Que tu sais qu’il savait
Là je parle de l’autre
Que tu te protégeais
Je me souviens aussi
Que je ne pouvais pas
Facilement m’endormir
Te sentant là tout prêt
Sans pouvoir te serrer
Sans pouvoir te chérir
Sans pouvoir etre étreinte
Sans ressentir tes mains
J’y ai repris ta place
Après avoir tout dit
Après notre concert
Où tu étais venu
Bravant sa haine forte
Et le sale perroquet
Je m’y suis exilée
J’y étais à mon aise,
Dans ma nouvelle vie
L’autre me surveillait,
Il m’épiait sans relache,
Il t’accusait de tout
Voulait te retrouver
Sans doute pour te tuer
Sans doute pas à main nue
Comme il le répétait
Toi qui lui avais pris
Son si précieux précieux…
J’avais bien négocié
De pouvoir te revoir
Mais le matin suivant
Il ne l’accepta plus
Il réussi un jour
A prendre mon téléphone
Et trouver mes messages
Que j’avais envoyés
Avais-je fait en sorte ?
Tu ne le sauras point
Pardon si j’ai tout fait
Pour vite te retrouver
Mais tu n’étais pas prêt
Et j’ai du lui céder
Je suis redescendue
le perroquet de Montbard
J’suis l’perroquet de Montbard
(sur l’air du poinçonneur des lilas)
J’suis l’ perroquet de Montbard
C’est moi qu’intervient quand faut d’la bagarre
Je sais faire pour qu’on harcèle
Pour qu’on s’en mele
Pour qu’les opposants voient un peu qui c’est qu’ils ont en fasse d’eux
J’suis l’champion des projections
J’reproche aux gens ce que je fais tout l’temps
Je ne peux m’y soustraire
C’est ma nature
J’suis fais comme ça et puis tant pis si ça gène les coachs et les psys
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’insulte et je toise beaucoup
Là aussi c’est sur que j’m’en contrefous
J’intimide avec mes moustaches
Je ne les cache
Mes dents jaunies, mes yeux méchants sèment la haine à tous les vents
J’me mets en travers des portes
Je prends les places de d’vant avec la porte (…)
J’suis un as de la politique
Je suis comique
Sauf que j’suis pas foutu
D’mettre la sono à chaque fois qu’il le faut
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’passe mon temps sur internet
J’réponds tout le temps quand y’en a qui m’embetent
Je falsifie les emails
Je suis vulgaire
Je suis menteur et ça on l’sait
Je fais des fautes et c’st très laid
J’fais des sms aussi
Travail de sape
Colporte le mensonge
Diffamation
Les menaces
A chaque fois qu’on me démasque
J’prends la tangente
Et m’cache vite sous une
Si on m’prend ma chose
Je capable de tout
Je peux faire en gros tout ce’que j’veux
Puisqu’on m’protège en haut des cieux !