L’analyse transactionnelle au service de la marque et de la théorie des cycles
Attention, ancien article
Voilà, le rêve est terminé. L’équipe de France n’aura pas tout de suite sa deuxième étoile. Tout le monde y croyait, surtout les publicitaires et les sponsors. Certains signes laissaient pourtant entrevoir le doute de ne pas être à la hauteur des enjeux et de découvrir finalement que d’autres avaient acquis de nouvelles compétences.
______________________________________
Par François CHARLES*
______________________________________
Certains mettront la faute sur l’entraîneur, d’autres sur le système de qualification d’office, d’autres enfin sur la « starisation des joueurs – qui l’avaient pourtant bien mérité (comme un perchiste à son époque)».
Les bleus devront se retrouver le plus tôt possible pour analyser cet échec, même si l’exercice doit faire mal.
Comme tout bon sportif, le chef de produit, le commercial ou la manager doit savoir oublier ses échecs pour avancer.
Mais a-t-il le courage et prend-il le temps de les analyser pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ?
Dans le même ordre d’idée, pensons-nous à analyser nos succès ? Quels sont les éléments clés ? Quels sont les meilleurs effets de levier et les actions à vraie valeur ajoutée ? Qu’en pensent les collaborateurs ? Quelles sont les actions à envisager ? avec quelles méthodes ? Quelles doivent être les comportements ? Connaissons-nous notre produit ? notre client ? Quelles doivent être les réels comportements ? etc…
* * *
L’analyse doit passer par une série de remises en cause que même les grandes entreprises doivent se poser : vision globale multicritères, maîtrise des risques, développement durable, innovation et optimisation des processus tout au long d’un travail d’approche individuelle et collective avec les outils du coach (AT, PNL, MBTI…), les vecteurs privilégiés de team building voire les approches six-sigma.
Parmi elles, et au delà des analyses purement marketing (BCG…),l’analyse de la marque, la théorie des cycles, l’importance du risque humain, de la veille et de l’exploitation collective des connaissances explique souvent de nombreux constats.
Comme l’enfant sortant de son cocon doré qui découvre brusquement que plus rien ne lui est dû, qu’il faut se battre car d’autres réussissent mieux que lui, que la vie est faite d’événements fâcheux et que la chance ne sourit pas toujours, de nombreuses entreprises renommées et reconnues se sentent perdues dans la défaite.
Elles se demandent si elles ne devraient pas redorer leur marque alors que la réelle solution repose sur le réapprentissage de l’humilité, du produit, du prix, des savoirs faire, du terrain et du client.
Plus dure est encore la chute de celle qui n’ont pas su analyser régulièrement leur santé réelle et celle de ses concurrents ou s’apercevoir des problèmes de taille critique (Andersen, UAP n° 1 oblige…, l’analyse du germe Microsoft).
Qu’il s’agisse d’économie, de sport, de politique, de relations internationales, la vie n’est faite que de cycles qu’il convient de provoquer, d’accompagner ou de subir.
L’importance est d’en connaître les règles et de posséder les bons outils. Prenons par ailleurs le temps de regarder la nature car elle a énormément d’éléments à nous révéler, que nous cherchons pourtant à réinventer.
______________________________________
*Associé fondateur du Groupe NOVIAL (conseil et accompagnement en business consulting, ressources humaines et communication) et coach professionnel