Affaires étrangères
bonjour , voici le premier chapitre de mon programme politique social, écologique et semi-libéral
L’objectif et la vision à maintenir en permanence doivent être « l’Europe dont la France » et non l’inverse, sous peine de ne pas avancer dans la construction européenne. Cela suppose une vraie écoute vis-à-vis de tous les autres pays. La France peut par contre avoir délégation pour intervenir sur certaines régions clés, comme en lobbying où l’on fait intervenir les personnes les plus opportunes en fonction d’un lien, d’une situation ou d’une position particulière. C’est ce que nous avons vécu pour le Mali avec un soutien pour l’instant matériel de certains pays européens. C’est aussi ce que nous devons faire en Syrie où la France et la langue française sont reconnues depuis tres longtemps. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer dans le cadre de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE) que je préside, sur les solutions à proposer sur ce pays qui fait partie du bassin méditerranéen. Il n’est pas concevable de laisser ce conflit s’endormir mais il est possible de proposer des solutions qui ne sont pas traditionnelles, même si elles ne plaisent pas à tous. Des actions de facilitations seront prochainement menées.
Nous devons fonctionner dans une règle de non intervention individuelle « sauf », comme en matière d’exportation d’armement qui est en France « interdite sauf ». Un modèle fédéral d’Etats-Nations, pour reprendre l’idée de J. Delors, peut exister pour justement ne pas faire perdre notre identité. Par contre, la France peut et doit continuer à entretenir une participation active à la représentation de nos entreprises françaises, voire européennes quand l’Union aura décidé d’adopter une vraie politique forte renforçant le marché intérieur, sans déroger aux règles de l’OMC et permettant aux entreprises de fonctionner mieux entre elles.
Nous devons continuer à valoriser notre langue qui est celle du droit, fine et précise, utilisée maintes fois en cas de recours international, celle de la représentativité du savoir-faire, de l’attitude, de la créativité et de la culture françaises. Il m’est souvent pénible d’entendre que les Français sont les derniers à s’occuper de la francophonie. C’est une réalité, comme celle qui nous lie à nos anciennes colonies de façon différente de celle du Commonwealth et que nous avons du mal à gérer. Il y a souvent ambigüité entre la France et la francophonie comme avec l’assistance que nous devons ou non apporter aux pays de même langue francophone.
Les interventions militaires de la France devraient être désormais déléguées par l’Union en cas de risque de déséquilibre mondial grave. Nous devrions augmenter le nombre de membres au Conseil de sécurité de l’ONU, avec de possibles votes à la majorité qualifiée, afin de ne pas voir certaines situations perdurer dans le monde.
La reconnaissance d’un Etat palestinien doit être maintenue, comme prévue initialement, étant donné que les dirigeants palestiniens sont prêts à l’accepter et donc à admettre aussi la présence de l’Etat d’Israël qu’il convient toutefois de condamner quand il n’est pas dans son droit et qu’il continue la colonisation quand il voit la négociation lui échapper. L’holocauste a endeuillé nombre de personnes mais ne doit pas être un bouclier permanent.
L’affirmation de l’identité française et européenne au sein de l’OTAN doit être maintenue. J’en reparlerai plus longuement dans la partie défense et Europe.