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Le blog philosophique de francois CHARLES

Rêves européens - Chapitre 5 - Rencontre avec Charles Quint et François 1er Les frères ennemis

11 Octobre 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #Rêves européens

  • F : Bonjour !

  • C : Ola !

  • S : Oh ! bonsoir messieurs ! à qui ai-je donc l’honneur ? Attendez … que je me rappelle mon histoire… j’y suis ! François 1er et Charles Quint, les frères ennemis du Saint Empire Germanique !

  • C : Tout de go cher Sarko

  • S : …. tiens on m’l’avait jamais faite celle là

  • F : on peut vous parler ?

  • S : mais faites donc mes Seigneurs, je vous en prie

  • F : nous aimerions

  • C : tu !

  • F : mais non…Nous aimerions vous entretenir d’un sujet sur le quel nous sommes enfin d’accord

  • C : tu !

  • F : excusez le

  • S : je vous en prie

  • F : oh j’ai l’habitude, avec vos ancêtres et je pense que cela ne va pas s’arrêter, je commence à bien m’amuser moi

  • L : il ne s’agit pas d’un jeu

  • S : pardon

  • C : il s’agit de l’Europe

  • S : mais les échecs et le jeu de go sont un jeu aussi

  • C : nous ne connaissons pas et en sommes désolés. Zun Tsu n’était pas encore arrivé chez nous !

  • S : je vous écoute, pardonnez moi

  • F : c’est assez important, depuis que nous voulions en parler !

  • S : faites donc

  • F : voilà, vous savez que Charles Quint,

  • C : moi

  • F : oui, Charles Quint avait obtenu le titre de monarque du saint Empire germanique hormis la France en 1519 alors qu’il aurait pu me revenir si j’avais été aussi manipulateur que Louis XI

  • C : eh eh, j’avais bien joué, certains m’attribuent aussi le titre de duc de Bourgogne, enfin la Bourgogne Franche, l’actuelle Franche Comté, après avoir repris les possessions des Flandres du Téméraire mangé par les loups

  • F : enfin juste une joue parce qu’on ne pouvait identifier le corps du souverain qui n’avait pas été reconnu…

  • C : ou alors c’était prévu pour qu’il ne recommence pas…ils savaient jouer à Schlemiel, le rusé, aussi en ce temps là…

  • F : hélas oui

  • C : Donc je disais de l’actuelle Bourgogne étant devenue intégralement française par la manipulation de Louis XI qui n’a pu ensuite conquérir la Comté bourguignonne.

  • F : Les Dôlois s’en souviennent !

  • C : Toute l’administration bourguignonne se passait en Flandres qui se souvient des Bourguignons plus que l’inverse !

  • S : tiens cela me rappelle que le Téméraire n’avait pas pu non plus obtenir ce titre grâce à son ennemi le roi de France cette fois …

  • Q : oui mais mon objectif était aussi de récupérer la vraie Bourgogne ! et pour revenir au Téméraire, mon parent, je crois que vous avez un point commun avec les Suisses mon cher François !

  • C : au fait vous savez quoi ? pour le rassemblement de la Bourgogne à la Franche Comté en 2015, on parle de « franco-bourguignon » étonnant non ?

  • F : bon, toujours est-il que nous nous sommes battus et il a encore une fois gagné en 1525 à Pavie où j’ai été fait prisonnier pendant un an en Espagne. J’ai voulu me racheter d’une certaine façon en invitant l’Empereur à couper à travers la France pour rejoindre l’autre bout de son empire au Noël 1539, apprenant qu’il devait se rendre en Flandres

  • C : le bougre a voulu m’humilier avec des fêtes, des messes très courtes alors que je venais de perdre ma bien aimée, la seule femme de ma vie. Mais peu d’hommes politiques connaissent cela…Ah ce fameux pouvoir itinérant, c’est comme à la fin de la Guerre de Cent ans, le roi s’est vraiment demandé s’il allait ramener le pouvoir à Paris car il s’était habitué à Bourges. Et je crois que d’autres guerres ont conduit à des déménagements. En parlant de gouvernance, vous y êtes, vous, au gouvernement itinérant avec vos présidences tournantes comme nous le faisions autrefois mais avec une gestion administrative fixe. L’Europe est gouvernée de façon mixte avec un pouvoir fixe comme les Habsbourg et France depuis bien avant Louis XIV et un pouvoir itinérant (présidence tournante) comme du temps du Téméraire et de notre temps. Vous n’avez rien inventé en somme. Dites moi, pourquoi ne pas mettre votre parlement à Bruxelles et un sénat à Strasbourg ?

  • F : oui.. bon… ce n’était pas tout à fait voulu.

  • C : Mouais…

  • F : Donc… j’ai invité Charles Quint à Fontainebleau pour l’éblouir. J’ai augmenté les dépenses pour montrer les richesses de la France et prendre une revanche, mais cela a eu l’effet inverse, comme pour Nicolas … Fouquet ! Nous sommes restés deux heures ensemble dans la galerie du château et c’était notre secret mais maintenant nous vous le dévoilons.

  • S : Mais il ne s’agissait pas de l’enjeu de la négociation à propos du duché de Milan ?

  • F : Oui et non, je me demandais si je n’allais pas garder cette fois-ci Charles en otage et je l’ai laissé repartir en échange du duché – pas de Bourgogne ! - oui mais la guerre a repris. Je crois d’ailleurs que Louis XIV a voulu Versailles pour se détacher des défaites et avoir son truc à lui mais heureusement Napoléon y est revenu

  • S : Bravo vous suivez l’histoire

  • F : Donc

  • C : Oui vas y

  • F : Vous savez… l’arbitrage français et le consensus allemand… c’est nous !

  • S : c’est vous ?

  • F : Quand Charles Quint s’est retiré, comme votre ancien pape d’ailleurs, …il savait qu’il n’avait pas accompli ce que nous voulions faire, même si nous nous faisions la guerre : unir l’Europe politique avec justement les apports de l’Espagne et de l’Italie..

  • C : Mais Henri II a fichu le bazar … comme Luther d’ailleurs que j’ai dû, comme empereur du Saint Empire Romain Germanique, rien que ça, mettre au ban de l’empire en 1521, je m’en rappelle encore, forcé par l’église alors que je savais que cela allait encore plus diviser car soutenu par les saxons !

  • F : Il a réussi son coup celui-là avec sa réforme. Mais l’église ne l’avait pas volé avec leurs soit-disant indulgences pour être pardonné… Pour remplir leurs poches oui !

  • S : Ah, les Saxons. Les Napoléons s’en souviennent et vous aussi non ? avec Angela ! Les Allemands, devenus en partie protestants comme on dit maintenant, et qui aiment pourtant la hiérarchie, en sont sortis grandis dans leur état d’esprit

  • F : Nous avons espéré jusqu’à ce jour voir un vrai élan politique, mais nous voyons surtout une Europe business et pas très politique qui dépend aussi beaucoup pour la défense de ceux que vous appelez les Américains

  • S : Cela dépend des moments. C’est pour cela que nous avons réintégré l’OTAN pour mieux faire valoir certaines idées sans perdre notre identité. Mais personne ne l’a compris et surtout les militaires français qui en ont marre des Américains. Heureusement par exemple que l’OTAN existe sinon Vladimir aurait déjà annexé l’est de l’Ukraine…et je vous l’avoue, un élément à ne pas négliger est la Turquie

  • F : oh je le sais, comme Louis XIV plus tard, je m’étais allié aux Ottomans pour contrer les Habsbourg…

  • C : ah ça je m’en souviens bien. Et la Turquie a été très puissante sur le pourtour méditerranéen, mais arrêtée à Vienne

  • F : oui, les fameux croissants ! oui en effet, la partie orientale de l’Europe semble en danger

  • F : et pas que ! Comme l’a fait remarquer l’attaché de défense d’Estonie lors d’un dîner de l’IRCE !

  • S : ah vous suivez ça aussi ? Mais je pense aussi que les Etasuniens accepteront peut être couper ce lien de dépendance sécuritaire si un jour nous savons fonctionner ensemble. J’ai beaucoup lu François CHARLES vous savez… il a des idées novatrices

  • L : Ah oui, le nouveau « téméraire » de Côte d’Or ?

  • C : « l’écervelé » comme dit un certain sénateur mais au moins il combat avec persistance et vous verrez qu’il parviendra à ses fins…

  • L : Oui, de très bonnes idées politiques. Il a même écrit des bouquins mais il s’est fait avoir comme DSK, un des meilleurs économistes de France, mais pas de la même façon. Et maintenant il va sûrement quitter définitivement la politique, quelle perte…

  • F : Mais vous vous êtes là !

  • S : Oh vous savez, j’ai employé le passé lors de ma conférence de presse pour ma mise en examen alors c’est comme si c’était cuit

  • L : mais vous venez de gagner les départementales

  • S : oui oh… les départementales…

  • F : nous on vous propose bien mieux !

  • S : bien mieux ?

  • C : oui, prendre le destin de l’Europe !

  • S : ah… l’Europe… Angela …

  • F : Bon allez on vous laisse, Henri IV nous invite pour une poule au pot !

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