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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

JM BARROSO chez GOLDMAN SACHS

13 Juillet 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique, #europe

Je me devais de réagir à la nomination de M. BARROSO chez la banque d'affaires GOLDMAN SACHS.

Je le ferai toujours de façon objective, doux avec l'individu mais ferme sur le différend, mais peut-être aussi avec un sentiment accentué de devoir de refonte du système européen comme de certains systèmes nationaux, pour instaurer une certaine confiance dont nous avons tant besoin mais également une certaine fermeté.

On se souviendra du savoir faire, très rémunérateur, de GOLDMAN SACHS qui permit à la GRECE d'intégrer la zone Euro et de découvrir la carte de crédit, avec sans doute le soutien de coeur de la France et un aveuglement bienveillant de l'Allemagne, qui nous dit pourtant ne pas de la nuit quand l'Euro baisse et qui ne pouvait ne pas savoir que la dette grecque était en réalité de 17% et non de 3.

Mais l'essentiel n'était-il pas de faire rentrer cette Grèce pour l'avenir de l'Union. Tant mieux si désormais nos idées de création de "groupes de cohérence et de maturité" au sein de la zone euro, relayée par certains députés européens, font leur chemin.

Certains sauront aussi revenir dans l'histoire pour nous rappeler que Robert SCHUMAN était accusé d'être un agent étasunien alors qu'il avait oeuvré à un certain esprit européen certes insufflé par la douce violence des Etats-Unis pour nous aider à fonctionner ensemble.

Seulement deux ans après avoir quitté ses fonctions, après avoir insufflé un esprit peut-être trop rapidement libéral et a contrario avoir également fait preuve de lenteur dans certaines décisions bancaires, M. BARROSO est peut-être récompensé d'une certaine manière et a peut-être également exprimé son deuil non fait du rejet actuel de sa politique. Il vient surtout d'oeuvrer pour le discrédit des Institutions. Certains avancerons aussi les prises de positions fiscales passées de l'actuel président de la Commission, pour lequel je veux retenir sa volonté de pilotage de ces mêmes Institutions.

Même en France, nous savons bien qu'avec toutes les commissions de déontologie imaginables, certains sont arrêtés dans les mailles alors qu'ils ne présentent pas de risques quand d'autres les passent et rejoignent leurs interlocuteurs privés privilégiés. Sans doute est-ce pour un certain intérêt général imaginé par les Etats, souvent instruit pas la finance ou certains conseillers un peu trop proches de leurs convictions et leurs intérêts personnels.

D'autres oublient vite contre qui ils luttaient dans l'intérêt de la nation ou des Nations, ou semblaient lutter, pour ensuite y travailler, sans doute pensant qu'ils ne rentrent pas dans le cadre de cette déontologie.

Peut-être devrions-nous demander au Conseil de l'Europe de statuer sur ce devoir d'éthique en espérant que le jeu en vaut bien la chandelle auprès d'une Europe bien malade de sa politique générale et donc de sa stratégie, de son organisation, de son identité et de sa prise de décision, quatre piliers fondamentaux sur lesquels nous travaillons.

François CHARLES

Président de l'I.R.C.E.

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Le « débat » sur le BREXIT était une chance !

20 Juin 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Le « débat » sur le BREXIT était une chance !

Au lendemain de certaines conférences et colloques sur le sujet, de l'assassinat de la députée travailliste Jo COX et à la veille du vote au Royaume-Uni, je me devais d'écrire ces quelques lignes supplémentaires pour dire que l'Europe et le Royaume-Uni et surtout l'Angleterre ont besoin l'un(e) de l'autre, et que l'on peut être Anglais et Européen, rappelant par là-même le problème permanent d'identité de la France au sein de l'OTAN.

Par François CHARLES

Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe

Je ne rappellerai pas l'histoire, ni les dates clés de décisions ou d'oppositions notamment françaises à la construction européenne incluant les Britanniques, ni les quatre questions posées aux institutions auxquelles nous avons aussi répondu, ni les exigences de les arguments du « in » ou du « out » désormais bien connus.

Je souhaitais simplement rappeler la chance que représentait le débat sur le BREXIT pour une certaine refonte du projet européen tout en signifiant une inquiétude face à cette volonté de référendum telle une mêche qui semble désormais incontrôlable. Même si le vote et la mobilisation des indécis et des « in » vont être désormais significatifs grâce hélas à l'événement récent, ce dernier ne doit pas cacher l'opportunité de penser autrement pour agir autrement dans une certaine continuité porteuse de sens.

Certes nous avons vu en France et en Grèce que les référendums n'excluent pas certaines solutions de rechange, mais je suis inquiet car certains se réjouissent d'une sortie du Royaume-Uni pour ne plus être ennuyés par les Britanniques, notamment les Anglais, dans les décisions à prendre et pour continuer à avancer de la même façon sans prise en compte de certaines demandes légitimes ni de certaines idées, notamment de renforcement du parlementarisme et pourquoi pas à deux chambres. Certains autres voient l'opportunité de libérer des places au Parlement européen pour y introduire une liste trans-européenne.

Je suis inquiet car comme en France, les campagnes et les PME britanniques, qui ne se sentent pas impliquées directement par l'Europe ou qui croient ne pouvoir influer, vont voter pour une certaine identité politique nationale sans prise en compte des intérêts et des processus globaux, contrairement aux villes et aux grandes entreprises.

Je suis inquiet également quand nous défendons les quatre revendications britanniques notamment sur l'existence de groupes de cohérences dans une même politique générale mais quand ces derniers semblent s'offusquer de certaines demandes de non prosélytisme comme par exemple ne pas voir la Pologne rejoindre l'euro mais semblent aussi plutôt apprécier son repositionnement identitaire, sans pourtant parler encore de fronde ou de sécession européenne, comme autrefois aux Etats-Unis entre fédérés et confédérés.

L'idée d'un Royaume-Uni, qui a peut être eu finalement sa « monnaie back », sorti de l’UE, réduit peut-être de l’Ecosse, réjouira ceux qui disent volontiers, sans forcément plaisanter, que ce pays n’a jamais été européen, n’a jamais compris l’Europe et veut préserver son modèle sur son île. C'est oublier que le Royaume-Uni, comme son nom l’indique, vit depuis longtemps tous les jours un certain modèle européen qui n'est pas français, que son rôle de contre leader, sans être pour autant enfant libre asocial, sert aussi de « planche à secousses » positives notamment économique ou fiscale.

Bien entendu le moteur franco-britannique pourra toujours fonctionner notamment dans la défense quand on voit que la Norvège, la Finlande, la Suède et le Danemark parviennent bien à travailler ensemble sans être tous ni dans l'UE ni dans l'OTAN (conférence ESCP EUROPE). Rappelons enfin qu’au siècle dernier, alors que la France fut défaillante, le Royaume-Uni sauva une certaine pluralité et que sous l’impulsion de Jean Monnet, les deux pays ont coordonné leurs ressources et leurs flottes de commerce pendant la première guerre mondiale et qu’il était question de rassembler les deux gouvernements, comme 600 ans auparavant, pour tenter de vaincre ensemble.

Enfin, je suis inquiet car certaines attitudes turques apparaissent plus européennes que certaines attitudes nationales actuellement dans l'UE qui ne pensent qu'à leurs propres intérêt. Espérons que ce profil bas ne se réveillera après l'intégration si elle a lieu.

Mais je veux être confiant dans le bon sens des peuples et de leurs dirigeants actuels ou à venir.

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En 2012, je publiais l'appel aux Cote-d'Oriens

18 Juin 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

En 2012 je publiais....

Appel aux Côte-d’Oriens de droite (inspiré de l’Appel aux Français)

es urnes ont encore parlé et les chefs, à la tête de notre pays, formeront un nouveau gouvernement. Ce gouvernement, profitant d’une nouvelle incompréhension des composantes de la droite, sera désormais en place pour 5 ans pour cesser le combat sur nos valeurs.

Certes, la droite a tenté de résister mais a été submergée en France et même en partie en Cote d’Or par la force et l’envie dépensière et assistée de l’ennemi. Infiniment plus que le nombre, car mathématiquement la France est à droite, ce sont la persuasion, le coeur de la gauche et nos incompréhensions qui nous font reculer. Ce sont la persuasion, le cœur de la gauche et nos luttes internes, l’abstention, nos œillères, nos soupçons de maladie incurable, nos généralisations, nos regards de dernière minute qui ne peuvent être franc qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? NON !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause que nombre d’entre vous connaissent à travers mes publications sur les réseaux sociaux et mon blog et mes prises de position face à certains discours et attitudes et qui vous dit que rien n’est perdu pour la France en 2014 pour les élections municipales et les européennes ou pour de prochaines législatives. Les mêmes moyens qui vous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la droite est forte et unie. Elle est forte et unie ! Elle a aussi un vaste réservoir de voies derrière elle. Elle peut faire bloc entre partis républicains à partir du vrai et juste centre sans inclure les vrais extrêmes. Elle peut utiliser sans limites les richesses de ses différences reconnues pour être fédérale et plus forte.

Cette guerre politique n’est pas tranchée par ces présidentielles et ces législatives. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a dans nos territoires, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés par la force dépensière et assistée, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force travailleuse et responsable supérieure. Le destin de la France et de l’Europe est là.

Gaulliste social libéral né en Côte d’Or dans le monde agricole, proche des gens, créateur de liens, ancien militant, cadre et conseiller de partis de droite, animateur marketing politique et territorial, officier de l’armement en retraite après un passage dans l’armée de terre, ancien cadre d’entreprise industrielle, connaissant le fonctionnement administratif et le monde de l’entreprise, consultant apportant des retours d’expérience multiples, conseil en stratégie et management, j’invite les jeunes majeurs et votants, celles et ceux qui ne se sont jamais intéressés à la politique, qui ne votent pas ou ne votent plus, qui veulent partager une vraie vision, qui ne comprennent pas les différences entre partis, s’il s’agit de luttes d’idées ou de personnes, qui ont quitté leur parti ou qui n’y adhèrent pas totalement sans forcément vouloir le quitter, qui ne se retrouvent dans aucun, je les invite avec ou sans leurs idées, leurs moyens, leurs expériences, j’invite toutes les classes sociales et les différents métiers et surtout les paysans de nos compagnes, j’invite celles et ceux à partir du juste centre sans inclure les vrais extrêmes, qui veulent échanger et travailler de façon transverse, constructive, équilibrée et intelligente entre personnes et partis, avec une préférence pour un pied d’appel à droite avec des valeurs traditionnelles tout « en marchant sur ses deux pieds », grâce à la richesse des différences sans cloisonnement au-delà des a priori, des luttes, des marginalisations stériles, et des généralisations tout en gardant leur identité, j’invite celles et ceux qui veulent une nouvelle droite fédérale, je les invite à se faire connaître, se rassembler et se mettre en rapport avec moi pour créer la nouvelle fédération de Côte d’Or du Centre National des Indépendants et Paysans de droite, un des plus anciens partis de France, né sur notre territoire, qui a accueilli des noms illustres, même encore récemment dans notre département, qui a désormais avancé avec son temps et rejoint la notion gaulliste d’Etat et d’exécutif fort.

Le CNIP revendique une intégration réussie dans un monde en mouvement (mondialisation maitrisée et assurée, politique économique et sociale rénovée, politique de recherche et d’intelligence, développement durable, protection des valeurs et des secteurs clés) ; la garantie des équilibres de notre société (institutions et administration rénovées, instruction publique au centre des préoccupations de l’Etat, réelle politique familiale, innover pour la santé, les retraites ; anticiper les évolutions géographiques ; combattre la délinquance, le communautarisme et l’immigration irrégulière ; nouvelle politique du logement et de l’aménagement du territoire) ; faire entendre la voix de la France et promouvoir nos valeurs (repenser l’Europe pour un nouveau modèle économique et politique, politique étrangère clarifiée, soutenir le développement et lutter contre les crises diverses, veiller à la diversité culturelle et la francophonie)

Vous rejoindrez « le courage de dire et la volonté de faire » autour des quatre thèmes principaux de sa charte que sont la liberté économique, culturelle, d’expression et sociale ; la responsabilité de l’Etat et de l’homme ; le progrès à la fois social et économique dans le respect des valeurs traditionnelles et l’indépendance pour une France forte dans une Europe indépendante respectueuse des peuples qui la composent et de leurs traditions

L’indépendant n’est pas dans une profession, il n’est pas isolé, perdu ou agnostique, il n’est pas enfant libre mais plutôt adapté rebelle. Il peut s’afficher comme membre d’un vrai laboratoire d’idées et facilitateur, avec un socle de droite et certaines méthodes de travail qui font la différence

La fédération de Côte-d’Or avec son identité propre, comme celles des ses territoires, sera un atout pour, quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance de la droite ne s’éteigne pas et elle ne s’éteindra pas.

La date de réunion de constitution vous sera communiquée prochainement en espérant la présence bienveillante et compréhensive de tous les responsables des partis de droite.

Vive la Côte d’Or, Vive la Bourgogne, Vive la France et vive l’Europe

François CHARLES

cnipcotedor@sfr.fr

http://francoischarles.over-blog.com/

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Londres, unie dans la diversité

7 Mai 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Bravo au nouveau maire de Londres élu sur son programme. La victoire d'un musulman à Londres ne m'émeut pas contrairement à ce que l'on entend en France. Et pourquoi pas un noir en France avec son histoire africaine? Je pense finalement que le Royaume-Uni est plus européennement unie dans la diversité que cette France laïque d'un seul moule qui perd ses repères et surtout son pied d'appel chrétien.

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D'un François à l'autre, la gauche soudée malgré elle

13 Mars 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

François Mitterrand, homme anciennement de droite reconverti à gauche après un passage dans le désert et une belle rencontre amoureuse, faisait comme De Gaulle (et d'ailleurs comme Poutine) en annonçant une chose et faisant son contraire. F. Hollande en faisait de même mais va désormais avec courage faire la politique que la droite qui n'aurait jamais osé proposer un tel programme de peur de voir un raz de marée rose aux prochaines élections poussé par des grèves et émeutes notamment pas des lycéens qui n'aspirent qu'à aller dans la fonction publique loin des contrats de travail qu'ils récusent. Mais c'est pourtant ce qui va se passer. F. Hollande, qui aurait pu au moins essayer de faire pourtant une politique de gauche notamment keynésienne d'investissement et de création d'entreprises publiques, est en train de ressouder la gauche qui va peut-être aussi finalement se retrouver en DSK bientôt opposé à C. LAGARDE ? Et le FN dans tout cela, parti des travailleurs de tous bords et des agriculteurs ? A suivre

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Baisse de la fréquentation du salon de l'agriculture en 2016 : à qui la faute ?

13 Mars 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #agriculture

Le salon de l'agriculture 2016 a connu une baisse de fréquentation de 80 000 personnes sur l'année précédente. Quelle peut donc bien en être la cause... Les provinciaux hésitent-ils encore de venir sur Paris (ce qui était une réalité à la suite des attentats) ? La réalité n'est-elle pas tournée vers le raz le bol envers les agriculteurs, population intouchable dont nous sommes tous issus, qui nourrit la France, l'Europe et le monde, qui peut décharger une tonne de fumier sans aller en prison ou rouler à fond dans les villages dans leurs superbes tracteurs rutilants, qui manquent de solidarité et qui peignent les campagnes en bleu marine. Certes beaucoup sont en dangers mais les réalités sont égales pour l'industrie. Il existe une vraie cassure désormais entre les céréaliers et les éleveurs, comme dans le far ouest. les uns disant aussi que seuls les autres, qui ont en plus moins de problèmes, ont le temps d'aller aux réunions et les propos d'un ancien responsable de chambre d'agriculture disant que les éleveurs devaient changer de métier, n'arrangent rien.Certains savent profiter des aides toujours permanentes des politiques qui en font un moyen de réélection. Certains profitent de la bienveillance de la SAFER. Certains savent faire la rupture psychologique en "vendant leur charrue" pour passer à une autre forme d'agriculture moins coûteuse et plus responsable avec un entretien raisonné. Certains accompagnent aussi l'agriculture de proximité sans la voir comme une concurrente. Certains s'en sortent mieux car issus d'un autre univers que l'agriculture. Au delà des actions à réaliser à Bruxelles (le droit de véto a été initié depuis la chaise vide française aux discussions de la PAC), il nous faut une agriculture plus responsable et moderne qui doit dépasser le modernisme des moissonneuses batteuses qui sont capables de dire si l'orge est mûre ou pas. Parole d'un ancien fils d'exploitant agricole qui a été élevé au milieu des vaches et qui a mangé bcp de poussière pendant les moissons. FC

Baisse de la fréquentation du salon de l'agriculture en 2016 : à qui la faute ?
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Oui l'euro a été une bonne chose mais il faut désormais une gouvernance par groupes de cohérence économique

16 Février 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe, #économie

Le prix Nobel Robert Stiglitz relayé par BFMTV, média d'aussi grande qualité que le Bien Public, déclare que l'euro n'a pas été une bonne chose.

non non et non ! Comme je l'ai dit au Conseil d'Etat la semaine dernière, l'Euro a été une bonne chose, regardons donc les taux d'intérêt proches de zéro. C'est la PASSAGE à l'euro qui a dérapé nous mettant deux inflations d'un coup avec surement bcp qui s'en sont mis dans les poches et sans oublier certains pays qui se sont crus bien plus riches en découvrant la carte de crédit et en s'écroulant ensuite, bien aidée par l'UE. Et c'est pour cela qu'il faut une gouvernance de groupes de cohérences à l'intérieur même de la zone euro.

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une nouvelle démission pour mieux agir

6 Février 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #justice

Ma démission motivée de mon habilitation d'assesseur de la maison d'arrêt de Dijon a été acceptée par la Cour d'Appel sans aucune autre formalité sauf le fait d'avoir lu mes remarques et accepté les réponses de la MA sans plus de commentaires, sans chercher à en savoir plus et sans répondre à mes vraies interrogations. Rajoutés à tous les dysfonctionnements que je connais par ailleurs, ...qu'ils ont lu mes remarques et accepté les réponses de la MA sans plus de commentaires, sans chercher à en savoir plus et sans répondre à mes vraies interrogations. Rajoutés à tous les dysfonctionnements que je connais par ailleurs, ... ce dossier va être porté désormais au niveau européen.

"heureux celui qui oublie ce qui ne peut être changé" mais moi je suis justement là pour que ça change

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RAPPEL DEFENSE : mon programme politique (2012)

2 Février 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique, #mon programme politique

Extrait sur la Défense de mon programme ancien politique (publié chez DICTUS PUBLISHING)

Défense nationale et européenne et anciens combattants

Ce paragraphe est important de par mes origines professionnelles et mes centres d’intérêts permanents.
S’agissant des forces, j’ai travaillé pour la prise de décisions sur l’armée de métier dont je valide le maintien. Cette solution n’est pas forcément plus économique mais correspond à des besoins opérationnels extérieurs et à la technicité des matériels employés. Dans mon régiment de char de combat en Allemagne (RFA), comme dans tous les autres régiments de chars d’ailleurs, un appelé était formé au bout de 9 mois et nous le voyions partir 3 mois plus tard, ce qui n’était pas très raisonnable ni « rentable ». De plus, les équipements devenant de plus en plus techniques et les opérations de guerre s’effectuant au-delà de nos frontières, seule une armée très entrainée et volontaire peut être efficace. On pense à quelques régiments d’élite, où j’ai eu la chance de recevoir mon brevet de parachutiste pendant mon passage, que les journalistes appellent « forces spéciales », mais il s’agit aussi de régiments traditionnels combattants et également logistiques, comme le 511° régiment du Train à basé en Cote d’Or. Je milite pour un retour à un service de 6 mois, comme en Allemagne, pour redonner certaines valeurs de l’effort, de la discipline et des engagements de défense civile et de défense économique. Je salue le nombre raisonnable des bases de défense qui permettent de mieux gérer nos unités et leur fonctionnement sur notre territoire. Je reviendrai beaucoup sur les aspects de défense opérationnelle dans la partie consacrée à l’Europe. Enfin, d’un point de vue historique, membre du souvenir français, je milite pour inclure la mémoire de la guerre de 1870, avec ses premiers monuments dans nos campagnes, dans la commémoration du 11 novembre.
S’agissant des aspects industriels, bien vite oubliés au son du canon mais bien vite rappelés en cas de problèmes sur le terrain, de surcouts, de coopération voire d’exportation, je connais assez bien ce domaine ayant occupé certains postes clés à la fois nationaux et internationaux, fonctionnels et opérationnels à la Délégation Générale pour l’Armement après voir servi dans les forces et ayant été confronté aux problèmes d’interopérabilité pouvant être résolus par la normalisation, même sans posséder de matériels identiques interarmées. La DGA peut rester au sein du ministère de la défense mais dans un système de compte de commerce pour mieux voir et valoriser ses couts d’intervention, en relation étroite avec les Etats-Majors nationaux et les agences européennes, à la fois sur la construction et la maintenance. Le Service Industriel Aéronautique militaire doit être transformé en EPIC avec grappes de PME attenantes avec recherches de solutions logistiques européennes. La logistique et la maintenance, qui représentent la masse budgétaire la plus importante, doivent être améliorées à partir des processus des opérations extérieures et non sur des modèles internes, considérant les OPEX comme des éléments exceptionnels.
Plaçons-nous maintenant au niveau européen. S’agissant de la dimension politique, rappelons-nous que l’origine de l’Europe était de se prémunir contre les guerres. La création d’un organisme supranational sur le charbon et l’acier, en contrôlant les outils de production et le commerce entre les deux nations historiquement rivales mais issues du même père Charlemagne, qui viennent de célébrer le 50° anniversaire du traité de l’Elysée, a eu le succès fulgurant que l’on sait et montre bien une complicité naturelle et un besoin de l’autre, comme dans un couple. Misons sur une prise de conscience d’une nouvelle gouvernance mais non exclusive et intégrant tous les pays pour donner plus rapidement un sens cohérent et fort à l’Europe de la défense et de la sécurité. La crise du Mali a été significative de la problématique européenne. Combien de personnes ont entendu rapidement parler de l’Europe dans cette crise ? Il est vrai que les communiqués parlent, en plus de la France, d’une force africaine (Sénégal Cote d’Ivoire, Burkina…) logistique européenne (Allemagne et R. Uni) mais également américaine en logistique et renseignement. Il est vrai que nous n’avons pas non plus entendu parler de l’OTAN mais il est vrai aussi que les Etats-Unis sont plus désormais orientés vers l’Asie. Il a donc été sans doute plus facile de décider de cette intervention sans le véto réactif de la Russie et de la Chine. Mais n’oublions pas non plus que si l’Afrique a des minéraux, ce pays asiatique est un des premiers investisseurs en terres agricoles et n’a peut être pas envie de voir la révolte s’étendre sur la cote est. Peut être ne fallait-il pas en parler pour que cela avance ou à considérer que l’Europe reste donc économique et juridique ? Qui a entendu la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice présidente de la Commission, et présidente et mandataire du Conseil «affaires étrangères » avec pouvoir important même d’initiative et promoteur de la cohérence de la politique extérieure de l’Union et de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ? Qui a entendu le secrétaire général exécutif du Service Européen d’Action Extérieure, véritable service diplomatique ? Nous avons fait taire les canons mais la défense reste la clé du problème. Faut-il une défense européenne de circonstance avec des matériels disparates sans un vrai budget commun ou une vraie armée qui peu à peu supplante les armées nationales ? Ayant œuvré en interarmées et en interalliés sur le terrain et dans les programmes d’armement, je sais que le chemin est long. Mais la question ne se pose plus si nous voulons achever l’édifice fédéral au-delà des plaies, des cicatrices et des règles féodales. Les trois piliers qui permettaient de cloisonner les étapes mais qui maintenaient une compétence propre des Etats, surtout en matière de défense, sont désormais tombés.
S’agissant des forces, La création progressive d’une armée européenne fédérale, présente dans chaque pays, au-delà des modèles d’assemblage existants et avec des moyens propres est réaliste, doit être un objectif. l’Eurocorps de 1992, issu de la brigade franco allemande de 89, et rejoint ensuite par la Belgique, l’Espagne, le Luxembourg puis en observation par la Grèce, la Pologne, l’Italie, l’Autriche, la Roumanie, a fait ses preuves pour les missions ONU, OTAN et UE en Bosnie Herzégovine et en Afghanistan. Y introduire la Turquie, est à mon avis une erreur tant que ce pays non européen n’est pas membre de l’UE et c’est encore une preuve de dépendance à l’OTAN, de même qu’Israël ne peut être membre de l’UE même si nombre d’Israéliens le pensent. Mais ces deux pays participent à la coupe d’Europe de Football… Il faut être prêt à nous assumer maintenant que les Etats-Unis se déportent vers l’Asie. Le partenariat pour la paix doit être élargi et notre regard doit se tourner désormais vers la Biélorussie et l’Ukraine pour une intégration jusqu’à l’Oural. Je me souviens des Russes à Bruxelles, tres nombreux. Ils ont soif d’Europe, entretiennent une culture proche, mais possèdent aussi certaines légitimités d’identité. Le dégagement de l’OTAN était à son époque une nécessité pour mieux affirmer notre identité même si l’Allemagne s’en sort bien également économiquement et donc internationalement car nous l’avons voulu pour éviter les déséquilibres. Il convient désormais de fonctionner de concert en interalliés et notre voix ne se fera d’autant plus entendre que nous sommes intégrés. Les « petits pays » peuvent être une clé du fédéralisme plutôt qu’une crainte. L’Eurocorps doit désormais prendre une nouvelle dimension et activer sa capacité juridique et sa gestion autonome financière et matérielle. Il n’est pas forcément utile de créer une unité commune mais il est possible de reconnaitre une spécialisation par pays ou par zone d’intervention pour une certaine efficacité et une approche commune. Oui, l’idéal d’une force commune est beau mais en tant qu’expert en stratégie et en organisation, je sais que rassembler par autorité n’est pas bon et mieux vaut valoriser par nécessité extérieure. Nous l’avons vu en Irak ou en Afghanistan. Parfois les uns et les autres apportent leur savoir faire et leur savoir être et il est concevable que les forces françaises puisse agir d’un coté et les Britanniques ou les Allemands de l’autre. Il convient pour autant désormais d’installer partout en Europe des unités à l’image de la brigade franco-allemande pour mieux sensibiliser et non en faire uniquement un service d’actions extérieures. Des soldats pourront servir progressivement sous un même uniforme mais avec distinctions et avec un matériel géré en commun mais surtout être connus par la population. Nous devons continuer les efforts sur les vecteurs de coopération entre Nations déjà engagés tels la formation de pilotes, le ravitaillement en vol, l’observation aérienne, les Partenariats Publics Privés qui sont nés dans la défense dès Louis XIV ! …
S’agissant des matériels et équipements, il n’est plus concevable que les programmes en coopération de défense coutent en fait souvent plus chers qu’un programme normal alors que nous avons su faire Airbus, certes avec des réalités « civiles » parfois plus contraignantes mais parfois réalistes. Je répète tout le temps que dans le civil, on fait la guerre « tous les jours ». Les comportements dans l’industrie de défense doivent également changer pour éviter de copier ce que fait l’autre par principe de souveraineté. Le Rafale est un meilleur succès opérationnel, de fabrication, de maintenance et de coût que l’Eurofighter, comme les Mirage face aux Tornados. Mais la courbe de fabrication de ces derniers faite à plusieurs est plus favorable et ressemble davantage à celle des F-16 américains et les expériences sont complémentaires. Le NH90, appareil de l’OTAN peut servir de vecteur d’intégration. Les savoir-faire acquis peuvent aider les pays de l’Est à travailler ensemble.
L’Agence Européenne de Défense (AED) doit avoir un rôle aussi fort que toutes les autres agences européennes et l’Organisation Conjointe de Coopération en Armement (OCCAR) doit davantage travailler avec les pays de l’Est européen qui nous rejoignent désormais dans cette logique de défense européenne après avoir fait le deuil d’une certaine non assistance en 1938 puis après guerre et une trop grande dépendance envers les Etats-Unis et l’OTAN. Sachons valoriser le savoir faire et la valeur ajoutée des petits pays de l’Union comme nous avons réussi à le faire au sein de l’OTAN dans le domaine industriel en 1994 pour l’ACCS pour être plus forts face aux offres étasuniennes. Nous devons faire le deuil d’achats d’avions américains par la Pologne mais n’oublions pas que les Etats-Unis achètent des hélicoptères français, certes avec d’énormes compensations... Il s’agit en fait de créer une vraie politique industrielle européenne. Cette initiative pourra sans doute renforcer les programmes de recherche sous l’impulsion de l’Agence Européenne de Défense et éviter que nos budgets et nos temps de main d’œuvre européens soient aspirés par un avion concurrent américain, comme par exemple X-35, soit disant fédérateur, sans justification marketing. Nous devons vraiment analyser cette faille qui s’est créée dans notre dispositif. La recherche commune est la force motrice transverse de l’Union pour développer des matériels communs. Au-delà des fabrications, nous devons également développer la recherche sur la maintenance, source de liens et de gains entre les acteurs au profit des clients en forçant les industriels s’il le faut. Devenons adultes sans avoir besoin de nos amis et alliés étasuniens pour nous fédérer. L’OTAN, où sont également gérés de nombreux programmes industriels, quasi copier coller des pays actuels pour l’Europe, doit être davantage considéré un effet de levier d’intégration européenne et une sorte d’incubateur où nous pouvons définir notre défense européenne mais non comme un leadership bienveillant et parfois autocratique américain. Cette fédération a besoin de conditions favorables. Une grande synergie peut être développée en créant un centre de simulation opérationnelle européen et en accentuant les efforts de recherche en incluant les pays de l’Est. Il convient d’étudier la mise en place d’une agence logistique européenne indépendante de la nouvelle NSPA de l’OTAN, de mettre en place un véritable club européen de la maintenance et la création d’une DG européenne de défense avec un lien permanent avec l’AED et l’OCCAR sur les aspects de gestion de configuration. Il est possible de manager par la maintenance commune pour une meilleure interopérabilité amont entre matériels (vieux souvenir d’Allemagne) comme on manage par les risques. Il est possible également de déléguer à un industriel unique pour éviter les dérives du TRANSALL (transport de l’Alliance…) tout en comprenant néanmoins les besoins psychologiques différents de chaque pays et conserver un semblant bienveillant de réalités des « nations » comme pour l’A400M. Le moule EADS n’est pas Thalès et son système multidomestique. Les deux sont importants. L’éco-conception peut aussi rapprocher pour trouver ensemble des solutions de substituts aux matières dangereuses contenues dans les éléments sensibles et limitant par là même de conserver certaines chaines technologiques couteuses. La défense peut aussi donner l’exemple dans ce domaine comme nous l’avons lancé dès 2007.
S’il est toujours plus facile de décider seul, il est par contre plus facile de vendre quand il existe plusieurs fabricants, même si, dans l’armement, les coopérations sont pour l’instant plus chères à cause de cette volonté d’indépendance nationale. Notre marché de défense européen dont français doit etre protégé par la mise en place d’un Buy European Act. L’hélicoptère Tigre et l’A400M ont besoin de cette protection intérieure de défense et de sécurité qui aiderait peut être aussi l’OCCAR et l’agence de défense dans leur légitimité et leur développement. Proposons une règle similaire au Buy American Act dans le domaine de la défense et de la sécurité dans une dynamique fédérale et avec une imposition de juste retour donnant une préférence européenne. Quelle riposte étasunienne ou chinoise craignons-nous alors que leurs mesures sont déjà extrêmes ? Pourquoi ne pas hausser les droits de douane déjà existants à l’entrée dans l’Union au profit d’une caisse commune pour notre Base Industrielle Européenne de Défense et de haute Technologie (« BITD » pour les puristes et les discussions de salons) ? Pourquoi ne pas créer une règle de compensation « européenne » gérée par Bruxelles ? Pourquoi cette Union, qui entretient une « politique extérieure », qui régule sa concurrence intérieure, n’aurait-elle pas une politique commerciale face à l’extérieur dans le domaine de la défense ? Cette disposition bousculera certes les règles de concurrence européennes en imposant un système de préférence amont, mais provoquera une meilleure vision sur nos savoir-faire, nos forces complémentaires mais aussi nos carences face à la concurrence. Cette prise de conscience interne œuvrera dans le sens d’une Europe fédérale que désirait Jean Monnet en vrai visionnaire mais cette fois également au profit de l’industrie de défense et de sécurité, garante de notre indépendance européenne. Imitant la libre circulation des biens, les pays de l’Union ont été désormais incités à s’engager dans une concurrence sans contrepartie par la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du conseil, relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité. Elle comporte néanmoins certaines exclusions concernant les cas de risques de communication d’informations sensibles notamment pour les programmes de recherche. Cette mesure vise donc à réduire et annuler les politiques de contreparties entre pays de l’Union. Cette directive sur la transparence des marchés publics de défense et de sécurité, en évitant les offsets, fera peut être bouger les mentalités si nous savons aussi protéger le marché intérieur. Elle rend caduque une ancienne directive sur les marchés publics qui permettait aux Etats Membres, dont souvent la France, d’exempter les marchés publics d’armes de munitions et matériels de guerre des règles de publicité et de concurrence communautaires si cela était nécessaire à la protection de « leurs intérêts essentiels de sécurité » sous le couvert du célèbre article 296 (ex 223). Autant dire que chacun pouvait les définir comme bon lui semblait, comme les « intérêt vitaux » proche de la dissuasion qu’il ne faut pas figer sous peine de ne pas pouvoir les faire évoluer ! Elle rend donc également caduque toutes les politiques de compensation industrielle existant au sein de l’Union. L’objectif de cette directive se veut être un substitut d’un manque de pédagogie pour éviter l’art 296 considéré comme « un obstacle couteux et inefficace à la fois à la concurrence et à la coopération intra-européennes » comme le souligne un document de 2006 de la Commission. En acceptant de jouer le jeu de la transparence, l’Europe de l’armement a besoin d’une Meilleure SOlution de Rechange (MESORE) fédérale, à la fois protectrice et facilitatrice et qui la fera mieux se connaitre et travailler ensemble avec des gains en terme d’efficacité, de rationalisation et de coûts. N’oublions pas non plus que le deuil des intérêts vitaux ne se fera pas du jour au lendemain. Il convient désormais d’aller plus loin au risque que cette directive ne soit pas appliquée et l’Europe discréditée suite au succès d’une concurrence extérieure n’ayant pas les mêmes contraintes ou pouvant offrir d’avantage pour remporter les marchés.
Pourquoi ne pas instituer des fonds structurels de défense ? Comme dans le domaine financier ou sur certaines réglementations, il est possible de créer des sous-groupes segmentés dans le domaine de la défense opérationnelle ou industrielle en terme de compétence de savoir-faire mais très dépendants mutuellement tout en laissant une certaine forme de concurrence. Une coopération structurée permanente « Schengen de la défense » à la majorité qualifiée peut fonctionner avec des critères d’adhésion basés sur les capacités technologiques, industrielles, matérielles et humaines.
Pour parler de ma région, je ne suis pas dérangé pour que le régiment de train soit géré de façon cohérente au sein de la région de défense plutôt terrestre de Franche-Comté et considère que la base aérienne, liée à l’aérodrome civil, est stratégique.

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le vecteur de sagesse de l'opticien

31 Janvier 2016 , Rédigé par francoischarles Publié dans #philosophie

Avant de blacklister les éléments trop déséquilibrés dans leur cloisonnement au risque de recevoir leurs assauts ravageurs, remplis d'agressivité, de certitudes et souvent de haine, et avant de partir pour une autre planète, je me pose la question à chaque fois d'essayer de leur faire découvrir la sagesse d'autres lunettes et d'autres expériences.

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