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Le blog philosophique de francois CHARLES

Education et enseignement supérieur

18 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

 

vous trouverez ci après la partie liée à l'éducation de mon programme social, écologique et semi-libéral 

 

Un accompagnement des jeunes enseignants doit être réalisé par ceux de plus de 50 ans « post 50 » ou retraités, notamment sur les savoir-être qui ne sont pas acquis même, voire surtout, après la réforme des UIFM. J’avais proposé un module « mieux enseigner » à l’éducation nationale, qui n’a pas encore statué, et qui peut être divulgué avec bon sens par les plus anciens.

Je porte un intérêt élevé sur la valorisation des petites classes, véritables ciment initial, auxquelles on ne porte pas assez attention sachant que l’avenir de nos enfants se crée dès le plus jeune âge. C’est ignorer que l’éveil est la base de notre vie future. Nous devons lutter contre leur fermeture en ruralité et augmenter les classes doubles car les enfants y profitent généralement de plus d’attention. Comme pour les médecins, le nombre d’enseignants est suffisant mais mal réparti et beaucoup d’entre eux pourraient aller en campagnes. Une veille accrue doit être portée vers les enfants à problèmes ou les élèves précoces au plus tôt avec une proposition d’accompagnement avec soin sans marginalisation. En terme d’orientation, quand on sait aussi que nombre de conseillers d’orientations n’ont jamais travaillé en entreprise au même titre que certains responsables de ressources humaines ne connaissent pas ce que font vraiment les salariés, on peut se demander si les dispositions actuelles sont bien efficaces et s’il ne faudrait pas songer à d’autres dispositifs. Je propose donc une prise de conscience dès le collège par la mise en place d’un trinôme enseignant-collectivité-entreprise. Certes j’ai rencontré récemment deux jeunes filles satisfaites de leur unique stage de 3° et qui comptent poursuivre dans la voie du commerce ou de la garde d’enfants. Mais combien de jeunes n’auront pas eu la possibilité de découvrir d’autres domaines, d’autres organisations, d’autres métiers ? Comme je l’ai suggéré à Luc Chatel, pourquoi ne pas initier une prise de conscience des réalités du monde du travail en entreprises, collectivités, hôpitaux, organismes artistiques etc.… dès la 6e voire même dès le CM2, comme Anne Lauvergeon nous l’expliquait à la Fondation Concorde, pour développer les métiers manuels, le goût pour l’industrie ou toute forme d’autre organisation remplaçant ainsi la simple semaine « découverte ». J’ai été étonné, lorsque je communiquais sur l’euro, de l’attention que m’offraient ces classes de  CM2, encore insouciantes mais à la fois disciplinées, curieuses, sans a priori et ambassadrices. Des conférences sont généralement le fruit d’initiatives personnelles trop peu soutenues. Mais peut-être faudrait-il certainement aussi sensibiliser le corps enseignant. Je sais que certains consultants sont même payés pour réaliser ce travail. Au-delà d’une simple conférence en classe, il s’agirait de réaliser une ou plusieurs visites du site pour progressivement, au fil des classes, atteindre le format de la  semaine de présence que nous connaissons en 3e, puis plusieurs semaines en seconde et terminale en dehors du bac professionnel. L’adolescent bénéficiera ainsi d’expériences multiples pour trouver son chemin. Outre le temps consacré, je connais la réticence et la réalité des entreprises à accueillir des enfants en terme de sécurité et de réglementation du travail avant 16 ans. Mais ils pourraient être accompagnés de parents. Après concertation avec des enseignants, ces visites pourraient être organisées avec un thème de travail sur l’année et un fil rouge comme par exemple la méthode « 5S » utilisée en industrie (où l’on apprend aussi le Japonais…Seiri débarasser ; Seiton ranger ; Seiso nettoyer ; Seiketsu tenir en ordre ; Shitsuke respecter les règles) qui peut être ensuite applicable pour ranger la classe, la maison, sa chambre… Demander si l’on a fait son « 5S » ? est plus ludique et motivant ! Même mes anciens élèves-ingénieurs apprentis le font et en appliquent bien d’autres ! L’apprentissage doit exister de façon permanente entre les écoles et les entreprises afin de créer un lien fort et désormais naturel au-delà d’approches personnelles. La plate forme installée à Cergy Pontoise en est un exemple.

Un autre thème pourrait être la prise de conscience de la tenue, souvent différente en fonction du métier mais toujours adaptée, ou celui de la communication directe ou indirecte par l’affichage des notes de services, des tableaux de bord. L’école serait au service de l’entreprise et de la collectivité et ces dernières seraient au service de la vie courante dès le plus jeune âge pour une véritable osmose réduisant stress et mal-être au travail. Et tout ceci est réaliste et réalisable. Je milite depuis plus de 10 ans, bien avant l’UMP, pour une tenue uniforme à l’école. Je suis ancien élève du privé catholique où je n’en portais pas ; officier en retraite dans l’armement où j’en portais une dans les arsenaux mais pas dans les ministères à Paris après en avoir portée une dans l’armée de terre, et enfin ancien président d’association de parent d’élèves dans le privé, où ma fille en portait une. Mais porter le costume dans les ministères ou dans un cabinet de conseil n’est il pas une tenue uniforme ou je m’y sens bien même pour aller voir les paysans qui veulent que l’on soit à leur portée sans leur ressembler et qui comprennent vite que mon discours fait vite oublier le costume ? Le cadre ne sera-t-il pas souvent en costume ou en tailleur ? L’ouvrier ne sera-t-il pas souvent en combinaison ou en blouse ? La tenue uniforme ne veut pas forcément dire « uniforme » comme au Japon. Il peut s’agir d’une blouse comme en Tunisie ou dans nos petites classes d’autrefois. Ensuite il est essentiel de ne pas parler « d’uniforme » mais de « tenue uniforme » pour éviter tout blocage a priori et pour ouvrir la pensée au-delà de l’aspect rigide, réglementaire et militaire. La devise d’une tenue uniforme pourrait être « nous sommes tous égaux ». Une personne en tenue uniforme ne montre pas de marques, n’impose pas ou ne donne pas envie de se faire racketter pas absence ou masquage de marque. Il apparait comme quelqu’un d’abordable. Il s’agit souvent d’une régulation gagnant-gagnant et d’une « interdépendance » où l’enfant défavorisé reprend confiance et où le nanti doit reprendre garde mais où les deux ont plus de chance de pouvoir communiquer, sauf si bien entendu ils n’ont pas à se côtoyer s’ils sont dans des écoles différentes. Mais le leadership et les sous-groupes existent même dans chacune des castes. D’autres avantages existent : régulation du budget vestimentaire pour les parents qui dépenseront moins, gain de temps le matin où l’élève n’a pas besoin de savoir comment il s’habille, habitude à une tenue soignée. L’enfant fera attention à ses vêtements et ses parents réduiront leur note énergétique de lavage hebdomadaire. Cela régulerait peut-être également le problème du foulard…Ce sera une réelle opportunité pour les familles de se faire financer tout ou partie du vêtement par les collectivités mais sans couper le budget du jour au lendemain. Mais peut-être que les marques d’uniformes ou de blouses pourront également sponsoriser ces tenues comme les équipes de football ou de rugby. Quels pourraient être les inconvénients ? Enfin pouvoir jouer à se salir ou alors ne plus pouvoir en « ramener ». Mais surtout heurter les lobbys des marques qui misent beaucoup sur les enfants et les jeunes. Les adeptes devront faire leur « deuil ». Peut-être qu’une comparaison interviendra entre les établissements ? Une menace serait de ne pas mettre cette tenue en permanence comme ces écoles privées qui se veulent prestigieuses qui ne le sortent que le vendredi pour la sortie des élèves et dont les élèves ne savent pas mettre la cravate. La menace viendra aussi des irréductibles qui se sentiront agressés par le système sans en voir les avantages ou par ceux qui ne se sentiront pas briller et qui verront les « boucs émissaires » relever la tête. Par contre les bons exemples en France ne manquent pas, notamment à travers les Etablissements Publics d’Insertion de la Défense (EPIDE).

Nous devons retrouver une école efficace et performante avec l’analyse des modèles suédois, allemands et même asiatiques filtrés avec nos réalités culturelles. Nous pouvons nous remettre en question et les initiatives d’enseignants doivent être encouragées. Il est tout à fait concevable d’introduire des contrats d’objectifs dans l’éducation avec appréciation des enseignants par les élèves comme lors des formations professionnelles ou en entreprise. La cohérence lycées - collèges doit être optimisée avec les collectivités et il faut maintenir les aides aux collèges et lycées privés. J’aimerais aussi attirer une attention sur la possibilité de veille accrue s’agissant les profils psychologiques de certains enseignants, au contact de nos enfants, qui peuvent nous cacher bien des choses. Ancien élève d’école de commerce puis en université, enseignant dans divers établissements, je sais qu’après le BAC, la prise en charge de certains étudiants dans les facultés reste un sujet préoccupant et il conviendrait de sensibiliser au plus tôt les élèves qu’une sélection existe, différente que dans les écoles d’ingénieurs et de management et qu’elles ne sont pas faite pour attendre que le vent se lève sauf pour certains élèves réellement motivés par leur carrière et leurs études. Les apprentis existent pour les BAC pros mais aussi pour les BTS et les formations d’ingénieur. Les employeurs doivent aussi comprendre qu’une faculté ne forme pas uniquement des généralistes et l’exemple de Dauphine, quasi grande école, devrait être copié en régions. L’expérience Sciences-po est bonne et déroge à la règle des écoles pour privilégiés. J’ai connu des parents qui achetaient des logements à coté du Lycée henri IV, lycée public, pour y mettre leurs enfants. Habitant vers Cergy-Pontoise, je n’imaginais pas que mes enfants soient considérés comme des banlieusards sans pouvoir intégrer de grandes écoles ! Quand on vient d’une région, on voit cela de loin et tout est possible. Avec un même revenu, mieux vaut habiter à Dijon et aller au lycée Carnot qu’à Cergy Pontoise sauf à scolariser ses enfants dans les deux grands lycées privés qui font référence.

S’agissant des vacances, celles d’été, anciennement dédiées à l’agriculture pourraient être réduites à un mois et demi avec un maximum de 10 jours de vacances intermédiaires afin d’éviter les chocs, comme en entreprise où l’on redoute le lundi, on s’acclimate le mardi, on travaille le mercredi quand ce n’est pas le jour des enfants, puis on pense au week-end. J’accompagne aussi certains élèves de lycée en histoire géographie, économie et gestion et je vois les variations. Mais en tant que coach, je leur donne aussi des méthodes de vie pour s’organiser, éviter de consommer trop d’énergie, se ressourcer, être plus attentifs. La généralisation de ces méthodes pourrait replacer bien des semaines de vacances. Je milite pour la journée d’école aménagée avec sport, activités culturelles et connaissances européennes car une bonne tète est une tète bien faite et équilibrée, et  non forcément gavée et fatiguée. Une tablette numérique pour tous fera-t-elle la différence ? Quoi qu’il en soit, les équipements doivent être adaptés surtout sans oublier les campagnes et pourquoi ne pas les mettre en avant.

S’agissant des langues, je ne souhaite pas que la France ressemble à certains Etats des Etats-Unis où certains résidents ne parlent pas anglais mais uniquement espagnol. La langue française a perdu sa force mondiale depuis la première guerre mondiale et nous devons apprendre désormais d’autres langues pour communiquer en interdépendance. Certes, du temps des protectorats et de la colonisation avec certains départements dont l’Algérie, certaines populations ont du apprendre le français. Pour autant, si une personne veut avoir la nationalité française et les droits sociaux, elle doit apprendre la langue française. 

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