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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

je t'ai tellement grillé !

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus d’amis

Ni amis politiques

Ni amis personnels

Ni amis militaires

Et moins professionnels

Ils vont tous t’éviter

Tu resteras tout seul

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai appelé la presse

Appelé la radio

Contacté tes amis

Enfin ceux que tu crois

J’ai même appelé ceux

Que tu n’imagines pas

J’ai appelé tout le monde

Pour dire des choses sur toi

Et surtout à tous ceux

Qui tant te vénéraient

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus de lieux

Et plus aucun repli

J’ai du me protéger

Sinon j’étais virée

Et j’ai exagéré

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Mais les autres ne savent pas

Sauf mes prétendants

Que j’étais vulnérable

Que l’on m’avait battue

Et même pire encore

Sinon il me virait

Alors que je sais bien

Que tu cherchais bien sur

Non pas à me faire mal

Mais bien me protéger

Mais j’en ai ben fait fi

C’est bien toi qui a pris

Alors que tout l’été

Nous étions si complices

Alors que tout l’été

J’ai été humiliée

Je t’ai tellement grillé

 

Je m’en veux ? A moitié

J’étais tellement vexée

De me voir amoindrie

De me voir exposée

Je me vengeais aussi

Cette fois c’était moi

Qui te virais, oui moi

Alors que bien des fois

Je n’avais accepté

Que tu puisses, oui toi !

Toi si intelligent

Si bon et si brillant

Toi qui aime le beau

Et qui aime les gens

Que tu puisses, oui toi !

Qui m’avait soutenue

Quand je fondais en larmes

Qui m’avait soutenue

Quand il me contraignait

Qui m’avait soutenue

Et meme plus encore

Pendant notre recours

Comment pouvais tu donc

Maintes fois m’abandonner

Alors que nous devions

Le 30 juin nous marier 

Je t’ai tellement grillé

 

Je n’avais accepté

Que tu déchires mes lettres

Que tu puisses, oui toi !

Maintes fois me virer

Du réseau tres social

Qui m’avait bien permis

De vite te rencontrer

Mais tu sais bien aussi

Que je clique sur tout homme

Qu’il me plait de cliquer

Peut être de croquer

Tu me l’avais maintes fois

Plutôt bien reproché

Et je t’avais maintes fois

La même chose répondue

Je t’ai tellement grillé

 

Je me vengeais aussi

Que tu puisses, oui toi

Tu puisses mieux que moi

Faire de tres grands projets

Je me sentais tellement

Comment dire, si petite

Alors que je pensais

Etre vraiment si forte

Je t’ai tellement grillé

 

Que dire de ta plainte

Que tu as déposée

Quand je t’y ai poussé

Et qu’ensuite je t’ai dit

Qu’elle allait faire « pchittttt »

Ce qu’elle a fait d’ailleurs

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai inventé des choses

J’ai exposé des choses

En ai appris aussi

Et tu avais raison

Ils avaient enquêté

Et bien illégalement

Pour une affaire de cœur

Ainsi que politique

Et étaient tous bien prêts

Ils étaient prêts à tout

Et ils l’ont d’ailleurs fait

Tu t’en es aperçu

Quand tu avais fait croire

Que tu te présentais

 

Je n’ai rien dit non plus

Quand il t’a fait virer

De la salle des Vosges

Lui, enfin c’est bien l’autre

Celui dont je me fous

Comme je t’ai dit en juin

Quand je t’avais rejoint

Mais je sais désormais

Que tu ne pourras plus

Me serrer dans tes bras

Après ce que j’ai fait

Mais Dieu y pourvoira

 

Demain tu me verras

Encore sur une affiche

Et je m’attends à tout

Car tu es sans limite

Quand quelqu’un te trahit

Quand quelqu’un te bannit

Te blâme et te renie

Et quand quelqu’un t’agresse

Toi gentil bienveillant

Toi le sage et le bon

Qui n’aime pas parler

Alors que moi je sais

Bien médire sur les gens

Mais tu sais bien aussi

Que j’y suis obligée

Tant que tu ne pourras

Venir me chercher

Je t’ai tellement grillé

 

Et quant au perroquet

Tu sais bien là aussi

Que je n’y suis pour rien

Même si j’ai parfois

Lâché quelques secrets

Qu’il a bien vite glissé

Dans quelques vils messages

Plutôt empoisonnés

Et que parfois aussi

J’ai aussi bien cherché

A m’en laver les mains

Je t’ai tellement grillé

 

Mais je savais aussi

Comme je te l’avais dit

Qu’ils complotaient souvent

Et qu’ils n’avaient pas peur

Car ils savaient aussi

Qu’ils étaient protégés

Désormais qu’ils avaient

 

En leur main leur « précieux »

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J'AI OTE MON ALLIANCE

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai ôté mon alliance

 

J’ai ôté mon alliance

L’aviez vous remarqué

Regardez mes photos

Il y manque un détail

 

Je l’ai ôtée pour lui

Qui est mon vrai chéri

Et retirée pour l’autre

Plutôt à cause de l’autre

Qui n’est que mon ami

A qui je reste liée

Par respect et convenance

 

Je l’avais retirée

A cause de sa violence

Je parle de mon ami

Sur lui et même sur moi

Que j’ai du signaler

A la maréchaussée

A cause de son rejet

A cause de ce scandale

Que j’ai du camoufler

Que j’ai du étouffer

 

A cause de ses menaces

De le voir divorcer

Alors que je savais

Que tout n’était pas prêt

Pour m’accueillir enfin

Et pour vivre cette vie

Dont je rêvais si fort

 

Et puis par convention

Après l’avoir renié

Après l’avoir sali

Je parle de mon chéri

Mais sans rien regretter

De notre vie passée

J’ai du me résigner

A la remettre au doigt

 

 

Elle me brule à chaque fois

Que je pense à lui

Que je pense à nous

Quand je vois ces tableaux

Et ces scènes amoureuses

Et ces scènes de travail

Et ces scènes artistiques

Et ces scènes de la vie

 

Mais je sais bien qu’un jour

Il viendra me chercher

Et que je remettrai

Une autre bague cette fois

Celle de mon vrai mariage

Un jour de 30 juin

Peu importe l’année

Notre vie est bien longue

 

L’important est d’y croire

De garder cette foi

Et je sais bien que Dieu

Si ce n’est pas maintenant

Fera bien tout ensuite

Pour raviver la flamme

Comme celle de ces bougies

Que nous brulions sans cesse

Afin que l’esprit saint

Nous guide sur le chemin

 

 

 

 

 

 

 

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la fleur, le bourdon et le jardinier

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La fleur, le bourdon et le jardinier

 

Dans une grande forêt,

une fleur allait éclore.

Sa tige était solide,

son allure majestueuse.

La fleur semblait libre,

épanouie et heureuse.

 

Passa un jardinier.

 

« oh, quelle merveilleuse plante,

que dis-je quelle belle fleur ! »

s’exclama-t-il soudain

vraiment attentionné.

 

Ne va-t-elle pas fleurir

au milieu de nulle part ?

A l’abri des regards,

sans être dorlotée ? !

 

Sans attendre l’écho,

notre homme la déracine

et s’en va la planter

au fond de son jardin.

 

Voilà, ma belle plante,

te voici près de moi.

Je vais bien t’arroser

et te faire pousser

comme tu le mérites.

 

Tu fleuriras ici,

près de toutes mes plantes,

dans mon bel univers

qui n’attendait que toi.

 

Qu’avait-elle mérité ?

Etait-elle malheureuse ?

Avait-elle demandé 

ces soins démesurés ?

Tout ça pour les beaux yeux

d’un noble jardinier,

du moins le pensait-elle.

 

La fleur ouvrit sa robe

et sourit à notre homme

qui se réjouit bien vite

de si belles couleurs.

 

Tu es mienne, j’en suis fier,

se dit-il orgueilleux.

Tu ne peux t’échapper

et pour quoi faire d’ailleurs.

 

Pendant plus de trois mois,

il vient la contempler,

puis un jour la coupa

pour mieux la posséder.

 

Il mettait fin hélas

à un amour secret

qu’ensemble avaient tissé

la fleur et un bourdon

qui chaque jour durant,

au nez du jardinier

avait pu butiner

son nectar onctueux.

 

Chaque matin, chaque soir,

la fleur s’offrait à lui,

lui qui avait si bien su

attendre qu’elle éclose,

qui avait si bien su

attendre autre chose

qu’un amour de façade,

cornélien platonique,

enfin, à sans unique

pour son seul plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

Nature est ainsi faite,

nul ne peut la contrer.

Le rôle du bourdon était de butiner.

Une fleur, si droite soit elle

ne peut lui résister,

son but étant à elle,

d’entièrement se donner.

 

 

Quant à l’amour secret,

il fut bien préservé.

Non seulement par la fleur,

mais par le jardinier,

qui avait bien vécu

et avait tout compris.

 

Compris qu’il allait rompre

un certain équilibre

en prenant cette fleur

qui ne serait plus libre ;

qu’il fallait lui donner

une certaine liberté

pour la voir épanouie

tout au long de sa vie ;

et qu’il n’était pas seul

à vouloir la choyer,

et qu’elle n’était donc pas

sa seule propriété.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moralité :

 

La femme comme la fleur,

est née indépendante,

et ne donne son cœur,

qu’une fois consentante.

 

Elle sait si vous l’aimez,

ou si à travers elle,

c’est vous que vous aimez.

 

Elle sait vous faire sentir

si vous la méritez.

Elle est reconnaissante

si vous la respectez.

Elle sait être fidèle

si vous la comprenez.

Fidèle à sa manière,

Me suis-je bien expliqué ?

 

 

 

FC

 

 

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C'EST ENTENDU

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles

C’est entendu !

 

C’était le code secret

Qui était entre nous

C’était le vrai chemin

Qui maintenait le lien

 

Toi qui m’avais appris

Le codage des mots

Le codage des lettres

Et ceux des sentiments

 

Toi qui pensais à tout

Pour mieux me préserver

Toi qui voulais surtout

Avancer sans casser

 

Tu le sais je n’ai pu

Notre secret garder

J’ai du tout avouer

Car ils voulaient savoir

Car ils voulaient en somme

Vite ne plus te voir

 

Je préfère dire je t’aime

Mais dans bien des endroits

Je disais ces deux mots

Pour te faire comprendre

Que j’étais avec toi

Que tu étais bien là

Toi pour moi, moi pour toi

 

Meme en pleine dispute

Nous savions nous comprendre

Leur montrer nos problèmes

Mais en fait survivre

Ils n’en avaient rien vus

Nous étions immortels

 

Et nous le sommes toujours

Est-ce bien entendu ?

 

 

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la belle, le conseiller et le sauvageon

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La belle, le conseiller et le sauvageon

 

Une femme se voulait belle

Et cherchait un sauveteur

Celui qui lui dirait

Qu’elle en avait valeur

 

Elle avait beau chercher

Elle ne le trouvait point

Fallait-il donc aller

Sur de lointains terrains ?

 

Elle le trouva enfin

Sur sa toile d’araignée

Qu’elle avait clic à clic

Précautionneusement tissée

 

Au gré d’un déplacement

pour un précieux dépôt

elle le rencontra

elle l’avait « retrouvé »

elle le sentait prête

à lui, tout lui confier

assise à cette banquette

 

elle savait que ce jour

serait gravé pour elle

comme un signal d’amour

comme une fleur de printemps

comme un vol d’hirondelle

 

lui voulait travailler

exercer sa passion

et faire éclore en elle

la femme et non le lion

 

celle qui devait être

une femme admirable

celle dont devait jaillir

une source intarissable

 

leur idylle était belle

leur deal semblait sincère

ils aiment travailler

de villages en châteaux

d’églises en cathédrales

 

et l’honneur était sauf

car en l’aimant avant

elle permit savamment

sans le savoir vraiment

de sauver par magie

sa déontologie

 

 

thérapie au contact

thérapie par courriel

thérapie même à la voix

pour assouvir les pleurs

 

il lui permis enfin

d’exister par son âme

d’avoir enfin confiance

et d’assouvir sa faim

pour conquérir le monde

 

elle devint si forte

et si accompagnée

qu’elle gagna sa bataille

de la notoriété

 

elle devint si belle

jusqu’au bout des ongles

il lui fit tant de bien

qu’elle lui permit enfin

d’apporter son savoir

d’apporter son talent

non plus à son miroir

mais aussi à celui

des autres prétendants

 

il le lui rendit bien

en la représentant

en la montrant si belle

aux yeux des nobles gens

 

c’était en oublier

qu’il y avait parmi eux

un pauvre sauvageon

éternel amoureux

tel un quasimodo

qui se sentait exclus

qui se sentait reclus

qui ne sentait que dol

de la part de celle

qui était  son idole

 

il refusait de voir

ce savant apparaître

il rechercha toujours

de le voir disparaître

accompagné en ça

par une mégère affreuse

 

tellement amoureuse

tellement dépendante

la belle ne pouvait

justifier cette présence

elle ne trouvait les mots

mais prenait bien conscience

qu’elle en avait besoin

 

lui désirait partir

son travail accompli

mais la belle refusa

de le voir s’en aller

prétextant ça et là

quelque tâche à combler

un travail à conduire

de nouvelles écritures

jusqu’à un bel écrit

pour la magistrature !

 

 

mais plus qu’une amourette

elle se sentait bien prête

pour  prévoir un mariage

un mariage virtuel

puis ensuite bien réel

 

mais il n’était pas prêt

et il lui rappela

qu’il ne voulait lui faire

ni tord ni dégâts

 

elle lui fit un chantage

elle lui montra bien vite

qu’elle pouvait tout tenter

même se suicider

 

il chercha un château

elle le trouva bien vite

et comme un nouveau né

il serait leur bébé

 

puis vinrent les disputes

revint le sauvageon

au devant de la scène

tel un beau trublion

guilleret à revoir

qu’il reprenait service

il agissait dans l’ombre

et ne savait vraiment

ce qu’il lui reprochait

mais elle était sa chose

et ça il le savait

 

ses ardeurs redoublèrent

quand ce fut le mari

qui déclara la guerre

après que cette belle

déclara son amour

la veille d’un concert

mettant ainsi le feu

à tout le grand Faubourg

jusqu’à y entraîner

toute la maréchaussée

elle avait décidé

qu’il était impossible

qu’une réelle amitié

puisse vraiment s’installer

avec son compagnon

comme le souhaitait pourtant

son amant conseiller

 

Fin de la partie I

 

Partie II :

La belle, le conseiller et le sauvageon (2)

 

Le soir du concert

Il vint les retrouver

Elle souhaita qu’ils puissent

Un arrangement trouver

Leur permettant à trois

Toujours de fonctionner

« Je m’en vais avec lui

Mais c’est bien toi que j’aime »

Disait-elle enjouée

 

Elle avait réussi

A imposer ses vues

Pour permettre d’écrire

Une négociation

Qui hélas n’aboutit

Le lendemain venu

La tension était forte

La guerre faisait rage

Et le mari trompé

Ne voulait l’accepter

Il lui prit son portable

Après y avoir lu

Des messages torrides

Envoyés par la belle

A son « nouvel » amant

Il voulait tout savoir

Connaitre les messages

Des mails il échangea

Avec le conseiller

Qui voulait atténuer

Mais qui n’accepta pas

Que le mari lui dise

Qu’il avait abusé

De sa femme fragile

Alors que c’était elle

Forte et vive telle une lionne

Qui avait décidé

De venir le chercher.

 

Avocats avertis

Fini le long week end

Programmé à Paris

Week end politique

puis aéronautique

le mari insista

pour y prendre sa place

il serait son chauffeur

au milieu de la foule

proche des dirigeants

elle rayonna comme lui

comme son conseiller

qui était son amant

elle décida même

de retirer sa bague

 

Tellement isolé

Le mari esseulé

Réuni ses enfants

Pour mieux se protéger

L’amant avait eu tord

Du principe rappeler

Que la femme gardait

Enfants voiture maison

Sans chercher pour autant

A en prendre le fruit

La pression était telle

Que la belle craqua

Et de sa chambre bleue

Où elle domiciliait

Depuis de nombreux jours

Que dis je de nombreux mois

Pour bien mieux se soustraire

Aux assauts du mari

Qu’elle-même considérait

Comme un bien vieil ami

Bien vite elle descendit

En blâmant son amant

De ne pouvoir en fait

la protéger à souhait

 

 

Mais Il lui avait dit

qu’il était bien trop tôt

pour combler ses désirs

et qu’il n’était pas prêt

pour cet amour naissant

quelle avait décidé

mais sans lui dire aussi

que son amour à lui

n’était qu’en fait naissant

car c’était bien l’aider

qu’il souhaitait au départ

acceptant volontiers

les assauts merveilleux

de la belle rayonnante

dont il avait bien vite

en son âme et  conscience

vu une féminité

ainsi qu’un caractère

sur lesquels ils auraient

bien vite à travailler

 

le conseiller eu tord

de tenter de comprendre

les mauvaise intentions

du mari offusqué

et il ne voulait pas

son divorce revivre

le mari insultant

la joute verbale gagna

et la belle esseulée

revint vite coucher

dans la chambre commune

et contredit bien vite

le conseiller amant

comme pour se protéger

d’un divorce annoncé

 

echanges de messages

ma ville tu ne connais…

 

copies à corriger

oraux à assurer

furent de belles occasions

pour vite reprendre attache

et se mettre à genoux

dans cette belle ville d’Auxerre

pour oublier bien vite

les écarts de la belle

et toujours se soumettre

à toutes ses volontés

malgré les doux messages

du mari isolé

qui n’arrêta jamais

d’écrire qu’elle rêvait

et qu’il fallait qu’elle quitte

cet homme dangereux

cet homme tres dangereux

mais en quoi l’était-il

sauf à vouloir rendre

certainement heureuse

la femme qui décida

de vite changer de vie

 

impuissant le mari

bien vite rappela

le cruel sauvageon

que la belle ne put

ou ne voulu faire taire

d’où de nouvelles disputes

nouveaux revirements

échanges de messages

même parfois violents

et nouvelles retrouvailles

 

mais qui pourtant savait

et avait laissé faire

tellement il constatait

que sa femme changeait

changeait en une vraie femme

qui le faisait rever

A cause du sauvageon

Et de ses viles actions

les disputes reprirent

car il ne pouvait croire

qu’elle ne pouvait vraiment

les faire s’arreter

 

Puis vint vite juillet

Signalement fut fait

Qui bien vite disparu

Conciliations furent faites

Qui bien vite récréèrent

Les liens avec la belle

Elle reconnaissait

Qu’elle s’émerveillait

Devant tant de projets

devant tant de beauté

elle reconnaissait

se trouver toute petite

elle qui se croyait

forte et invicible

elle ne comprenait pas

qu’elle puisse tant freiner

un amour dévoulu

mais reconnaissait bien

qu’une fois devant l’amant

tout était à nouveau

plus qu’accomplissable

 

Avec ou sans amour

Les visites au château

Bien vite se succédèrent

Jusqu’au jour où la belle

En fut de la partie

Où l’on identifia

Bien vite toutes les chambres

Des enfants réunis

Les plans étaient lancés

Un thé trop prolongé

Chez des amis communs

Le mari énervé

D’attendre sans relache

D’envoyer des messages

Pour maintenir le lien

s’en vint quérir sa femme

prétextant une soirée

ou il fallait se rendre

pour bien se déguiser

et la trouva soudain

avec le conseiller

qui ne faisait en fait

que la raccompagner

le mari énervé

poursuivit donc l’auto

et serra son rival

qui ne voulu le battre

et savait bien aussi

que le mari avait

à sa femme confié

qu’il reverrait cet homme

quelque chose à la main

et donc s’en est enfui

mais qui fut poursuivi

et ne put bizarrement

confier son événement

à  la gendarmerie

il compris bien plus tard

que le lien fraternel

qu’il pensait exister

s’était en fait faussement

contre lui retourné

 

la belle demanda

une belle explication

à son mari violent

qui ne voulu lacher

ainsi elle décida

et pris l’initiative

Du divorce annoncer

Devant cette violence

Envers son amant

Qui ne méritait pas

Un tel acharnement

 

Le 14 juillet

L’amant fut à Paris

Assister invité

A notre défilé

Mais qu’elle fut sa surprise

De voir la voir apeurée

Venir le rejoindre

Dans son train de retour

Elle lui montra ensuite

Tous les messages reçus

Menaces de sa famille

Faisant bien faire valoir

Certaines informations

Qu’elle aurait du savoir

Sur son nouvel amant

Allant même jusqu’à

remettre aussi en doute

Sa vraie identité,

Et même son statut,

Ainsi que tous ses titres

Mais également surtout

Quelques menaces de mort

et autres viles insultes

Envers le bel amant

Qui reçu le conseil

De quitter la région

Messages qu’il trouva

Hélas également

Sur sa messagerie

Elle lui conseilla

De bien vite porter plainte

Il remarqua aussi

A sa grande surprise

Qu’elle fut embarrassée

De croiser un grand maire

Du coté opposé

Et qui put distinguer

Nos mains entre-lassées

Mais qu’il y avait il donc

De si embarrassant

Mais qu’il y avait-il donc

De si déshonorant

De montrer au grand jour

Désormais notre amour

Désormais que la loi

Allait être au courant

Et que les avocats eux-memes

Y étaient bien déjà

Il le sut bien après

Du moins en déduit-il

Que la belle savait

Toujours dissimuler

Ses amours futils

Sauf que cette fois-ci

La passion était là

 

La politique était

Bien loin et oubliée

Il savait qu’il aurait

Vite dû abandonner

Vite dû quitter cette ville

Après avoir écrit

Le recours attendu

Suite au vote perdu

Qu’on lui reprochera

Et après avoir su

Pour la belle négocier

De pouvoir distribuer

Sur son petit canton

3000 exemplaires

D’une publication

Mais il se souvenait

qu’elle l’avait remarqué

mais il souhaitait toujours

Continuer à l’aider

Continuer à gagner

Avec son équipe

Même s’il avait du

En partie s’effacer

Même après le contrat

Obtenu, dépassé

Mais c’était oublier

Qu’il existait aussi

Un bon mari trompé

Ainsi qu’un sauvageon

Qui allaient tout tenter

Pour faire disparaitre

Et tuer le conseiller

Le tuer dans son image

Le tuer sur sa présence

En étant prêts à tout

Aidés dans leur besogne

Par certains forts alliés

Qui auraient surement dû

neutres à coup sûr rester

Il ne savait encore

qu’on lui reprocherait

d’etre bien malveillant

alors qu’il ne cherchait

bien qu’à se protéger

et mettre au grand jour

certains comportements

souvent mêmes violents

qui ne pouvaient rester

enfermés en secret

alors qu’il en allait

de l’honneur d’un homme

et même d’une ville

et même d’un canton

qui ne pouvaient c’est sûr

être bien gouvernés

quand on savait ce qui

avait pu se passer

ce n’était pas ma foi

une simple amourette

qui avait mal tourné

c’était une histoire grave

à tords non partagés

une agression commune

d’un groupe constitué

envers celui qui

oh le vil coquin

avait bien réussit

oh le bellâtre vaux-rien

leur « blonde » rayonnante

de s’être accaparé

c’était l’homme à abattre

et même l’ancien maire

qui avait échoué

allait bien tout tenter

pour le manipuler !

même les anciens amis

souvent admirateurs  

eurent vite abandonné

l’amant bien trop gênant

et prirent fait et cause

pour le mari trompé

pour le sauvageon

puis surtout pour la belle

pensant peut-être un jour

être récompensés

mais certains l’ont été

c’est à n’en plus douter !

 

 

 

 

 


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TWITT A L'ELYSEE

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

LES FABLIAUX DE LA POLITIQUE

 

Twitt à l’Elysée

 

Twittt à l’Elysée

Ça fait partie de l’ambiance

De l’Elysée

C’est là que commencent

Toutes les danses

Q’on lance en France…

 

Une famille française

Une grande famille française

Gouvernante de France

Nous fit prendre conscience

Que l’amour parfois

 voire peut etre souvent

Dirige les Etats

Dirige les élans

 

François lui devait tout

Elle l’avait fait renaitre

Mais Ségo était là

et il fallait montrer

au peuple tout entier

qu’une famille pouvait

toujours cohabiter

 

Propre à ses habitudes

Madame la présidente

S’en fut quérir mandat

En un lieu de Charente

 

C’était en oublier

Un fidèle écuyer

Un fidèle combattant

Un fidèle serviteur

Qui ne méritait pas

Que sur ce coup là

On ne lui demanda

Tout ce qu’il en pensa

 

Personne n’osa blâmer

Personne n’osa oser

personne n’osa dire

qu’il ne le fallait pas

et qu’en marche « normale »

il n’était pas bien bon

de paraitre chacal

 

personne ?

que dis-je là ?

une seule pouvait le faire

une seule pouvait prétendre

à dire ma foi tout haut

sans pouvoir se faire pendre

ce que certains Coriandre

gardaient pour eux ma foi

 

et hop

sans tourner

sept fois son doux pouce

elle fit bien vibrer

la Nation toute entière

elle su communiquer

son intention cachée

son intention de dire

qu’il était désormais

qu’il était bien urgent

de respecter les règles

qu’ils avaient édictées

pour conquérir la France

jusqu’à son Elysée

 

mais que certains le sachent

d’amour il n’était pas

il s’agissait de foi

de foi de gouvernance

et de persévérance

de foi de reconnaitre

qu’il lui devait bien tout

sur cette nouvelle naissance

et que ce n’était pas

désormais l’élection

qui ferait de lui-même

désormais un Baron

pouvant distribuer ci

pouvant attribuer là

sans même respecter

son serment prononcé

 

 

 

 

 

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la pintade et la baguette magique

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Les fabliaux de la politique :  la pintade et la baguette magique

 

une pintade bien seule

cherchait à exister

elle repéra un coq

très très bien haut perché

rayonnant sur un grand

 territoire couvert d’or

 

elle se demanda bien

comment rentrer en cour

elle se montra modèle

et même travailleuse

mais elle alla aussi

rencontrer d’autres coqs

pour l’introduire auprès

de celui qu’elle voyait

 

certains autres l’abordèrent

mais elle su en faire fi

un seul l’intéressait

ou plutôt…ce qu’il fit

 

elle devait remplacer

une vieille poulette

qui n’avait pas su plaire

au cours d’une élection

 

elle envoya courrier

« oh mais la liste est longue »

Alors elle se lança

Dans un beau stratagème

Où  Dieu seul en privé

Sait ce qu’elle employa

Pour sa valeur prouver

Sans doute elle employa

Une baguette magique

Ou alors la trouva

Dans un lieu défendu

 

Elle su bien le cacher

Mais pas suffisamment

Car son nouvel amant

Su bien le décrypter

Et l’entendit d’ailleurs

Même dans le TGV !

 

La lumière s’éclaira

Pour beaucoup de canards

Pour nombre de perdreaux

Et tant d’autres animaux !

Qui aiment les tableaux…

 

Bien mal était acquis

Et le sort a voulu

Qu’elle perdit son action

Et qu’elle se fit plumer

Et couper le gosier

Et on s’aperçut même

Qu’elle ne savait chanter

 

Peut etre la verra-t-on

Dans d’autres poulaillers

Retransformée en poule

ou en coq déguisée

pour cette fois encore mieux

tromper son électeur 

ou tromper tout son monde

 

jusqu’à tromper son coeur

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les réves de SARKO : scène de la rencontre avec François Mitterrand

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

Hum… Ya quelqu’un ?

Heu, oui ?  qui est là ce soir ?

Comment ça ce soir ?

Oh, monsieur Mitterrand, c’est trop d’honneur

Vous vous moquez ?

Oh non, vous savez je suis franc

Vous etes surpris de me voir ?

Oh, non, je m’attends à tout

Pourquoi ?

Tout le monde veut me voir

Tout le monde ?

Oui , pardon…

Vous voir ?

Oui, pour me parler comme vous allez le faire

Ah oui ?

Vous etiez surement meilleur que moi en communication

SI vous le dites

Oui, d’ailleurs personne n’a compris pourquoi j’avais employé votre neveu alors qu’il n’était pas tout à fait socialiste

Imb… écile qu’il est mais bon il a suivi mes conseils

Ah ?

Oui ! souvenez-vous, rien de telle qu’une politique de droite faite par quelqu’un de gauche, et rien de tel que la comm pour s’infiltrer…

Et que pensez vous de monsieur Hollande ?

TRIPLE IMBECILE celui là !

Ah ?

Oui ! il a tout loupé, incapable avec sa bande d’incapable sauf peut-etre Aurélie..

Oh, un petit faible

Peut-etre… c’est un peu ma fille aussi

Ouf, j’pensais à autre chose

Non, je suis plus fin que DSK. Dommage pour Rebs aussi

Une réussite son tram

Le tram c’est moi, vous saviez ?

Non !

Oui, quand je suis venu à Dijon, bien avant « l’homme de cœur » , comme on l’appelle aussi… j’ai dit qu’il faudrait un tram. Et voilà

Un vrai visionnaire  bravo mais vous y allez fort tout de meme avec le Président, non ?

Pffffff, on ne sera pas de retour avant longtemps. Mais MERCI au fait !

Merci ? de ?

De l’avoir fait gagner pour mieux revenir, un truc à la Chirac ça !!

Euh….

Non ?

Ben pas trop, je n’ai pas fait ça sur ce coup

Allez…allez… on ne me la fait pas

Je me suis laché à la fin, c’est mon défaut

Certains commentateurs l’ont remarqué

Oui, et ils l’ont payé ensuite localement meme s’ils n’avaient pas tord

C’est la vie

Comme vous dites

Z’etes encore jeune

Je vous vois venir…

Ah ?

Oui

Si vous le dites

Bon alors on se dit tout ?

Oui

J’aimerais que ce soit vous qui accomplissiez mon reve

Votre reve ? mais j’y suis en plein en vous voyant

Non, non… personne ne l’a su, je suis mort trop tot

Surement

Vous savez, si j’ai combattu de Gaulle, c’était pour l’Europe

Ah ?

Oui, pourquoi croyez-vous que j’ai donné la main à Helmut Kohl ?

Par amour… non, j’plaisante

Ah ! Mazarine en aurait dit autant ! non et oui

Eh oui, c’était par amour de l’Europe ! oui ! l’Europe, mon reve, mon regne, mon éthique, mon idéal ! mon empire !... voilà que je m’emporte…

Je n’osais pas le dire ni vous interrompre… vous etes fan de Napoléon aussi ?

Napoléon.. je préférais Bonaparte, plus apprécié en Allemagne meme si Napoléon a réussi à renforcer l’Allemagne qui est passée de 299 à 38 états en 1812 et meme la Suisse

Et donc ?

L’Europe a besoin de vous

Vous croyez ?

Oui, oui… je sais … vous etes gracement payé comme consultant comme DSK d’ailleurs,… l’IMB.. ECILE … on aurait tout gagné il aurait du se méfier de ses faux amis et tant pis pour eux maintenant

Vous savez aussi ?

Mais oui, j’aurais adoré un vrai match

…..

Ah… consultant, j’aurais pu le faire aussi, j’aurais explosé les compteurs

Surement

Meme Anne Lauvergeon a essayé de s’y mettre

Des interventions « nucléaires »…

Manquerait plus que Jospin s’y mette

….

Vous méritez mieux

Mais pourquoi pas un autre ?

Ecoutez.. vous etes dynamique, jeune, en pleine santé, vous avez réalisé une présidence remarquanble … pour l’Europe au moins

Ah ?

Je vous ai compris quand je suis allé revoir le tombeau de Napoléon. Il y a une plaque qui dit  un truc  du genre « le peuple aura profité plus de mon passage que de tout ce qu’il aura connu avant »

C’est pas faux

Vous etes tout ce que je n’étais pas. Je suis visionnaire et vous etes un battant, nous pourrions travailler ensemble

Merci pour la vision… Et après le neveu l’oncle….

Je suis aussi franc et piquant quand il le faut. Et pour le travail commun, j’allais dire le programme commun, sacrez Marchais va… personne n’en saura rien

Mais je vais vous avouer un truc

Ah ? que je ne connais pas ?

Oui, vous etes un modèle pour moi

Balivernes ! vous préfériez Balladur et vous étiez jaloux de Chirac

Non, je vous assure, Monsieur le président, je vous admirais en cachette mais ne pouvais le dire

….

Pourquoi donc ?

Votre façon de ne rien faire paraitre, bon j’ai eu ensuite Laurent Gérra pour m’aider à corriger les fautes

Ah vous parlez de comportement…. j’aurais été un caoch alors... et… pas sur les idées ?

Je vous rendais votre monnaie… ca non plus, j’peux pas le dire

Meme sur l’Europe ?

Vous savez, j’ai tellement de choses à faire mais tellement peur de faire mal

Oui genre l’éléphant dans un magasin de porcelaine, vous n’etes pas mal

Ah vous voyez !

C’est ce que vous m’avez demandé non ?

Vous me voyez à la tete de l’UE ?

Ah ! je vous tiens ! projection !

Ah vous voyez que vous savez coacher…

M’aurait fallu un premer ministre comme Fillon mais c’est pas possible d’autant qu’il faudra le prendre à l’Est et pas question d’un régime présidentiel car il me faut un fusible principal, non ?

Ah… les pays de l’Est, vous comencez à voir l’Europe autrement  non ? Jacques Delors va etre content. Vous savez que l’OTAN serait une magnifique machine à faire l’Europe ?

EN fait, je l’ai toujours vue ainsi mais faut pas trop décevoir son camp vous savez… la France  la France quelle Europe pour la France et non quelle Europe dont la France…. On croirait entendre le Front National

Je sais, je n’ai pas pu trop avancer quand les caisses étaient pleines et quand on les a vidées et j’avais le beau role vis-à-vis d’une Allemagne occupée avec la réunification. J’aurais pu mieux jouer c’est dommage mais nous avons voulu aider l’Allemagne plutôt qu’en profiter

Vous pensez quoi de la Grèce ?

La Grèce… berceau de l’Olympisme…vous savez aussi qu’en 1098, les croisés sont aussi allés sauver la Grèce contre les Turcs en allant saver le tombeau ?  Il a fallu la faire rentrer et lui donner l’euro

Vous avez suivi ?

De la haut on voit tout et tout le monde. Vous savez qu’ils payaient nos avions de chasse avec des raisins de Corinthe et qu’ils les enregistraient dans les comptes une fois payés ? Je savais bien où cela allait nous mener

La faute à Giscard ?

Non ! la Grèce fait partie de l’Europe mais n’était pas mure pour l’euro, du moins pas encore. D’ailleurs Giscard l’a reconnu

Doit-on la faire sortir ?

Non ! ce serait pire car après avoir gouté au crédit facile sous prétexte de l’euro avec une envolée des salaires, ils ne nous rembourseraient pas ! Et meme si j’adore les raisins de Corinthe, il y a des limites

Et les banques vont encore s’en tirer en blamant l’Union Européenne

Et surtout Goldman Sachs qui a pris à sa charge une partie de la dette pour faire rentrer la Grèce dans les clous mais ensuite lui faire payer au prix fort en misant aussi sur la faillite du pays ! Ah ces financiers…

La fausse inquiétude des banques….pas mal vu… et l’Europe vous la voyez comment ?

Avec des lunettes car je fatigue !

Vous n’avez pas perdu votre humour

Oh vous savez, avec Kroutchev et ses blagues, on ne s’ennuie pas !

Il est meme venu me voir !

Je sais… on a bien rigolé

Vous voulez dire ?

Ah..ah …

Non !?

Si ! « un vrai tetu ce Sarko » qu’il nous a dit en revenant. C’est moi qui l’avais envoyé !

Ah… je pensais que c’était De Gaulle ou Pompidou

Ne parlez pas de ceux-là… die que mon neveu était fan de De Gaulle ! au fait Jack, ce bon vieux Jack, aurait bien pris sa place … c’est aussi une valeur sure

Dites moi… l’Europe, elle va jusqu’où pour vous ?

Jusqu’à l’Oural bien sur

Ben comme pour De Gaulle en somme ?

Oui bien sur, mais il était européen aussi mais à sa façon, comme Chirac. Mais il va falloir attendre une nouvelle guerre

Mais quelle guerre ?

Vous verrez bien et au-delà de l’oural, ce sera la zone tampon

Oh !

Vous savez, je n‘aime aps la guerre et je n’en menais pas large en 89. La tension était extreme. Heureusement que notre ami Gorbatchev et que le président hongrois, avec qui j’avais diné, m’ont suivi dans le fait de justement ne rien faire car il était hors de question qu’un confit se déclenche sous ma présidence. Je ne suis pas un chef de guerre comme vous mais le modérateur sait paser en loyal et en battant aussi. C’est pour cela que nous avons des liens communs. Je ne suis pas « Napoléon Sarko » comme on vous appelle chez nous mais plus un Talleyrand qui dure…enfin presque. Mais je savais aussi taper du poing sur la table

Mais Napoléon n’a pas duré, lui

Mais il a aussi fait de grandes choses et on s’en souvient dans toute l’Europe. Chacun sa place, vous verrez

Si vous le dites

Mais n’oubliez pas ! je compte sur vous !

Vous reviendre me voir j’espère parce que si je me lance, j’aurai besoin de conseil, surtout avec Angela qui s’est accoquiné avec Hollande. Ils se ressemblent davantage, c’est vrai

 

Mais non…et n’oubliez pas Ségolène, je pense que Carla ne sera pas jalouse… allez au revoir !

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Oublie moi

2 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

 

Meme si je t’ai trouvé

Meme si je suis venue

Meme si je t’ai conquis

Oublie- moi

 

Meme si tu m’as aimée

Quand je cherchais ma vie

Meme si tu m’as conquise

Oublie-moi

 

Meme si tu m’as aidée

Quand j’étais en détresse

Meme si tu as tout fait

Oublie-moi

 

Meme si c’est toi toujours

Qui était près de moi

Pour me donner des forces

Oublie-moi

 

Meme si c’est toi souvent

Qui m’avait oubliée

A cause de mes humeurs

Oublie-moi

 

Meme si c’est toi enfin

Qui subi le calvaire

A cause de ma famille

Oublie-moi

 

Oublie mon beau visage

Oublie ma belle voix

Oublie mon beau sourire

Oublie que l’on pouvait

Toi et moi s’accorder

Plus que tout couple au monde

 

Oublie que j’ai parlé

Et puis parlé encore

Bien plus que raisonnable

Pour bien me protéger

Car tu sais je n’ai rien

Car tu sais que j’ai peur

De me retrouver seule

Mais puisque c’est ainsi

Puisque je t’ai trahi

Comme j’ai souvent trahi

Et le ferai encore

Oublie-moi

 

Mais si un jour prochain

Le ciel s’éclaircit

N’oublie non surtout pas

Que je quitterai tout

Pour vivre enfin ce qui

M’attire près de toi

En espérant que toi

Tu ne m’oublieras pas

 

 L pour F

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Désenchanté de la politique

2 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

La politique fait partie de notre vie. Elle dirige nos institutions, nos collectivités, nos militaires, notre sécurité et vote nos lois. Pourtant la moitié des citoyens s’abstient de voter, par désintéret, par mépris suite à certains constats ou par rejet d’une certaine forme de pouvoir. A cela je réponds, comme BHL, que je suis également désormais désenchanté de la politique sans pour autant la rejeter car il faut bien vivre avec ses réalités, voire y contribuer.

 

Par François CHARLES

coach et conseil en stratégie et management, animateur politique et territorial, ancien cadre de parti

 

J’aurais pu utiliser le mot désabusé, comme trompé,  qui n’a plus d’illusion, revenu de tout. Mais, utilisant la PNL, j’ai préféré le mot lié à la magie, à l’ensorcellement tout en étant également déçu et blasé en me mettant aussi à la place de l’électeur.

 

Vous lisez mes articles où j’aime à commenter la politique au niveau international, national et local de façon objective mais également psychologique et vous avez pu lire certaines visions partagées et je le sais appréciées ou maudites car … appréciées. Je m’étais déjà retiré de la politique quand je m’étais aperçu que je n’étais pas assez virulent contre l’autre camp, voire trop bienveillant et non adepte des travaux de Pénélope sous prétexte que cela venait d’en face. Quand je suis devenu coach professionnel, une consoeur m’a demandé si j’avais fait le deuil du pouvoir « sur » et du pouvoir « pour », connaissant mes liens avec la politique, l’information et le système.

 

Je suis désenchanté car il est peu réaliste de vouloir faire de la politique œcuménique et de se voir associé systématiquement au coté obscur de la force, supprimant la magie positive. Souvent en France quand vous avez un projet, on cherche d’abord à savoir par suspiscion ou jalousie comment vous le contrer. C’est la meme chose en politique où si vous voulez vous présenter en complément d’une autre candidature, vos amis chercheront aussitôt à vous décourager vous considérant comme un ennemi sans en voir les avantages procurés. Je soutiens depuis très longtemps le système des primaires.

 

Je suis désenchanté quand la population vérifie ce qu’on lui distribue, refusant a priori tout ce qui touche à la politique. Je suis désenchanté quand je vois des militants petits soldats, qui ne représentent que 3% des électeurs, influent, trompent et découragent le citoyen en pratiquant le blame, la moquerie, l’insulte considérant que c’est naturellement lié au combat, parfois avec violence, et souvent pour avoir une place. Les élus et parlementaires,  heureusement couverts pas l’immunité, leur montrent souvent la voie.

 

Je suis désenchanté quand certains citoyens  ne veulent pas émettre d’avis sur tel ou tel candidat sous prétexte qu’ils ne font pas de politique, quand d’autres ne veulent pas rencontrer tel ou tel politique car a priori pourri par les affaires et le clientélisme. Celui-ci existe car j’ai vu, entendu, lu et vécu des actions mettant en garde pour décourager certains candidats un peu genants. Je suis désanchanté quand j’entends des personnes, sans prendre leur part de responsabilité et à court d’arguements pour se défendre, utiliser le blame de la politique pour tenter de montrer la mauvaise foi de l’autre partie, ne faisant pas attention aux autres et usant de pouvoir pour tenter d’emporter certaines décisions quand il s’avère que la situation est délicate. Le politique serait il donc dépourvu d’humanité, de bon sens et d’honneteté ? Meme si les réalités de la politique ne sont pas généralité, comme dit le proverbe chinois « il suffit d’un morceau de viande corrompu pour gater le bouillon de toute une marmitte ».

 

La politique est certainement une lutte avec courage pour des convictions et des valeurs, sociales, économiques mais elle est surtout liée aux croyances. Les électeurs aiment etre enchantés, aiment rever quitte à croire sans compter. Ils ont foi en une personne, voire un parti pour des raisons souvent différentes. Mais parfois la surprise est grande quand la population s’attaque aux symboles, comme celui de la bastille, abritant la poudre utile à la révolution, pour finalement découvrir qu’il s’agissait, derrière le coté face du pouvoir, davantage d’une prison dorée et plutôt feutrée. Sur le terrain j’entends les citoyens qui aiment qu’on leur promettent des choses en se doutant meme parfois que tout n’est pas réalisable. Mais parfois l’irréalisable aux yeux de certains peut voir le jour si tout le monde s’y met plutôt que passer son énergie à combattre, quitte à le refaire ensuite.

 

Je pense que faire de la politique responsable et intelligente, c’est savoir marcher de façon équilibrée et pilotée et avec méthode sur ses deux pieds avec de bons conseillers techniciens mais tout en connaissant son pied d’appel. La politique est liée à l’humain mais aussi à un partage de risques entre élus et électeurs.

 

 

Restent les 45% d’abstentionnistes dont on peut redonner envie d’aller voter à partir d’autres référentiels originaux comme ceux développés à Dijon (voir autres articles) ou en Italie et appréciés par la population comme des politiques traditionnels. 

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