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Le blog philosophique de francois CHARLES

communiqué du 8 mai

8 Mai 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Cet anniversaire de la commémoration de la fin de la dernière grande guerre que les pays membres de l’Union européenne ont connus, est là pour nous rappeler que l’objectif des pères fondateurs était de garantir la paix. Nous l’avons atteint grâce notamment au succès des échanges. Les luttes commerciales ont remplacé les armes, les discriminations tendent à disparaitre, les personnes et les marchandises circulent, d’autres domaines s’harmonisent ou non en fonction des besoins et des nécessités dans une règle de subsidiarité et de quasi fédéralisme à la fois directive et souple en fonction des domaines. Mais restons vigilants car les failles économiques peuvent aussi rouvrir certaines anciennes tensions qui seront vite accaparées par certaines formes de nationalismes aigues toujours présentes. L’Union peut aussi évoluer et affirmer politiquement la force de son identité faite de nos différences et nos complémentarités. «Unie dans la diversité» est la devise de l'Union européenne. Le principe de subsidiarité doit désormais se compléter du principe de solidarité et de prise de conscience collective, gage de toute construction durable. Inviter la Pologne le 8 mai est un symbole, à la fois pour la France qui lui a toujours porté secours, mais aussi pour tous les pays de l’Est qui ont toujours considéré être en Europe sans avoir pu avoir la chance de faire partie des pays fondateurs. Ils représentent aussi une identité particulière qu’il faut savoir écouter, tout en faisant valoir nos préférences, pour maintenir cette paix.

François CHARLES

Président de l'IRCE

http://irce.overblog.com

 

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B
Bonjour Monsieur,<br /> <br /> Vous avez raison de dire que l'Europe est une grande et belle idée et que la Pologne est un symbole important. Il convient néanmoins de rester vigilant et de ne pas occulter que dans plusieurs pays<br /> se développe un courant anti européen lié au fait que les citoyens n'ont pas été directement associés au projet européen et ressentent plus ou moins confusément que le pouvoir du peuple (qui reste<br /> l'essence de la démocratie) échappe au profit d'une super technostructure.<br /> <br /> D'un pays à un autre, au-delà de la langue, il y a des différences culturelles importantes auxquelles il serait illusoire de croire qu'une réponse uniforme est pérenne. De là est née l'émergence de<br /> sentiments nationalistes qui vont devenir extrêmement forts si l'on ne les prend pas au sérieux que ce soit en Hongrie, en Belgique ou en Italie avant que ça ne devienne le cas en France.<br /> <br /> En 2005, 55% des Français avaient dit non au TCE, 3 ans plus tard, le président nouvellement élu l'a fait ratifier sous une forme "allégée" par le Parlement. À cette époque, les sondages faisaient<br /> ressortir que 76% des Français souhaitaient un référendum sur le sujet et il n'est pas certain que le résultat de 2005 aurait été inversé.<br /> <br /> Les élections de 2014 sont à haut risque pour les majorités au pouvoir et le rejet par les citoyens des appareils politiques traditionnels ouvre la voie à des alternatives comme le parti 5 étoiles<br /> en Italie et des mouvements extrêmes qui rendraient la gouvernance européenne difficile.<br /> <br /> Peut-être serait-il temps de se poser une énième fois la question: Europe fédérale largement plébiscitée par la classe politique actuelle ou Europe des Nations comme la souhaitait le général de<br /> Gaulle avant que des mouvements populaires et populistes dictent leurs conditions.<br /> <br /> On ne construira pas une Europe technocratique et économique contre la volonté des peuples qui subissent aujourd'hui les contraintes d'une politique d' austérité dont personne ne peut affirmer sans<br /> aucun risque de se tromper qu'elle ne constitue pas pour l'Europe la "solution finale" dictée par l'Allemagne.<br /> <br /> Bernard MALAGUTI