Un chariot de course par trimestre dans un lieu à prix bas
26 Février 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #social
En faisant mes courses hier à Auxonne, j’ai discuté, comme parfois, avec la consommatrice qui me précédait à la caisse lors d’un passe temps. Il s’agissait de la grosseur des chariots de courses. Après analyse avec l’hôtesse de caisse, nous sommes parvenus à définir la valeur d’un chariot moyen, de son contenu, de sa fréquence et de la situation économique.
Après avoir plaisanté sur l’offre d’un chariot de façon régulière, j’ai finalement retenu d’analyser cette idée en leur annonçant que je proposerais que l’Etat ou les collectivités puissent offrir un soutien potentiel au-delà des cagnottes déjà offertes par les grandes surfaces à celles et ceux qui en avaient le plus besoin.
J’ai promis de faire paraitre un article le lendemain mais il faudra une réflexion plus grande pour analyser toutes les réalités et définir les options pour faire que cet objectif réaliste devienne réalisable et déterminé dans le temps. Cela m’a rappelé que 15% des projets en entreprise naissaient à la machine à café …
Par François CHARLES
économiste, sociologue, conseil, coach et formateur
animateur politique
L’abbé Pierre en son temps, le secours populaire, la croix rouge, Coluche et les restaus du cœur ensuite ont créé des structures et des systèmes d’accompagnement, au départ temporaires, qui se substituent souvent à certaines défaillances de l’Etat. Ce dernier fournit néanmoins des salariés détachés pour le Samu Social de Paris mais avec des maisons d’accueil ou règnent généralement insalubrité et violence.
Ancien bénévole international à l’Ordre de Malte et ayant participé à plusieurs maraudes d’assistance aux SDF avec le Samu Social de Paris, je suis toujours à l’écoute des besoins et conscient que ce ne sont pas forcément ceux qui réclament qui en ont le plus besoin et qu’on ne peut forcer une personne à intégrer une structure d’accueil.
Parmi les réalités à prendre en compte figurent :
- qu’il vaut parfois mieux donner de la nourriture et des biens de consommation que des subventions dont on ne sait pas ce qu’elles deviennent comme quand par exemple on donne un pièce pour que la personne aille finalement s’acheter de l’alcool ;
- que de nombreuses personnes qui ont besoin d’aide ne demandent pas ou n’aiment pas forcément le montrer et qu’il convient de préserver une certaine intimité ;
- que l’on peut très bien se nourrir dans les circuits de distribution à prix bas, généralement intégrées dans de grandes chaînes de distribution ;
- qu’un fonds étatique abondable par les entreprises et les particuliers pourrait être créé avec ou non avantages fiscaux
L’objectif serait donc d’offrir un chariot de course chaque trimestre pour une valeur de 100 euros dans un lieu à prix bas à la place ou en complément de certaines subventions sous forme de genre de tickets restaurants désormais acceptés en grandes surface pour certains biens de consommation
Ce montant moyen pourrait varier en fonction de la taille du ménage. Comme ma proposition de TVA à la carte, il s’agirait de définir un certain nombre de critères pour en bénéficier et tous les courants de pensées doivent participer à cette réflexion pour l’intérêt général éviter toute dérive et tout abus.
Suivez-moi
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Catégories
- 230 politique
- 124 europe
- 108 management
- 90 territoires de Cote d'or
- 73 poésie
- 39 économie
- 36 défense
- 29 sport
- 28 mon programme politique
- 17 stratégie
- 14 international
- 13 philosophie
- 10 Rêves européens
- 10 psychologie
- 10 social
- 7 industrie
- 5 education
- 3 agriculture
- 3 environnement
- 2 justice
- 1 BIOGRAPHIE
- 1 art & culture
- 1 fiscalité
- 1 histoire de France
- 1 liens sociaux facebook - twitter etc
- 1 santé
- 1 sécurité
- 1 territoires
- 1 theatre
- 1 travail
- 1 énergie