LA POLITIQUE AUTREMENT, TOUT EN RESPECTANT LE COMBAT
La politique est un combat pour faire avancer ses idées, l’intérêt général, un projet, sa personne … Chacun ses lunettes. L’essentiel est de ne pas tromper l’électeur et avancer sur « ses deux pieds ».
Pour gagner le combat et se démarquer, le vrai politique doit savoir penser autrement pour agir autrement et maîtriser certaines choses parmi lesquelles : ne pas mélanger combat politique et combat personnel, ne pas se tromper de cible, savoir se remettre en question et reconnaître ses erreurs, combattre l’adversaire comme un ennemi mais sans le sous-estimer en le respectant sans être sectaire, décider et agir de façon équilibrée et responsable en sachant dire non pour mieux atteindre ses objectifs et enfin, savoir convaincre et montrer qu’il peut être à la fois porteur de sens, leader responsable et opérationnel dans les assemblées sur le terrain par son mandat.
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, animateur politique, ancien officier de l’armement en charge de relations industrielles
La politique est surtout une « Règle de conduite décidée pour une certaine période de temps en vue d’atteindre certains objectifs généraux ». La politique générale d’une collectivité comme celle d’une entreprise s’appuie sur un choix d’objectifs généraux et de stratégies adaptées, un choix de structure autour de spécialisations, un processus de décision et un choix d’identité
Les décisions engageant les collectivités ou l’Etat sont des décisions politiques prises avec la justification d’éléments techniques, financiers, économiques, sociaux…Comme pour une entreprise, je considère qu’une commune, une collectivité, un Etat peuvent être pilotés avec vision, un objectif, des réalités, des options de prises de décisions spécifiques, mesurables, réalistes, réalisables et déterminées dans le temps
Etat et collectivités peuvent également fonctionner avec les entreprises, comme de leurs administrés, à livres ouverts, à coûts objectifs, avec bonus, malus avec des éléments analysés pour continuer ou revoir la politique générale dans une vraie politique de partenariat public / privé avec des droits et des devoirs surtout quand il s’agit d’argent public même si possible en mettant l’humain comme vecteur d’accompagnement du progrès.
Il n’est pas normal que la Cour des Comptes relève autant d’anomalies mais cela peut être compréhensible quand on sait que nombre de nos politiques, élus sur leur image et le ton de leur voix, ne savent pas ce qu’est une stratégie, une négociation, comment fonctionnent les finances publiques, ce qu’est une entreprise… mais pourtant donnent des instructions sans souvent aucune vérification de ce qu’on leur dit. Le bon politique soit faire appliquer la règle dans le bon sens. Certes, une étude peut donner bonne conscience ou éviter une catastrophe mais une étude de risque peut aussi éviter … des travaux inutiles.
Enfin Le vrai politique comme le vrai sportif sait combattre l’adversaire sans faire de sentiments pour mieux gagner mais sans l’insulter sur le tatami ou le terrain de rugby. Et, comme je l’ai déjà vu à l’étranger dans le domaine commercial entre industriels français incapables de s’entendre face au concurrent qui sourit, mais en oubliant souvent qu’ils véhiculent l’image de la France et qu’il en va de l’intérêt de la Nation, certains lutent dans le même camp généralement pour des affaires de personne alors qu’ils pourraient mettre leur énergie à combattre ensemble le camp adverse MAIS à partir de leurs différences reconnues et de leurs tailles apparentes et réelles respectives. Il n’y a qu’un pas pour parler d’Europe…
Quelques réalités CACHEES du projet d’hôtel SPA 4* de Nogent les Montbard
projet gelé suite à pressions
Le premier septembre 2011, veille de la foire de Montbard, le Bien Public, journal de Cote d’Or, publiait un article de synthèse remarquablement rédigé sur le fait que « le château de Nogent les Montbard pourrait être réhabilité en hôtel et restaurant haute de gamme. Un projet que son initiateur veut en adéquation avec la promotion du territoire ». Le sujet était ensuite repris sur les ondes de Radio France Bourgogne. Quelques semaines plus tard, un autre communiqué avançait que « les conditions n’étaient pas réunies pour acquérir le château, complétées ensuite par une volonté néanmoins de continuation après peut-être transfert de relais. Que se passe-t-il ? Quels sont les objectifs recherchés ? Avec quelles réalités ? Le porteur dérangerait-il personnellement ?
(avertissement : il ne s'agit pas de la partie 2)
Vous avez déjà eu l’occasion de découvrir le projet avec ses 45 vues sans les éléments financiers détaillés. Devant tous les bruits divers et variés, un article de près de 20 pages donnera prochainement une explication de texte fournie sur sa justification, son contenu. Mais il était important de communiquer brièvement certains éléments annexes pouvant apporter une certaine compréhension d’un certain découragement du porteur du projet qui n’a pas forcément envie de « disparaître » mais qui se réjouira néanmoins si quelqu’un d’autre prend le relais au profit du territoire qui le vaut bien
Par François CHARLES
Initiateur et porteur du projet
Si j’ai découvert la région en 2010 de par mes prospections industrielles et hôtelières, j’ai réellement découvert la région dès 2011 à l’occasion des élections cantonales. Ce château m’a été montré par une élue locale d’opposition pour créer une vraie opportunité de développement pour ce territoire que j’ai appris à apprécier mais également y prendre une place personnelle.
Cette idée de projet n’existe que depuis l’été 2011. Financièrement, j’avais trouvé un support global dès octobre, juste avant l’adjudication, mais désengagé depuis. J’estime que les difficultés sont normales dans ce domaine mais le projet en profite pour être constamment optimisé.
Depuis l’article du Bien public de septembre, je n’ai cessé d’être attaqué, insulté, menacé, diffamé, intimidé et dénigré localement et sur internet sur ce projet et mes capacités personnelles et professionnelles. Il s’agit de quelques opposants personnels ne voulant plus me voir sur la région car devenu risque « humain ». Ils usent aussi d’un alibi politique, m’accusant d’avoir fait perdre leur idole ou leur protégée alors qu’ils n’espéraient même pas atteindre l’objectif que nous avions fixé et dépassé ensemble pour le premier tour, et d’avoir joué les régulateurs face au chef tout puissant lors des cantonales, me valant d’être exclu de toute manifestation du Conseil Général ou dirigée par son président et ne pas pouvoir rentrer à l’inauguration d’Alesia alors que certains élus m’avaient invités en tant que porteur du projet. Devant certaines réalités et certaines pressions violentes subies, l’élue locale m’a même annoncé que j’étais « grillé », ce que j’ai pu constater dans un certain noyau dur de population locale. Certaines plaintes déposées sont en cours pour notamment pour me permettre d’avoir une sécurité de déplacement et de parole et je suis prêt à pardonner en mettant toutefois la liste dans ma poche…
Devant mon identité politique montante, certains élus et structures plutôt à gauche et à l’origine bienveillantes s’interrogent désormais aussi sur la continuité à me soutenir parlant désormais d’avantage d’un projet privé que de territoire… Et que dire des médias qui modèrent certains commentaires puis ensuite oublient de le faire … sans possibilité d’y réagir ou avec un podcast étonnamment indisponible. Je ne veux tirer aucune conclusion…
MAIS A QUOI JOUE T ON A DROITE POUR LES LEGISLATIVES EN COTE D’OR ?
Comme je l’échangeais avec Hervé Morin ou Axel Poniatowski qui me demandait si je me présentais (…), les accords UMP/NC allaient s’avérer difficiles. Qu’en est-il vraiment en Cote d’Or, pour quel objectif, quelle réalités et sous le travers de quels enjeux ? Quelles sont les parties en présence ? Où se positionne donc le Nouveau Centre ? De quel NC parle-t-on ?
Ancien membre et cadre du RPR, revenu en Cote d’or en 2009 après 30 ans passés à Paris, à l’étranger à faire de la politique industrielle, et un moment dans le Val d’Oise, à faire de la politique tout court avec DL puis l’UMP, je suis allé sonner à la porte des parlementaires, devenus amis ou désormais anciens amis (…), pour analyser les places à prendre ou apporter simplement mon soutien.
Les élections régionales et la lutte de représentativité entre d’une part le député maire de Beaune leader de l’UMP et d’autre part le député Nouveau Centre (?) président du Conseil Général et désormais ministre m’ont vite montré que la majorité présidentielle n’était pas vraiment soudée et qu’une sempiternelle lutte de partis mais surtout de personnes existait.
Aujourd’hui, la campagne présidentielle semble désormais (…) rassembler derrière le Président sortant entre la droite du centre et la gauche du Front National. Mais les élections législatives font réapparaître le problème sous-jacent qui bien entendu officiellement n’existe pas. La presse s’en amuse quand elle ne censure pas ou n’est pas censurée…
J’aurais pu en faire un article de management tellement on y trouve de jeux transactionnels avec le sauveteur, la victime ou… le persécuteur, la MESORE « battez-vous », le « tribunal », « sans toi », « Schlemiel » « aux gendarmes et aux voleurs », « regarde ce que tu m’as fait faire » (RTMMF) et surtout… « réglons son compte à Joe » ! Sans compter les attitudes de Puissance, de Pouvoir, de parent, adulte et enfant...pour ne pas dire infantile.
Ces quelques lignes seront écrites de façon objective mais certain(e)s intéressé(e)s ne manqueront pas comme d’habitude à m’afficher comme persécuteur, à l’intimider et me menacer comme s’ils avaient une intention cachée à faire valoir ou se reprocher…
Par François CHARLES
économiste, conseil en stratégie et management, animateur politique gaulliste social libéral, créateur de Droite Fédérale et des rendez-vous Marketing Politique SPM
Le club « Droite Fédérale » avait fait sourire JL Borloo mais moins H Morin lors du congrès de centres à Versailles qui savait bien que seul 67% du NC était à droite. S’agissant de la Cote d’Or, F. Sauvadet n’avait pas non plus rit sur ce thème lors du lancement des cantonales à Marcilly. De quoi avait-il peur ? J’ai lancé des soirées marketing politique à Paris et Dijon sur des bases de stratégie, de management, de processus et de psychologie pour que les représentants de partis s’expriment sur le fondement de leur courant dans le but de donner un meilleur décryptage pour l’électeur et permettre de mieux travailler ensemble sans perdre son identité. A droite, le Parti Républicain valoisien et deux députés représentants de l’UMP sont venus participer mais les personnes représentatives du Nouveau Centre local n’ont jamais répondu.
Aujourd’hui les députés UMP de la 1ere, 2eme et 5e circonscription se représentent sans concurrence à droite avec un nouveau centre quasi inexistant. Le NC est invité aux événements dans la 5e via surtout une élue UMP du Conseil Général et désormais dans la 2e (!) sans tenir compte de l’attitude politiquement et personnellement blessante de certain(e)s élu(e)s NC face à certaines figures désormais ex UMP de la circonscription reconnues par les militants.
L’ancien secrétaire départemental de l’UMP qui avait juré qu’on ne l’y prendrait plus après avoir réglé ses comptes avec son président, revient comme directeur de campagne du député sortant de la 2e et rompt aussi les liens avec certains soutiens UMP, répondant au chant des sirènes de ceux qui mettent le doigt sur la couture du pantalon en manipulant et faisant croire qu’ils rassemblent sans analyser à charge ou à décharge.
Dans la 3e circonscription, on aurait pu penser que le président du Parti Radical local, toujours secrétaire de l’UMP mais président local d’un parti qui avait quitté l’UMP, (vous suivez ?) allait être soutenu de façon collégiale. L’UMP en a par contre décidé autrement en soutenant une candidate de dernière minute jugeant que le succès serait davantage au rendez-vous. A moins que ce ne soit pour ennuyer … F. Sauvadet, ministre (toujours NC historique ?) du gouvernement actuel et président du Conseil Général qui soutient le candidat PR et qui s’en est bien entendu insurgé (ouf !). J’avais offert mes services de régulation pour permettre aux deux candidats de mieux se connaître pour travailler ensemble et ensuite définir qui serait le meilleur candidat final. J’ai bien entendu reçu une fin de non recevoir de chaque partie. Mon côté altruiste pour l’intérêt général voisin du perfectionniste et du battant en a encore pris un coup.
La 4e circonscription est promise à l’actuel ministre F Sauvadet, son ancien député (le poste est vacant). C’est la plus grande de France. Elle est aux mains de nombreux élus NC sauvadistes qui jouent le rassemblement si et seulement s’ils organisent. F Sauvadet s’insurge quand l’UMP tente d’exister dans SA circonscription où il était député avant d’être nommé ministre. J’ai tenté des rapprochements, des réunions communes techniques avec des élus NC en misant sur le rassemblement, comme à Montbard sans chercher à prendre la main. Mais F Sauvadet n’a jamais répondu. A noter que le nombre d’adhérents UMP est bien supérieur, que le président départemental UMP ne vient jamais alors qu’il est réclamé envoyant néanmoins des lettres d’excuse qui ne sont pas lues pas les animateurs officiels locaux (…), que ces derniers prenant également vite ombrage quand ils perdent la main et dont un se réclame de l’UMP sans y être… et qu’ils savent aussi faire un pas en avant et deux en arrière en laissant seuls les démineurs une fois lancés.
L’idée a été émise de faire réapparaître l’UMP et « la France forte » aux cotés du NC pour mieux rassembler à droite et récupérer des voix du Front National. J’ai demandé à ce qu’un ou une suppléance soit proposée et non imposée. Le siège parisien de l’UMP a répondu que la règle UMP est sine die de ne pas présenter de candidat là où le NC fait allégeance et de ne pas s’impliquer dans la suppléance de peur notamment que certaines revendications soient faites aux candidats UMP. Un député UMP avait même repris mes propos en imposant la nomination d’un suppléant UMP. F. Sauvadet qui lève aussi les yeux au ciel quand on lui parle d’une candidature UMP sur la 4e doit donc être a priori rassuré et il est vrai que candidat et suppléant doivent former un couple sachant fonctionner. Mais, si les élections cantonales sont locales, les élections législatives sont nationales. De par son seul positionnement, le NC n’a toujours pas prouvé sa vocation à pouvoir rassembler seul et surtout d’aller chercher des voix à droite d’autant plus sur une circonscription qui a beaucoup d’élus NC mais dont l’UMP a plus de membres. F Sauvadet, maître du jeu au CG, qui ne comprend pas pourquoi on ne lui fait pas automatiquement allégeance comme il a su le faire lui, se trompe d’ennemi. Il se fait de plus remarquer en n’aimant apparemment pas le dialogue et ne se gène pas pour censurer et interdire certains accès ou inaugurations territoriales voire pour empêcher l’UMP locale, « sous surveillance » comme le disent les animateurs locaux, de monter certains événements. De quoi a-t-il donc peur ?
Et d’ailleurs, pourquoi ne rejoint il pas officiellement l’UMP avec ses 17% ? Quel positionnement concret cherche-t-il à défendre ? Quel était le but de sa nomination comme ministre ? Pour service rendu ou pour contrer JL Borloo qui n’est plus candidat à rien ?
De façon bienveillante et objective pour les personnes intéressées en profils psychologiques de nos responsables politiques, FS est une conjonction de dilatation et rétraction qui réagit en tout ou rien, sur la défensive et prêt à l’attaque comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Exigeant, intransigeant, il associe conciliation et compromission (où Meilleure SOlution de REchange c’est un terme de négociation !), il refuse de plier mais sait être passionné sans limites pour parvenir à ses fins avec un sens social. Il aurait tout à gagner à savoir partager comme il semblait le montrer un certain soir de match (…) mais peut être y a-t-il un litige d’une autre nature ?
Je ne veux pas tomber dans une affaire de personnes même si j’en aurais légitimité et je préfère une approche constructive de positionnement et de segmentation vis-à-vis de l’électeur. Aujourd’hui il est clair que le candidat à droite qui a le plus de chance est F Sauvadet dans la 4E. MAIS fidèle à mes approches de segmentation politique, et devant la gauche montante sur la partie gauche de la circonscription, je crois en une candidature « avec », positionnée plus à droite, même virtuelle, claire sur son report de voix au second tour. Contrairement aux présidentielles ou tout peut basculer dès le premier tour à quelques pourcentages, cette candidature ne sera pas a priori « dangereuse » comme aime l’employer FS. Mais je m’attends aussi à ce que le NC me réponde… « donc pourquoi se présenter ? » CQFD qu’ils n’auraient rien compris sur le fait qu’il existe près de 40% d’abstention et que de nombreuses voix FN passent directement vers l’autre Front sans passer par le centre ou le … Nouveau Centre.
Toujours dans la 4e, je vais continuer à faire un peu de publicité pour l’élue locale NC sauvadiste, ex MODEM, ex… que j’avais accompagnée, alors bien seule, avec son équipe, au succès de notoriété pendant les cantonales, puis lors de son recours ainsi que socialement. Comme de nombreuses personnes avant, j’aurais autrefois été fier de la voir suppléante. N’oublions pas que le vote est national. Mais ceci n’est plus à l’ordre du jour sine die devant désormais son comportement personnel et politique discutables, plutôt opportuniste qu’idéaliste comme son leader, à laquelle je ne peux apporter mon vote. J’avais reçu sa « permission » (…) que j’endosse localement le rôle de l'UMP pour défendre NS en première ligne et elle trouvait plutôt intéressant que je m’inscrive dans le paysage pour « clouer quelques becs ». Mais elle l’avait ensuite renié par un basculement psychologique intéressant comme pour dire que son chien était malade pour mieux s’en séparer ou pour afficher certains arrangements pour solde de tout compte et remerciements à services rendus mais non reconnus.
La France Forte n’est pas la France qui impose par la force, qui blâme, qui insulte ni qui protège par intérêt. C’est la France solide qui sait justifier sa position. Parfois je préfère échanger avec la gauche qui, selon certains journalistes, me respecte parfois davantage sans manipulation, chacun restant dans son camp sans perdre son pied d’appel.
Donner à Nicolas Sarkozy la possibilité de garder le cap mais autrement
Aujourd'hui les sondages donnent NS est en tête au premier tour, indiquent que les Fronts sont équilibrés, que le vrai centre stagne, que les écologistes sont désormais quasi absents mais qu’au second tour que FB gagne largement sauf contre FH. Cherchez l’erreur.
Ce ne sont que des sondages mais quand je vois qu’exactement 67% des votants du Nouveau Centre ont rejoint HM pour rallier NS, soit le pourcentage exact que donnaient les sondages sur le positionnement du NC à droite, on peut y porter davantage attention.
Je parcours les villes et les campagnes pour ces prochaines élections et je recueille l’impression que NS sait désormais rassurer son camp réuni, que les indécis ne semblent plus vouloir de NS mais ne savent pas qui d’autre mettre à la place sauf un candidat un peu plus empathique, bienveillant et un peu plus social leur permettant de souffler un peu. C’est oublier que le social était bien présent lors de ce premier quinquennat et qu’un Président peut et sait aussi « marcher sur ses deux pieds ». C’est aussi peut-être une position ingrate sur le simple constat du taux de chômage et du coût de la vie qui est hélas également lié à cette crise mondiale et à certaines réalités culturelles.
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, animateur politique
Certains résultats ne sont pas atteints à la voile par cause de grands vents ou tempêtes sans qu’on en tienne rigueur au skipper ou aux organisateurs sauf à avoir su les prévoir, arrêter la course ou la reporter et sauf à leur reprocher certaines actions ou initiatives.
En reprenant l’image du capitaine de bateau lié au management des organisations, on peut dire qu’au début NS était à la barre à la tête d’un régime présidentiel, qu’il l’a peu à peu partagée avec FF et que désormais il peut mériter de descendre en cabine en véritable « porteur de sens » pour donner le cap, voire analyser en recul tout changement potentiel lié à l’apparition d’éléments extérieurs.
Le problème de NS, est qu’on l’aime ou qu’on le déteste mais une chose est sûre, il est efficace et son attitude dérange. Même si certaines personnes de gauche ou indécises reconnaissent ses travaux, ils renvoient tout sur sa personnalité pour le rejeter, quitte à reprendre ses réformes en les appliquant en meilleurs « bâtisseurs de cathédrales ».
Son attitude extravertie, sa grande flexibilité, son entrain visionnaire et son attitude logique ont été ses grandes forces et préférences de fonctionnement pendant cette première vague de crise. En tant que Président de la République, il devra montrer désormais qu’il sait être équilibré, plus réfléchi, avancer pas à pas, se mettre à la place et mieux mûrir et structurer ses actions avec un leadership adapté. Le retour à la confiance est apparu par une meilleure « digestion » de l’explication des actions, tellement il y en eut, et par une diffusion lente des nouveaux éléments de programme, jour après jour. Et comme NS le mentionnait ce matin sur une grande chaîne privée, s’il disait tout aujourd’hui on lui reprocherait de ne plus rien dire demain.
Les Italiens en avaient une fois de plus marre de S. Berlusconi. Mais ils savent apparemment et étonnamment accompagner une vraie politique de rigueur qui porte déjà ses fruits en quelques mois. La France va financièrement et socialement mieux que l’Italie tant qu’elle peut emprunter. Mais il faut également à la France une politique de rigueur et je ne crois pas que la solution soit une politique de gauche qui investit trop sur la dépense publique de fonctionnement sans se soucier des entreprises. Et cet avis est partagé par 50% du vrai centre. Comme dans tout système et tout investissement, il faut laisser aux réformes le temps de s’installer et produire leurs effets entraînants.
Etre le candidat du cœur présente sans doute beaucoup d’avantages. Mais le sauveteur, qui annonce avoir construit sa politique « en prenant à la droite », ne pourra pas vider les caisses et deviendra victime inactive en reprochant à la droite de ne pas les avoir remplies. Est-ce bien un rêve éphémère que les Français attendent ?
bientôt une nouvelle candidature "avec" sur la 4e de Cote d'or
ne manquez pas le prochain article de marketing politique justifiant une candidature complémen,taire et nécessaire sur la 4e circonscription de Cote d'Or, berceau d'un des partis les plus anciens d'après guerre, véritable racine dans une logique nationale et une dynamique européenne...