je t'ai tellement grillé !
Je t’ai tellement grillé
Tu n’auras plus d’amis
Ni amis politiques
Ni amis personnels
Ni amis militaires
Et moins professionnels
Ils vont tous t’éviter
Tu resteras tout seul
Je t’ai tellement grillé
J’ai appelé la presse
Appelé la radio
Contacté tes amis
Enfin ceux que tu crois
J’ai même appelé ceux
Que tu n’imagines pas
J’ai appelé tout le monde
Pour dire des choses sur toi
Et surtout à tous ceux
Qui tant te vénéraient
Devant lui à chaque fois
J’étais bien obligée
Je t’ai tellement grillé
Tu n’auras plus de lieux
Et plus aucun repli
J’ai du me protéger
Sinon j’étais virée
Et j’ai exagéré
Devant lui à chaque fois
J’étais bien obligée
Je t’ai tellement grillé
Mais les autres ne savent pas
Sauf mes prétendants
Que j’étais vulnérable
Que l’on m’avait battue
Et même pire encore
Sinon il me virait
Alors que je sais bien
Que tu cherchais bien sur
Non pas à me faire mal
Mais bien me protéger
Mais j’en ai ben fait fi
C’est bien toi qui a pris
Alors que tout l’été
Nous étions si complices
Alors que tout l’été
J’ai été humiliée
Je t’ai tellement grillé
Je m’en veux ? A moitié
J’étais tellement vexée
De me voir amoindrie
De me voir exposée
Je me vengeais aussi
Cette fois c’était moi
Qui te virais, oui moi
Alors que bien des fois
Je n’avais accepté
Que tu puisses, oui toi !
Toi si intelligent
Si bon et si brillant
Toi qui aime le beau
Et qui aime les gens
Que tu puisses, oui toi !
Qui m’avait soutenue
Quand je fondais en larmes
Qui m’avait soutenue
Quand il me contraignait
Qui m’avait soutenue
Et meme plus encore
Pendant notre recours
Comment pouvais tu donc
Maintes fois m’abandonner
Alors que nous devions
Le 30 juin nous marier
Je t’ai tellement grillé
Je n’avais accepté
Que tu déchires mes lettres
Que tu puisses, oui toi !
Maintes fois me virer
Du réseau tres social
Qui m’avait bien permis
De vite te rencontrer
Mais tu sais bien aussi
Que je clique sur tout homme
Qu’il me plait de cliquer
Peut être de croquer
Tu me l’avais maintes fois
Plutôt bien reproché
Et je t’avais maintes fois
La même chose répondue
Je t’ai tellement grillé
Je me vengeais aussi
Que tu puisses, oui toi
Tu puisses mieux que moi
Faire de tres grands projets
Je me sentais tellement
Comment dire, si petite
Alors que je pensais
Etre vraiment si forte
Je t’ai tellement grillé
Que dire de ta plainte
Que tu as déposée
Quand je t’y ai poussé
Et qu’ensuite je t’ai dit
Qu’elle allait faire « pchittttt »
Ce qu’elle a fait d’ailleurs
Je t’ai tellement grillé
J’ai inventé des choses
J’ai exposé des choses
En ai appris aussi
Et tu avais raison
Ils avaient enquêté
Et bien illégalement
Pour une affaire de cœur
Ainsi que politique
Et étaient tous bien prêts
Ils étaient prêts à tout
Et ils l’ont d’ailleurs fait
Tu t’en es aperçu
Quand tu avais fait croire
Que tu te présentais
Je n’ai rien dit non plus
Quand il t’a fait virer
De la salle des Vosges
Lui, enfin c’est bien l’autre
Celui dont je me fous
Comme je t’ai dit en juin
Quand je t’avais rejoint
Mais je sais désormais
Que tu ne pourras plus
Me serrer dans tes bras
Après ce que j’ai fait
Mais Dieu y pourvoira
Demain tu me verras
Encore sur une affiche
Et je m’attends à tout
Car tu es sans limite
Quand quelqu’un te trahit
Quand quelqu’un te bannit
Te blâme et te renie
Et quand quelqu’un t’agresse
Toi gentil bienveillant
Toi le sage et le bon
Qui n’aime pas parler
Alors que moi je sais
Bien médire sur les gens
Mais tu sais bien aussi
Que j’y suis obligée
Tant que tu ne pourras
Venir me chercher
Je t’ai tellement grillé
Et quant au perroquet
Tu sais bien là aussi
Que je n’y suis pour rien
Même si j’ai parfois
Lâché quelques secrets
Qu’il a bien vite glissé
Dans quelques vils messages
Plutôt empoisonnés
Et que parfois aussi
J’ai aussi bien cherché
A m’en laver les mains
Je t’ai tellement grillé
Mais je savais aussi
Comme je te l’avais dit
Qu’ils complotaient souvent
Et qu’ils n’avaient pas peur
Car ils savaient aussi
Qu’ils étaient protégés
Désormais qu’ils avaient
En leur main leur « précieux »
J'AI OTE MON ALLIANCE
J’ai ôté mon alliance
J’ai ôté mon alliance
L’aviez vous remarqué
Regardez mes photos
Il y manque un détail
Je l’ai ôtée pour lui
Qui est mon vrai chéri
Et retirée pour l’autre
Plutôt à cause de l’autre
Qui n’est que mon ami
A qui je reste liée
Par respect et convenance
Je l’avais retirée
A cause de sa violence
Je parle de mon ami
Sur lui et même sur moi
Que j’ai du signaler
A la maréchaussée
A cause de son rejet
A cause de ce scandale
Que j’ai du camoufler
Que j’ai du étouffer
A cause de ses menaces
De le voir divorcer
Alors que je savais
Que tout n’était pas prêt
Pour m’accueillir enfin
Et pour vivre cette vie
Dont je rêvais si fort
Et puis par convention
Après l’avoir renié
Après l’avoir sali
Je parle de mon chéri
Mais sans rien regretter
De notre vie passée
J’ai du me résigner
A la remettre au doigt
Elle me brule à chaque fois
Que je pense à lui
Que je pense à nous
Quand je vois ces tableaux
Et ces scènes amoureuses
Et ces scènes de travail
Et ces scènes artistiques
Et ces scènes de la vie
Mais je sais bien qu’un jour
Il viendra me chercher
Et que je remettrai
Une autre bague cette fois
Celle de mon vrai mariage
Un jour de 30 juin
Peu importe l’année
Notre vie est bien longue
L’important est d’y croire
De garder cette foi
Et je sais bien que Dieu
Si ce n’est pas maintenant
Fera bien tout ensuite
Pour raviver la flamme
Comme celle de ces bougies
Que nous brulions sans cesse
Afin que l’esprit saint
Nous guide sur le chemin
la fleur, le bourdon et le jardinier
La fleur, le bourdon et le jardinier
Dans une grande forêt,
une fleur allait éclore.
Sa tige était solide,
son allure majestueuse.
La fleur semblait libre,
épanouie et heureuse.
Passa un jardinier.
« oh, quelle merveilleuse plante,
que dis-je quelle belle fleur ! »
s’exclama-t-il soudain
vraiment attentionné.
Ne va-t-elle pas fleurir
au milieu de nulle part ?
A l’abri des regards,
sans être dorlotée ? !
Sans attendre l’écho,
notre homme la déracine
et s’en va la planter
au fond de son jardin.
Voilà, ma belle plante,
te voici près de moi.
Je vais bien t’arroser
et te faire pousser
comme tu le mérites.
Tu fleuriras ici,
près de toutes mes plantes,
dans mon bel univers
qui n’attendait que toi.
Qu’avait-elle mérité ?
Etait-elle malheureuse ?
Avait-elle demandé
ces soins démesurés ?
Tout ça pour les beaux yeux
d’un noble jardinier,
du moins le pensait-elle.
La fleur ouvrit sa robe
et sourit à notre homme
qui se réjouit bien vite
de si belles couleurs.
Tu es mienne, j’en suis fier,
se dit-il orgueilleux.
Tu ne peux t’échapper
et pour quoi faire d’ailleurs.
Pendant plus de trois mois,
il vient la contempler,
puis un jour la coupa
pour mieux la posséder.
Il mettait fin hélas
à un amour secret
qu’ensemble avaient tissé
la fleur et un bourdon
qui chaque jour durant,
au nez du jardinier
avait pu butiner
son nectar onctueux.
Chaque matin, chaque soir,
la fleur s’offrait à lui,
lui qui avait si bien su
attendre qu’elle éclose,
qui avait si bien su
attendre autre chose
qu’un amour de façade,
cornélien platonique,
enfin, à sans unique
pour son seul plaisir.
Nature est ainsi faite,
nul ne peut la contrer.
Le rôle du bourdon était de butiner.
Une fleur, si droite soit elle
ne peut lui résister,
son but étant à elle,
d’entièrement se donner.
Quant à l’amour secret,
il fut bien préservé.
Non seulement par la fleur,
mais par le jardinier,
qui avait bien vécu
et avait tout compris.
Compris qu’il allait rompre
un certain équilibre
en prenant cette fleur
qui ne serait plus libre ;
qu’il fallait lui donner
une certaine liberté
pour la voir épanouie
tout au long de sa vie ;
et qu’il n’était pas seul
à vouloir la choyer,
et qu’elle n’était donc pas
sa seule propriété.
Moralité :
La femme comme la fleur,
est née indépendante,
et ne donne son cœur,
qu’une fois consentante.
Elle sait si vous l’aimez,
ou si à travers elle,
c’est vous que vous aimez.
Elle sait vous faire sentir
si vous la méritez.
Elle est reconnaissante
si vous la respectez.
Elle sait être fidèle
si vous la comprenez.
Fidèle à sa manière,
Me suis-je bien expliqué ?
FC
C'EST ENTENDU
C’est entendu !
C’était le code secret
Qui était entre nous
C’était le vrai chemin
Qui maintenait le lien
Toi qui m’avais appris
Le codage des mots
Le codage des lettres
Et ceux des sentiments
Toi qui pensais à tout
Pour mieux me préserver
Toi qui voulais surtout
Avancer sans casser
Tu le sais je n’ai pu
Notre secret garder
J’ai du tout avouer
Car ils voulaient savoir
Car ils voulaient en somme
Vite ne plus te voir
Je préfère dire je t’aime
Mais dans bien des endroits
Je disais ces deux mots
Pour te faire comprendre
Que j’étais avec toi
Que tu étais bien là
Toi pour moi, moi pour toi
Meme en pleine dispute
Nous savions nous comprendre
Leur montrer nos problèmes
Mais en fait survivre
Ils n’en avaient rien vus
Nous étions immortels
Et nous le sommes toujours
Est-ce bien entendu ?
la belle, le conseiller et le sauvageon
La belle, le conseiller et le sauvageon
Une femme se voulait belle
Et cherchait un sauveteur
Celui qui lui dirait
Qu’elle en avait valeur
Elle avait beau chercher
Elle ne le trouvait point
Fallait-il donc aller
Sur de lointains terrains ?
Elle le trouva enfin
Sur sa toile d’araignée
Qu’elle avait clic à clic
Précautionneusement tissée
Au gré d’un déplacement
pour un précieux dépôt
elle le rencontra
elle l’avait « retrouvé »
elle le sentait prête
à lui, tout lui confier
assise à cette banquette
elle savait que ce jour
serait gravé pour elle
comme un signal d’amour
comme une fleur de printemps
comme un vol d’hirondelle
lui voulait travailler
exercer sa passion
et faire éclore en elle
la femme et non le lion
celle qui devait être
une femme admirable
celle dont devait jaillir
une source intarissable
leur idylle était belle
leur deal semblait sincère
ils aiment travailler
de villages en châteaux
d’églises en cathédrales
et l’honneur était sauf
car en l’aimant avant
elle permit savamment
sans le savoir vraiment
de sauver par magie
sa déontologie
thérapie au contact
thérapie par courriel
thérapie même à la voix
pour assouvir les pleurs
il lui permis enfin
d’exister par son âme
d’avoir enfin confiance
et d’assouvir sa faim
pour conquérir le monde
elle devint si forte
et si accompagnée
qu’elle gagna sa bataille
de la notoriété
elle devint si belle
jusqu’au bout des ongles
il lui fit tant de bien
qu’elle lui permit enfin
d’apporter son savoir
d’apporter son talent
non plus à son miroir
mais aussi à celui
des autres prétendants
il le lui rendit bien
en la représentant
en la montrant si belle
aux yeux des nobles gens
c’était en oublier
qu’il y avait parmi eux
un pauvre sauvageon
éternel amoureux
tel un quasimodo
qui se sentait exclus
qui se sentait reclus
qui ne sentait que dol
de la part de celle
qui était son idole
il refusait de voir
ce savant apparaître
il rechercha toujours
de le voir disparaître
accompagné en ça
par une mégère affreuse
tellement amoureuse
tellement dépendante
la belle ne pouvait
justifier cette présence
elle ne trouvait les mots
mais prenait bien conscience
qu’elle en avait besoin
lui désirait partir
son travail accompli
mais la belle refusa
de le voir s’en aller
prétextant ça et là
quelque tâche à combler
un travail à conduire
de nouvelles écritures
jusqu’à un bel écrit
pour la magistrature !
mais plus qu’une amourette
elle se sentait bien prête
pour prévoir un mariage
un mariage virtuel
puis ensuite bien réel
mais il n’était pas prêt
et il lui rappela
qu’il ne voulait lui faire
ni tord ni dégâts
elle lui fit un chantage
elle lui montra bien vite
qu’elle pouvait tout tenter
même se suicider
il chercha un château
elle le trouva bien vite
et comme un nouveau né
il serait leur bébé
puis vinrent les disputes
revint le sauvageon
au devant de la scène
tel un beau trublion
guilleret à revoir
qu’il reprenait service
il agissait dans l’ombre
et ne savait vraiment
ce qu’il lui reprochait
mais elle était sa chose
et ça il le savait
ses ardeurs redoublèrent
quand ce fut le mari
qui déclara la guerre
après que cette belle
déclara son amour
la veille d’un concert
mettant ainsi le feu
à tout le grand Faubourg
jusqu’à y entraîner
toute la maréchaussée
elle avait décidé
qu’il était impossible
qu’une réelle amitié
puisse vraiment s’installer
avec son compagnon
comme le souhaitait pourtant
son amant conseiller
Fin de la partie I
Partie II :
La belle, le conseiller et le sauvageon (2)
Le soir du concert
Il vint les retrouver
Elle souhaita qu’ils puissent
Un arrangement trouver
Leur permettant à trois
Toujours de fonctionner
« Je m’en vais avec lui
Mais c’est bien toi que j’aime »
Disait-elle enjouée
Elle avait réussi
A imposer ses vues
Pour permettre d’écrire
Une négociation
Qui hélas n’aboutit
Le lendemain venu
La tension était forte
La guerre faisait rage
Et le mari trompé
Ne voulait l’accepter
Il lui prit son portable
Après y avoir lu
Des messages torrides
Envoyés par la belle
A son « nouvel » amant
Il voulait tout savoir
Connaitre les messages
Des mails il échangea
Avec le conseiller
Qui voulait atténuer
Mais qui n’accepta pas
Que le mari lui dise
Qu’il avait abusé
De sa femme fragile
Alors que c’était elle
Forte et vive telle une lionne
Qui avait décidé
De venir le chercher.
Avocats avertis
Fini le long week end
Programmé à Paris
Week end politique
puis aéronautique
le mari insista
pour y prendre sa place
il serait son chauffeur
au milieu de la foule
proche des dirigeants
elle rayonna comme lui
comme son conseiller
qui était son amant
elle décida même
de retirer sa bague
Tellement isolé
Le mari esseulé
Réuni ses enfants
Pour mieux se protéger
L’amant avait eu tord
Du principe rappeler
Que la femme gardait
Enfants voiture maison
Sans chercher pour autant
A en prendre le fruit
La pression était telle
Que la belle craqua
Et de sa chambre bleue
Où elle domiciliait
Depuis de nombreux jours
Que dis je de nombreux mois
Pour bien mieux se soustraire
Aux assauts du mari
Qu’elle-même considérait
Comme un bien vieil ami
Bien vite elle descendit
En blâmant son amant
De ne pouvoir en fait
la protéger à souhait
Mais Il lui avait dit
qu’il était bien trop tôt
pour combler ses désirs
et qu’il n’était pas prêt
pour cet amour naissant
quelle avait décidé
mais sans lui dire aussi
que son amour à lui
n’était qu’en fait naissant
car c’était bien l’aider
qu’il souhaitait au départ
acceptant volontiers
les assauts merveilleux
de la belle rayonnante
dont il avait bien vite
en son âme et conscience
vu une féminité
ainsi qu’un caractère
sur lesquels ils auraient
bien vite à travailler
le conseiller eu tord
de tenter de comprendre
les mauvaise intentions
du mari offusqué
et il ne voulait pas
son divorce revivre
le mari insultant
la joute verbale gagna
et la belle esseulée
revint vite coucher
dans la chambre commune
et contredit bien vite
le conseiller amant
comme pour se protéger
d’un divorce annoncé
echanges de messages
ma ville tu ne connais…
copies à corriger
oraux à assurer
furent de belles occasions
pour vite reprendre attache
et se mettre à genoux
dans cette belle ville d’Auxerre
pour oublier bien vite
les écarts de la belle
et toujours se soumettre
à toutes ses volontés
malgré les doux messages
du mari isolé
qui n’arrêta jamais
d’écrire qu’elle rêvait
et qu’il fallait qu’elle quitte
cet homme dangereux
cet homme tres dangereux
mais en quoi l’était-il
sauf à vouloir rendre
certainement heureuse
la femme qui décida
de vite changer de vie
impuissant le mari
bien vite rappela
le cruel sauvageon
que la belle ne put
ou ne voulu faire taire
d’où de nouvelles disputes
nouveaux revirements
échanges de messages
même parfois violents
et nouvelles retrouvailles
mais qui pourtant savait
et avait laissé faire
tellement il constatait
que sa femme changeait
changeait en une vraie femme
qui le faisait rever
A cause du sauvageon
Et de ses viles actions
les disputes reprirent
car il ne pouvait croire
qu’elle ne pouvait vraiment
les faire s’arreter
Puis vint vite juillet
Signalement fut fait
Qui bien vite disparu
Conciliations furent faites
Qui bien vite récréèrent
Les liens avec la belle
Elle reconnaissait
Qu’elle s’émerveillait
Devant tant de projets
devant tant de beauté
elle reconnaissait
se trouver toute petite
elle qui se croyait
forte et invicible
elle ne comprenait pas
qu’elle puisse tant freiner
un amour dévoulu
mais reconnaissait bien
qu’une fois devant l’amant
tout était à nouveau
plus qu’accomplissable
Avec ou sans amour
Les visites au château
Bien vite se succédèrent
Jusqu’au jour où la belle
En fut de la partie
Où l’on identifia
Bien vite toutes les chambres
Des enfants réunis
Les plans étaient lancés
Un thé trop prolongé
Chez des amis communs
Le mari énervé
D’attendre sans relache
D’envoyer des messages
Pour maintenir le lien
s’en vint quérir sa femme
prétextant une soirée
ou il fallait se rendre
pour bien se déguiser
et la trouva soudain
avec le conseiller
qui ne faisait en fait
que la raccompagner
le mari énervé
poursuivit donc l’auto
et serra son rival
qui ne voulu le battre
et savait bien aussi
que le mari avait
à sa femme confié
qu’il reverrait cet homme
quelque chose à la main
et donc s’en est enfui
mais qui fut poursuivi
et ne put bizarrement
confier son événement
à la gendarmerie
il compris bien plus tard
que le lien fraternel
qu’il pensait exister
s’était en fait faussement
contre lui retourné
la belle demanda
une belle explication
à son mari violent
qui ne voulu lacher
ainsi elle décida
et pris l’initiative
Du divorce annoncer
Devant cette violence
Envers son amant
Qui ne méritait pas
Un tel acharnement
Le 14 juillet
L’amant fut à Paris
Assister invité
A notre défilé
Mais qu’elle fut sa surprise
De voir la voir apeurée
Venir le rejoindre
Dans son train de retour
Elle lui montra ensuite
Tous les messages reçus
Menaces de sa famille
Faisant bien faire valoir
Certaines informations
Qu’elle aurait du savoir
Sur son nouvel amant
Allant même jusqu’à
remettre aussi en doute
Sa vraie identité,
Et même son statut,
Ainsi que tous ses titres
Mais également surtout
Quelques menaces de mort
et autres viles insultes
Envers le bel amant
Qui reçu le conseil
De quitter la région
Messages qu’il trouva
Hélas également
Sur sa messagerie
Elle lui conseilla
De bien vite porter plainte
Il remarqua aussi
A sa grande surprise
Qu’elle fut embarrassée
De croiser un grand maire
Du coté opposé
Et qui put distinguer
Nos mains entre-lassées
Mais qu’il y avait il donc
De si embarrassant
Mais qu’il y avait-il donc
De si déshonorant
De montrer au grand jour
Désormais notre amour
Désormais que la loi
Allait être au courant
Et que les avocats eux-memes
Y étaient bien déjà
Il le sut bien après
Du moins en déduit-il
Que la belle savait
Toujours dissimuler
Ses amours futils
Sauf que cette fois-ci
La passion était là
La politique était
Bien loin et oubliée
Il savait qu’il aurait
Vite dû abandonner
Vite dû quitter cette ville
Après avoir écrit
Le recours attendu
Suite au vote perdu
Qu’on lui reprochera
Et après avoir su
Pour la belle négocier
De pouvoir distribuer
Sur son petit canton
3000 exemplaires
D’une publication
Mais il se souvenait
qu’elle l’avait remarqué
mais il souhaitait toujours
Continuer à l’aider
Continuer à gagner
Avec son équipe
Même s’il avait du
En partie s’effacer
Même après le contrat
Obtenu, dépassé
Mais c’était oublier
Qu’il existait aussi
Un bon mari trompé
Ainsi qu’un sauvageon
Qui allaient tout tenter
Pour faire disparaitre
Et tuer le conseiller
Le tuer dans son image
Le tuer sur sa présence
En étant prêts à tout
Aidés dans leur besogne
Par certains forts alliés
Qui auraient surement dû
neutres à coup sûr rester
Il ne savait encore
qu’on lui reprocherait
d’etre bien malveillant
alors qu’il ne cherchait
bien qu’à se protéger
et mettre au grand jour
certains comportements
souvent mêmes violents
qui ne pouvaient rester
enfermés en secret
alors qu’il en allait
de l’honneur d’un homme
et même d’une ville
et même d’un canton
qui ne pouvaient c’est sûr
être bien gouvernés
quand on savait ce qui
avait pu se passer
ce n’était pas ma foi
une simple amourette
qui avait mal tourné
c’était une histoire grave
à tords non partagés
une agression commune
d’un groupe constitué
envers celui qui
oh le vil coquin
avait bien réussit
oh le bellâtre vaux-rien
leur « blonde » rayonnante
de s’être accaparé
c’était l’homme à abattre
et même l’ancien maire
qui avait échoué
allait bien tout tenter
pour le manipuler !
même les anciens amis
souvent admirateurs
eurent vite abandonné
l’amant bien trop gênant
et prirent fait et cause
pour le mari trompé
pour le sauvageon
puis surtout pour la belle
pensant peut-être un jour
être récompensés
mais certains l’ont été
c’est à n’en plus douter !
TWITT A L'ELYSEE
LES FABLIAUX DE LA POLITIQUE
Twitt à l’Elysée
Twittt à l’Elysée
Ça fait partie de l’ambiance
De l’Elysée
C’est là que commencent
Toutes les danses
Q’on lance en France…
Une famille française
Une grande famille française
Gouvernante de France
Nous fit prendre conscience
Que l’amour parfois
voire peut etre souvent
Dirige les Etats
Dirige les élans
François lui devait tout
Elle l’avait fait renaitre
Mais Ségo était là
et il fallait montrer
au peuple tout entier
qu’une famille pouvait
toujours cohabiter
Propre à ses habitudes
Madame la présidente
S’en fut quérir mandat
En un lieu de Charente
C’était en oublier
Un fidèle écuyer
Un fidèle combattant
Un fidèle serviteur
Qui ne méritait pas
Que sur ce coup là
On ne lui demanda
Tout ce qu’il en pensa
Personne n’osa blâmer
Personne n’osa oser
personne n’osa dire
qu’il ne le fallait pas
et qu’en marche « normale »
il n’était pas bien bon
de paraitre chacal
personne ?
que dis-je là ?
une seule pouvait le faire
une seule pouvait prétendre
à dire ma foi tout haut
sans pouvoir se faire pendre
ce que certains Coriandre
gardaient pour eux ma foi
et hop
sans tourner
sept fois son doux pouce
elle fit bien vibrer
la Nation toute entière
elle su communiquer
son intention cachée
son intention de dire
qu’il était désormais
qu’il était bien urgent
de respecter les règles
qu’ils avaient édictées
pour conquérir la France
jusqu’à son Elysée
mais que certains le sachent
d’amour il n’était pas
il s’agissait de foi
de foi de gouvernance
et de persévérance
de foi de reconnaitre
qu’il lui devait bien tout
sur cette nouvelle naissance
et que ce n’était pas
désormais l’élection
qui ferait de lui-même
désormais un Baron
pouvant distribuer ci
pouvant attribuer là
sans même respecter
son serment prononcé
la pintade et la baguette magique
Les fabliaux de la politique : la pintade et la baguette magique
une pintade bien seule
cherchait à exister
elle repéra un coq
très très bien haut perché
rayonnant sur un grand
territoire couvert d’or
elle se demanda bien
comment rentrer en cour
elle se montra modèle
et même travailleuse
mais elle alla aussi
rencontrer d’autres coqs
pour l’introduire auprès
de celui qu’elle voyait
certains autres l’abordèrent
mais elle su en faire fi
un seul l’intéressait
ou plutôt…ce qu’il fit
elle devait remplacer
une vieille poulette
qui n’avait pas su plaire
au cours d’une élection
elle envoya courrier
« oh mais la liste est longue »
Alors elle se lança
Dans un beau stratagème
Où Dieu seul en privé
Sait ce qu’elle employa
Pour sa valeur prouver
Sans doute elle employa
Une baguette magique
Ou alors la trouva
Dans un lieu défendu
Elle su bien le cacher
Mais pas suffisamment
Car son nouvel amant
Su bien le décrypter
Et l’entendit d’ailleurs
Même dans le TGV !
La lumière s’éclaira
Pour beaucoup de canards
Pour nombre de perdreaux
Et tant d’autres animaux !
Qui aiment les tableaux…
Bien mal était acquis
Et le sort a voulu
Qu’elle perdit son action
Et qu’elle se fit plumer
Et couper le gosier
Et on s’aperçut même
Qu’elle ne savait chanter
Peut etre la verra-t-on
Dans d’autres poulaillers
Retransformée en poule
ou en coq déguisée
pour cette fois encore mieux
tromper son électeur
ou tromper tout son monde
jusqu’à tromper son coeur
les réves de SARKO : scène de la rencontre avec François Mitterrand
Hum… Ya quelqu’un ?
Heu, oui ? qui est là ce soir ?
Comment ça ce soir ?
Oh, monsieur Mitterrand, c’est trop d’honneur
Vous vous moquez ?
Oh non, vous savez je suis franc
Vous etes surpris de me voir ?
Oh, non, je m’attends à tout
Pourquoi ?
Tout le monde veut me voir
Tout le monde ?
Oui , pardon…
Vous voir ?
Oui, pour me parler comme vous allez le faire
Ah oui ?
Vous etiez surement meilleur que moi en communication
SI vous le dites
Oui, d’ailleurs personne n’a compris pourquoi j’avais employé votre neveu alors qu’il n’était pas tout à fait socialiste
Imb… écile qu’il est mais bon il a suivi mes conseils
Ah ?
Oui ! souvenez-vous, rien de telle qu’une politique de droite faite par quelqu’un de gauche, et rien de tel que la comm pour s’infiltrer…
Et que pensez vous de monsieur Hollande ?
TRIPLE IMBECILE celui là !
Ah ?
Oui ! il a tout loupé, incapable avec sa bande d’incapable sauf peut-etre Aurélie..
Oh, un petit faible
Peut-etre… c’est un peu ma fille aussi
Ouf, j’pensais à autre chose
Non, je suis plus fin que DSK. Dommage pour Rebs aussi
Une réussite son tram
Le tram c’est moi, vous saviez ?
Non !
Oui, quand je suis venu à Dijon, bien avant « l’homme de cœur » , comme on l’appelle aussi… j’ai dit qu’il faudrait un tram. Et voilà
Un vrai visionnaire bravo mais vous y allez fort tout de meme avec le Président, non ?
Pffffff, on ne sera pas de retour avant longtemps. Mais MERCI au fait !
Merci ? de ?
De l’avoir fait gagner pour mieux revenir, un truc à la Chirac ça !!
Euh….
Non ?
Ben pas trop, je n’ai pas fait ça sur ce coup
Allez…allez… on ne me la fait pas
Je me suis laché à la fin, c’est mon défaut
Certains commentateurs l’ont remarqué
Oui, et ils l’ont payé ensuite localement meme s’ils n’avaient pas tord
C’est la vie
Comme vous dites
Z’etes encore jeune
Je vous vois venir…
Ah ?
Oui
Si vous le dites
Bon alors on se dit tout ?
Oui
J’aimerais que ce soit vous qui accomplissiez mon reve
Votre reve ? mais j’y suis en plein en vous voyant
Non, non… personne ne l’a su, je suis mort trop tot
Surement
Vous savez, si j’ai combattu de Gaulle, c’était pour l’Europe
Ah ?
Oui, pourquoi croyez-vous que j’ai donné la main à Helmut Kohl ?
Par amour… non, j’plaisante
Ah ! Mazarine en aurait dit autant ! non et oui
Eh oui, c’était par amour de l’Europe ! oui ! l’Europe, mon reve, mon regne, mon éthique, mon idéal ! mon empire !... voilà que je m’emporte…
Je n’osais pas le dire ni vous interrompre… vous etes fan de Napoléon aussi ?
Napoléon.. je préférais Bonaparte, plus apprécié en Allemagne meme si Napoléon a réussi à renforcer l’Allemagne qui est passée de 299 à 38 états en 1812 et meme la Suisse
Et donc ?
L’Europe a besoin de vous
Vous croyez ?
Oui, oui… je sais … vous etes gracement payé comme consultant comme DSK d’ailleurs,… l’IMB.. ECILE … on aurait tout gagné il aurait du se méfier de ses faux amis et tant pis pour eux maintenant
Vous savez aussi ?
Mais oui, j’aurais adoré un vrai match
…..
Ah… consultant, j’aurais pu le faire aussi, j’aurais explosé les compteurs
Surement
Meme Anne Lauvergeon a essayé de s’y mettre
Des interventions « nucléaires »…
Manquerait plus que Jospin s’y mette
….
Vous méritez mieux
Mais pourquoi pas un autre ?
Ecoutez.. vous etes dynamique, jeune, en pleine santé, vous avez réalisé une présidence remarquanble … pour l’Europe au moins
Ah ?
Je vous ai compris quand je suis allé revoir le tombeau de Napoléon. Il y a une plaque qui dit un truc du genre « le peuple aura profité plus de mon passage que de tout ce qu’il aura connu avant »
C’est pas faux
Vous etes tout ce que je n’étais pas. Je suis visionnaire et vous etes un battant, nous pourrions travailler ensemble
Merci pour la vision… Et après le neveu l’oncle….
Je suis aussi franc et piquant quand il le faut. Et pour le travail commun, j’allais dire le programme commun, sacrez Marchais va… personne n’en saura rien
Mais je vais vous avouer un truc
Ah ? que je ne connais pas ?
Oui, vous etes un modèle pour moi
Balivernes ! vous préfériez Balladur et vous étiez jaloux de Chirac
Non, je vous assure, Monsieur le président, je vous admirais en cachette mais ne pouvais le dire
….
Pourquoi donc ?
Votre façon de ne rien faire paraitre, bon j’ai eu ensuite Laurent Gérra pour m’aider à corriger les fautes
Ah vous parlez de comportement…. j’aurais été un caoch alors... et… pas sur les idées ?
Je vous rendais votre monnaie… ca non plus, j’peux pas le dire
Meme sur l’Europe ?
Vous savez, j’ai tellement de choses à faire mais tellement peur de faire mal
Oui genre l’éléphant dans un magasin de porcelaine, vous n’etes pas mal
Ah vous voyez !
C’est ce que vous m’avez demandé non ?
Vous me voyez à la tete de l’UE ?
Ah ! je vous tiens ! projection !
Ah vous voyez que vous savez coacher…
M’aurait fallu un premer ministre comme Fillon mais c’est pas possible d’autant qu’il faudra le prendre à l’Est et pas question d’un régime présidentiel car il me faut un fusible principal, non ?
Ah… les pays de l’Est, vous comencez à voir l’Europe autrement non ? Jacques Delors va etre content. Vous savez que l’OTAN serait une magnifique machine à faire l’Europe ?
EN fait, je l’ai toujours vue ainsi mais faut pas trop décevoir son camp vous savez… la France la France quelle Europe pour la France et non quelle Europe dont la France…. On croirait entendre le Front National
Je sais, je n’ai pas pu trop avancer quand les caisses étaient pleines et quand on les a vidées et j’avais le beau role vis-à-vis d’une Allemagne occupée avec la réunification. J’aurais pu mieux jouer c’est dommage mais nous avons voulu aider l’Allemagne plutôt qu’en profiter
Vous pensez quoi de la Grèce ?
La Grèce… berceau de l’Olympisme…vous savez aussi qu’en 1098, les croisés sont aussi allés sauver la Grèce contre les Turcs en allant saver le tombeau ? Il a fallu la faire rentrer et lui donner l’euro
Vous avez suivi ?
De la haut on voit tout et tout le monde. Vous savez qu’ils payaient nos avions de chasse avec des raisins de Corinthe et qu’ils les enregistraient dans les comptes une fois payés ? Je savais bien où cela allait nous mener
La faute à Giscard ?
Non ! la Grèce fait partie de l’Europe mais n’était pas mure pour l’euro, du moins pas encore. D’ailleurs Giscard l’a reconnu
Doit-on la faire sortir ?
Non ! ce serait pire car après avoir gouté au crédit facile sous prétexte de l’euro avec une envolée des salaires, ils ne nous rembourseraient pas ! Et meme si j’adore les raisins de Corinthe, il y a des limites
Et les banques vont encore s’en tirer en blamant l’Union Européenne
Et surtout Goldman Sachs qui a pris à sa charge une partie de la dette pour faire rentrer la Grèce dans les clous mais ensuite lui faire payer au prix fort en misant aussi sur la faillite du pays ! Ah ces financiers…
La fausse inquiétude des banques….pas mal vu… et l’Europe vous la voyez comment ?
Avec des lunettes car je fatigue !
Vous n’avez pas perdu votre humour
Oh vous savez, avec Kroutchev et ses blagues, on ne s’ennuie pas !
Il est meme venu me voir !
Je sais… on a bien rigolé
Vous voulez dire ?
Ah..ah …
Non !?
Si ! « un vrai tetu ce Sarko » qu’il nous a dit en revenant. C’est moi qui l’avais envoyé !
Ah… je pensais que c’était De Gaulle ou Pompidou
Ne parlez pas de ceux-là… die que mon neveu était fan de De Gaulle ! au fait Jack, ce bon vieux Jack, aurait bien pris sa place … c’est aussi une valeur sure
Dites moi… l’Europe, elle va jusqu’où pour vous ?
Jusqu’à l’Oural bien sur
Ben comme pour De Gaulle en somme ?
Oui bien sur, mais il était européen aussi mais à sa façon, comme Chirac. Mais il va falloir attendre une nouvelle guerre
Mais quelle guerre ?
Vous verrez bien et au-delà de l’oural, ce sera la zone tampon
Oh !
Vous savez, je n‘aime aps la guerre et je n’en menais pas large en 89. La tension était extreme. Heureusement que notre ami Gorbatchev et que le président hongrois, avec qui j’avais diné, m’ont suivi dans le fait de justement ne rien faire car il était hors de question qu’un confit se déclenche sous ma présidence. Je ne suis pas un chef de guerre comme vous mais le modérateur sait paser en loyal et en battant aussi. C’est pour cela que nous avons des liens communs. Je ne suis pas « Napoléon Sarko » comme on vous appelle chez nous mais plus un Talleyrand qui dure…enfin presque. Mais je savais aussi taper du poing sur la table
Mais Napoléon n’a pas duré, lui
Mais il a aussi fait de grandes choses et on s’en souvient dans toute l’Europe. Chacun sa place, vous verrez
Si vous le dites
Mais n’oubliez pas ! je compte sur vous !
Vous reviendre me voir j’espère parce que si je me lance, j’aurai besoin de conseil, surtout avec Angela qui s’est accoquiné avec Hollande. Ils se ressemblent davantage, c’est vrai
Mais non…et n’oubliez pas Ségolène, je pense que Carla ne sera pas jalouse… allez au revoir !
Oublie moi
Meme si je t’ai trouvé
Meme si je suis venue
Meme si je t’ai conquis
Oublie- moi
Meme si tu m’as aimée
Quand je cherchais ma vie
Meme si tu m’as conquise
Oublie-moi
Meme si tu m’as aidée
Quand j’étais en détresse
Meme si tu as tout fait
Oublie-moi
Meme si c’est toi toujours
Qui était près de moi
Pour me donner des forces
Oublie-moi
Meme si c’est toi souvent
Qui m’avait oubliée
A cause de mes humeurs
Oublie-moi
Meme si c’est toi enfin
Qui subi le calvaire
A cause de ma famille
Oublie-moi
Oublie mon beau visage
Oublie ma belle voix
Oublie mon beau sourire
Oublie que l’on pouvait
Toi et moi s’accorder
Plus que tout couple au monde
Oublie que j’ai parlé
Et puis parlé encore
Bien plus que raisonnable
Pour bien me protéger
Car tu sais je n’ai rien
Car tu sais que j’ai peur
De me retrouver seule
Mais puisque c’est ainsi
Puisque je t’ai trahi
Comme j’ai souvent trahi
Et le ferai encore
Oublie-moi
Mais si un jour prochain
Le ciel s’éclaircit
N’oublie non surtout pas
Que je quitterai tout
Pour vivre enfin ce qui
M’attire près de toi
En espérant que toi
Tu ne m’oublieras pas
L pour F
Désenchanté de la politique
La politique fait partie de notre vie. Elle dirige nos institutions, nos collectivités, nos militaires, notre sécurité et vote nos lois. Pourtant la moitié des citoyens s’abstient de voter, par désintéret, par mépris suite à certains constats ou par rejet d’une certaine forme de pouvoir. A cela je réponds, comme BHL, que je suis également désormais désenchanté de la politique sans pour autant la rejeter car il faut bien vivre avec ses réalités, voire y contribuer.
Par François CHARLES
coach et conseil en stratégie et management, animateur politique et territorial, ancien cadre de parti
J’aurais pu utiliser le mot désabusé, comme trompé, qui n’a plus d’illusion, revenu de tout. Mais, utilisant la PNL, j’ai préféré le mot lié à la magie, à l’ensorcellement tout en étant également déçu et blasé en me mettant aussi à la place de l’électeur.
Vous lisez mes articles où j’aime à commenter la politique au niveau international, national et local de façon objective mais également psychologique et vous avez pu lire certaines visions partagées et je le sais appréciées ou maudites car … appréciées. Je m’étais déjà retiré de la politique quand je m’étais aperçu que je n’étais pas assez virulent contre l’autre camp, voire trop bienveillant et non adepte des travaux de Pénélope sous prétexte que cela venait d’en face. Quand je suis devenu coach professionnel, une consoeur m’a demandé si j’avais fait le deuil du pouvoir « sur » et du pouvoir « pour », connaissant mes liens avec la politique, l’information et le système.
Je suis désenchanté car il est peu réaliste de vouloir faire de la politique œcuménique et de se voir associé systématiquement au coté obscur de la force, supprimant la magie positive. Souvent en France quand vous avez un projet, on cherche d’abord à savoir par suspiscion ou jalousie comment vous le contrer. C’est la meme chose en politique où si vous voulez vous présenter en complément d’une autre candidature, vos amis chercheront aussitôt à vous décourager vous considérant comme un ennemi sans en voir les avantages procurés. Je soutiens depuis très longtemps le système des primaires.
Je suis désenchanté quand la population vérifie ce qu’on lui distribue, refusant a priori tout ce qui touche à la politique. Je suis désenchanté quand je vois des militants petits soldats, qui ne représentent que 3% des électeurs, influent, trompent et découragent le citoyen en pratiquant le blame, la moquerie, l’insulte considérant que c’est naturellement lié au combat, parfois avec violence, et souvent pour avoir une place. Les élus et parlementaires, heureusement couverts pas l’immunité, leur montrent souvent la voie.
Je suis désenchanté quand certains citoyens ne veulent pas émettre d’avis sur tel ou tel candidat sous prétexte qu’ils ne font pas de politique, quand d’autres ne veulent pas rencontrer tel ou tel politique car a priori pourri par les affaires et le clientélisme. Celui-ci existe car j’ai vu, entendu, lu et vécu des actions mettant en garde pour décourager certains candidats un peu genants. Je suis désanchanté quand j’entends des personnes, sans prendre leur part de responsabilité et à court d’arguements pour se défendre, utiliser le blame de la politique pour tenter de montrer la mauvaise foi de l’autre partie, ne faisant pas attention aux autres et usant de pouvoir pour tenter d’emporter certaines décisions quand il s’avère que la situation est délicate. Le politique serait il donc dépourvu d’humanité, de bon sens et d’honneteté ? Meme si les réalités de la politique ne sont pas généralité, comme dit le proverbe chinois « il suffit d’un morceau de viande corrompu pour gater le bouillon de toute une marmitte ».
La politique est certainement une lutte avec courage pour des convictions et des valeurs, sociales, économiques mais elle est surtout liée aux croyances. Les électeurs aiment etre enchantés, aiment rever quitte à croire sans compter. Ils ont foi en une personne, voire un parti pour des raisons souvent différentes. Mais parfois la surprise est grande quand la population s’attaque aux symboles, comme celui de la bastille, abritant la poudre utile à la révolution, pour finalement découvrir qu’il s’agissait, derrière le coté face du pouvoir, davantage d’une prison dorée et plutôt feutrée. Sur le terrain j’entends les citoyens qui aiment qu’on leur promettent des choses en se doutant meme parfois que tout n’est pas réalisable. Mais parfois l’irréalisable aux yeux de certains peut voir le jour si tout le monde s’y met plutôt que passer son énergie à combattre, quitte à le refaire ensuite.
Je pense que faire de la politique responsable et intelligente, c’est savoir marcher de façon équilibrée et pilotée et avec méthode sur ses deux pieds avec de bons conseillers techniciens mais tout en connaissant son pied d’appel. La politique est liée à l’humain mais aussi à un partage de risques entre élus et électeurs.
Restent les 45% d’abstentionnistes dont on peut redonner envie d’aller voter à partir d’autres référentiels originaux comme ceux développés à Dijon (voir autres articles) ou en Italie et appréciés par la population comme des politiques traditionnels.