UNE NOUVELLE IDENTITE POLITIQUE EN COTE D’OR (suite)
Nous avons abordé les questions stratégiques dans la première partie. Elles vont couper court à certains bruits qui courent de la part de certaines personnes qui changent de crêmerie par opportunité ou par intérêt et font des projections de leurs attitudes sur les autres en imaginant que c’est la règle.
II - L’objectif positif étant posé, venons-en aux réalités opérationnelles
Où ?
Les élections cantonales sont passées avec une Cote d’Or bien ancrée à droite sauf au nord-ouest et la réforme territoriale va être certainement abandonnée. Les élections régionales ont par contre fait le plein à gauche.
Bien qu’originaire et habitant la 2e circonscription de Cote d’or de générations en générations depuis 1840, mais où ma tendance politique est assez représentée, j’aime rappeler que j’ai découvert la 4e de par mes activités professionnelles puis politiques et que j’y développe un vrai projet territorial hôtelier dont la région semble avoir besoin.
La 4e circonscription est la plus grande de France avec une population rurale importante, une industrie représentative mais également plusieurs villes phares comme la sous-préfecture de Montbard, Chatillon, Semur en Auxois et Is sur Tille. Elle a sa propre identité et j’aime y rayonner sur toute sa superficie si variée
Elle n’a aujourd’hui plus de député en fonction étant donné la nomination de François Sauvadet, comme Ministre de la Fonction Publique et l’absence accidentelle de suppléant. Mais ce poste va de nouveau être comblé très bientôt lors des nouvelles élections
Ce dernier, membre du Nouveau Centre, et qui a rejoint le gouvernement se représente aux prochaines élections législatives. Les dernières élections présidentielles ont fait germer de fortes couleurs roses et bleues foncé mais on peut penser que le Président du Conseil général, qui a beaucoup fait pour les agriculteurs sera réélu même si la population attend peut-être une autre solution. Notons que le principal opposant PRG est soutenu par le PS et que l’UMP locale est bien obligée de soutenir le Nouveau Centre qui a fait allégeance
J’aime aussi apporter mon aide sur la 1ere circonscription et je vais volontiers en Saône et Loire
Enfin, je participe à de nombreux cercles de réflexion et groupes de travail dans la capitale
Quelles options prendre ? à la fois mesurables, réalistes, réalisables
Avec qui ?
Comme prévu en septembre dernier, j’ai l’intention de persévérer, avec des valeurs plutôt à droite, dans le développement d’une vraie force de proposition et de réflexion constructive, dans la continuité des travaux menés et de mon engagement républicain depuis maintenant 30 ans, avec laquelle il faudra de plus en plus compter sur cette circonscription mais également sur tout le département, ayant reçu mandat politique qui vous sera dévoilé très prochainement.
Je mettrai également tout en œuvre pour réduire tout parasitage qui pourrait notamment privilégier les affaires de personnes au détriment de l’intérêt général
Mes axes et positionnements ne se retrouvent pas en un seul parti
Dans une entreprise, je conçois que l’on puisse en changer, voire même aller chez le concurrents en accompagnant le patron. En politique, comment expliquer pour certaines personnes, que l’on passe de l’UMP au MODEM puis au Nouveau Centre pour revenir peut être à l’UMP, tout ce ci pour coller à la population ?
Je pense peut-être désormais rejoindre une structure qui me donne un statut en cohérence avec mes idées mais sans pour autant « faire des réunions dans une cabine téléphoniques » comme on aime à plaisanter sauf à recréer une certaine identité et un vrai laboratoire d’idées ou participer à un rapprochement construit et cohérent dans la logique de Droite Fédérale ou des réunions de marketing politique
Je relis le livre « LIBRE » que m’avait dédicacé il y a longtemps Nicolas Sarkozy. Après 30 ans de vie politique pure ou industrielle à l’UMP puis DL, j’ai rejoint officiellement l’UMP en octobre puis découpé ma carte récemment par constat de « numérotage » et de gestion de crise peu acceptable. Je rentrerai à nouveau dans un parti à cause de valeurs et pour défendre la politique générale que j’y trouve et j’accepte si elle me convient ou que j’aurai aidé à bâtir. J’accepterai certains compromis justifiables, ou partirai si la force l’emporte sur la raison et l’intérêt général. Bien entendu toute politique doit avoir un chemin et donc une logique de décision.
Après l’article mais à quoi joue donc qui était plus un appel à l’ordre qu’un flingage … j’ai donc quitté légitimement l’UMP mais il reste d’autres possibilités que l’alliance NC/UMP. Je suis désormais approché par certains partis avec reconnaissance mais agirai en âme et conscience en cohérence, dans une vision et avec une ligne de conduite claire, et non comme certain(e)s par unique opportunité de prise de place, de lutte « contre » ou pour se confondre dans la population locale. Mais certaines réalités sont là et souvent, comme en entreprise, qui se ressemble s’assemble et s’il est confortable de fonctionner avec une grosse structure, il est souvent agréable de créer la sienne. Et mon identité est souvent particulière dans les structures en place. Je peux accompagner ou conseiller, ou participer si l’on me donne un statut mais surtout tirer de l’avant et faire germer certaines idées en tachant qu’elles soient réalistes, mesurables, réalisables et déterminées dans le temps avec si possible des moyens pour y parvenir. J’avoue aussi que mes rdvz marketing politique ont été aussi pour moi le moyens de mieux connaitre certaines composantes
Sans étiquette ?
Quel bonheur d’être sans étiquette. C’est comme être profession libérale mais surtout pour un mandat local. Et mieux vaut être connu et reconnu chez soit depuis longtemps ou travailler avec un bon donneur d’ordre et si je peux le faire facilement sur une circonscription, il est plus difficile de la faire sur d’autres autre.
Les verts ?
Eux ne m’ont pas contacté. J’aime les notions d’attitude responsable écologique en cohérence avec le progrès industriel. Mais comme je l’ai déjà écrit par ailleurs, je considère que l’écologie doit être un grand mouvement apolitique ou se fondre dans le vrai centre car il y a autant d’écologistes de droite que de gauche. Mais ce ne semble pas être la voie adoptée
Revenir/rester dans l’UMP ?
Je pourrais revenir dans l’UMP pour exprimer la ligne sociale libérale, mais sans doute n’aurais je pas du en partir. Certains même pensent que j‘y suis toujours ou ne veulent pas comprendre que je n’y suis plus et d’autres me souhaitent bon vent et d’autres encore, qui se sentent débusqués de leurs agissements flous, recommandent de ne plus m’aborder ! Quels avantages ai-je à rester dans un parti qui sacrifie ses membres à l’autel des affaires de personnes ? Le PS le fait sans doute également mais je ne suis pas de gauche.
J’ai longtemps hésité avant de réintégrer l’UMP en 2011 mais en affirmant mon côté droite libérale. J’ai choisi de le faire pour répondre à un besoin local et l’ancrage de certaines valeurs mais dans une logique de complémentarité avec les autres composantes. J’aime la force du système qui me rappelle le RPR sauf quand elle n’accepte pas mes remarques et qu’elle se retourne injustement contre moi
Je suis en accord avec le programme sauf pour le domaine énergétique, un peu trop uniquement tourné vers le nucléaire sauf en cas de segmentation énergétique européenne (voir mon article sur la règle d’or énergétique) ainsi que sur l’encadrement des répartitions des bénéfices, voire des rémunérations.
Depuis les demandes de révision d’intention, j’ai écrit ma position de vote blanc pour réagir aux attitudes locales puis désormais nationales que je ressens mais aussi pour cette opportunité du premier mai que je n’ai pas approuvée. Je n’ai pas été compris ni vraiment soutenu et des pressions sont faites pour m’isoler en oubliant tout ce que j’avais écrit en faveur de NS et pour ramener le MODEM à droite. Merci. Le lien semble rompu sauf intuitu personae. Ainsi, sauf revirement de situation, je ne reviendrai pas sine die mais continuerai à fréquenter ses réunions si elle m’y invite ou m’y accueille
Intégrer le PR ?
Le Parti Valoisien m’invite depuis longtemps. C’est un « partenaire » de l’UMP et son président local est ou était membre de l’UMP. Un peu comme certains élus non UMP qui font partie des instances UMP… En matière de valeurs, de par son positionnement centre droit, j’en suis proche, c’est certain, mais je cherche peut-être un certain dynamisme que je ne trouve pas. J’aime beaucoup le personnage national et la dynamique de développement durable qu’il a su insuffler. J’apprécie le candidat local mais il me semble difficile de pouvoir travailler avec certains de ses membres et de toute façon pas dans une alliance centriste soutenue par F Sauvadet tant que celui-ci ne veut pas recréer de lien.
Reconsidérer le NC ?
Je considère que le Nouveau Centre n’est pas le vrai centre et que ses dirigeants auraient du choisir un autre nom sauf s’ils souhaitaient brouiller les cartes ou pour montrer que le centre de gravité de la balance était déplacé plutôt à droite (voir mes publications). Est-ce bien la nouvelle UDF ? Un vrai travail de segmentation serait à faire entre les organismes de centre droit pour bien montrer leur force motrice commune mais le veulent-ils vraiment ?
Un ancien camarade dijonnais a essaye de m’y convaincre dès mon retour en Bourgogne mais je n’étais pas prêt. Je pensais peut-être rejoindre un moment ce mouvement pour mes valeurs centristes, rejoindre d’anciens membres de Démocratie Libérale et mon ancien patron du ministère de la défense au niveau national.
J’ai participé à de nombreuses réunions NC à Paris où j’y ai retrouvé d’anciens de DL qui n’avaient pas choisi l’UMP. C’est d’ailleurs moi qui ai modestement présenté H Morin et JM Cavada à une élue montbardoise qui maintenant a choisi un autre mentor. En tout cas tant qu’il existera un conflit voulu par son chef local qui confond lutte politique et personnelle ainsi qu’avec certains membres de l’équipe montbardoise, rien ne sera possible.
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Intégrer le MODEM ?
J’ai déjà écrit sur « la légitimité d’un vrai centre » et ses valeurs d’équilibre qui sont intéressantes pour les indécis et je sais que l’exercice de positionnement que j’ai fait partagé a été apprécié. N’oublions pas que F Bayrou aurait pu être élu s’il s’était retrouvé au second tour comme je l’ai déjà écrit J’approuve le programme de la présidentielle conforme à l’équilibre au centre et il peut être partagé avec une bonne communication développée sur des bases et une vision solide
Le dilemme du MODEM, a priori à moitié à droite et à gauche, ce que peu de personnes ne veulent admettre, est souvent de devoir « choisir ». Doit-on reprocher à F Bayrou d’avoir voté à gauche et de l’avoir dit ? Ce parti a-t-il une légitimité en dehors des choix difficiles ? Le Président du vrai centre doit-il toujours voter blanc ? Je pense que la droite considère le MODEM à droite et que la gauche accepte le MODEM par commodité. Je suis persuadé que FB aurait été protégé par la droite même s’il n’avait pas donné de consigne. Je l’avoue la communication de FB pour le vote à gauche me gène même si je la respecte. Me gène car en communiquant un choix personnel, il peut imaginer que ses militants en auront perçu une consigne cachée avec la conscience de savoir s’ils ont voté avec ou pas.
Autant le comportement de N Sarkozy m’a gêné, car je n’aimais pas certaines attaques identiques à celles que je subis de façon non raisonnée en Cote d’Or, autant l’alibi de dernière minute du Front National pris par F Bayrou m’a gêné. Désormais le parti ne sait plus où se situer même si F Bayrou cherche à être reconnu un contre pouvoir proche de la gauche.
Le MODEM est connu et médiatisé. Il me permettrait de me positionner dans sa partie droite et d’être à l’écoute légitimement à gauche sans faire de grand écart voire travailler avec elle comme j’aime à le faire sans lutte frontale, ce que l’on me reproche souvent. Mais on peut aussi être à droite et savoir travailler avec la gauche sans perdre son pied d’appel sauf que cela est perçu comme une trahison. Il serait peut-être un glissement logique vers la partie droite du centre après avoir commencé au RPR il y a 30 ans. Serai-je accepté de la même façon par les troupes de droite avec lesquelles j’ai créé de vrais liens ?
Cela fait un moment que je regarde ce parti par déception des attitudes de droite mais surtout pour le caractère particulier et accessible de son chef national. Oui le MODEM m’a contacté pour connaitre mes intentions, voire me proposer un mandat mais comme je l’ai écrit, je ne rejoins pas forcément un camp pour en faire perdre un autre ou une personne et ce choix est important Le contact semble s’être bien passé avec la section locale et j’ai l’impression d’une dimension humaine que je recherche.
Le problème est que je devrai respecter certaines consignes de « soutien ou non soutien à » à droite ou à gauche, qui, encore peuvent diviser.
Mais j’aime bien travailler dans une ligne établie et je pense que je préfère avoir les deux pieds à droite tout en sachant travailler avec l’autre côté du gué, comme Angela Merkel est prête à le faire avec F Hollande.
J’ai donc décliné.
Les trois options les plus certaines :
Le chêne ?
J’avais intégré les groupes de travail à sa création en 2005. On peut y adhérer en même tant que l’UMP ou d’autres partis. Il est à la fois un laboratoire d’idées et un parti transverse gaulliste même si tous les gaullistes ne s’y retrouvent pas. Vous m’avez vu avec le badge en présence de mon ancien autre chef ministre de la Défense et je garderai un lien avec cette structure même si je pense que le lien développement durable n’est pas assez développé. Le Chêne sera un lien fort que je garderai avec l’UMP
République solidaire ?
Je suis en relative osmose avec le programme plutôt de droite mais avec un volet social développé qui me plait. Je suis en osmose surtout avec le personnage avec lequel, comme je l’ai écrit, j’irai bien faire les 400 coups. Ce parti doit faire oublier qu’il s’est formé « en réaction à ». Après l’échec des signatures, à 50 près, et le départ de N Sarkozy, il est désormais en refonte de son organisation et cherche sa place et sa légitimité. Il s’abrite pour l’instant derrière le charisme et de la volonté du dirigeant qui doit aussi lui-même faire oublier ses erreurs d’orientations qu’il a reconnue. De nombreuses personnes m’y reconnaissent et je pense que j’aurai plaisir à le rejoindre s’il existe toujours en septembre après son analyse de structuration sauf si je persévère dans le positionnement suivant.
Recréer le CNIP en Côte d’Or ?
Depuis quelques semaines, je m'intéresse à l'un des plus ieux partis de France : le Centre National des Indépendants et Paysans pour lequel je rayonnerais personnellement sur la 2e circonscription où j’habite encore et sur la 4e circonscription où j’entretiens un grand projet de territoire et où je me suis fais connaître désormais dans sa totalité.
Né à Beaune, anciennement imposant après guerre pendant la quatrième république avec 117 sièges en 1958 il rassemblait les composantes de la droite libérale conservatrice. Il a eu pour membre des noms illustres tels René Coty, Antoine Pinay ou Paul Raynaud. Cette influence s’est perdue avec la divergence gaulliste en 1958 d’un Etat fort et avec le refus de confiance à Pompidou.
Avançant avec son époque, il reste toutefois ancré dans des valeurs traditionnelles que je défends et sa charte contient depuis longtemps les termes de France Forte. Ses lignes directrices avancées ci-après décrivent un positionnement alliant désormais libéralisme et gaullisme en conservant également le côté social d’origine pour une France libre forte et solidaire, fière d’elle-même et de ses valeurs, ouverte sur le monde et tournée vers l’avenir.
Il ne comporte que peu de membres et tout est à reconstruire en Cote d’Or. Certes il faut faire attention aux « micros-partis » qui peuvent être faits pour diviser plus que rassembler et le CNIP, membre partenaire de l’UMP, n’a plus pour l’instant sa stature ancienne. Il ne peut avoir la prétention de combattre seul dans des élections européennes, présidentielles, ou régionales, à l’instar d’une entreprise ne pouvant assurer une maîtrise d’œuvre. Par contre, il peut s’afficher comme étant un vrai laboratoire d’idées « indépendant », voire facilitateur, et un certain socle de droite avec certaines méthodologies de travail
Ce positionnement peut-être justifié par son « P » de paysan qui correspond bien à une des composantes principales de la ruralité. F. Sauvadet a fait un énorme travail sur l’agriculture, il serait bon de le préserver tout en le développant. Mais d’une façon générale, le CNIP revendique une intégration réussie dans un monde en mouvement (mondialisation maitrisée et assurée, politique économique et sociale rénovée, politique de recherche et d’intelligence, développement durable, protection des valeurs et des secteurs clés) ; la garantie des équilibres de notre société (institutions et administration rénovées, instruction publique au centre des préoccupations de l’Etat, réelle politique familiale, innover pour la santé, les retraites ; anticiper les évolutions géographiques ; combattre la délinquance, le communautarisme et l’immigration irrégulière ; nouvelle politique du logement et de l’aménagement du territoire) ; faire entendre la voix de la France et promouvoir nos valeurs (repenser l’Europe pour un nouveau modèle économique et politique, politique étrangère clarifiée, soutenir le développement et lutter contre les crises diverses, veiller à la diversité culturelle et la francophonie)
Ce défi est intéressant à relever et correspond à mes besoins psychologiques. Je ne cache pas que j’en profiterai pour faire adopter de nombreuses idées pour une identité riche et donnant envie. Même sans mandat, il me sera possible d’avoir un certain statut politique qui me permettra de recueillir et échanger nombres d’idées de façon autonome au profit de la ruralité, des territoires et de l’intérêt général et répondre aux besoins exprimés.
Il pourra permettre d’entretenir les liens créés avec la droite Cote d’Orienne dans une dynamique et une approche comparative européenne, de sécurité, d’économie mesurée et de développement durable que je défendrai.
Sauf constat d’échec de germination en septembre c’est une des Meilleures Solution de Rechange en quittant l’UMP.
Contre qui ?
En politique il faut un ennemi. Est-ce la finance ? Est-ce la gauche ? Est-ce un opposant du même camp ?
Ne nous trompons pas, l’opposant est à gauche mais dans une critique constructive « Républicaine » comme l’aiment à le dire certains et non systématique en espérant qu’il en soit de même en face dans une argumentation raisonnée. A quoi sert donc de défaire ou de critiquer parce que l’autre a fait telle ou telle chose. Merci à la gauche de m’avoir envoyé une invitation pou les vœux du maire. De même, on peut être de droite et aimer le Tram de Dijon ou le futur monument de Montbard…
Mais je peux aussi m’opposer si je vois une attitude trop cloisonnée à gauche qui ne sait pas avancer de façon cohérence ou qui critique systématiquement l’autre bord. Comme je l’ai écrit dans certains articles de territoire, je n’aime pas l’injustice quel que soit le côté quand l’intérêt personnel, utilise les moyens de l’intérêt général pour l’emporter.
L’ennemi ne sera pas le Front National dont il faut écouter ses électeurs et qu’il faut dédiaboliser pour lui donner le poids relatif qu’il peut représenter car juridiquement non classé extrémiste. Le PS diabolise-t-il le Front de Gauche qui pourtant clame la révolution ? La lutte des deux fronts à Henin Beaumont est intéressante car il est prouvé, lors des seconds tours qu’un front se déverse généralement sur l’autre sans passer au centre
Certains vont être déçus : je ne veux pas faire un combat de personnes contre les élus en place sur la 4e circonscription que certains considèrent comme leur chasse gardée et même après les affronts que j’ai subis en public pour régler une affaire de personnes ou m’empêcher d’exister plutôt que considérer mes propos avec intelligence. Je ne parle pas des calomnies propagées chez les maires et relayées par certains réseaux.
Je connais le système pour y avoir travaillé et je dérange par mes compétences, ma présence et par d’autres choses que j’aurai peut-être à dire. Pour autant je m’opposerai à toute élection, surtout nationale, de personnes qui ne se comportent pas de façon équilibrée et responsable, mettant ainsi notre Nation ou nos territoires en péril. Tant qu’aucune confrontation constructive n’aura pas été trouvée ou d’excuses formulées et devant les agissements politiques et publiques de ces deux personnes, je ne faciliterai pas leur élection avec justification.
Oui, je l’avoue, pour voir j’ai rebondi sur la crainte de F Sauvadet d’une candidature UMP bien avant que je n’existe dans le paysage et testé l’idée soufflée de me présenter « ah le grand, ça va l’énerver ! » me confirmait-on
Je ne veux pas non plus me présenter à quoi que ce soit ou créer quoi que ce soit pour le compte d’autrui. J’ai ma propre identité et ma lucidité pour le faire seul ou pas. Et tant pis si certains sont déçus que je ne sois pas rentré dans leur jeu, que je n’ai peut être pas saisi d’ailleurs tellement ils ne le savent pas eux-mêmes
Je relis Sun Tzu l’art de la guerre et Carl von Clausewitz la théorie du combat…
Comment ?
N’oublions pas mon réel objectif européen.
Beaucoup ont ri quand je disais que je revenais prendre la mairie de Dijon. Même si j’en ai ri un peu aussi, je n’ai pas cessé d’y penser depuis le Val d’Oise où j’étais quand nous l’avions perdue. Il existe une opposition qui semble se construire peu à peu. Souhaitons-lui bonne chance.
Certains m’attendent comme maire de Montbard, ce qui sera possible si mon projet voit le jour. Et je vous avouerai que l’élue chef de file de l’opposition montbardoise n’était pas intéressée en septembre mais sans doute a-t-elle changé d’avis ou a-t-elle d’autres idées en tête…
En m’excusant envers celles et ceux qui me le demande, m’y poussaient par conviction ou par intérêt, j’ai néanmoins décidé à titre personnel, comme prévu initialement, et sans me substituer à quelconque parti, de ne pas me présenter aux élections législatives sur la 4e circonscription de Côte d’Or en juin prochain.
J’espère que cette campagne qui s’annonce nous fera voir un vrai débat d’idées et de valeurs que je défends et que vous appréciez en cette période où l’avenir de la France est en jeu
Il sera dommage de ne pas me voir cette année sur des affiches et LP aura gagné son pari. Pourtant tout était possible. Cela n’a rien à voir avec les calomnies, menaces, pressions vers autrui, de personnes qui n’assument pas leurs insultes et propos, changent d’identité après méfaits, réfutent leurs actes et accusent de mensonges alors que la vérité est prouvée, dénigrent les compétences en privé mais bien aussi en public, annoncent qu’elles savent des choses sur vous. Je n’ai non plus de marché à perdre sauf à voir que le Conseil Général empêche tout développement du château. Devrais-je donner ma dîme ? Non, même si j’ai tracté dans les villages, la préparation aurait-été trop brève, j’aime bien gagner et surtout je répète que je ne veux pas faire d’une lutte politique une lutte de personnes même si j’ai peu à peu bien des choses à dire sur le candidat de droite qui vient de lancer sa campagne et qui, lui, fait une affaire de personne. Non, je ne rentrerai pas dans son jeu. Attention toutefois aux charges de cavalerie qui risquent tout de même de déferler sur Alésia… car je rendrai coup sur coup et certaines personnes risquent d’être un peu moins appréciées quand leur image sera un peu ternie. Rassemblons plutôt nos forces pour un travail sur nos valeurs.
Sur la 4e , j’assurerai néanmoins peut-être une sorte de candidature virtuelle objective mais bien présente sur le terrain comme en démocratie et ferai surtout vivre une nouvelle dynamique en dehors des élections
J’animerai des rencontres thématiques régulières dans chaque canton. Je pense d’ailleurs que le député ou le conseiller général doivent tourner régulièrement dans leurs territoires à endroits fixes pour habituer les administrés à venir els rencontrer.
Je lancerai l’association des « amis de la haute Côte d’Or » sur la base de celle du Val de Saône, qui permettra de rassembler de façon transverse et permanente, ainsi que le conseil des anciens et des réunions d’information et d’échanges thématiques sur la base des articles techniques sur le logement, la santé, les transports, l’éducation etc…comme vous pouvez commencer à le lire dès maintenant. Certaines réunions d’information seront également assurées pour les maires sur par exemple certaines dispositions réglementaires ou certains échanges de pratiques en terme d’échanges de bonnes pratiques. Une lettre d’information sera diffusée par courrier et par informatique pour limiter les coûts et inciter ce développement
Sur Dijon, je continuerai les rdvz de marketing politique mais dans le cadre de Droite Fédérale, qui va à partir du milieu du centre en évitant les vrais extremes pour toutes celles et ceux qui voudront bien poser leurs armes et construire avec leurs différences et leurs complémentarité dans l’intérêt général mais sans forcément perdre leur pied d’appel ni leurs préférences.
Germeront les conférences de l’IRCEavec des thèmes comme : L’Europe de l’Atlantique à l’Oural ? Le couple économique franco-allemand L’union pour la Méditerranée : nouveau centre de gravité ? Nucléaire européen : vers une segmentation énergétique ?La prise de décision européenne : rôle des institutions européennes et des parlements nationaux. La défense européenne : quelle identité et quelle stratégie à côté de l’OTAN ? Quel avenir pour la PAC : premier budget européen ; Explications sur le budget et les financements directs et indirects de l’Union ; etc… ainsi que les dîners « coup de tamis » de l’IRCE en analysant les exmeples pouvant être mis à profit en France sur les maisons de santé ; La télé médecine, les horaires scolaires ; La tenue à l’école, la retenue de l’impôt à la source ; Les taxes audiovisuelles ; Le temps de travail ; Gestion alimentaire ; Séniors et ruralité, Ruralité et transports etc..
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