quelques proverbes inédits
issus des fabliaux es management
Pour l’ultime mise en bouche, je vous invite recommencer
l’exercice sur ces proverbes inédits.
Une question idiote mérite d’être posée au moins une fois et
profite souvent à plus d’un.
Celui qui veut récolter à sa façon ne laisse pas à d’autres le
soin de semer son champ.
Il faut dix ans pour se faire un nom mais seulement une
heure pour le ternir.
Quand une affaire tourne bien, deux personnes sur dix en
parlent, quand elle tourne mal, huit sur dix en parlent.
Si on vous avoue que votre travail est formidable, jetez votre
copie et recommencez.
Avancer vaut mieux que culpabiliser.
Le pouvoir ne fait pas le bonheur mais il y contribue.
Dans une peinture à l’huile, la couche que l’on voit n’est pas
forcément la première appliquée.
Une bille glissant le long d’une courbe arrivera plus
rapidement qu’une bille glissant sur une ligne droite.
Qui sait prendre le temps d’aller chercher les vents porteurs
gagnera peut-être la course.
Le parapluie protège des intempéries mais peut également
masquer les rayons de soleil.
La pie voleuse est peut-être plus à plaindre que le coucou.
Une femme sans maquillage sera certainement désirable
plus longtemps qu’une femme couverte de poudre.
Dr Jeckyll était aux uns ce que Mr Hyde était aux autres.
Un même tableau sera regardé différemment si l’on en
connaît le peintre ou pas, comme une oeuvre son auteur
Les serviteurs sont souvent mieux récompensés que les
créatifs.
Joueurs de go et joueurs d’échecs concourent à un même
but, mais avec des méthodes différentes et complémentaires.
Les scribes ont peut-être écrit l’histoire à leur manière.
Qui prendra le temps de lire d’abord l’énoncé ou le
formulaire évitera bien souvent d’accomplir un travail
supplémentaire.
On apprend mieux à souder quand on s’assoit sur la chaise
que l’on soude.
Une pomme pourrie peut contaminer tout un panier, mais
placer des kiwis à côté de bananes peut aider à les faire mûrir.
Le loup reste toujours discret en territoire inconnu.
Il est parfois judicieux de faire chauffer plusieurs casseroles
et de décider à un certain moment laquelle servira à faire la
cuisine.
Quand il est temps d’enlever le récipient, il faut également
veiller à fermer le robinet.
Les paroles s’envolent et les écrits restent. Qui écrit ses
pensées s’expose à de multiples risques mais qui pense sans
écrire reste un beau parleur.
On sent mieux le parfum des autres que celui que l’on porte.
Certaines situations sont vert pastèque : on s’attend à trouver
du vert à l’intérieur et l’on trouve du rouge.
C’est souvent l’accident qui réveille le risque mais souvent,
après l’accident, il est trop tard pour y penser.
Qui dit qu’il a tout prévu n’a souvent rien prévu.
Mieux vaut perdre ses pieds que perdre la vie.
L’assurance c’est comme la boîte de petit pois dans le
placard, on sera toujours content de la trouver un jour.
Restez clair dans vos pensées avec vos subordonnés, évitez
les référentiels inappropriés qui pourraient être bêtement mis
en pratique.
Qui n’a pas été fidèle une fois trahira une seconde fois –
mais à qui la faute ?
Se tromper une fois est humain, recommencer la même
erreur est impardonnable.
Qui travaille pour un certificat subira à terme un grand vide,
qui cherche à évoluer, s’aidera du certificat.
Nombre d’affaires bénéfiques à l’entreprise ont été signées
du fait du dysfonctionnement créé par le barrage habituel de
certains collaborateurs.
Savoir motiver une équipe, c’est prouver que l’on peut aller
ensemble dans une même direction avec des objectifs compris
et validés par tous.
Si on peut calmer une douleur en agissant sur le symptôme,
cela ne signifie pas que l’on est intervenu sur la cause réelle du
mal… Mais on peut le faire en connaissance de cause.
Même en utilisant le système d’information le plus performant,
la saisie d’une donnée erronée faussera l’information.
Un roseau seul est fragile, dix roseaux assemblés peuvent
devenir une arme.
Entendre n’est pas forcément écouter, regarder n’est pas
forcément comprendre.
Lors de la ruée vers l’or, les commerçants ont fait davantage
fortune que les chercheurs eux-mêmes.