La politique à Montbard, une affaire de femmes « mais pas que… »
A quelques mois des municipales, alors qu’en septembre 2011, elle ne s’y préparait pas, la seule femme capable de faire basculer l‘actuelle maire de Montbard, est Laurence Porte. Mais je n’ai pas dit que c’était la seule personne. Est-ce bien entendu ?
Par François CHARLES
Coach et conseil en stratégie et management. Ancien cadre politique et créateur de Droite fédérale
Alors que personne ne misait un kopek sur madame Porte aux cantonales, j’avais décidé d’accepter de l’accompagner, elle et son équipe, sans compter, sur le fond et la forme, et avait fixé l’objectif à 29% au premier tour où l’on m’a pris pour un fou (comme pour l’hotel…). Ce score a non seulement été dépassé mais elle n’a échoué qu’à quelques voix près avec une quasi égalité à Montbard. Bien qu’ayant été remercié entre les deux tours par son noyau dur après avoir écrit un communiqué rassembleur, j’avais néanmoins été recontacté par elle pour la rédaction du recours que j’ai co-rédigé et porté personnellement au tribunal administratif. Puis la politique et la vie reprirent leurs droits et la violence s’installa sous haute bienveillance.
Je n’avais plus d’objectifs politiques mais en accord dans un premier temps avec LP elle-même, l’idée m’est revenue. J’ai été adoubé localement par de nombreux habitants qui m’y ont préparé malgré un certain climat visant à me faire quitter la région et abandonner mes projets de territoire considérant que quand il faut se séparer de son chien, il n’y a rien de tel de dire qu’il a la rage. Tant pis pour Montbard. Les « tu n’habites pas à Montbard » qui me rappellent les « tu ne connais pas Montbard » sont désormais les arguments de circonstance de certains pour m’éloigner quand d’autres élus ou habitants me poussent voyant ce que j’apporte. Non je n’habite pas encore Montbard alors que tout le monde le pense vu ce que j’écris et vu la façon dont je parle de la ville. Une seule liste divers droite a l’air d’être constituée avec une « leader responsable » et je ne veux pas prendre la place du persécuteur. Certains me préconisent même de rejoindre l’équipe actuelle...
Vous avez lu mon programme qui fait des envieux alentours et tant mieux s’il peut servir. Je ne m’exprimerai donc pas sur « ma vision pour Montbard » déjà largement publiée sauf par la presse. Si madame Sylvestre avec laquelle je discute depuis les cantonales, valide mon programme sur le fond, elle ne le fait pas sur la forme. Je sais que LP doit l’apprécier, comme d’autres projets. Par contre les deux équipes ne l’approuveront pas, l’une pour des raisons idéologiques, l’autre pour des raisons personnelles décidant garder « leur précieux ».
Si je ne me présente pas et laisse donc encore le champ libre aux femmes, sauf peut être si une liste FN s’accroche bien, vous devrez donc faire le choix entre deux femmes et deux équipes que je connais assez bien, avec leurs cotés pile et leur coté face. Je vais ici m’attacher aux profils psychologiques des personnes comme je le fais déjà pour les grands ténors de la politique sans qu’ils me demandent, eux, de retirer mon article...
Les forces de l’empathique rebelle et romantique CS, candidate surprise d’être élue mais désormais confiante, sont son expérience, son bilan, ses projets d’aménagement de la ville votés intelligemment aussi par l’opposition, sa capacité d’écoute et d’échange surtout par besoin d’idées. Elle n’est pas politicienne et c’est pour moi une force pour la ruralité. Ses principales faiblesses sont son manque de poids dans le système, son apparent manque d’entrain et de dynamisme et son impression de ne pas travailler. Les forces de LP, promoteuse, persévérante, battante, politicienne, sont son intelligence, sa présence, sa foi en son combat, son entrain pour tirer son équipe et son élocution qui en feront notamment une belle ambassadrice de la ville. Ses faiblesses sont le manque de vision, de notions de gestion, sa dépendance, son instabilité, ses manipulations et ses blâmes pour cacher ses échecs ou ses déceptions, ses amnésies, son coté superficiel et son empathie de façade. A vous de choisir ! Les deux pourraient se parler et se retrouver dans l’altruisme réel ou de façade pour une gouvernance d’union surtout dans une petite ville qui réclame un pilotage de structure plutôt qu’une lutte de basse cour idéologique où je sais qui sera la plus forte à ce jeu. Quant à savoir quelle candidate je soutiens ? Mon pied d’appel va souvent vers le cœur plutôt que la raison et la pensée logique…