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Le blog philosophique de francois CHARLES

poesie

LA BELLE DE METZ

15 Février 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

Je suis la belle de Metz

Mais aussi la belle d’Aix

Je choisis mon chemin

En fonction de l’amour

 

Je choisis mes amis

Je choisis mes amants

Et tous mes soupirants

En fonction de ma vie

 

Il faut qu’il soit proche

Et je le choisis loin

Sauf je me rapproche

Et que j’y mets du mien

 

Mais pourquoi donc partir

Tous les hommes me désirent

Pourquoi partir au sud

Ils le feront que plus

 

Une fois que mon corps

Dévoilé dénudé

Par cette belle chaleur

Sera une belle offrande

 

Et pourquoi donc partir

Après t’avoir offert

Mon si joli sourire

Mes cheveux souples et clairs

 

A Metz je suis un astre

A Aix je suis quelqu’une

A Metz je peux choisir

A Aix, ils vont choisir

 

Est-ce vraiment cela

Que je cherche là-bas ?

Farniente sur la plage

L’amour nuit et jour

 

Finis les manteaux doux ?

L’amour devant les flammes ?

Pour seulement un string

Qui couvre peu la femme ?

 

Mai j’ai sans doute raison

Le soleil, la chaleur

Inspirent souvent l’amour

Et rien ne vaut l’amour

 

Surtout si le diamant

L’accompagne souvent

Et surtout si enfin

Je peux atteindre dieu

 

Mon dieu tant vénéré

Et tant idolâtré

Je dis bien le connaître

Mais je sais bien que non

 

Je fuis Metz c’est tout

Je fuis Metz pour tout

Que me vaut cette messe

Si ce n’est pour une liesse ?

 

Je pars mais qui sait

Sera-ce peut être toi

Qui arriva vite

  Avec tous tes baisers ?

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Un couple politique

20 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

Nous nous étions trouvés

Comme Bill et Hillary

Nous étions dépendants

Comme femme et mari

Nous étions amoureux

Comme oiseaux dans un nid

Nous étions capricieux

Comme ados et tant pis

Nous étions jalousés

Par tous les gens d’ici

 

Quand l’orage était là

Bien souvent, bien violent

Quand j’étais bien trop fière

Bien trop jeune, bien trop forte

Quand j’étais même hautaine

Voire même un peu moqueuse

Tu osais me quitter

Et même m’abandonner

 

Mais telle une déesse

Je savais te reprendre

Et t’attirer à moi

Non pas par les câlins

Mais par mon caractère

Et une certaine beauté

Celle qui à nouveau

Bien vite t’éblouissait

 

Quand l’orage était là

Toi aussi tu savais

Me faire penser à toi

Qui éveillait mes sens

Faire penser à tes mains

Qui parcouraient mon corps

 

Faire penser à ta nuque

Et ton intelligence

Faire penser à l’amour

Qui me rendait si forte

Faire penser à tes actes

Qui me rendait si fière

Faire penser à tes mots

Que je lisais sans cesse

 

Quand l’osmose était là

L’osmose politique

L’osmose que j’avais vue

Pour un avenir certain

Pour enfin un avenir

Avec un homme qui

N’avait pas peur de moi

Avec un homme qui

Me guidait de ses bras

 

Quand l’osmose était là

Quand nous travaillions vite

Avec rage et passion

Quand tu me dirigeais

Pas trop mais juste assez

Quand je lisais tes textes

Que tu me corrigeais

Quand nous nous regardions

En belle écoute active

Tout pouvait s’écrouler

 

Nous étions l’un pour l’autre

Et même faits l’un pour l’autre

Cela se voyait trop

Pour pouvoir l’ignorer

J’aurais pu conquérir

Même le monde entier

Le monde à mes genoux

Je me sentais si forte

Nous cherchions très souvent

D’autres comparaisons

D’autres couples comme nous

Qui avaient réussi

A exister ainsi

 

 

 

Mais la pluie est venue

Et a gommé tes traces

Et de nombreux violents

S’en sont bien assurés

Reviendras tu un jour

Comme mon champion de Thrace

 

Tu sais bien cette fois là

Que je n’ai pas gagné

C’est eux qui ont perdu

Il faut bien l’avouer

Le grand n’y est pour rien

Même s’il le croit très fort

 

Donne moi encore la force

D’aborder les prochaines

Comme j’aurais bien aimé

Ma main prenant la tienne

Parcourir à nouveau

Les villages et les rues

Pour quérir les sourires

Et puis surtout les votes

Les votes qui me font vivre

Puisque je ne t’ai plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le contrat

20 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le contrat

 

Nous avions tout réglé

Dans les moindres détails

Il avait accepté

Sans broncher, sans bataille

 

Ce contrat était tout

Toute ma vie, toute ma foi

Il devait nous sauver

Et maintenir nos pas

 

L’engagement disait

Que nos liens existaient

Comme en fait autrefois

Quand nous étions cachés

 

Quand personne ne savait

Quand nous seuls connaissions

Nous aurions pu ainsi

Vivre presque mille ans

 

Il fallait bien aussi

que je trouve une raison

pour que tu restes ici

Toi qui disait toujours

Que tu n’étais pas prêt

 

Oui mais moi j’étais prête

A tout abandonner

A changer cette vie

Trop dure à supporter

 

Il devait le signer

Mais il ne l’a pas fait

Il s’était engagé

Mais la nuit est passée

 

Il pouvait par ses actes

Tout cacher, tout masquer

Il a plutôt choisi

De bien tout dévoiler

 

Peut être pensait il

Que nous allions tous deux

Partir dans une île

Eloignés de ses yeux

Ou alors au château

Où j’avais pu ensuite

Placer toutes les chambres

 

Aujourd’hui je rayonne

Et tu rayonnes aussi

Mais après quels efforts

Et après quelles souffrances

 

Je sais bien maintenant

Que la prochaine fois

Je ferai sur le champ

Signer le mécréant

 

 

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Désir d'enfant

13 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai bientôt 40 ans

J’ai bien toutes mes dents

Ce qui me manque pourtant

C’est d'avoir un enfant

 

 

IMG-20140911-03220.jpg

 

Pour la quatrième fois

Je t’ai confié mes larmes

Et je sais bien qu’en fait

Tu sais les provoquer

 

Cet enfant je le veux

Cet enfant je le sens

Pourtant il se dérobe

Et se dérobe encore

 

Je cherche le repère

Ou bien plutôt le père

En qui j’aurai confiance

Qui me donnera ma chance

 

Oh des hommes j’en trouve

Ou plutôt ils me trouvent

Je suis bien entourée

Mais suis-je accompagnée ?

 

Mais ils sont soit trop jeunes

et inintéressants

Ou ils sont bien trop vieux

et ne veulent pas d’enfants

 

Dois-je donc le faire seule ?

Ai-je donc un problème ?

Serait-ce donc ma tête

Qui commande mon corps ?

 

Est-ce ce monde macho

Dans lequel je travaille

Qui conditionne en moi

Cette belle projection ?

 

Au delà du travail

J’ai aussi fui Paris

Pensant enfin trouver

Un certain équilibre

 

Mais vois tu rien n’y fait

Puisqu’une fois de plus

Sans même travailler

Tu m’as revue pleurer

 

Dois-je être seule à lutter

Alors qu’un père existe ?

Que dois je donc trouver ?

Ne puis-je donc être heureuse ?

 

Partir à l’étranger

Prendre un autre travail

Mais aussi un mari

Dis moi que c’est possible

 

Toi qui sait m’écouter

Toi qui sait me comprendre

Toi qui a eu la chance

D’élever des enfants

 Mais a eu de la peine de ne les voir grandir

Dis moi que je dois croire

Ou si je dois m’enfuir ?

Pourquoi pas avec toi

Ne voulais-tu partir ?

 

Nous ferions du cheval

Nous serions libérés

Est-ce bon pour un bébé ?

Un bébé ? quel bébé ?

Ah, j’avais oublié

Certaines réalités

 

Oui c’est sans doute cela

Le faire sans y penser

Le faire sans m’inquiéter

Le faire avec confiance

En toute sérénité

Le faire en me disant

Que oui je serai forte

Le faire car j’aimerais

Devenir enfin femme

Le faire car j’aimerais

Tellement te le montrer

 

 

 

 

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L’esprit n’a pas frappé

3 Août 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Depuis quelques années

Chaque fois qu’une belle

S’insérait dans ma vie

S’insérait dans mes nuits

L’Esprit était présent

 

Il se manifestait

Le jour ou bien la nuit

Il tapait ses trois coups

Toc Toc Toc d’un ton sec

Comme une pièce de théâtre

Que l’on recommençait

Ou bien comme un réveil

Qui sans cesse rappelait

Qu’un enjeu était là

 

Je pensais au début

Que c’était dans ma tête

Mais j’ai vite compris

Certaines réalités

Quand il se mit ensuite

A se faire écouter

Par les autres personnes

Alors bien intriguées

Au milieu de la nuit

D’un ton bien appuyé

 

Que voulait-il me dire ?

Arrêter de courir ?

Arrêter de séduire ?

Ou bien de faire souffrir ?

Arrêter de choisir ?

Arrêter de paraître ?

Sans forcément mentir ?

 

Que voulait-il me dire ?

Que je devais partir ?

Partir ou même fuir ?

Fuir parfois le bien-être

Qui n’était pas permis ?

Que je devais souffrir ?

Que je devais errer ?

Comme un humble pèlerin ?

 

Que voulait-il me dire ?

Qu’il me fallait encore

Une tâche accomplir ?

Que je devais encore

Comme le bon Saint François

Œuvrer à faire le bien ?

A donner mon manteau ?

A donner sans relâche ?

Energie et travail ?

A vivre d’autres choses ?

Et découvrir encore ?

 

Ou bien me disait-il

Que je devais chercher ?

Et puis chercher encore ?

Chercher celle qui saura

Changer mon âme en or ?

Chercher celle qui pourra

Me redonner la foi ?

La foi de réussir

La foi de ressurgir

Mes trésors engloutis ?

 

Ou bien me disait-il

Qu’une âme était en peine

Et qu’il fallait aussi

Lui redonner espoir

Lui redonner courage

Lui redonner la rage

La rage de réussir ?

 

Et tu es apparue

Avec ton histoire

Et tes réalités

Et même si pour l’instant

Ils nous ont séparé

Retenons bien une chose

 

L’esprit n’a pas frappé

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Vacances à St CYP

31 Juillet 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Il y avait avant

Et puis il y a maintenant

Je ne vais plus c’est vrai

A St CYP désormais

 

J’y pense depuis Le Luc

Quand je vois cette cabine

Où j’avais commencé

A te téléphoner

 

Privée de téléphone

Nous ne pouvions parler

Mais nous avions trouvé

Moyen de nous aimer

 

Je ne cours désormais

Plus vraiment comme avant

Mes foulées se souviennent

De ce jour de juillet

 

Je pense toujours à toi

Quand je vais faire mes courses

Quand nous nous sommes revus

Sur ce fameux parking

 

Mais oui, c’était bien toi

Oui toi mon bien aimé

Qui renaissait sans cesse

Dans mon corps, dans mon âme

 

Je me souviens très bien

De ce petit hotel

En haut de la colline

Où tu m’as emmenée

 

Je me souviens très bien

De cette chambre sur le large

D’où je savais très bien

Que tu me regardais

 

Je me souviens très bien

Des instants sur la plage

Tu t’étais endormi

Le temps était compté

 

Je me souviens très bien

De cet orage violent

Où nous nous sommes aimés

A l’abri des regards

 

Je sais que tu y vas

Sans chercher à me voir

Je sais qu’un prochain jour

Je te recroiserai

 

Je sais que ce jour là

Tu seras enfin prêt

Que je pourrai refaire

Cette fois ma valise

 

Pour venir près de toi

Vivre enfin autre chose

Sauf si bien sur

C’est toi qui me rejoins

 

Car tu sais que maintenant

Ma charge ne me permet

Enfin pour ces 6 ans

De quitter mon faubourg

 

 

 

 

 

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J’ai viré l’perroquet

31 Juillet 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Il était mécréant

Il était dangereux

Il était médisant

J’ai viré l’perroquet

 

J’étais un peu sa chose

Il me voulait pour lui

Voulait tout contrôler

J’ai viré l’perroquet

 

Il allait me faire perdre

Lui qui ne sait même pas

Mettre en route une sono

J’ai viré l’perroquet

 

Maintenant il est tout seul

Il peut parler le jour

Il peut parler la nuit

J’ai viré l’perroquet

 

Peut-être trouvera-t-il

Quelques amis errants

Qui aiment les menaces

Et les coups médisants

Qui aiment se dérober

Une fois démasqués

Qui aiment se montrer fort

Quand ils sont protégés

 

J’ai lavé ses insultes

J’ai lavé ses attaques

J’ai lavé ses menaces

J’ai viré l’perroquet

 

Je t’ai rendu justice

Je t’ai rendu ton rang

Je t’ai rendu ton âme

J’ai viré l’perroquet

 

 

J’ai pris tout mon courage

J’ai pris tous mes appuis

J’ai pris ma décision

J’ai viré l’perroquet

 

 

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Maria, c'était bien moi !

8 Juin 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

 

Avec ses grandes jambes

Avec son corps de reine

Sur ce cours de Rolland

Maria c’était bien moi

 

Avec ce regard froid

Ce sourire calculé

Cette image maîtrisée

Maria c’était bien moi

 

Avec tout ce travail

Cette persévérance

Cette foi en la victoire

Maria c’était bien moi

 

Avec ces entraîneurs

Ces coachs et conseillers

Qui l’ont très bien aidée

Maria c’était bien moi

 

Avec cette escalade

A la fin du tournoi

Pour mieux remercier

Maria c’était bien moi

 

Avec ses yeux méchants

Son regard de tueuse

Sa rage de gagner

Maria c’était bien moi

 

Avec ses cris perçants

Ses coups droits assassins

Ses passing shot sournois

Maria c’était bien moi

 

Avec tous ces rituels

L’aidant au fond du cours

Pour mieux se ressourcer

Maria c’était bien moi

 

Avec ses blessures

Puis ensuite son retour

Pour à nouveau gagner

Maria c’était bien moi

 

 

 

Avec ses gros cachets

Qui récompensent la star

Qui aime le champagne

Maria c’était bien moi

 

Bien sur je ne suis pas

Maria Sharapova

Mais quand vous la voyez

C’est moi que vous voyez

 

Vous qui avez voté

Vous qui voulez m’aimer

Vous qui voulez comprendre

Voilà, je suis Maria

 

 

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j 'ai oublié mes peurs

1 Juin 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

Voilà je n’ai plus peur

Quand je suis près de toi

Tes mains font des miracles

Et pas seulement tes mains

 

Quand nous sommes tous les deux

Je suis capable de tout

Je suis forte pour tout

Je suis pleine d’énergie

 

Je refais des projets

Je fais de très beaux rêves

Je n’ai plus de cauchemars

Je suis enfin sereine

 

Je me sens vraiment femme

Une femme combative

Une femme forte et belle

Une femme amoureuse

 

J’ai oublié mes peurs

Quand je vais voir les gens

Car tu n’es jamais loin

Pour me prendre la main

 

J’ai oublié mes peurs

Mais quand tu m’abandonnes

Le monde entier s’écroule

Tu n’es plus près de moi

 

L’abandon est cruel

Je perds mes moyens

Je me sens isolée

Comme je le suis toujours

 

L’abandon est cruel

Car je n’ai jamais eu

Une telle occasion

D’une osmose si parfaite

 

L’abandon me fait peur

J’en pleurs toutes les nuits

J’en pleurs à ne pouvoir

Plus jamais te revoir

 

Comment vais-je donc faire

Pour aller de l’avant

Pour courir partout

Pour lutter ça et là

 

Faire le deuil de tes mains

Faire le deuil de tes yeux

Le deuil de l’énergie

Qui passait par nos corps

 

Mais bien heureusement

J’ai ancré nos tableaux

Et protégé mon coeur

Pour oublier mes peurs

 

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pardonne moi si je mens

1 Juin 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

Tu le sais, oui je mens

je mens même tout le temps

Que veux tu c’est ainsi

C’est ce qu’on m’a appris

 

Je mens pour m’en sortir

Je mens pour mieux m’enfuir

Je mens pour être élue

Et ça marche tu le vois

 

Mentir n’est pas un crime

C’est juste la vraie vie

Tant pis pour ceux qui croient

Je ne suis pas leur mère

 

Et tu sais bien aussi

Qu’il faut savoir mentir

Pour pouvoir s’en sortir

Pour pouvoir exister

 

Pardonne moi si je mens

J’ai même menti sur toi

J’en ai dit tant et tant

Pour mieux te voir banni

 

Je n’imaginais pas

Que je pouvais autant

Enfoncer un amant

Que dis je un mari

 

Mais je ne sais mentir

Tu as bien vu aussi

Quand je t’ai répondu

En détournant les yeux

 

Et toi ne mens tu pas ?

Du moins ne mens tu plus

Tu n’en as plus besoin

Tu n’as rien à prouver

 

Tu as déjà tout fait

Je te l’ai déjà dit

Je me sens toute petite

Quand tu crées tes projets

 

Moi j’avance pas à pas

Et c’est bien pour cela

Que je dois m’en sortir

Mentir pour mieux séduire

 

Mais surtout ne retiens

Que nos moments intimes

Ceux là ils sont francs

Pardonne moi si je mens

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