ENTREPRENEUR, DIRIGEANT, MANAGER ET…TYPOLOGIES DE PERSONNALITE
Les entrepreneurs, dirigeants et managers sont chaque jour confrontés à un puzzle qui leur impose d’être à la fois créatif, sage, moteur, transmetteur, acheteur, vendeur, conciliant, intransigeant, ami, parent. Ils doivent savoir adapter leur discours en fonction des circonstances afin d’optimiser l’imbrication étroite entre le fonctionnement et le développement de leur entreprise ou de leur projet. En constante réflexion, un carnet toujours à la main, vérifiant tout ce qu’on leur dit, évitant la controverse, ayant une correspondance régulière, travaillant en collaboration, il doivent être performant et innovant, doivent savoir anticiper face à la concurrence, faire preuve d’improvisation et d’initiative, veiller à transmettre les bons codes à leurs collaborateurs et entretenir les bons réflexes.
Soucieux d’accomplir leur tâche et à l’affût des aides potentielles, ils se demandent souvent à quoi peuvent bien leur servir des outils de connaissance de soi a priori plus adaptés à des problématiques d’identité ou de relation de leurs collaborateurs plus qu’à leurs besoins propres, ceci souvent par manque de preuves d’applications concrètes sur les besoins opérationnels et par manque de prise de conscience du retour sur investissement existant sur l’effet de levier humain au profit du développement des l’organisations.
C’est oublier qu’ils ont d’autant plus de légitimité à mieux comprendre et moins se tromper de par leur position de leader et de porteurs de sens et que les fils rouges existent avec de multiples applications pour eux-mêmes (échanges, prises d’information, de décisions, organisation…), vis-à-vis de leurs collaborateurs (définition, validation et suivi d’objectifs, recrutement, motivation…) et vis-à-vis de leur environnement externe (stratégie, négociation, communication, …).
Par François CHARLES*
Se comprendre soi-même signifie mieux comprendre ses forces, mieux mettre en valeur ses atouts mais aussi maîtriser ses faiblesses, ses zones d’efforts et ses pertes d’énergie et être mieux équilibré dans ses réactions face à certaines situations inconfortables ou certaines personnes qui peuvent penser ou fonctionner autrement de fait de leurs origines et de leurs acquis et ainsi être génératrices de stress et d’échec.
Au-delà d’outils psychologiques qui peuvent faire peur, il s’agit surtout de profiter des modélisations réalisées sur les comportements, qui confirment souvent l’approche intuitive, afin de faciliter l’atteinte des objectifs souvent d’une façon différente qu’envisagée initialement et souvent avec un résultat bien supérieur.
Se former aux polarités et aux profils du MBTI, du TMS, de la Process Com ou de l’Ennéagramme, c’est comprendre et mieux accepter désormais avec une certaine prise de conscience et relativisation, comme une sorte de « vis ma vie », par exemple (liste non exaustive !) : pourquoi l’Administration, les PME, les grands groupes, les banques, fonctionnement différemment de par leur identité, pourquoi il n’est pas aussi facile de leur vendre la même prestation de par leur population, pourquoi l’identité des auditeurs est différente de celle des publicitaires, pourquoi les consultants sont consultants, pourquoi certains décideurs ou acheteurs préfèrent par exemple prendre plus de temps pour réagir et s’adapter face à un élément nouveau et seront énervés par une certaine insistance, pourquoi certains collaborateurs se font remercier car ils ne suivent pas où au contraire vont plus vite que leur supérieur.
C’est savoir remplir un appel d’offre avec la forme et les mots qui conviennent à l’identité de la structure et de la personne qui le lira.
C’est prendre conscience que certains en font trop ou trop peu pour leur client avec les impacts liés en terme de chiffre d’affaires et de résultats.
C’est savoir gérer un conflit en essayant d’abord de se synchroniser avec la personne ou la structure adverse dans une négociation raisonnée.
C’est savoir que certains voient plus vite que les autres l’assemblage des informations en changeant également et trop souvent de direction de façon déroutante pour les autres.
C’est constater que certains prennent leurs décisions avec peut être trop de logique sans jamais aucun risques alors que d’autres devrait décider moins vite avec moins de convictions et consolider certaines données avant de se lancer ou trouver un partenaire ou un associé pour ne pas se tromper.
C’est savoir recruter une équipe équilibrée et reconnaître, au sein des organisations, qu’il existe des populations d’explorateurs, de conseillers, d’organisateurs, de contrôleurs et qu’il existe des personnes développant l’harmonie alors que d’autre cherchent à se faire reconnaître quand d’autres encore cherchent l’isolement, l’excitation ou le jeu.
C’est accepter le besoin psychologique légitime et nourricier d’informations du comptable, du gestionnaire et du banquier face à l’entrain et l’excitation du porteur de projet qui part souvent de la page blanche avec des impacts en terme de coûts, délais et performance.
Autant on redécouvre mieux son propre pays quand on va à l’étranger, autant il est souvent utile de découvrir d’autres référentiels afin de redécouvrir et repenser son univers quotidien et agir autrement pour simplement mieux vivre son projet et son entreprise avec moins d’énergie sans perdre son identité mais en agissant en meilleure connaissance de cause.
*coach en stratégie, management et développement personnel, formateur et professeur vacataire, ancien responsable stratégique et opérationnel dans l’administration et en entreprise, ancien audit & conseil, fondateur de NOVIAL www.novial.fr, auteur des Fabliaux du Management et des booklets mémos, créateur du modèle SPM®
Urbi et Orbi : quels enseignements pour l’Europe et pour le monde ?
Le pape François nous a dévoilé son message de paix en ce jour de Pâques. Il s’adressait à l’Europe Chrétienne mais également au monde et sans nul doute que d’autres religions du livre étaient aussi présentes dans ses pensées et à l’écoute.
Son message Urbi et Orbi, de paix et d’unité, peut-il être aussi un message « bon pour l’Europe ? ».
Par François CHARLES
Économiste, sociologue, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe
Ces mots existent depuis l’empire romain où ce qui était bon pour Rome l’était pour l’empire à travers toutes ses villes, en grande partie européennes. L’empire romain a créé SON espace de paix après avoir guerroyé des peuples et a du ensuite se défendre. Mais il a apporté davantage.
L’Europe a su faire la paix et doit durer à travers ses frontières mais aussi dans le monde pour le bien des peuples. Les représentants des pays européens que je rencontre dans leur pays ou à Paris ont toujours considéré qu’ils étaient européens sans être pour autant dans l’Europe politique actuelle, et c’est souvent en oublier les constructions contemporaines du 19e siècle. Madame Ashton, désormais haut représentante de l’Union européenne pour les affaires extérieures, ne devrait-elle pas diffuser un message de paix comme de mise en garde contre les déstabilisateur de paix ? De nombreux militaires et politiques européens regrettent ce style leadership.
Comme le dit avec raison Daniel Cohn-Bendit, mais comme pourraient tout autant le dire VGE ou Jacques Delors, l’Europe n’est pas un assemblage de peuples mis bout à bout mais possède une identité propre. La richesse de l’Europe peut nous amener à penser autrement et mieux vaut chercher le meilleur élixir européen qui pourra sortir de l’alambic. Dans le cadre des projets qui concernent tous les pays,, l’Union Européenne demande systématiquement qu’ils soient « bons pour l’Europe ».
Si les pays fondateurs veulent continuer à donner l’exemple, doit-elle le faire encore avec ses propres lunettes ? Ce qui est bon pour les pays fondateurs l’est-il encore pour l’actuelle Europe politique ? A l’OTAN, nous avons réussi de grandes choses en proposant, avec les petits pays, autre chose que ce qui était bon pour les Etats-Unis. En politique économique, ou dans d’autres domaines, ce qui est bon pour la France peut être bon pour les autres mais il convient de na pas oublier le « coup de tamis » des réalités locales en faisant attention aux identités des uns et des autres et aux leçons de morale afin d’essayer de fonctionner en équipe sans forcément mettre les financements structurels dans la balance en terme de négociation avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Le renforcement de nos frontières commerciales extérieures nous rendront plus forts ensemble. La paix et la stabilité y gagneront certainement. Il faut renforcer le rôle politique du Parlement européen mais dans le bon sens et parfois on peut se demander si la Commission serait-elle finalement LA garante de l’intérêt général. Là où l’on voit des colloques, plutôt politiques, avec d’anciens ministres, intitulés « quelle Europe pour la France » je préfère, en spécialiste du management, les titres « quelle Europe DONT la France » ou « que peut apporter la France dans une nouvelle vision de l’Europe ? ».
Quant à l’euro, notons que le Vatican est inclus dans l’espace géographique européen et bat monnaie européenne sans être pourtant partie prenante dans l’Union politique et monétaire, comme d’autres pays. Si c’est bon pour le Vatican… c’est sans doute bon pour l’Europe et même pour l’équilibre monétaire mondial.
Redonner envie d'aller voter
En France, le vote n’est pas obligatoire. L’abstention est souvent forte et l’équilibre existe souvent bizarrement entre la droite et la gauche sauf parfois quand l’élu est plus connu par son aspect humain et ses valeurs que par son appartenance politique.
Ce ne sont pas les dernières affaires « faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais » qui vont relancer les votes. Les Français sont dégoutés de la politique politicienne car elle cache les vraies valeurs et les vraies compétences, déclenche la division, la haine, la diffamation, la calomnie, la lutte, la violence. Des solutions existent pourtant pour redonner envie d’aller voter.
Par François CHARLES
Economiste, auteur de nombreux ouvrages politiques, animateur politique et territorial
J’ai été éfarré dernièrement quand j’ai montré à deux personnes, deux de candidats relayés pas la presse, pouvant éventuellement etre maire de Dijon. La réponse, qui ne m’a en fait plus surpris, a été « moi je ne fais pas de politique ! » comme s’il fallait faire de la politique pour élire un maire ! On comprend mieux pourquoi le taux d’abstension peut atteindre 45%. Mais la politique serait-elle scandaleuse et intouchable à ce point qu’il ne faut pas dire pour qui l’ont vote et qui l’on cotoie ?

Avoir le pouvoir démocratique ne donne pas le droit ne tromper, d’insulter, de battre ni de manipuler. Bien entendu, la majorité des élus ne sont pas concernés, enfin a priori, car quand on goute le pouvoir, la tentation est forte de dériver vers un abus de pouvoir « sur » quelqu’un ou « pour » quelque chose. Je le sais. Une des solutions, comme en Suisse, serait de réduire les mandats, éviter les cumuls, dénoncer sans craindre.
Je sais aussi, peut etre comme vous, que meme certains élus les plus insoupçonnables, tous bords confondus, font pression sur d’autres pour qu’ils ne parlent pas, ne donnent pas leur signature, n’accueillent pas tel ou tel, ou qu’ils ne se présentent pas sous peine de ne plus avoir de contrats et de marchés. Et ils se forment entre eux pour éviter toute trace de pression. Mais comme en management, c’est en période de sress que l’on voit les réelles attitudes qui apparaissent parfois.
Oui, la politique est présente partout et doit donner une vision et faire rever. En entreprise on parle aussi de politique générale et de force motrice, mais sans doute avec plus de responsabilité. De grands meneurs nationaux ont su galvaniser les foules et parfois avec de tres grands résultats qui ont meme contribué à la création de l’Europe.
Au même titre qu’en France le syndicaliste ne représente pas la majorité des travailleurs, les militants ne représentent pas la majorité des électeurs et pourtant ce sont sur eux que la presse se focalise souvent. Les militants qui cherchent la bagarre, tweetent sans comprendre, vont au combat comme de bons petits soldats au détriment du débat de fond. J. Chirac et L. Jospin étaient d’accord là-dessus. Mais le politique cherche tout de même à leur plaire pour se sentir aimé sans forcément avoir de programme mais en ayant surtout des éléments pour contrer l’adversaire et trouver la faille. Le candidat sait bien qu’il doit faire partie d’une famille politique s’il veut être élu au-delà de son village. L’électeur regarde s’il est « dans le système », ce qui coupe souvent toute initiative novatrice indépendante sauf exception.
J’ai beaucoup écrit sur la politique est-elle un job, l’absence de vision etc.…et je le vérifie tous les jours. Mais le politique qui a un mandat découvre aussi le syndrome du nez dans le guidon tant il a à montrer qu’il est actif, séduire et encore séduire avec des petites phrases sans prendre le temps de la réflexion de fond par perte de temps et d’impact. Mais aurait-il pu réfléchir avant ? Non, car l’objectif est d’être élu.
J’ai lancé les soirées « marketing politique », très appréciées par les auditeurs et audités, pour expliquer la politique autrement à travers des supports de stratégie, de marketing, et de management avec pénalité en cas de projection sur le camp adverse. Chaque intervenant disposait des mêmes supports. Ils ont été publiés dans un de mes ouvrages et le seront bientôt de façon plus explicite à nouveau. J’étais déçu car il n’y avait très peu de non militants. Certains élus et certain partis ne sont pas venus. Je vous laisse à vos conclusions. Les prochaines réunions seront cette fois mieux partagées au plus grand nombre et seront a priori interdites aux militants, voire peut-être même aux politiques pour mieux comprendre les aspirations des citoyens sur ce qu’ils attendent d’un maire, d’un député, d’un conseiller territorial et leur redonner envie d’aller voter avec raison, de façon objective, et pourquoi pas avec une grille de lecture spécifique, mesurable, accessible, réaliste, réalisable et déterminée dans le temps.
entre réalités politiques et fiscales, avons nous les memes lunettes ?
prochainement un article sur ce sujet
municipales DIJON
municipales Dijon : je comprends que vous n'aimiez pas les absences de programmes et la bataille par l'insulte. Après "ma vision pour Montbard" et après avoir recadré certains anciens candidats, peut-etre vais-je écrire ma vision pour DIjon dans la logique de mon serment de Koufra
A la redécouverte des centimes d'euros
L’euro a fêté ses 10 ans d’existence. Il nous a épargné des frais de change, facilité les échanges, préservé des crises, des tentatives de fragilisation de nos monnaies par spéculation, des taux d’intérêt record et des impacts néfastes des agences de notations qui essaient de nous faire peur.
Mais on voit aussi l’inflation que nous avons traversée plus ou moins bien digérée par certaines nations, due notamment à certaines habitudes internes que sont pas forcément liées avec la désormais nécessaire stabilité de change.
Par François CHARLES
Economiste, sociologue, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE), ancien partenaire officiel euro de la banque de France
retrouvez cet article sur le blog de l'IRCE
Si le passage à l’euro a mieux été vécu dans le couple franco-allemand avec des taux d’intérêt qui ont baissé et restent bas, certains pays ne l’ont pas vécu de la même façon car pour certains, les taux ont augmenté et ils doivent faire davantage de sacrifices, comme je l’entends tous les jours en parcourant l’Europe, notamment à Paris.
Outre les nécessaires rattrapages de parité, une des causes de l’inflation est liée à « l’Euro aux hormones ». Habitués à fonctionner avec des unités de francs, la grande erreur fut de chercher à fonctionner trop rapidement avec l’unité d’euro plus qu’avec les centimes, pièces bizarres pour nous (mais en métal bronze comme les penny …) et insignifiantes pour le comparer avec l’unité monétaire du dollar.
Je rappelle souvent à la fois cette histoire sur la façon dont je distribuais en 1994 des billets de 1 dollars au Vietnam aux enfants pauvres jusqu’à ce que l’on fasse justement remarquer que là-bas c’était une fortune. Il y a surtout l’histoire de la machine à café sur l’autoroute qui était passée en moins de deux ans de 2 francs à 6 francs puis un euro (soit 6,65957 frs) pour atteindre l’unité ! Dommage qu’il n’en était pas de même pour les salaires…et du coup nos pauvres aussi demandaient un euro !
Je me suis longuement exprimé sur l’historique, les fondements et les garanties de l’euro dans la triade Euro, fédéralisme et convertibilité or d’Euro-obligations (1, 2 et 3). L’Euro n’est pas à remettre en cause car c’était une bonne mesure notamment pour les constats énoncés ci-avant. Certains pays possèdent même cette monnaie sans être dans l’Europe monétaire. Et demandez aux entreprises britanniques et aux personnes qui se déplacent en Europe ce qu’elles en pensent…
Alors partenaire officiel euro, je répondais aux questions d’appréhension et je communiquais sur les avantages pour les entreprises et les particuliers, sur les produits que nous allions découvrir et faire découvrir mais aussi pour mieux voyager. Il a fallu éduquer sur les nouvelles pièces et les billets. Désormais nous redécouvrons donc les centimes d’euros. Nous ne sommes pas plus pauvres, nous sommes en plein réapprentissage et redécouverte de la vraie parité et d’un vrai mode de fonctionnement.
La faute psychologique au dollar sur ce modèle que nous voulions, qui doit sourire et qui se garde bien de vouloir rattraper l’Euro, sauf à perdre désormais jour après jour du terrain dans sa toute puissance mondiale. La faute technique aux actuaires qui ont sans doute mal défini cette parité du panier de monnaies et ont oublié certains facteurs, certains coefficients, voire aussi un certain bon sens. La faute de gouvernance que les Etats n’ont pas su mettre en place assez tôt pour limiter la hausse des prix et de l’Union dont le Parlement n’était pas aussi fort qu’aujourd’hui pour dire son mot .
La faute à nous même si nous n’en prenons pas conscience en 2014.
A la redécouverte des centimes d’euros |
Municipales de Dijon : le sempiternel match Houpert / Sauvadet c’est reparti !
Les municipales approchent. Lors de l’article sur mon serment de Koufra pour Dijon, je mentionnais qu’il n’existait pas encore de bons candidats, et faisais apparaitre d’ailleurs la rare vision stratégique de F. Rebsamen. Les choses ont évolué. A. Houpert et E. Bichot ont déclaré leur flamme pour la capitale bourguignonne. Rien ne dit qu’ils seront élus mais la concurrence est cette fois plus sérieuse. Reste un élément sous-jacent qui risque de laisser des jours heureux au maire actuel : quelle sera l’issue de la sempiternelle lutte Houpert / Sauvadet où Beaune va encore compter les points ?
Par François CHARLES
économiste, sociologue, animateur politique, et territorial, président de Droite Fédérale
Quelles sont les forces de chacun, et quelle est donc cette lutte qui justifie certaines candidatures plus ou moins réalistes alors que mon vœu était vraiment fait par conviction. Désormais indépendant et ayant œuvré puis subi les relations des uns et des autres, je vais vous aider à vous y retrouver car ils le valent bien …
Souvenons-nous. Lors des cantonales, le sénateur, délégant à son Sancho-Pancha bien coiffé, a tout fait pour ramener une élue montbardoise, plutôt centriste, sous sa coupe. Pour les présidentielles, le binôme jouait au gentil et au méchant en soufflant le chaud et le froid, et encourageait la lutte légitime à l’existence et à la résistance de l’UMP locale tout en laissant aller au bucher un preux chevalier qu’ils encouragèrent à porter le flambeau. Beaune a bien entendu condamné les actions violentes en disant bien « c’est moi le chef » et en se comportant avec autorité bienveillante lors d’une dernière réunion à Dijon.
Pour les législatives sur la 4e circonscription, le binôme a essayé de résister au candidat centriste, en ressuscitant le chevalier, devenu bon bouc émissaire, sans le soutenir officiellement et même en le bannissant. L’équipe Sauvadet pensait à tord que sa candidature aux législatives était une initiative Houpert pour lutter contre Sauvadet alors que son but était un vote différent et complémentaire pour mieux apporter les voix égarées et indécises. Si l’on peut condamner les agissements des uns, on peut aussi condamner ceux des autres. Quand FS sait interdire l’accès ou virer ses opposants « personnels », AH et son entourage savent aussi casser certaines logiques auprès du siège parisien de l’UMP, parler à certains élus et faire bannir certaines personnes quitte à en oublier certaines lettres bienveillantes. Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Lors des législatives de la 3° circonscription, le candidat Morel, dans le camp Sauvadet, que je soutenais mais qui ne parlait que de son mentor plutôt que de son programme, s’était déclaré depuis longtemps et aurait pu courir pour les couleurs de la droite. Bien entendu une candidate a été portée sous les projecteurs pour soutenir les couleurs de l’UMP, et bien entendu accompagnée par le sénateur de Cote d’Or. En gagnant largement le match, la droite centriste a reçu le message de rester cantonnée sur la 4e !
En prenant Dijon, s’il apprend à parler plus fort tout avec empathie, le sénateur Houpert n’aura pas non plus terminé de lutter face à un député ancien ministre qui souhaite a priori devenir Sénateur (…). Sans doute très stratège également. Qui va encore clamer que l’autre divise ? On se souvient du soi-disant lynchage du président de Broissiat, qui sait aussi soutenir certains et les abandonner en écoutant d’autres sons de cloche.
On peut penser que la candidature Bichot, tres proche de F. Sauvadet, est liée à ce dernier. Et cette candidature est peut-être de bonne guerre comme la réponse du berger à la bergère. Mais comme pour les législatives sur la 4°, je veux plutôt croire en la personne et à l’initiative du candidat, même si je le connais un peu moins que les autres. La candidature Bichot est intelligente car l’homme semble intelligent avec un bon retour d’expérience. Elle pourra l’être davantage s’il sait choisir ses troupes, optimiser sa communication, ne pas faire de l’anti Rebsamen, avoir un programme et analyser pourquoi certains ont plus que perdu la bataille dans la 3e circonscription. Il semble être un « gentil » mais sait aussi être attaquant.
Le conclave et la récente conférence de management à Cîteaux nous a dévoilé que l’élection du père abbé était fondée sur le même principe. Je demanderai plutôt aux Dijonnais de choisir non pas un candidat mais celui (ou celle ?) qui sera le meilleur à un instant donné en fonction des réalités du moment. Bien entendu, il ne s’agit pas forcément d’élire un pasteur pour Dijon mais finalement, notre bonne ville, après avoir été déclarée capitale sous Charles XI, n’a-t-elle pas connu ses années de gloire sous les bons hospices du chanoine Kir ? Et qui ressemble le plus actuellement à un pasteur selon vous ? Cherchez bien …
Peut être aussi que F. Rebsamen, stratège et développeur, pourrait aussi se retirer dans la gloire pour laisser la place à un gestionnaire ? Je lui laisse méditer.
Et qu’en sera-t-il à Montbard ? Eh bien…. La même chose mon général ! l’élue UDI, seule candidate légitime même avec ses cotés négatifs, qui mériterait d’être mieux accompagnée et qui semble être lâchée par FS, est soutenue par… une branche locale de l’UMP. Et quand je lis qui se permet d’etre relayé dans la presse pour le compte de l’UMP pour les élections à Montbard, je me dis que l’UMP est bien pauvre et divisée et je comprends mieux certains jeux devant les uns et devant les autres, qui a agit à Sombernon et à Dijon et pourquoi certaines plaintes n’ont pas abouti. Mais le dossier est épais et n’est pas clos. Le procureur anglais appréciera. A part critiquer les projets des autres, de les menacer, de les attaquer, de les calomnier, de les diffamer et de les insulter, est-on capable d’écrire une « vision pour Montbard » comme je l’ai fait qui donne beaucoup d’idées apparemment… Je ne regrette pas d’avoir découpé ma carte ! Pardon pour AS qui m’accueillait à nouveau avec plaisir. Mais comme dirait AH, on ne va pas jouer à qui est victime, sauveteur et persécuteur.
Quant à certains journalistes qui disent bien faire leur métier, je leur conseillerais de venir en formation ou être plus honnête.
Et en attendant…vous savez pourquoi la vache rit ? Car on emmène les chevaux à l’abattoir à sa place (là je vous laisse chercher…)
FC
les Grandes batailles au secours des organisations
La vie du manager d’organisation est un combat quotidien alors que le soldat s’entraine de façon permanente pour le combat potentiel. Même s’ils disposent chacun de leur propre boite à outils, qu’ils appliquent souvent sans le détachement nécessaire, ils se rejoignent parfois sur des lectures plus vulgarisées tels l’art de la guerre de Sun Tzu ou la théorie du combat de von Clausewitz, qui sont deux ouvrages complémentaires de par leur contexte et leur culture, afin de gagner ou de survivre. Mais ils peuvent aussi se rejoindre sur de vrais théâtres militaires pour mieux comprendre certaines situations transverses car il n’y a souvent qu’un pas pour passer de la guerre militaire à la Guerre économique.
Par François CHARLES
Officier en retraite, coach, conseil et formateur en stratégie et management, créateur du modèle décloisonné SPM ®
Les conflits contemporains ne manquent pas avec leurs nouvelles réalités en termes de commandement, de communication. Il semble que les anciennes méthodes ne changent pas mais évoluent et que l’approche humaine reste encore un élément déterminant dans les victoires.
Alors que j’accompagnais le Cours Supérieur d’Enseignement Militaire en analysant la possibilité d’optimiser les processus de commandement avec l’approche SPM®, j’ai compris l’intérêt inverse de faire vivre aux entreprises des séances d’exercices militaires simulés mais aussi des événements qui ont marqué nos nations en allant sur des sites de batailles et en comprenant leurs réalités ainsi que celles des chefs qui les menèrent. Il ne s’agit pas d’aller guerroyer au péril de sa vie mais d’organiser en un ou plusieurs jours, comme les autres séminaires « activités & management », d’abord des visites commentées par des guides civils et militaires puis des séances de décryptage en faisant passer les informations dans le « tamis » des réalités des organisations, en capitalisant, si possible, certaines méthodes.
Plutôt qu’en salle ou dans les livres, le manager retiendra souvent mieux, en situation dans un environnement différent, les questions stratégiques et tactiques, les différences entre la carte et le territoire, les limites du surnombre, le jeu des alliances et des partenariats, le choix du terrain, des armes et des matériels employés, les effets de levier, les impacts écologiques, le rôle de la presse et aussi des espions, le coup de feu, la valorisation logistique, la segmentation des forces, les luttes personnelles, les logiques ou incompréhensions des attitudes de l’ennemi, le cheval de Troie, la MRT… mais aussi le SWOT de la bataille, les éléments contrôlables et incontrôlables, l’importance du moral et de la confiance, le style de leadership, les éléments GROW et SMART, l’analyse globale des risques, la planche à secousse de la durée d’engagement, etc.
En France, certains lieux sont propices à cette prise de conscience : le site d’Alesia, défaite gauloise pourtant en surnombre en 52 av JC en Bourgogne, avec également une possible visite du site jurassien de Chaux des Crotenay ; le site caractéristique du chemin des dames connu ou inconnu au cours des siècles même avant la première guerre mondiale, les batailles des tranchées de la Somme autour du château de Péronne, le fort alsacien de Schöenenbourg, édifice de la ligne « défensive » Maginot de la seconde guerre mondiale mais également le site héroïque de la bataille de Reichoffen/ Woert de 1870. En Normandie, nous irons visiter les plages du débarquement de Pegasus Bridge et d’Arromanches et comprendre les éléments décisifs, parfois étonnants de la percée. A l’étranger, il s’agira d’Austerlitz en République Tchèque où Napoléon joua ave le plateau de Pratzen mais aussi de Waterloo en Belgique où ses généraux indisciplinés affrontèrent les Anglais pour la première fois sans prendre conscience de certaines réalités.
Mais rassurez vous, les militaires, se bonifient aussi à découvrir les techniques d’entreprise pour réussir leurs opérations. Rien de tel qu’un bon blason et les polarités de Jung, pour se découvrir ainsi que son ennemi, qu’une TOB ou qu’une roue de TMS pour mieux comprendre son Etat-major ou ses équipes, qu’une matrice BCG pour orienter ses actions, qu’un 5M, un 5S ou une AMDEC pour optimiser ses processus !
Corée du Nord : encore un loupé pour l'UE ?
La Corée du Nord est passée en état de Guerre. Faut-il s’en émouvoir ou laisser l’affaire aux Etasuniens et leurs alliés asiatiques sur la région ? La voix de l’Europe ne doit-elle se faire entendre que si ses frontières sont attaquées ?
Par François CHARLES
Ancien responsable pour les affaires industrielles internationales d’armement avec l’Asie, auteur de nombreux articles sur la région, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE)
La Corée du Nord se sent agressée par différentes manœuvres et ce regain d’attention des Etats-Unis. Les jeux s’identifient à « donne-moi des coups de pieds » et au « Schlemiel » (rusé) qui consiste à ne pas montrer sa colère, sans forcément attendre ni exprimer le pardon. En Europe, avec ce jeu nous avions frôlé une nouvelle guerre en 1989.
Alors que dernièrement, il était question d’une réunification économique entre les deux Corées, mais sans doute sous condition, ce revirement d’attitude ne semble pas émouvoir les sud-Coréens habitués à ces va-et-vient. La Chine n’a pas besoin de guerre en ce moment. On voit mal la Russie intervenir en pleine reconstruction, avec sans doute toujours le testament de Pierre le grand néanmoins dans la poche, même si elle n’a toujours pas de traité de paix avec le Japon.
La voix de l’Europe forte pourrait être opportune face à cette menace, bien que lointaine, mais qui concerne tout autant la politique de sécurité extérieure de l’Union en cas de réaction en chaine du conflit. Ne serait-ce pas aussi une nouvelle opportunité de gestion de crise pour apprendre à réagir entre européens sans forcément passer pour les gardiens du monde ?
Madame Ashton semble être en accord avec les propositions de sortie de crise de l’IRCE pour la Syrie (voir réponse sur le site de l’IRCE). Pour autant, la crise asiatique est bien différente car expansive, sans doute aussi pour sortir d’une certaine pauvreté. Si les images prises du ciel en pleine nuit nous montrent un grand point lumineux sur la Belgique en Europe, elles nous montrent un grand trou noir en Asie au dessus de la Corée du Nord, sans doute pas à cause des économies d’énergie. Et gare aux guerriers le ventre vide qui ont trouvé la lance sacrée…
Qui est concerné en Asie ? La Corée du sud, comme le Japon, possède une vraie défense et des matériels de haute technologie. Mais contrairement au Japon, dont les chantiers navals ont pourtant été dessinés par un Français, le pays du matin calme est liés aux Etats-Unis mais aussi à la France qui aurait du lui vendre le rafale, et à l’Allemagne. Et n’oublions pas également que certains de nos compatriotes sont tombés en Corée du sud lors dans les années 50.
Je veux espérer que l’attitude de madame la haute représentante de l’Union pour la politique extérieure représente bien la communauté dans son ensemble plutôt que la voix britannique historiquement très liée à nos grands alliés et qui pourraient demander de « laisser faire ». La défense européenne n’est pas l’enfant adapté qui doit intervenir quand le grand frère nous le permet.On peut rappeler qu’au Mali, les interventions logistiques alliées ont été supportées pour l’instant à hauteur de 129 par la Belgique, 95 par l’Allemagne, 70 par les Etats-Unis, 37 par le Danemark et 2 seulement par les le Royaume-Uni. Il aurait été intéressant et valorisant de voir certains soutiens de la nouvelle Europe, certes plus limités.
Lors de mes différents entretiens, certaines visions externes à l’Union ne voient pas comment nos différents pays peuvent fonctionner ensemble, alors qu’ils n’y parviennent pas eux-mêmes. Nous pouvons leur prouver le contraire.
COREE DU NORD : Encore un loupé pour l’Union européenne ? |
ma vision sur la ville et la ruralité
issu du "programme politique social, écologique et semi-libéral"
Nos villes et nos campagnes doivent vivre ensemble dans un équilibre à préserver. Je ne reviendrai pas sur l’appel de Dijon d’un élu de Cote d’Or contrant la réforme administrative et comptable en se basant sur une exception territoriale qu’est celle de haute Cote d’Or, même s’il faut la défendre mais dans une conception aménagée. Il aurait sans doute pu chercher les solutions pour peupler les territoires plutôt que de chercher à conserver quelques postes. Etant donné que les villes virent au rose et les campagnes au bleu marine, il n’y a pas de territoires à reconquérir sauf à considérer que le bleu n’est pas de droite. Il aurait pu trouver les causes de cette coloration qui sont sans doute le fruit d’une part du développement de certaines considérations sociales, et d’autre part d’une volonté de conserver et préserver certaines valeurs.
Je vais me permettre de m’inspirer d’une étude de la DATAR pour structurer l’état des lieux de nos territoires, certains constats et certaines réalités tout en m’attachant à certaines focalisations.
Il y a tout d’abord les campagnes dans les villes, nouvelle forme du monde rural à deux faces concernant 240 cantons où il faut veiller à la concurrence entre le résidentiel et le productif. D’une part un rural périurbain à fonction résidentielle dominante sur le pourtour immédiat, avec une densité de 195 hab / km², avec peu d’utilisation de la voiture (4%) et avec des personnes travaillant en dehors du canton. D’autre part un espace rural dense mixe résidentiel et productif nouveau avec une densité de 66 hab / km² sur les couronnes ou en quasi petites villes, plus agricoles que les premières. En Cote d’Or on pense aux environs de Dijon et de Beaune.
On trouve ensuite les campagnes les plus fragiles désormais vieillissantes et que l’on quitte. Elles enregistrent un recul économique et démographique qui représentent environ 800 cantons, à faible densité, à mono-activité et où il convient de trouver des alternatives. Il s’agit de territoires vieillis à dominante agricole ou d’espaces ruraux ouvriers traditionnels au tissu industriel en déclin, où l’on trouve 2 actifs sur 5 dans l’industrie, des ouvriers, un chômage élevé à 14% et une précarisation. En Cote d’Or on pense au Chatillonnais et au Morvan.
On trouve enfin les nouvelles campagnes « multifonctionnelles », les territoires ruraux aux fonctions de production diversifiées avec une fonction résidentielle mais moins marquées possédant des activités de loisir. On les situe dans 300 cantons qui deviendront 900 cantons vers 2020. Il s’agit d’un environnement rural à attractivité touristique et entrepreneuriale, avec une vraie économie et avec des espaces en transition, surtout autour des petites villes. En Cote d’Or on pense à Auxonne.
Montbard, quant à elle, semble être une exception, voire une anomalie territoriale, comme j’y reviendrai par la suite.
On constate souvent une accumulation de générations successives, ainsi que des dispositifs d’actions, plus qu’une politique générale cohérente et globale s’inscrivant dans l’espace. Nous devons prendre garde aux effets d’un scénario au fil de l’eau du « rural sous dominance urbaine ». Le risque est grand et pourtant les méthodes sont là pour nous y soustraire. On peut comprendre les propositions de représentation d’élus en fonction du nombre d’habitants mais c’est aussi négliger parfois les campagnes au profit des villes. Les effets de la politique rurale sur les conditions de vie apparaissent mitigés. On découvre un intérêt pour les composantes agricoles, les équipements et les infrastructures sauf dans les communications. Le bilan est réservé pour les services publics.
S’agissant des effets de la politique rurale sur les activités productives et sur l’emploi, on constate que la main d’œuvre rurale est trop peu de prise en compte dans la formation professionnelle, qu’il y a peu de résultat dans la reprise et la cession d’entreprises, mais avec certaines réalités culturelles ou locales qui ne les facilitent pas, et qu’il existe une difficulté de transport des stagiaires dont il faut absolument remédier.
S’agissant des effets sur la gestion des ressources locales. Le bilan n’est pas meilleur. On constate davantage de renforcement que de diversification, mais avec des filières localisées et de proximité assurant la promotion de produits locaux, avec une petite hôtellerie et un tourisme social souvent délaissés. N’oublions pas que l’hôtellerie de luxe peut apporter une réelle force motrice.
S’agissant enfin des effets sur la structuration des territoires, le constat est plutôt satisfaisant sur l’organisation et l’augmentation de la coopération intercommunale mais avec souvent des villages qui luttent contre les villes dans les communautés de communes.
Le rural sous dominante urbaine n’est pas une solution face au désir de campagne. Les campagnes résidentielles ne sont pas forcément non plus un modèle de développement durable. 27% des urbains veulent habiter à la campagne et 97% des néo ruraux veulent une augmentation de la qualité de vie, une maison individuelle, retrouver des racines familiales et fuir les nuisances urbaines (sans forcément les transposer à la campagne). Les urbains pauvres sont cantonnés dans des lieux particuliers et il existe une augmentation des conflits entre résidents, industriels et agriculteurs. Nous devons porter attention à la marginalisation des territoires les plus fragiles ainsi qu’à l’inégalité et à l’augmentation de la fracture sociale. Mais comme je le soulignais plus avant, nous ne devons pas non plus en faire un poids mais trouver les solutions qui les fassent se repeupler. Le « tout mobilité » peut être une solution si analysé sur toute la chaine de valeurs avec notamment de nouvelles solutions de services.
Certaines orientations sont réalistes et réalisables. Nous devons rénover et renforcer les dispositifs d’intervention dans les campagnes les plus fragiles, gagner la bataille des nouvelles technologies qui freine la vitalité rurale, achever l’accès aux grandes infrastructures, augmenter l’accueil des non actifs, répondre aux besoins en services liés et au renouvellement de la population, appuyers les projets de territoire avec les « pays ». Nous devons anticiper les changements environnementaux et promouvoir les logiques territoriales. Nous devons résorber la fracture rurale par le maintien de l’agriculture, la modernisation et la conversion industrielle ainsi que le renforcement des petites villes avec une veille sur l’emploi. Nous devons miser sur une économie résidentielle maitrisée avec l’arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne et demandeurs de services mais en réelle interdépendance avec les habitants historiques. Nous devons rendre les campagnes plus attractives par la qualité des paysages et des services ainsi que repenser le rapport villes / campagnes avec une coordination. Les Pays Bas ont arrêté les mégalopoles en mettant en place des « green Hart » avec une agriculture combinée, des loisirs et des zones résidentielles développées conjointement par une politique de concertation urbaine et le maintien d’une ceinture verte. Nous devons accroitre les secteurs productifs et augmenter l’économie diversifiée avec des labels de terroirs. Au-delà des luttes de chapelles, nous pouvons mutualiser les compétences administratives, techniques, juridiques entre communes, développer les foires locales avec leurs produits et savoir faire locaux, optimiser les retours d’expériences. Nous ne devons pas opposer les campagnes aux villes en ruralité mais identifier la force motrice tirée par la ville avec le soutien des villages et les synergies complémentaires réparties dans chaque canton et arrondissement de département.
Nous devons identifier la cohérence de développement entre grandes et petites villes et de leurs territoires dans chaque département et inter-département, ainsi qu’établir des liens entre territoires européens qui se ressemblent. Nous pouvons stabiliser les « campagnes des villes » à caractère rural périurbain à fonction résidentielles dominante ou mix résidentiel et productif et les nouvelles campagnes « multifonctionnelles » à fonction productives diversifiées, fonction résidentielle et d’activité de loisirs. Nous pouvons amener des pôles d’excellence rurale dans les campagnes dites « fragiles » à faible densité avec recul économique et démographique. Nous pouvons prendre des mesures « sortant de l’ordinaire » dans une dynamique moyen et haut de gamme, notamment dans les commerces et l’hôtellerie, créatrice de valeur dans les petites villes rurales. Il serait opportun de développer une banque de financement pour la vitalité rurale incluant la DATAR.
S’agissant des villes, j’ai vécu à l’étranger et j’ai suffisamment voyagé pour voir si une ville respire ou non, tout en la replaçant dans ses réalités mais qui peuvent aussi changer si elles sont contrôlables. J’ai longtemps vécu aux abords de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, une ville à la campagne proche de Paris et créée au milieu des champs. J’ai pu analyser son développement fulgurant autour des villages voisins multipliant leur population par 10 en 10 ans avec ses risques, notamment sur les commerces dont j’ai déjà parlé, son renouvellement pas toujours heureux, ses migrations de population vers le Vexin et sa renaissance. Nous avons un autre exemple au Val de Reuil. Je suis favorable à de nouvelles expériences qui puissent tenir compte et tirer expérience de ces évolutions. Nous pouvons désormais franchir les réalités des frontières administratives pour voir également ces réalités autrement. Les villes sont des forces motrices pour le rayonnement, pour l’attraction, pour l’identité à travers l’Europe. A Paris ou à Bruxelles, on me demandera moins où se trouve Dijon ou Beaune que Montbard, ou Auxonne, ce qui n’est plus le cas en Cote d’Or où les lunettes sont alors différentes. Ces réalités doivent nous faire mieux travailler ensemble. En dehors de Dijon et de Beaune, la Cote d’Or vit essentiellement dans la ruralité incluant quelques petites villes d’environ 5000 habitants.
Comme je l’ai déjà écrit dans un article de presse, je félicite la réalisation du tram de Dijon, qui donne à notre capitale bourguignonne une vitalité nouvelle, complétant celle des lieux de vie se développant vraiment depuis plus de 5 ans. Mais il manque les parkings périphériques nécessaires aux non résidents, comme nous le voyons pourtant dans de nombreuses villes de référence. Il s’agit peut-être de les faire venir essentiellement en train, ce que je conçois mais il convient alors de communiquer davantage. On peut aussi se demander pourquoi ce moyen de transport, arrêté pendant 50 ans, ne dessert-il pas les quartiers populaires. Enfin, je suis plutôt favorable à une nouvelle gare TGV en périphérie, voire en ruralité proche et facile d’accès pour les non résidents plutôt qu’à Porte neuve.
Je ne dirai rien sur Beaune, ancienne capitale historique de Bourgogne, car je n’y trouve rien à dire. C’est un modèle de qualité de vie, aidée certes par son environnement naturel mais par certainement une intelligence de développement. Tout en considérant certaines réalités, elle peut néanmoins donner exemple aux petites villes demandeuses d’idées.
J’aimerais revoir le marché aux asperges d’Auxonne mais nos maraichages ne sont plus les mêmes. Notre ville impériale, appréciée des touristes, notamment fluviaux, comme des ménages travaillant jusqu’à Dijon, mérite d’être connue mais également encouragée dans son développement. Son futur grand centre commercial, avec ses avantages et ses inconvénients passagers, lui donnera une nouvelle dimension ainsi que la très belle idée du futur éco parc agro-industriel s’il voit le jour.
Enfin, la haute cote d’or est une exception qui mérite une attention particulière. La sous-préfecture de Montbard et sa région, avec ses villes attenantes de Semur en Auxois et Chatillon, véritable porte d’entrée Nord sur la Cote d’Or, nécessite un vrai exercice de marketing territorial au delà du réaménagement de la ville. Montbard est une vraie anomalie car non vraiment identifiable dans les trois modèles de ruralité cités plus avant comme si elle n’exploitait pas certaines forces naturelles et comme si ce modèle fonctionnerait de façon durable, ce qui ne peut être le cas.
Montbard était pour moi auparavant un arrêt de train ennuyeux sur la ligne Dijon – Paris avant de retourner l’analyse et voir que c’était en fait le début ou même la fin de la ligne TGV. A l’image de ce skipper qui était en tête du Vendée globe et qui a choisi de ne pas rentrer, appréciant trop la mer, et à celle d’un puzzle d’intelligence économique qui produit enfin une image, ainsi après avoir côtoyé ses industries et sa population lors des cantonales puis ensuite de façon régulière et notamment pour mon projet hôtelier et désormais pour des activités européennes, je me suis désormais attaché à cette ville et de cette région aux multiples facettes qui procurent un genre de joyau quand on sait les assembler. Je dirais que Montbard a une âme historique alliant noblesse et travail qu’elle n’ose pas revendiquer ni afficher, de peur de je ne sais quels démons. Prenant enfin l’image du Seigneur des anneaux, on peut aussi se demander si certains projets de voient pas le jour de peur qu’on leur vole leur précieux.
Grace à son industrie, et son besoin de main d’œuvre, Montbard semble à l’abri et insouciante, telle la vache à lait de la matrice BCG, n’ayant plus besoin d’investissements. Les actions de la chambre de commerce et du pôle nucléaire sont à bonifier mais ne doivent pas freiner d’autres initiatives ni ignorer certains chiffres. Mais quand j’entends qu’une stratégie de ressource humaine est revue tous les ans pour la Metal Valley, qui regroupe les entreprises industrielles locales, je m’interroge. Mais il existe d’autres industries en dehors de la Metal Valley à Montbard. La population de la ville de Montbard crut régulièrement de 1901 à 1982 pour atteindre 7707 personnes sans doute grâce à l’industrie locale florissante puis fut en baisse constante pour atteindre 5527 personnes en 2009 peut-être pour les raisons inverses. Dans le même temps, celle d’Auxonne était de 6135 en 1901 ramenée à 4304 en 1921 pour revenir à 7121 en 1982, légèrement fléchir puis repartir vers 7726 en 2009. Les populations cantonales suivent les mêmes constats avec un pic pour Montbard en 1982 à 13 168 pour baisser en 12009 à 10909 quand celui d’Auxonne n’arrête pas de croitre pour atteindre 14 631 en 2009. Et pourtant, selon les chiffres INSEE, les revenus par foyer sont quasiment identiques. Auxonne possède davantage de logements pour une superficie moitié moindre, le nombre d’employés y est quasi identique avec un peu plus de demandeurs d’emploi mais dispose d’un secteur industriel et agricole légèrement plus présent à Montbard.
Une analyse rapide montre que face aux contraintes et attentes de l’environnement des affaires, du monde du travail et des attentes sociales, les forces de la ville et de sa proche région résident à la fois dans le domaine de l’industrie, de l’agriculture, de la culture, de la richesse de son patrimoine, des activités sportives et de plein air, mais aussi dans un vecteur TGV inexploité à 1h de Paris, 1h20 de Roissy CDG et 2h de Lille. Elle dispose enfin, depuis une période récente, de nouvelles grandes surfaces commerciales bien placées et de zones d’habitation bien disposées notamment sur un plateau au calme et surplombant la ville où vient de se rapprocher la gendarmerie. Elle a le statut de sous-préfecture avec un tribunal. Nous pourrions aussi prendre l’image du Nord de la Cote d’or identique au nord de la France où on y vient difficilement mais où l’on a du mal à repartir, sauf que l’on y vient presque plus facilement de Paris, qui est au nord, par son TGV, que de Dijon à laquelle elle est rattachée. Mais ces constats ne servent à rien si Montbard ne fait que regarder passer les trains ou se contente des acquis heureusement négociés notamment par le Conseil Général. Il en est de même pour la vitalité de notre ruralité. C’est en montrant la force et le dynamisme du territoire à la SNCF et RFF que ces entreprises d’ingénierie et de transport auront envie d’y porter un regard différent et bienveillant et non l’inverse. Ne perdons pas enfin de vue la Ligne à Grande Vitesse permettant de rapprocher l’Ile-de-France de la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse et qui ouvrira de nouvelles relations rapides avec Lyon.
Ses faiblesses sont essentiellement liées à une trop grande dépendance de l’industrie locale alors que des directeurs d’usine n’habitent pas Montbard, un manque de commerces de qualité, de pole tertiaire d’affaires, de couverture et de pole numérique SATI 21, de zone événementielle d’affaires et culturelle attrayante, de moyens de transport permanents, de taxis (j’ai du emmener des Japonais à Fontenay mas j’aime encore toujours parler japonais !). On peut aussi remarquer la relative fragilité de son pole médical qui peut être résolue grâce au nouveau bâtiment de la mutualité française. Une des faiblesses est aussi une communication de développement liée et habituée au seul souci de fonctionnement et non de développement. On parle des difficultés à attirer des médecins en campagne mais il en est presque de même pour Montbard. Une faiblesse est également sans doute liée à un manque de dialogue intercommunal, une opposition politique systématique et pas forcément dans le sens que l’on croit. Par ailleurs, vu l’état des routes et le manque de point relais internet, nous avons l’impression que la ville et le canton sont oubliés par le conseil général en attendant qu’elle tombe comme un fruit mûr lors des élections, certes perdues de 8 voix avec un recours qui a fait « pchitt ». C’est une campagne désormais vieillissante que l’on quitte mais cela semble incohérent avec la présence d’une gare TGV alors que la majorité des gares a vu un développement s’opérer. A se demander si seul le pouvoir politique maintient ce fil pour les élus se rendant à Paris avec les mêmes constats qu’auparavant. A 1h de Paris on y trouve qu’une cinquantaine d’abonnés, ce qui pose un problème quand voit qu’il y a plus de voyageurs résidents à Dijon à 1h40. Par ailleurs, les usines réclament des travailleurs qualifiés et des ingénieurs, sans chercher vraiment de solutions, ce qui risque de les fragiliser. On peut lire dans le bulletin d’information municipal que le siège social d’une entreprise s’est annoncé sur Montbard car son directeur habite un village près de Montbard et non parce la société a trouvé un lieu proche de Paris. Cette dynamique doit être inversée.
La devise de Montbard pourrait être « authentique et active » mais elle se voit comme une belle oubliée ou endormie alors qu’on la voit comme « la cité industrielle nucléaire» mais également comme « le Fontainebleau de Cote d’or ». Il faut sortir Montbard et sa campagne de la zone rouge avec de vraies forces motrices nouvelles dans le cadre de son développement. Il existe une façon différente de regarder cette ville et sa région pour lui donner une autre dimension, si elle le souhaite. Alors qu’Auxonne se tourne vers Dijon et Dole, elle ne doit pas avoir peur de s’afficher comme une étape française, européenne et internationale. Les idées n’ont pas manqué de me parvenir quand j’ai dévoilé mon projet d’hôtel. Montbard a un autre visage caché qui ne demande qu’à renaitre. La ville, historiquement industrielle, d’ailleurs depuis Buffon et son modèle de proximité et qui a attiré ensuite une des premières lignes de TGV, ne doit plus se reposer sur l’industrie. Egalement assez tournée vers le tourisme, elle doit désormais attirer les services en leur montrant ses points forts et en allant les trouver en dehors du territoire et surtout en inversant sa façon de faire. Une vraie approche commerciale et de promotion extérieure de la ville doit être faite partout en France et en Europe, de façon aussi active que sait l’être l’office de tourisme, avec des campagnes publicitaires pour vanter le territoire et attirer sans attendre que les entreprises ou d’autres projets le fassent pour elle. Un département en mairie ou une agence de développement économique spécifique peuvent être mise en place avec de véritables ambassadeurs et personnes dédiées et ne me dites pas que les structures existantes s’en occupent et suffisent.
Les projets d’aménagement du centre ville donneront certainement une autre image citadine, politique de fonctionnement, mais une autre vision de développement alliant culture, industrie, services, histoire, activités sur une identité moyen haut de gamme peut éclore et être partagée pour attirer les entreprises, les investisseurs et les résidents en passant outre aussi les freins et les susceptibilités locales. Il faut arrêter de regarder si les projets conviendront uniquement aux résidents présents. Il convient de construire des bâtiments récents, sobres, harmonieux et attractifs pouvant recevoir des sociétés de service et des bureaux. Des réunions et séminaires d’entreprises peuvent avoir lieu en une ou plusieurs journées sans venir à Dijon dans des lieux adaptés, comme inclus dans le projet d’hôtellerie. L’objectif est aussi et surtout d’attirer des populations et des visiteurs de façon durable. Une vraie action européenne collective entre les entreprises et les collectivités doit être lancée pour attirer les ressources en personnel dont nous avons besoin en complément des formations lancées. Comme demandé dans le projet hôtelier depuis longtemps, et depuis repris par les collectivités (…), nous pouvons faciliter la réhabilitation des anciennes maisons pour les besoins industriels et pour conserver le charme des villages avec analyses de garantie de loyer ou de nouveaux résidents travaillant à Paris.
J’ai été sensible également à toutes celles et ceux qui sont venus spontanément vers moi pour me parler de projets et échanger des idées. Il est possible de construire un palais des expositions en partenariat public privé avec notamment le soutien des villes de Chatillon et Semur pour relancer la foire et accueillir d’autres événements, notamment d’entreprises.
S’agissant du TGV, autant il semble facile de rajouter des trains à la demande pour une occasion particulière, autant il est fâcheux de voir la suppression de certains horaires comme celui de20h28 le vendredi soir, qui est important pour de nombreux clients venant en weekend. Il est également nécessaire de permettre un arrêt en soirée pour la réussite des séminaires, ce qui pourra également profiter aux quelques 200 usagers réguliers. Aussi il convient donc d’être dès à présent très vigilent sur les nouveaux horaires LGV afin de positionner Montbard et toute la haute Côte d’Or à sa juste valeur.
La coupure verte qui sépare Dijon de l’Auxois peut être préservée et valorisée sans être forcément aménagée. Une coupure doit par contre être préservée autour de Montbard et un lien doit être renforcé avec Chatillon par la création d’une zone d’excellence rurale industrielle, comme à Nogent sur Marne ou comme le projet d’éco-parc industriel à cote d’Auxonne.
S’agissant des commerçants, Montbard vient de se douter d’un grand centre commercial et voit des boutiques se créer, notamment soutenu par le Fonds d’Intervention pour les Services l’Artisanat et le Commerce (FISAC) mais il n’existe aucune boutique moyen et haut de gamme pour attirer et faire rester la clientèle et de nouveaux habitants, même non résidents permanents.
Tout ce que j’ai pu aborder dans ce livre est bien entendu applicable pour les jeunes, le sport… et surtout ce qui touche aux conseils et maisons des séniors. Je rencontre peu à peu les responsables de jumelages et il convient désormais d’utiliser ces opportunités comme des vecteurs de solutions européennes au delà de simple liens relationnels, à travers notamment les programmes européens pour les citoyens ou Grundtvig sur l’enseignement tout au long de la vie. Le tourisme agricole mais également le tourisme industriel doivent être développés dans une vraie stratégie et une prise de conscience des bienfaits pour la région et non une approche cloisonnée en cas de besoin. Des projets culturels d’ampleur et de qualité, de la même dimension que l’abbaye de Fontenay, patrimoine de l’UNESCO, doivent voir le jour pour attirer les regards sur cette ville et cette région. Il ne faut plus avoir peur d’organiser des événements de grande qualité alliant notamment patrimoine et culture comme le festival européen de musiques de film dès 2014 qui sera un vrai vecteur de synergie. Enfin, si Montbard est la ville de Buffon, elle est aussi celle de Junot, général d’empire, qui mériterait une attention qui lui sera donnée également dès 2014.
Le sempiternel besoin de chambres est un sujet récurrent et de nombreux projets disparaissent, plus ou moins accompagnés. Je ne ménage à nouveau pas mes efforts pour désormais faire financer le projet d’hôtellerie 4 et 3*, expliqué plus avant, attendus à Montbard pour permettre aux visiteurs de rester mais également de venir. Certains veulent que je sauve un château quand je cherche à réaliser un projet de territoire et d’autres font tout pour l’empêcher… Ses liens avec le TGV et des horaires adaptés seront un facteur clé de sa réussite comme celle du territoire tout entier pour cet havre de paix haut de gamme à seulement trois minutes en voiture, et quinze minutes en calèche ou en bateau depuis la gare de Montbard. A une heure de Paris, un hôtel avec triple solution de restauration, salles de séminaires, spa et expositions haut de gamme sera une nouvelle force motrice pour faire découvrir les richesses culturelles, industrielles et viticoles de la région mieux mises à jour pendant les journées du patrimoine. Il s’agira également de leur proposer ensuite des étapes dans le Châtillonnais, le dijonnais, le Beaunois, le Morvan en relation avec d’autres établissements avec les services de transport adaptés. Des actions de promotion des commerces et services locaux seront organisés. Il s’agira aussi de retenir une certaine catégorie de touristes visitant les sites de l’UNESCO ou désirant faire une halte à travers la France ou vers d’autres destinations et fin d’assurer en semaine un certain nombre de séminaires. Tous ces clients prendront l’habitude de cette halte si l’osmose avec le TGV, l’autoroute proche et le canal, est affirmée.