poesie
Vas-y ma fille, lance les tomates
Vas-y ma fille, lance les tomates !
Sur l’air de la tactique du gendarme
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ici tu peux ya-ller
Tu vas pas t’faire gronder
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On est dans une expo
On va pas faire d’vieux os
Allez allez
Pas d’discussion
Allez allez
Pas d’reflexion
Allez allez
Pas d’compassion
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On n’est pas à Montbard
On fait ce que l’on veut
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Mais pas question crois moi
D’faire ça à la maison
Allez allez
Tu n’lances pas bien
Allez allez
Yen a encore
Allez allez
Tu sais k’jat’adore
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Imagine donc un peu
Qui pourrait etre en face
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ouech ça m’donne une idée
Dommage j’suis bien élevée
Allez allez
Pas d’concession
Allez allez
Application
Allez allez
Ah ce’ke c’est con
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Zavaient ka pa ete’là
Elle sont bien faites pour ça
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
C’est chouette de déglinguer
Qu’est-ce qu’on a à risquer ?
LOL
Je comprends mieux maintenant la soirée bowling…
Le grand autodafé
Le grand autodafé
Au début je voulais
Conserver tes affaires
Tes livres, tes bibelots
Ce superbe cheval
Tu m’avais tout rendu
Tous mes jolis cadeaux
Même pas déballés
Tous mes si beaux cadeaux
Comme celui que j’avais
Savamment déposé
Au bord de la fenêtre
Pour que tu viennes le prendre
Un soir de rupture
En cette soirée de juin
Où une grande émotion
M’avait pris mon esprit
Tu m’avais tout rendu
Avais tout déchiré
Avais tout négligé
Et je n’étais plus qu’un
Souvenir de vacances
Tu voulais que je rende
Tous tes présents somptueux
Mais il m’a obligé
A bien tous les bruler
Pour que tu ne puisses plus
Me les remettre un jour
Nous avons tout brulé
Jusqu’à ton kimono
Que tu étais si fier
De voir si bien porté
Par mon grand adoré
La rose je l’ai gardée
Et l’ai ensuite jetée
Au fond du puits des âmes
Celle là, elle reste à nous
Personne ne la prendra
Même pas celle qui
Partagera tes bras
Même pas celui qui
Bien vite t’a remplacé
Même pas celui qui
T’avait bien précédé
Je sais que tu savais
Mais l’un et même l’autre
Et même mon ami
Savent bien que c’est toi
Qui restera en moi
Tout au long de ma vie
Ni le feu ni la pluie
Ne pourront effacer
Nos souvenirs gravés.
Au fond de nos esprits
la rose d'or
La rose d’or
L’aviez vous deviné
Vous qui voyiez en moi
Une femme rayonnante
Vous demandiez en quoi
J’étais toujours ardente
C’était notre secret
C’était son énergie
C’était la flamme qui
En moi avait jailli
Un peu comme cette lance
Que les croisés trouvèrent
Dans leur citadelle
Assiégée par l’ennemi
Qui leur donna courage
Au point de remporter
Une tres belle victoire
Alors inespérée
Je portais en secret
Une parure d’or
Parfois bien apparente
Parfois cachée sur moi
Quand j’étais bien en doute
Je pouvais la toucher
Et alors ressentir
Ses mains et son regard
Il s’agissait d’une rose
Ou plutôt d’une broche
Ah voilà ! Vous y êtes
Mais ne la verrez plus
Il me l’avait offerte
Et avait dit à l’autre
Qui n’avait plus mon cœur
Qu’il s’agissait d’un don
D’un cadeau de grand mère
La rose nous protégeait
Lors de nos viles disputes
Nous l’avons sacrifiée
A l’hôtel des prières
Je la lui redonnais
Pour mieux la recevoir
Jusqu’au jour où j’ai su
Qu’il ne la voulait plus
Après que j’aie ma foi
Bien outragé son nom
Je la voulais encore
Mais il la refusa
Je voulais bien alors
A ses parents l’offrir
Ces chers parents que je
Chérissais en secret
C’était un peu les miens
Il avait accepté
De me les présenter
Quand il sentit en moi
Mon âme s’en aller
La peur m’envahir
Le désespoir paraitre
Quand il vit allumer
Ses sept bougies ensemble
Après qu’il m’ait encore
Une fois abandonnée
Je fus alors contrainte
De la jeter au fond
D’un puits bien trop profond
Bien trop pro fonT Tenez
Même pour l’Abbé Y
Pour qu’on la retrouva
Je sais qu’il la chercha
Et qu’il su bien vite
Où était son linceul
Mais je sais également
Qu’il est pécheur agile
J’avais sauvé la rose
D’un bel autodafé
Qu’on m’avait obligé
A faire de ses affaires
Et même de ses cadeaux
L’avantage de l’or
Ou du métal doré
Est qu’après même un siècle
On la retrouvera
Et l’on repensera
A ce joli poème
De dame châtelaine
Bien seule et sans château
Et son prince charmant
Sans son beau cheval blanc
la chambre bleue
La chambre bleue
Cette chambre, tu le sais bien
Elle restera la tienne
Je me souviens encore
Quand je faisais ton lit
Pour aimer t’accueillir
Et t’éviter aussi
De dormir à l’hotel
Toi qui me donnais tant
Toi qui travaillais tant
Pour que je réussisse
Je ne me donnais pas
Je ne me donnais plus
Mais je faisais chaque fois
Tout ce qu’il était possible
Pour mieux te retenir
Et t’éviter, O toi
De repartir le soir
Je ne me souviens plus
Si tu y es resté
Avant ou bien après
Mes grandes nuits de pleurs
Qui m’avaient épuisée
A t’appeler sans cesse
Te supplier sans cesse
Face à tes abandons
J’avais tellement peur
De ne plus retrouver
Ton énergie si forte
Je sais tres bien aussi
Que tu étais gené
De dormir près de lui
De dormir près de moi
De dormir près de nous
Tu y étais aussi
Quand le sale perroquet
A gaché la soirée
Où tu as bien senti
Que tu devais partir
Avant qu’il ne te tue
Et que tu le déplumes
Car je sais bien aussi
Que tu es immortel
Et que tu fais le bien
Quand d’autres font le mal
Je sais tres bien aussi
Que tu sais qu’il savait
Là je parle de l’autre
Que tu te protégeais
Je me souviens aussi
Que je ne pouvais pas
Facilement m’endormir
Te sentant là tout prêt
Sans pouvoir te serrer
Sans pouvoir te chérir
Sans pouvoir etre étreinte
Sans ressentir tes mains
J’y ai repris ta place
Après avoir tout dit
Après notre concert
Où tu étais venu
Bravant sa haine forte
Et le sale perroquet
Je m’y suis exilée
J’y étais à mon aise,
Dans ma nouvelle vie
L’autre me surveillait,
Il m’épiait sans relache,
Il t’accusait de tout
Voulait te retrouver
Sans doute pour te tuer
Sans doute pas à main nue
Comme il le répétait
Toi qui lui avais pris
Son si précieux précieux…
J’avais bien négocié
De pouvoir te revoir
Mais le matin suivant
Il ne l’accepta plus
Il réussi un jour
A prendre mon téléphone
Et trouver mes messages
Que j’avais envoyés
Avais-je fait en sorte ?
Tu ne le sauras point
Pardon si j’ai tout fait
Pour vite te retrouver
Mais tu n’étais pas prêt
Et j’ai du lui céder
Je suis redescendue
le perroquet de Montbard
J’suis l’perroquet de Montbard
(sur l’air du poinçonneur des lilas)
J’suis l’ perroquet de Montbard
C’est moi qu’intervient quand faut d’la bagarre
Je sais faire pour qu’on harcèle
Pour qu’on s’en mele
Pour qu’les opposants voient un peu qui c’est qu’ils ont en fasse d’eux
J’suis l’champion des projections
J’reproche aux gens ce que je fais tout l’temps
Je ne peux m’y soustraire
C’est ma nature
J’suis fais comme ça et puis tant pis si ça gène les coachs et les psys
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’insulte et je toise beaucoup
Là aussi c’est sur que j’m’en contrefous
J’intimide avec mes moustaches
Je ne les cache
Mes dents jaunies, mes yeux méchants sèment la haine à tous les vents
J’me mets en travers des portes
Je prends les places de d’vant avec la porte (…)
J’suis un as de la politique
Je suis comique
Sauf que j’suis pas foutu
D’mettre la sono à chaque fois qu’il le faut
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’passe mon temps sur internet
J’réponds tout le temps quand y’en a qui m’embetent
Je falsifie les emails
Je suis vulgaire
Je suis menteur et ça on l’sait
Je fais des fautes et c’st très laid
J’fais des sms aussi
Travail de sape
Colporte le mensonge
Diffamation
Les menaces
A chaque fois qu’on me démasque
J’prends la tangente
Et m’cache vite sous une
Si on m’prend ma chose
Je capable de tout
Je peux faire en gros tout ce’que j’veux
Puisqu’on m’protège en haut des cieux !
J'AI OTE MON ALLIANCE
J’ai ôté mon alliance
J’ai ôté mon alliance
L’aviez vous remarqué
Regardez mes photos
Il y manque un détail
Je l’ai ôtée pour lui
Qui est mon vrai chéri
Et retirée pour l’autre
Plutôt à cause de l’autre
Qui n’est que mon ami
A qui je reste liée
Par respect et convenance
Je l’avais retirée
A cause de sa violence
Je parle de mon ami
Sur lui et même sur moi
Que j’ai du signaler
A la maréchaussée
A cause de son rejet
A cause de ce scandale
Que j’ai du camoufler
Que j’ai du étouffer
A cause de ses menaces
De le voir divorcer
Alors que je savais
Que tout n’était pas prêt
Pour m’accueillir enfin
Et pour vivre cette vie
Dont je rêvais si fort
Et puis par convention
Après l’avoir renié
Après l’avoir sali
Je parle de mon chéri
Mais sans rien regretter
De notre vie passée
J’ai du me résigner
A la remettre au doigt
Elle me brule à chaque fois
Que je pense à lui
Que je pense à nous
Quand je vois ces tableaux
Et ces scènes amoureuses
Et ces scènes de travail
Et ces scènes artistiques
Et ces scènes de la vie
Mais je sais bien qu’un jour
Il viendra me chercher
Et que je remettrai
Une autre bague cette fois
Celle de mon vrai mariage
Un jour de 30 juin
Peu importe l’année
Notre vie est bien longue
L’important est d’y croire
De garder cette foi
Et je sais bien que Dieu
Si ce n’est pas maintenant
Fera bien tout ensuite
Pour raviver la flamme
Comme celle de ces bougies
Que nous brulions sans cesse
Afin que l’esprit saint
Nous guide sur le chemin
la fleur, le bourdon et le jardinier
La fleur, le bourdon et le jardinier
Dans une grande forêt,
une fleur allait éclore.
Sa tige était solide,
son allure majestueuse.
La fleur semblait libre,
épanouie et heureuse.
Passa un jardinier.
« oh, quelle merveilleuse plante,
que dis-je quelle belle fleur ! »
s’exclama-t-il soudain
vraiment attentionné.
Ne va-t-elle pas fleurir
au milieu de nulle part ?
A l’abri des regards,
sans être dorlotée ? !
Sans attendre l’écho,
notre homme la déracine
et s’en va la planter
au fond de son jardin.
Voilà, ma belle plante,
te voici près de moi.
Je vais bien t’arroser
et te faire pousser
comme tu le mérites.
Tu fleuriras ici,
près de toutes mes plantes,
dans mon bel univers
qui n’attendait que toi.
Qu’avait-elle mérité ?
Etait-elle malheureuse ?
Avait-elle demandé
ces soins démesurés ?
Tout ça pour les beaux yeux
d’un noble jardinier,
du moins le pensait-elle.
La fleur ouvrit sa robe
et sourit à notre homme
qui se réjouit bien vite
de si belles couleurs.
Tu es mienne, j’en suis fier,
se dit-il orgueilleux.
Tu ne peux t’échapper
et pour quoi faire d’ailleurs.
Pendant plus de trois mois,
il vient la contempler,
puis un jour la coupa
pour mieux la posséder.
Il mettait fin hélas
à un amour secret
qu’ensemble avaient tissé
la fleur et un bourdon
qui chaque jour durant,
au nez du jardinier
avait pu butiner
son nectar onctueux.
Chaque matin, chaque soir,
la fleur s’offrait à lui,
lui qui avait si bien su
attendre qu’elle éclose,
qui avait si bien su
attendre autre chose
qu’un amour de façade,
cornélien platonique,
enfin, à sans unique
pour son seul plaisir.
Nature est ainsi faite,
nul ne peut la contrer.
Le rôle du bourdon était de butiner.
Une fleur, si droite soit elle
ne peut lui résister,
son but étant à elle,
d’entièrement se donner.
Quant à l’amour secret,
il fut bien préservé.
Non seulement par la fleur,
mais par le jardinier,
qui avait bien vécu
et avait tout compris.
Compris qu’il allait rompre
un certain équilibre
en prenant cette fleur
qui ne serait plus libre ;
qu’il fallait lui donner
une certaine liberté
pour la voir épanouie
tout au long de sa vie ;
et qu’il n’était pas seul
à vouloir la choyer,
et qu’elle n’était donc pas
sa seule propriété.
Moralité :
La femme comme la fleur,
est née indépendante,
et ne donne son cœur,
qu’une fois consentante.
Elle sait si vous l’aimez,
ou si à travers elle,
c’est vous que vous aimez.
Elle sait vous faire sentir
si vous la méritez.
Elle est reconnaissante
si vous la respectez.
Elle sait être fidèle
si vous la comprenez.
Fidèle à sa manière,
Me suis-je bien expliqué ?
FC
la belle, le conseiller et le sauvageon
La belle, le conseiller et le sauvageon
Une femme se voulait belle
Et cherchait un sauveteur
Celui qui lui dirait
Qu’elle en avait valeur
Elle avait beau chercher
Elle ne le trouvait point
Fallait-il donc aller
Sur de lointains terrains ?
Elle le trouva enfin
Sur sa toile d’araignée
Qu’elle avait clic à clic
Précautionneusement tissée
Au gré d’un déplacement
pour un précieux dépôt
elle le rencontra
elle l’avait « retrouvé »
elle le sentait prête
à lui, tout lui confier
assise à cette banquette
elle savait que ce jour
serait gravé pour elle
comme un signal d’amour
comme une fleur de printemps
comme un vol d’hirondelle
lui voulait travailler
exercer sa passion
et faire éclore en elle
la femme et non le lion
celle qui devait être
une femme admirable
celle dont devait jaillir
une source intarissable
leur idylle était belle
leur deal semblait sincère
ils aiment travailler
de villages en châteaux
d’églises en cathédrales
et l’honneur était sauf
car en l’aimant avant
elle permit savamment
sans le savoir vraiment
de sauver par magie
sa déontologie
thérapie au contact
thérapie par courriel
thérapie même à la voix
pour assouvir les pleurs
il lui permis enfin
d’exister par son âme
d’avoir enfin confiance
et d’assouvir sa faim
pour conquérir le monde
elle devint si forte
et si accompagnée
qu’elle gagna sa bataille
de la notoriété
elle devint si belle
jusqu’au bout des ongles
il lui fit tant de bien
qu’elle lui permit enfin
d’apporter son savoir
d’apporter son talent
non plus à son miroir
mais aussi à celui
des autres prétendants
il le lui rendit bien
en la représentant
en la montrant si belle
aux yeux des nobles gens
c’était en oublier
qu’il y avait parmi eux
un pauvre sauvageon
éternel amoureux
tel un quasimodo
qui se sentait exclus
qui se sentait reclus
qui ne sentait que dol
de la part de celle
qui était son idole
il refusait de voir
ce savant apparaître
il rechercha toujours
de le voir disparaître
accompagné en ça
par une mégère affreuse
tellement amoureuse
tellement dépendante
la belle ne pouvait
justifier cette présence
elle ne trouvait les mots
mais prenait bien conscience
qu’elle en avait besoin
lui désirait partir
son travail accompli
mais la belle refusa
de le voir s’en aller
prétextant ça et là
quelque tâche à combler
un travail à conduire
de nouvelles écritures
jusqu’à un bel écrit
pour la magistrature !
mais plus qu’une amourette
elle se sentait bien prête
pour prévoir un mariage
un mariage virtuel
puis ensuite bien réel
mais il n’était pas prêt
et il lui rappela
qu’il ne voulait lui faire
ni tord ni dégâts
elle lui fit un chantage
elle lui montra bien vite
qu’elle pouvait tout tenter
même se suicider
il chercha un château
elle le trouva bien vite
et comme un nouveau né
il serait leur bébé
puis vinrent les disputes
revint le sauvageon
au devant de la scène
tel un beau trublion
guilleret à revoir
qu’il reprenait service
il agissait dans l’ombre
et ne savait vraiment
ce qu’il lui reprochait
mais elle était sa chose
et ça il le savait
ses ardeurs redoublèrent
quand ce fut le mari
qui déclara la guerre
après que cette belle
déclara son amour
la veille d’un concert
mettant ainsi le feu
à tout le grand Faubourg
jusqu’à y entraîner
toute la maréchaussée
elle avait décidé
qu’il était impossible
qu’une réelle amitié
puisse vraiment s’installer
avec son compagnon
comme le souhaitait pourtant
son amant conseiller
Fin de la partie I
Partie II :
La belle, le conseiller et le sauvageon (2)
Le soir du concert
Il vint les retrouver
Elle souhaita qu’ils puissent
Un arrangement trouver
Leur permettant à trois
Toujours de fonctionner
« Je m’en vais avec lui
Mais c’est bien toi que j’aime »
Disait-elle enjouée
Elle avait réussi
A imposer ses vues
Pour permettre d’écrire
Une négociation
Qui hélas n’aboutit
Le lendemain venu
La tension était forte
La guerre faisait rage
Et le mari trompé
Ne voulait l’accepter
Il lui prit son portable
Après y avoir lu
Des messages torrides
Envoyés par la belle
A son « nouvel » amant
Il voulait tout savoir
Connaitre les messages
Des mails il échangea
Avec le conseiller
Qui voulait atténuer
Mais qui n’accepta pas
Que le mari lui dise
Qu’il avait abusé
De sa femme fragile
Alors que c’était elle
Forte et vive telle une lionne
Qui avait décidé
De venir le chercher.
Avocats avertis
Fini le long week end
Programmé à Paris
Week end politique
puis aéronautique
le mari insista
pour y prendre sa place
il serait son chauffeur
au milieu de la foule
proche des dirigeants
elle rayonna comme lui
comme son conseiller
qui était son amant
elle décida même
de retirer sa bague
Tellement isolé
Le mari esseulé
Réuni ses enfants
Pour mieux se protéger
L’amant avait eu tord
Du principe rappeler
Que la femme gardait
Enfants voiture maison
Sans chercher pour autant
A en prendre le fruit
La pression était telle
Que la belle craqua
Et de sa chambre bleue
Où elle domiciliait
Depuis de nombreux jours
Que dis je de nombreux mois
Pour bien mieux se soustraire
Aux assauts du mari
Qu’elle-même considérait
Comme un bien vieil ami
Bien vite elle descendit
En blâmant son amant
De ne pouvoir en fait
la protéger à souhait
Mais Il lui avait dit
qu’il était bien trop tôt
pour combler ses désirs
et qu’il n’était pas prêt
pour cet amour naissant
quelle avait décidé
mais sans lui dire aussi
que son amour à lui
n’était qu’en fait naissant
car c’était bien l’aider
qu’il souhaitait au départ
acceptant volontiers
les assauts merveilleux
de la belle rayonnante
dont il avait bien vite
en son âme et conscience
vu une féminité
ainsi qu’un caractère
sur lesquels ils auraient
bien vite à travailler
le conseiller eu tord
de tenter de comprendre
les mauvaise intentions
du mari offusqué
et il ne voulait pas
son divorce revivre
le mari insultant
la joute verbale gagna
et la belle esseulée
revint vite coucher
dans la chambre commune
et contredit bien vite
le conseiller amant
comme pour se protéger
d’un divorce annoncé
echanges de messages
ma ville tu ne connais…
copies à corriger
oraux à assurer
furent de belles occasions
pour vite reprendre attache
et se mettre à genoux
dans cette belle ville d’Auxerre
pour oublier bien vite
les écarts de la belle
et toujours se soumettre
à toutes ses volontés
malgré les doux messages
du mari isolé
qui n’arrêta jamais
d’écrire qu’elle rêvait
et qu’il fallait qu’elle quitte
cet homme dangereux
cet homme tres dangereux
mais en quoi l’était-il
sauf à vouloir rendre
certainement heureuse
la femme qui décida
de vite changer de vie
impuissant le mari
bien vite rappela
le cruel sauvageon
que la belle ne put
ou ne voulu faire taire
d’où de nouvelles disputes
nouveaux revirements
échanges de messages
même parfois violents
et nouvelles retrouvailles
mais qui pourtant savait
et avait laissé faire
tellement il constatait
que sa femme changeait
changeait en une vraie femme
qui le faisait rever
A cause du sauvageon
Et de ses viles actions
les disputes reprirent
car il ne pouvait croire
qu’elle ne pouvait vraiment
les faire s’arreter
Puis vint vite juillet
Signalement fut fait
Qui bien vite disparu
Conciliations furent faites
Qui bien vite récréèrent
Les liens avec la belle
Elle reconnaissait
Qu’elle s’émerveillait
Devant tant de projets
devant tant de beauté
elle reconnaissait
se trouver toute petite
elle qui se croyait
forte et invicible
elle ne comprenait pas
qu’elle puisse tant freiner
un amour dévoulu
mais reconnaissait bien
qu’une fois devant l’amant
tout était à nouveau
plus qu’accomplissable
Avec ou sans amour
Les visites au château
Bien vite se succédèrent
Jusqu’au jour où la belle
En fut de la partie
Où l’on identifia
Bien vite toutes les chambres
Des enfants réunis
Les plans étaient lancés
Un thé trop prolongé
Chez des amis communs
Le mari énervé
D’attendre sans relache
D’envoyer des messages
Pour maintenir le lien
s’en vint quérir sa femme
prétextant une soirée
ou il fallait se rendre
pour bien se déguiser
et la trouva soudain
avec le conseiller
qui ne faisait en fait
que la raccompagner
le mari énervé
poursuivit donc l’auto
et serra son rival
qui ne voulu le battre
et savait bien aussi
que le mari avait
à sa femme confié
qu’il reverrait cet homme
quelque chose à la main
et donc s’en est enfui
mais qui fut poursuivi
et ne put bizarrement
confier son événement
à la gendarmerie
il compris bien plus tard
que le lien fraternel
qu’il pensait exister
s’était en fait faussement
contre lui retourné
la belle demanda
une belle explication
à son mari violent
qui ne voulu lacher
ainsi elle décida
et pris l’initiative
Du divorce annoncer
Devant cette violence
Envers son amant
Qui ne méritait pas
Un tel acharnement
Le 14 juillet
L’amant fut à Paris
Assister invité
A notre défilé
Mais qu’elle fut sa surprise
De voir la voir apeurée
Venir le rejoindre
Dans son train de retour
Elle lui montra ensuite
Tous les messages reçus
Menaces de sa famille
Faisant bien faire valoir
Certaines informations
Qu’elle aurait du savoir
Sur son nouvel amant
Allant même jusqu’à
remettre aussi en doute
Sa vraie identité,
Et même son statut,
Ainsi que tous ses titres
Mais également surtout
Quelques menaces de mort
et autres viles insultes
Envers le bel amant
Qui reçu le conseil
De quitter la région
Messages qu’il trouva
Hélas également
Sur sa messagerie
Elle lui conseilla
De bien vite porter plainte
Il remarqua aussi
A sa grande surprise
Qu’elle fut embarrassée
De croiser un grand maire
Du coté opposé
Et qui put distinguer
Nos mains entre-lassées
Mais qu’il y avait il donc
De si embarrassant
Mais qu’il y avait-il donc
De si déshonorant
De montrer au grand jour
Désormais notre amour
Désormais que la loi
Allait être au courant
Et que les avocats eux-memes
Y étaient bien déjà
Il le sut bien après
Du moins en déduit-il
Que la belle savait
Toujours dissimuler
Ses amours futils
Sauf que cette fois-ci
La passion était là
La politique était
Bien loin et oubliée
Il savait qu’il aurait
Vite dû abandonner
Vite dû quitter cette ville
Après avoir écrit
Le recours attendu
Suite au vote perdu
Qu’on lui reprochera
Et après avoir su
Pour la belle négocier
De pouvoir distribuer
Sur son petit canton
3000 exemplaires
D’une publication
Mais il se souvenait
qu’elle l’avait remarqué
mais il souhaitait toujours
Continuer à l’aider
Continuer à gagner
Avec son équipe
Même s’il avait du
En partie s’effacer
Même après le contrat
Obtenu, dépassé
Mais c’était oublier
Qu’il existait aussi
Un bon mari trompé
Ainsi qu’un sauvageon
Qui allaient tout tenter
Pour faire disparaitre
Et tuer le conseiller
Le tuer dans son image
Le tuer sur sa présence
En étant prêts à tout
Aidés dans leur besogne
Par certains forts alliés
Qui auraient surement dû
neutres à coup sûr rester
Il ne savait encore
qu’on lui reprocherait
d’etre bien malveillant
alors qu’il ne cherchait
bien qu’à se protéger
et mettre au grand jour
certains comportements
souvent mêmes violents
qui ne pouvaient rester
enfermés en secret
alors qu’il en allait
de l’honneur d’un homme
et même d’une ville
et même d’un canton
qui ne pouvaient c’est sûr
être bien gouvernés
quand on savait ce qui
avait pu se passer
ce n’était pas ma foi
une simple amourette
qui avait mal tourné
c’était une histoire grave
à tords non partagés
une agression commune
d’un groupe constitué
envers celui qui
oh le vil coquin
avait bien réussit
oh le bellâtre vaux-rien
leur « blonde » rayonnante
de s’être accaparé
c’était l’homme à abattre
et même l’ancien maire
qui avait échoué
allait bien tout tenter
pour le manipuler !
même les anciens amis
souvent admirateurs
eurent vite abandonné
l’amant bien trop gênant
et prirent fait et cause
pour le mari trompé
pour le sauvageon
puis surtout pour la belle
pensant peut-être un jour
être récompensés
mais certains l’ont été
c’est à n’en plus douter !
TWITT A L'ELYSEE
LES FABLIAUX DE LA POLITIQUE
Twitt à l’Elysée
Twittt à l’Elysée
Ça fait partie de l’ambiance
De l’Elysée
C’est là que commencent
Toutes les danses
Q’on lance en France…
Une famille française
Une grande famille française
Gouvernante de France
Nous fit prendre conscience
Que l’amour parfois
voire peut etre souvent
Dirige les Etats
Dirige les élans
François lui devait tout
Elle l’avait fait renaitre
Mais Ségo était là
et il fallait montrer
au peuple tout entier
qu’une famille pouvait
toujours cohabiter
Propre à ses habitudes
Madame la présidente
S’en fut quérir mandat
En un lieu de Charente
C’était en oublier
Un fidèle écuyer
Un fidèle combattant
Un fidèle serviteur
Qui ne méritait pas
Que sur ce coup là
On ne lui demanda
Tout ce qu’il en pensa
Personne n’osa blâmer
Personne n’osa oser
personne n’osa dire
qu’il ne le fallait pas
et qu’en marche « normale »
il n’était pas bien bon
de paraitre chacal
personne ?
que dis-je là ?
une seule pouvait le faire
une seule pouvait prétendre
à dire ma foi tout haut
sans pouvoir se faire pendre
ce que certains Coriandre
gardaient pour eux ma foi
et hop
sans tourner
sept fois son doux pouce
elle fit bien vibrer
la Nation toute entière
elle su communiquer
son intention cachée
son intention de dire
qu’il était désormais
qu’il était bien urgent
de respecter les règles
qu’ils avaient édictées
pour conquérir la France
jusqu’à son Elysée
mais que certains le sachent
d’amour il n’était pas
il s’agissait de foi
de foi de gouvernance
et de persévérance
de foi de reconnaitre
qu’il lui devait bien tout
sur cette nouvelle naissance
et que ce n’était pas
désormais l’élection
qui ferait de lui-même
désormais un Baron
pouvant distribuer ci
pouvant attribuer là
sans même respecter
son serment prononcé
la pintade et la baguette magique
Les fabliaux de la politique : la pintade et la baguette magique
une pintade bien seule
cherchait à exister
elle repéra un coq
très très bien haut perché
rayonnant sur un grand
territoire couvert d’or
elle se demanda bien
comment rentrer en cour
elle se montra modèle
et même travailleuse
mais elle alla aussi
rencontrer d’autres coqs
pour l’introduire auprès
de celui qu’elle voyait
certains autres l’abordèrent
mais elle su en faire fi
un seul l’intéressait
ou plutôt…ce qu’il fit
elle devait remplacer
une vieille poulette
qui n’avait pas su plaire
au cours d’une élection
elle envoya courrier
« oh mais la liste est longue »
Alors elle se lança
Dans un beau stratagème
Où Dieu seul en privé
Sait ce qu’elle employa
Pour sa valeur prouver
Sans doute elle employa
Une baguette magique
Ou alors la trouva
Dans un lieu défendu
Elle su bien le cacher
Mais pas suffisamment
Car son nouvel amant
Su bien le décrypter
Et l’entendit d’ailleurs
Même dans le TGV !
La lumière s’éclaira
Pour beaucoup de canards
Pour nombre de perdreaux
Et tant d’autres animaux !
Qui aiment les tableaux…
Bien mal était acquis
Et le sort a voulu
Qu’elle perdit son action
Et qu’elle se fit plumer
Et couper le gosier
Et on s’aperçut même
Qu’elle ne savait chanter
Peut etre la verra-t-on
Dans d’autres poulaillers
Retransformée en poule
ou en coq déguisée
pour cette fois encore mieux
tromper son électeur
ou tromper tout son monde
jusqu’à tromper son coeur