Culture, arts, patrimoine
La culture est une chance qui doit être ouverte à tous. L’art et la culture sont des vecteurs d’épanouissement, d’intelligence, d’ouverture aux autres, de dialogue et de sérénité. Regardez comme les gens du Nord ou de l’Est sont heureux de voir le Louvre ou Beaubourg venir à leur rencontre en régions. Le tag de l’œuvre majeure du Louvre Lens ne doit pas remettre en cause ces initiatives mais plutôt les favoriser. D’autres musées doivent voir le jour en région.
J’ai appris le piano dès l’âge de 7 ans, j’utilise l’art pour le management afin de faire comprendre les préférences de personnalité entre ceux qui voient les détails ou les images comme par exemple à travers les impressionnistes et les expressionnistes, j’ai fait partie de chorales, j’aime le cinéma pour ses messages (et j’y tournais parfois) mais je suis souvent incapable, comme de nombreuses personnes, de citer tel ou tel auteur. L’important pour moi est d’abord ce qu’il en ressort en terme d’expression et de ressenti et parfois en terme de technicité pour le partage ou l’humanité. Cela ne m’empêche pas de respecter les puristes et les professionnels ni d’avoir une certaine culture et d’apprécier par exemple le vitrail réalisé pour l'abbaye de Cîteaux par Frère Eric de Taizé en 1966. Et je pense que c’est cela aussi qui freine certaines ouvertures d’esprit auprès du grand public. L’art abstrait peut être mieux compris s’il est présenté comme une dérivation de l’art traditionnel. J’ai commencé à aimer Picasso quand j’ai réalisé qu’il avait peint l’arlequin et m’en sert désormais pour le management à travers l’art.
L’art crée aussi la surprise comme celle de découvrir par hasard que l’on détient un tableau de maitre caché dans son grenier et qu’il convient de le protéger de par sa valeur en évitant de vous faire blâmer de l’avoir laissé dans cet état, voire accuser de le détenir ! Les liens avec le patrimoine et musique doivent être accrus. Le projet sur la gastronomie en Bourgogne reprend bien entendu une de nos forces motrices régionales mais il y a bien d’autres thèmes. Il faut ouvrir la culture à la ruralité, aux quartiers les plus pauvres, à tous les niveaux scolaires avec des thèmes variés.
Comme pour la recherche et développement dans le domaine industriel, la France doit rester une nation créatrice et doit se faire reconnaitre par ce talent qui fait notre plus value à travers le monde. Des ateliers de créativité peuvent se développer dans tout le territoire.
Favoriser l’art dans l’entreprise et à l’école doit être un objectif, comme le fait de favoriser la découverte de la musique classique, véritable moule universel. Les musiques du monde doivent aussi éveiller à la considération de l’autre et il convient aussi de vivre avec la culture contemporaine visuelle et musicale et la volonté d’identité des jeunes, du moment où elle est constructive, ouverte et non violente. Les talents doivent être identifiés et guidés au plus tôt. Ils seront ensuite les ambassadeurs de la France et de l’Europe.
Les identités culturelles locales ressortent peu à peu au fur et à mesure que grandit l’identité européenne sans être antinomique. La Turquie n’est pas européenne mais les Turques ont su, en une soirée, il y a quelques années à Paris, nous étonner sur un concert faisant intervenir leurs instruments traditionnels où l’on découvrait les multiples facettes de leur culture. Nous devons intégrer cela et créer des orchestres européens. Lors de la semaine de l’Europe, l’IRCE lancera une série de concert de musique classique pour mieux comprendre l’histoire de la musique européenne et qui étaient les européens Mozart, Schubert, Rossini … et leurs styles de musique. Nous allons également créer un festival européen de musique de film avec plusieurs pays en faisant participer les écoles de musique.
Toujours dans cette dynamique art et management, je suis favorable à une fiscalité réduite sur les œuvres en partenariat avec les entreprises pouvant les exposer, voire les acheter pour notamment aider les créateurs à se faire connaitre.