Et pourquoi pas un nouveau monument à Montbard ?
Selon le n° 182 du Bulletin d’Information de la ville de Montbard, cette dernière annonce s’être associée à Metal Valley, association qui regroupe les usines de métallurgie de Montbard, pour travailler sur l’image de la ville et qu’un concours vient d’être lancé pour la réalisation de deux œuvres artistiques.
Dans la tribune libre de dernière page, une élue municipale « Sauvadiste » qui se qualifie de « leader responsable » de l’opposition montbardoise, ne semble pas y être favorable. Quel est donc son objectif ? Quelles sont les réalités ?
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, animateur politique, ancien conseiller local pendant les élections cantonales, initiateur du projet d’hôtellerie 4* de Nogent
Oui il est possible d’être plutôt de Droite et aimer le projet de la municipalité de Montbard. En tant qu’initiateur de projets locaux, dont un soutenu en son temps par une léue d'opposition (…), j’ai personnellement voté pour l’œuvre numéro 2, raffiné qui rappelle à la fois la force et la noblesse de l’acier comme de la ville. Il est également possible d’être de droite et aimer le tram à Dijon. Après certains rendez-vous pédagogiques et d’accompagnement stratégique parfois difficiles, je me félicite que l’opposition municipale a peut être enfin compris, sans le reconnaître, que les dijonnais vont aimer le tram entre 2013 et 2014, date des élections municipales et qu’il valait mieux être constructif tout en contrôlant les réalisations des élus majoritaires. Le projet d’aménagement de l’hôpital général en est un exemple.
Selon les mots de l'élue d'opposition, madame le Maire aurait refusé d’inscrire par deux fois un « un projet de vœu de soutien à la filière nucléaire (…) qui appelait à acter que toute réduction du parc nucléaire aurait des conséquences lourdes pour les tarifs de l’énergie et pour l’emploi sur notre territoire », considérant que ce n’est pas « un sujet Montbardois ». Voulait-elle peut-être dire que c’était un sujet régional ou national ? Il est souvent important de demander à reformuler…
Si la droite n’avait pas été divisée par (…), peut-être serait elle restée aux commandes de la ville et aurait elle peut être même réalisé ce monument avant ? Certaines et certains savent faire allégeance et pardonner mais comme dirait F. Patriat, mieux vaut garder la liste dans la poche.
Certes, cette œuvre ne donnera pas de pain aux ouvrier, leur permettra de tourner autour comme dit Mme Porte, mais leur donnera aussi certainement une fierté, et se mariera bien avec l’environnement, comme je le connais dans les cités industrielles que je côtoies. Elle mettra la ville en valeur, force motrice du territoire, je l’espère AVEC les communes du canton.
Après avoir insulté son ancien concurrent aux cantonales, l'élue d'opposition n’a de cesse de lutter contre les réalisations adverses et jouer sur les affaires de personnes plutôt que travailler sur le fond, ce qui lui permettrait aussi de prendre certaines responsabilités. Etonnamment, et comme certains membres de son équipe, sans aucune excuse ni sans savoir vraiment pour quel objectif, elle utilise dénigrements, insultes personnelles, professionnelles et politiques, amnésie brutale et reniement contre ses anciens amis en gratitude de l’accompagnement personnel et de son équipe, de la préparation d’interviews, des déplacements, des nuits de travail et d’encouragement, de la coopération avec la gazette, des rédactions de communiqués, du relais fait à Dijon auprès des élus et de la presse, de la rédaction et du dépôt du recours demandé etc etc J’invite donc l’élue à rejoindre ses amis élus dijonnais dans leur nouveau comportement stratégique. On peut d’ailleurs s’étonner de son opposition à ce monument quand on connait son goût profond pour l’art et la valorisation de l’image de son canton comme de sa ville…
Cette élue (dont je ne veux plus prononcer le nom sine die, qui s’est opposée au soutien de l’aide de la société de navigation de plaisance par la Mairie, ne considère-t-elle pas ce sujet comme montbardois alors qu’il profite au territoire ? Aurait-elle changé ? Aurait-elle également oublié que c’est elle qui m’a montré le château de Nogent pour déplacer mon projet d’hôtel dans cette région qui le vaut bien, qui devait être financé en novembre, et dont le dossier semble recueillir de plus en plus de suffrages de par les efforts de communication et de sa justification marketing qui fait désormais écho et envie.? Mais peut-être ne peut-elle plus le défendre ? Et pourquoi est-elle donc aussi attachée à Alésia ? J’aurai plaisir à faire figurer ce monument dans les propositions de visites industrielles, pour l’instant hélas apparemment irréalisables.
L’opposition ferait-elle une projection parce que ce n’est pas SON idée ? Ferait-elle subitement de la politique industrielle et du social, tout à son honneur pour réclamer des mesures, qui ne sont pas forcément demandées par les usines sauf à communiquer sur les emplois de cadres ? S’inquiète-t-elle du projet d’identification des logements sur la communauté de communes comme celle que j’ai demandée pour accueillir les personnels du futur hôtel avec contribution aux travaux ? Les questions ne devraient-elles pas porter sur le financement ?
« Qu’en pense madame le maire » avait relayé un opposant violent sur facebook ? J’espère que cette réponse municipale n’a pas non plus pour origine une opposition systématique Au-delà des aspects artistiques et culturels et même si, bien entendu, on pourrait concevoir que la municipalité soutienne ses usines, on peut aussi comprendre que madame le Maire ne souhaite pas prendre part à des sujets de politique industrielle ni afficher son soutien officiel à cette filière allant à l’encontre des décisions de son parti qui ne réclame d’ailleurs pas l’arrêt du nucléaire. Ce monument est peut être sa façon à elle de la soutenir, ou alors est-ce un monument postume qui rappellera l’activité d’antan et nous le l’espérons pas. C’est oublier que les usines ne travaillent pas exclusivement pour le nucléaire et savent apparemment se diversifier mais ont souvent besoin d’accompagnement.
Né dans une exploitation agricole cote d’orienne, issu de l’armée de terre puis de l’armement et l’aéronautique, enseignant certaines disciplines dans des écoles d’ingénieurs et Universités de Technologie avec visites d’Usines, ayant fréquenté les cabinets ministériels et le terrain dans des affaires de politique industrielle nationale et internationale étatiques et privées, désormais conseil en stratégie et management, je défends le nucléaire avec mesure et je suis le premier à soutenir la création de richesse et de valeur mais AVEC les hommes et les femmes qui accompagnent les projets. Je suis allé demander à Anne Lauvergeon, alors qu’elle était en poste, quelles étaient les réalités de son discours de partage de stratégie avec ses sous-traitants alors que certains industriels bourguignons n’ont aucune visibilité. Nous connaissons la même ambiguïté dans l’armement qui n’est pas un domaine populaire mais qui emploie néanmoins des centaines de milliers de personnes dont il faut défendre les emplois ! (voir certains articles sur ce blog)
Je demande que cette œuvre soit commune et que ne figurent sur la photo d’inauguration que celles et ceux qui seront là par conviction plus que par position