LA TOUCHE FINALE
4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management
Faire la cuisine est un art. Il repose en général sur le délicat
dosage des ingrédients et leur incorporation au moment
opportun. Un plat ne doit pas attendre, non seulement parce
qu’il peut refroidir, mais parce que les invités ont tout
simplement faim. Il s’agit donc de prendre la bonne décision
au bon moment, sans droit à l’erreur. On ne rattrape pas un plat
trop salé. Sauf peut-être en exagérant la dose de poivre.
tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES
Pourquoi ne pas servir sans assaisonnement et laisser le libre
choix à chacun ? La responsabilité du cuisinier est en jeu. Il
pourra toujours faire mieux mais produire un plat simple dont
on se souviendra le bonifiera davantage qu’un essai compliqué,
trop compliqué, même accompagné de mille excuses. Bon ou
mauvais, le plat servi devra être mangé.
Enseignement
Certains stratèges vous diront qu’il est parfois judicieux de faire
chauffer plusieurs casseroles et de décider à un certain moment
laquelle servira à faire la cuisine. Qui sait cuisiner sait
gouverner. L’important est de prendre les bonnes décisions.
Avez-vous déjà vu fonctionner une entreprise de taille
importante ? Le développement répond à une analyse reposant
sur le plan stratégique, le plan commercial, le plan produit, le
plan de lobby et le plan de communication. Tournez un peu,
rajoutez-y un peu de reporting, de qualité, laissez reposer. Puis
dans la casserole « fonctionnement », faites revenir ensemble et
à feu doux la politique sociale, les éléments financiers,
comptables et juridiques, ainsi que les systèmes d’information.
Alors, le couperet tombe : est-ce suffisamment assaisonné ? Qui
va prendre la décision de rajouter ou non tel ou tel ingrédient
au risque de détruire la saveur ou de ne pas la faire revenir puis
de servir ?
Les propositions commerciales forfaitaires ne devraient-elles
pas inclure une partie « à la carte » ?
Bonne ou mauvaise, une décision qui a été prise en CODIR1
doit être appliquée. Il n’est pas question de remettre en cause
le bien-fondé des instances de décision, car le comité de
direction est nécessaire pour faire avancer l’entreprise… en
espérant que les décisions soient prises en connaissance de
cause et en fonction du bon sens !
LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
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