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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

Le petit prof violent

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le petit prof violent

 

Hello, oui c’est bien moi

Le petit prof violent

Qui garde vos enfants

Mais qui est très méchant

 

J’ai bien quitté mon bar

Pour devenir serein

J’espère sans me noyers

N’ayant pu réussir

A gravir le saut mur

Car on m’a gentiment

Interdit cette option

Je ne l’ai su qu’après

Mais qu’importe maintenant

 

Je suis bien dans cette ville

Plutôt aristocrate

Je peux bien à mon aise

Oublier désormais

Les collègues incultes

Plutôt proche des métiers

Qui font vivre les bouches

Qui ne comprennent rien

A ce qu’est la culture

Que j’essaie de donner

A vos gentils enfants

Pour qu’ils évitent ensuite

De salir leurs mimines

Et pointent au chômage

 

J’ai l’air tres gentil

Mais au fond de moi-même

Je sais manipuler

Faire agir les méchants

Surtout les perroquets

Falsifier les papiers

Mentir et insulter

Mentir à mes enfants

Les faire me protéger

Et même parfois aussi

M’aider à violenter

Jusqu’à leur propre mère

Qui dut fuir aux urgences

Un soir de septembre

 

Je sais parfois aussi

La priver de ses droits

Enlever son téléphone

Cacher tous les cordons

La violenter moi-même

Quand nous sommes en voiture

Mais je sais bien aussi

Que j’ai bien désormais

Deux inscriptions fatales

Signalant mes méfaits

 

Je sais très bien aussi

Colporter les mensonges

Colporter les menaces

Instruire les chantages

Toutes les diffamations

Et même les calomnies

Qui peuvent me servir

Pour me sentir vivant

 

Je sais parfois aussi

Poursuivre mes rivaux

Dans ma veille voiture

Leur faire des embardées

Et qu’importe la loi

Car elle sait bien aussi

Que je subis la vie

D’un bon mari trompé

Je sais parfois aussi

Devenir un hacker

Et pirater les sites

Je suis un vrai expert

 

Alors vous qui croyez

Pouvoir me donner

Bon Dieu sans confession

Sachez ôter mon masque

Et regarder en face

Le diable parmi vous

 

 

« Happez »-moi donc si vous pouvez

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Le lapin et la carpe

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

le lapin et la carpe

un jour un lapin vit une carpe
bonjour madame la carpe
que vous etes jolie, que vous etes visqueuse
bonjour monsieur le lapin
que vous etes petit
mais zetes bien agile

mais dites moi dame carpe
est ce vrai cette fable
qui dit que vous etes muette
mais si vous etes tres chouette
vous ne dites jamais
qui vous a dit des choses
qui vous a dit ce lieu
où il y a à manger
où il y a à frayer
où il y a a buller ?

et vous ? estce bien vrai
cette fable qui vous sied
disant que vous baisez
deux fois trois fois six fois
sans trop vous arreter 
et que meme le lièvre
en est très dégouté ?

eh bien ma foi c'est vrai
eh bien ma foi aussi
et cela vous arrange t il ?
mais pas le moins du monde
eh bien moi tout pareil
c'était juste pour causer
causer de choses du monde
comme font la tortue
let le grand chimpanzé

eh bon vous connaissez ?
mais oui je les connais !
eh bien oui ce sont eux
qui ont vendu la maiche

eh effectivement
eh bien j'en suis fort aise
eh bien qu'en faisons nous ?
ben rien c'est entendu
ben rien c'est entendu
je suis muette comme une carpe
vous le savez très bien

allez je vais rentrer
j'ai deux filles à baiser
et moi je dois buller
puis deux grands verres manger

dommage que nous soyons
dans deux environnements
mon dieu bine différent
nous aurions fait une course
car au dela de baiser
je sais aussi courir
ah oui ? eh bien pour moi
au dela de buller
je sais aussi frayer
je sais aussi nager

allez bonne soirée
un cigarre m'attend
un cubain ? ah mais non
c'est un dominicain...

ah bon mais vous fumez ?
oui dans l'eau c'est possible
il faut simplement
mettre ça dans une bulle
ou choisir un grand trou
et là si vous voulez
pourrez vite m'y rejoindre
si vous le désirez !

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Le grand autodafé

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le grand autodafé

 

Au début je voulais

Conserver tes affaires

Tes livres, tes bibelots

Ce superbe cheval

 

Tu m’avais tout rendu

Tous mes jolis cadeaux

Même pas déballés

Tous mes si beaux cadeaux

Comme celui que j’avais

Savamment déposé

Au bord de la fenêtre

Pour que tu viennes le prendre

Un soir de rupture

En cette soirée de juin

Où une grande émotion

M’avait pris mon esprit

 

Tu m’avais tout rendu

Avais tout déchiré

Avais tout négligé

Et je n’étais plus qu’un

Souvenir de vacances

 

Tu voulais que je rende

Tous tes présents somptueux

Mais il m’a obligé

A bien tous les bruler

Pour que tu ne puisses plus

Me les remettre un jour

 

Nous avons tout brulé

Jusqu’à ton kimono

Que tu étais si fier

De voir si bien porté

Par mon grand adoré

 

La rose je l’ai gardée

Et l’ai ensuite jetée

Au fond du puits des âmes

Celle là, elle reste à nous

Personne ne la prendra

Même pas celle qui

Partagera tes bras

Même pas celui qui

Bien vite t’a remplacé

Même pas celui qui

T’avait bien précédé

Je sais que tu savais

 

Mais l’un et même l’autre

Et même mon ami

Savent bien que c’est toi

Qui restera en moi

Tout au long de ma vie

 

Ni le feu ni la pluie

Ne pourront effacer

Nos souvenirs gravés.

Au fond de nos esprits

 

 

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Vas-y ma fille, lance les tomates

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Vas-y ma fille, lance les tomates !

 

Sur l’air de la tactique du gendarme

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Ici tu peux ya-ller

Tu vas pas t’faire gronder

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

On est dans une expo

On va pas faire d’vieux os

 

Allez allez

Pas d’discussion

Allez allez

Pas d’reflexion

Allez allez

Pas d’compassion

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

On n’est pas à Montbard

On fait ce que l’on veut

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Mais pas question crois moi

D’faire ça à la maison

 

Allez allez

Tu n’lances pas bien

Allez allez

Yen a encore

Allez allez

Tu sais k’jat’adore

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Imagine donc un peu

Qui pourrait etre en face

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Ouech ça m’donne une idée

Dommage j’suis bien élevée

 

Allez allez

Pas d’concession

Allez allez

Application

Allez allez

Ah ce’ke c’est con

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Zavaient ka pa ete’là

Elle sont bien faites pour ça

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

C’est chouette de déglinguer

Qu’est-ce qu’on a à risquer ?

 

 

LOL

 

Je comprends mieux maintenant la soirée bowling…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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la rose d'or

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La rose d’or

 

L’aviez vous deviné

Vous qui voyiez en moi

Une femme rayonnante

Vous demandiez en quoi

J’étais toujours ardente

C’était notre secret

C’était son énergie

C’était la flamme qui

En moi avait jailli

 

Un peu comme cette lance

Que les croisés trouvèrent

Dans leur citadelle

Assiégée par l’ennemi

Qui leur donna courage

Au point de remporter

Une tres belle victoire

Alors inespérée

 

Je portais en secret

Une parure d’or

Parfois bien apparente

Parfois cachée sur moi

Quand j’étais bien en doute

Je pouvais la toucher

Et alors ressentir

Ses mains et son regard

 

Il s’agissait d’une rose

Ou plutôt d’une broche

Ah voilà ! Vous y êtes

Mais ne la verrez plus

 

Il me l’avait offerte

Et avait dit à l’autre

Qui n’avait plus mon cœur

Qu’il s’agissait d’un don

D’un cadeau de grand mère

 

La rose nous protégeait

Lors de nos viles disputes

Nous l’avons sacrifiée

A l’hôtel des prières

Je la lui redonnais

Pour mieux la recevoir

Jusqu’au jour où j’ai su

Qu’il ne la voulait plus

Après que j’aie ma foi

Bien outragé son nom

 

Je la voulais encore

Mais il la refusa

Je voulais bien alors

A ses parents l’offrir

Ces chers parents que je

Chérissais en secret

C’était un peu les miens

Il avait accepté

De me les présenter

Quand il sentit en moi

Mon âme s’en aller

La peur m’envahir

Le désespoir paraitre

Quand il vit allumer

Ses sept bougies ensemble

Après qu’il m’ait encore

Une fois abandonnée

 

Je fus alors contrainte

De la jeter au fond

D’un puits bien trop profond

Bien trop pro fonT Tenez

Même pour l’Abbé Y

Pour qu’on la retrouva

Je sais qu’il la chercha

Et qu’il su bien vite

Où était son linceul

Mais je sais également

Qu’il est pécheur agile

J’avais sauvé la rose

D’un bel autodafé

Qu’on m’avait obligé

A faire de ses affaires

Et même de ses cadeaux

 

L’avantage de l’or

Ou du métal doré

Est qu’après même un siècle

On la retrouvera

Et l’on repensera

A ce joli poème

De dame châtelaine

Bien seule et sans château

Et son prince charmant

Sans son beau cheval blanc

 

 

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la chambre bleue

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La chambre bleue

 

Cette chambre, tu le sais bien

Elle restera la tienne

Je me souviens encore

Quand je faisais ton lit

Pour aimer t’accueillir

Et t’éviter aussi

De dormir à l’hotel

Toi qui  me donnais tant

Toi qui travaillais tant

Pour que je réussisse

 

Je ne me donnais pas

Je ne me donnais plus

Mais je faisais chaque fois

Tout ce qu’il était possible

Pour mieux te retenir

Et t’éviter, O toi

De repartir le soir

 

Je ne me souviens plus

Si tu y es resté

Avant ou bien après

Mes grandes nuits de pleurs

Qui m’avaient épuisée

A t’appeler sans cesse

Te supplier sans cesse

Face à tes abandons

J’avais tellement peur

De ne plus retrouver

Ton énergie si forte

 

Je sais tres bien aussi

Que tu étais gené

De dormir près de lui

De dormir près de moi

De dormir près de nous

 

Tu y étais aussi

Quand le sale perroquet

A gaché la soirée

Où tu as bien senti

Que tu devais partir

Avant qu’il ne te tue

Et que tu le déplumes

Car je sais bien aussi

Que tu es immortel

Et que tu fais le bien

Quand d’autres font le mal

 

Je sais tres bien aussi

Que tu sais qu’il savait

Là je parle de l’autre

Que tu te protégeais

Je me souviens aussi

Que je ne pouvais pas

Facilement m’endormir

Te sentant là tout prêt

Sans pouvoir te serrer

Sans pouvoir te chérir

Sans pouvoir etre étreinte

Sans ressentir tes mains

 

J’y ai repris ta place

Après avoir tout dit

Après notre concert

Où tu étais venu

Bravant sa haine forte

Et le sale perroquet

Je m’y suis exilée

J’y étais à mon aise,

Dans ma nouvelle vie

L’autre me surveillait,

Il m’épiait sans relache,

Il t’accusait de tout

Voulait te retrouver

Sans doute pour te tuer

Sans doute pas à main nue

Comme il le répétait

Toi qui lui avais pris

Son si précieux précieux…

 

J’avais bien négocié

De pouvoir te revoir

Mais le matin suivant

Il ne l’accepta plus

Il réussi un jour

A prendre mon téléphone

Et trouver mes messages

Que j’avais envoyés

Avais-je fait en sorte ?

Tu ne le sauras point

Pardon si j’ai tout fait

Pour vite te retrouver

Mais tu n’étais pas prêt

Et j’ai du lui céder

 

Je suis redescendue

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le perroquet de Montbard

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’suis l’perroquet de Montbard

(sur l’air du poinçonneur des lilas)

 

J’suis l’ perroquet de Montbard

C’est moi qu’intervient quand faut d’la bagarre

Je sais faire pour qu’on harcèle

Pour qu’on s’en mele

Pour qu’les opposants voient un peu qui c’est qu’ils ont en fasse d’eux

 

J’suis l’champion des projections

J’reproche aux gens ce que je fais tout l’temps

Je ne peux m’y soustraire

C’est ma nature

J’suis fais comme ça et puis tant pis si ça gène les coachs et les psys

 

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des p’tits coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des coups d’première classe

Des coups d’seconde classe

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…

 

J’insulte et je toise beaucoup

Là aussi c’est sur que  j’m’en contrefous

J’intimide avec mes moustaches

Je ne les cache

Mes dents jaunies, mes yeux méchants sèment la haine à tous les vents

 

J’me mets en travers des portes

Je prends les places de d’vant avec la porte (…)

 

J’suis un as de la politique

Je suis comique

Sauf que j’suis pas foutu

D’mettre la sono à chaque fois qu’il le faut

 

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des p’tits coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des coups d’première classe

Des coups d’seconde classe

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…

 

J’passe mon temps sur internet

J’réponds tout le temps quand y’en a qui m’embetent

Je falsifie les emails

Je suis vulgaire

Je suis menteur et ça on l’sait

Je fais des fautes et c’st très laid

 

J’fais des sms aussi

Travail de sape

Colporte le mensonge

Diffamation

Les menaces

A chaque fois qu’on me démasque

J’prends la tangente

Et m’cache vite sous une

Si on m’prend ma chose

Je capable de tout

Je peux faire en gros tout ce’que j’veux

Puisqu’on m’protège en haut des cieux !

 

 

 

 

 

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je t'ai tellement grillé !

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus d’amis

Ni amis politiques

Ni amis personnels

Ni amis militaires

Et moins professionnels

Ils vont tous t’éviter

Tu resteras tout seul

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai appelé la presse

Appelé la radio

Contacté tes amis

Enfin ceux que tu crois

J’ai même appelé ceux

Que tu n’imagines pas

J’ai appelé tout le monde

Pour dire des choses sur toi

Et surtout à tous ceux

Qui tant te vénéraient

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus de lieux

Et plus aucun repli

J’ai du me protéger

Sinon j’étais virée

Et j’ai exagéré

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Mais les autres ne savent pas

Sauf mes prétendants

Que j’étais vulnérable

Que l’on m’avait battue

Et même pire encore

Sinon il me virait

Alors que je sais bien

Que tu cherchais bien sur

Non pas à me faire mal

Mais bien me protéger

Mais j’en ai ben fait fi

C’est bien toi qui a pris

Alors que tout l’été

Nous étions si complices

Alors que tout l’été

J’ai été humiliée

Je t’ai tellement grillé

 

Je m’en veux ? A moitié

J’étais tellement vexée

De me voir amoindrie

De me voir exposée

Je me vengeais aussi

Cette fois c’était moi

Qui te virais, oui moi

Alors que bien des fois

Je n’avais accepté

Que tu puisses, oui toi !

Toi si intelligent

Si bon et si brillant

Toi qui aime le beau

Et qui aime les gens

Que tu puisses, oui toi !

Qui m’avait soutenue

Quand je fondais en larmes

Qui m’avait soutenue

Quand il me contraignait

Qui m’avait soutenue

Et meme plus encore

Pendant notre recours

Comment pouvais tu donc

Maintes fois m’abandonner

Alors que nous devions

Le 30 juin nous marier 

Je t’ai tellement grillé

 

Je n’avais accepté

Que tu déchires mes lettres

Que tu puisses, oui toi !

Maintes fois me virer

Du réseau tres social

Qui m’avait bien permis

De vite te rencontrer

Mais tu sais bien aussi

Que je clique sur tout homme

Qu’il me plait de cliquer

Peut être de croquer

Tu me l’avais maintes fois

Plutôt bien reproché

Et je t’avais maintes fois

La même chose répondue

Je t’ai tellement grillé

 

Je me vengeais aussi

Que tu puisses, oui toi

Tu puisses mieux que moi

Faire de tres grands projets

Je me sentais tellement

Comment dire, si petite

Alors que je pensais

Etre vraiment si forte

Je t’ai tellement grillé

 

Que dire de ta plainte

Que tu as déposée

Quand je t’y ai poussé

Et qu’ensuite je t’ai dit

Qu’elle allait faire « pchittttt »

Ce qu’elle a fait d’ailleurs

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai inventé des choses

J’ai exposé des choses

En ai appris aussi

Et tu avais raison

Ils avaient enquêté

Et bien illégalement

Pour une affaire de cœur

Ainsi que politique

Et étaient tous bien prêts

Ils étaient prêts à tout

Et ils l’ont d’ailleurs fait

Tu t’en es aperçu

Quand tu avais fait croire

Que tu te présentais

 

Je n’ai rien dit non plus

Quand il t’a fait virer

De la salle des Vosges

Lui, enfin c’est bien l’autre

Celui dont je me fous

Comme je t’ai dit en juin

Quand je t’avais rejoint

Mais je sais désormais

Que tu ne pourras plus

Me serrer dans tes bras

Après ce que j’ai fait

Mais Dieu y pourvoira

 

Demain tu me verras

Encore sur une affiche

Et je m’attends à tout

Car tu es sans limite

Quand quelqu’un te trahit

Quand quelqu’un te bannit

Te blâme et te renie

Et quand quelqu’un t’agresse

Toi gentil bienveillant

Toi le sage et le bon

Qui n’aime pas parler

Alors que moi je sais

Bien médire sur les gens

Mais tu sais bien aussi

Que j’y suis obligée

Tant que tu ne pourras

Venir me chercher

Je t’ai tellement grillé

 

Et quant au perroquet

Tu sais bien là aussi

Que je n’y suis pour rien

Même si j’ai parfois

Lâché quelques secrets

Qu’il a bien vite glissé

Dans quelques vils messages

Plutôt empoisonnés

Et que parfois aussi

J’ai aussi bien cherché

A m’en laver les mains

Je t’ai tellement grillé

 

Mais je savais aussi

Comme je te l’avais dit

Qu’ils complotaient souvent

Et qu’ils n’avaient pas peur

Car ils savaient aussi

Qu’ils étaient protégés

Désormais qu’ils avaient

 

En leur main leur « précieux »

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J'AI OTE MON ALLIANCE

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai ôté mon alliance

 

J’ai ôté mon alliance

L’aviez vous remarqué

Regardez mes photos

Il y manque un détail

 

Je l’ai ôtée pour lui

Qui est mon vrai chéri

Et retirée pour l’autre

Plutôt à cause de l’autre

Qui n’est que mon ami

A qui je reste liée

Par respect et convenance

 

Je l’avais retirée

A cause de sa violence

Je parle de mon ami

Sur lui et même sur moi

Que j’ai du signaler

A la maréchaussée

A cause de son rejet

A cause de ce scandale

Que j’ai du camoufler

Que j’ai du étouffer

 

A cause de ses menaces

De le voir divorcer

Alors que je savais

Que tout n’était pas prêt

Pour m’accueillir enfin

Et pour vivre cette vie

Dont je rêvais si fort

 

Et puis par convention

Après l’avoir renié

Après l’avoir sali

Je parle de mon chéri

Mais sans rien regretter

De notre vie passée

J’ai du me résigner

A la remettre au doigt

 

 

Elle me brule à chaque fois

Que je pense à lui

Que je pense à nous

Quand je vois ces tableaux

Et ces scènes amoureuses

Et ces scènes de travail

Et ces scènes artistiques

Et ces scènes de la vie

 

Mais je sais bien qu’un jour

Il viendra me chercher

Et que je remettrai

Une autre bague cette fois

Celle de mon vrai mariage

Un jour de 30 juin

Peu importe l’année

Notre vie est bien longue

 

L’important est d’y croire

De garder cette foi

Et je sais bien que Dieu

Si ce n’est pas maintenant

Fera bien tout ensuite

Pour raviver la flamme

Comme celle de ces bougies

Que nous brulions sans cesse

Afin que l’esprit saint

Nous guide sur le chemin

 

 

 

 

 

 

 

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la fleur, le bourdon et le jardinier

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La fleur, le bourdon et le jardinier

 

Dans une grande forêt,

une fleur allait éclore.

Sa tige était solide,

son allure majestueuse.

La fleur semblait libre,

épanouie et heureuse.

 

Passa un jardinier.

 

« oh, quelle merveilleuse plante,

que dis-je quelle belle fleur ! »

s’exclama-t-il soudain

vraiment attentionné.

 

Ne va-t-elle pas fleurir

au milieu de nulle part ?

A l’abri des regards,

sans être dorlotée ? !

 

Sans attendre l’écho,

notre homme la déracine

et s’en va la planter

au fond de son jardin.

 

Voilà, ma belle plante,

te voici près de moi.

Je vais bien t’arroser

et te faire pousser

comme tu le mérites.

 

Tu fleuriras ici,

près de toutes mes plantes,

dans mon bel univers

qui n’attendait que toi.

 

Qu’avait-elle mérité ?

Etait-elle malheureuse ?

Avait-elle demandé 

ces soins démesurés ?

Tout ça pour les beaux yeux

d’un noble jardinier,

du moins le pensait-elle.

 

La fleur ouvrit sa robe

et sourit à notre homme

qui se réjouit bien vite

de si belles couleurs.

 

Tu es mienne, j’en suis fier,

se dit-il orgueilleux.

Tu ne peux t’échapper

et pour quoi faire d’ailleurs.

 

Pendant plus de trois mois,

il vient la contempler,

puis un jour la coupa

pour mieux la posséder.

 

Il mettait fin hélas

à un amour secret

qu’ensemble avaient tissé

la fleur et un bourdon

qui chaque jour durant,

au nez du jardinier

avait pu butiner

son nectar onctueux.

 

Chaque matin, chaque soir,

la fleur s’offrait à lui,

lui qui avait si bien su

attendre qu’elle éclose,

qui avait si bien su

attendre autre chose

qu’un amour de façade,

cornélien platonique,

enfin, à sans unique

pour son seul plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

Nature est ainsi faite,

nul ne peut la contrer.

Le rôle du bourdon était de butiner.

Une fleur, si droite soit elle

ne peut lui résister,

son but étant à elle,

d’entièrement se donner.

 

 

Quant à l’amour secret,

il fut bien préservé.

Non seulement par la fleur,

mais par le jardinier,

qui avait bien vécu

et avait tout compris.

 

Compris qu’il allait rompre

un certain équilibre

en prenant cette fleur

qui ne serait plus libre ;

qu’il fallait lui donner

une certaine liberté

pour la voir épanouie

tout au long de sa vie ;

et qu’il n’était pas seul

à vouloir la choyer,

et qu’elle n’était donc pas

sa seule propriété.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moralité :

 

La femme comme la fleur,

est née indépendante,

et ne donne son cœur,

qu’une fois consentante.

 

Elle sait si vous l’aimez,

ou si à travers elle,

c’est vous que vous aimez.

 

Elle sait vous faire sentir

si vous la méritez.

Elle est reconnaissante

si vous la respectez.

Elle sait être fidèle

si vous la comprenez.

Fidèle à sa manière,

Me suis-je bien expliqué ?

 

 

 

FC

 

 

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