Le petit prof violent
Le petit prof violent
Hello, oui c’est bien moi
Le petit prof violent
Qui garde vos enfants
Mais qui est très méchant
J’ai bien quitté mon bar
Pour devenir serein
J’espère sans me noyers
N’ayant pu réussir
A gravir le saut mur
Car on m’a gentiment
Interdit cette option
Je ne l’ai su qu’après
Mais qu’importe maintenant
Je suis bien dans cette ville
Plutôt aristocrate
Je peux bien à mon aise
Oublier désormais
Les collègues incultes
Plutôt proche des métiers
Qui font vivre les bouches
Qui ne comprennent rien
A ce qu’est la culture
Que j’essaie de donner
A vos gentils enfants
Pour qu’ils évitent ensuite
De salir leurs mimines
Et pointent au chômage
J’ai l’air tres gentil
Mais au fond de moi-même
Je sais manipuler
Faire agir les méchants
Surtout les perroquets
Falsifier les papiers
Mentir et insulter
Mentir à mes enfants
Les faire me protéger
Et même parfois aussi
M’aider à violenter
Jusqu’à leur propre mère
Qui dut fuir aux urgences
Un soir de septembre
Je sais parfois aussi
La priver de ses droits
Enlever son téléphone
Cacher tous les cordons
La violenter moi-même
Quand nous sommes en voiture
Mais je sais bien aussi
Que j’ai bien désormais
Deux inscriptions fatales
Signalant mes méfaits
Je sais très bien aussi
Colporter les mensonges
Colporter les menaces
Instruire les chantages
Toutes les diffamations
Et même les calomnies
Qui peuvent me servir
Pour me sentir vivant
Je sais parfois aussi
Poursuivre mes rivaux
Dans ma veille voiture
Leur faire des embardées
Et qu’importe la loi
Car elle sait bien aussi
Que je subis la vie
D’un bon mari trompé
Je sais parfois aussi
Devenir un hacker
Et pirater les sites
Je suis un vrai expert
Alors vous qui croyez
Pouvoir me donner
Bon Dieu sans confession
Sachez ôter mon masque
Et regarder en face
Le diable parmi vous
« Happez »-moi donc si vous pouvez
Le lapin et la carpe
le lapin et la carpe
un jour un lapin vit une carpe
bonjour madame la carpe
que vous etes jolie, que vous etes visqueuse
bonjour monsieur le lapin
que vous etes petit
mais zetes bien agile
mais dites moi dame carpe
est ce vrai cette fable
qui dit que vous etes muette
mais si vous etes tres chouette
vous ne dites jamais
qui vous a dit des choses
qui vous a dit ce lieu
où il y a à manger
où il y a à frayer
où il y a a buller ?
et vous ? estce bien vrai
cette fable qui vous sied
disant que vous baisez
deux fois trois fois six fois
sans trop vous arreter
et que meme le lièvre
en est très dégouté ?
eh bien ma foi c'est vrai
eh bien ma foi aussi
et cela vous arrange t il ?
mais pas le moins du monde
eh bien moi tout pareil
c'était juste pour causer
causer de choses du monde
comme font la tortue
let le grand chimpanzé
eh bon vous connaissez ?
mais oui je les connais !
eh bien oui ce sont eux
qui ont vendu la maiche
eh effectivement
eh bien j'en suis fort aise
eh bien qu'en faisons nous ?
ben rien c'est entendu
ben rien c'est entendu
je suis muette comme une carpe
vous le savez très bien
allez je vais rentrer
j'ai deux filles à baiser
et moi je dois buller
puis deux grands verres manger
dommage que nous soyons
dans deux environnements
mon dieu bine différent
nous aurions fait une course
car au dela de baiser
je sais aussi courir
ah oui ? eh bien pour moi
au dela de buller
je sais aussi frayer
je sais aussi nager
allez bonne soirée
un cigarre m'attend
un cubain ? ah mais non
c'est un dominicain...
ah bon mais vous fumez ?
oui dans l'eau c'est possible
il faut simplement
mettre ça dans une bulle
ou choisir un grand trou
et là si vous voulez
pourrez vite m'y rejoindre
si vous le désirez !
Le grand autodafé
Le grand autodafé
Au début je voulais
Conserver tes affaires
Tes livres, tes bibelots
Ce superbe cheval
Tu m’avais tout rendu
Tous mes jolis cadeaux
Même pas déballés
Tous mes si beaux cadeaux
Comme celui que j’avais
Savamment déposé
Au bord de la fenêtre
Pour que tu viennes le prendre
Un soir de rupture
En cette soirée de juin
Où une grande émotion
M’avait pris mon esprit
Tu m’avais tout rendu
Avais tout déchiré
Avais tout négligé
Et je n’étais plus qu’un
Souvenir de vacances
Tu voulais que je rende
Tous tes présents somptueux
Mais il m’a obligé
A bien tous les bruler
Pour que tu ne puisses plus
Me les remettre un jour
Nous avons tout brulé
Jusqu’à ton kimono
Que tu étais si fier
De voir si bien porté
Par mon grand adoré
La rose je l’ai gardée
Et l’ai ensuite jetée
Au fond du puits des âmes
Celle là, elle reste à nous
Personne ne la prendra
Même pas celle qui
Partagera tes bras
Même pas celui qui
Bien vite t’a remplacé
Même pas celui qui
T’avait bien précédé
Je sais que tu savais
Mais l’un et même l’autre
Et même mon ami
Savent bien que c’est toi
Qui restera en moi
Tout au long de ma vie
Ni le feu ni la pluie
Ne pourront effacer
Nos souvenirs gravés.
Au fond de nos esprits
Vas-y ma fille, lance les tomates
Vas-y ma fille, lance les tomates !
Sur l’air de la tactique du gendarme
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ici tu peux ya-ller
Tu vas pas t’faire gronder
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On est dans une expo
On va pas faire d’vieux os
Allez allez
Pas d’discussion
Allez allez
Pas d’reflexion
Allez allez
Pas d’compassion
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
On n’est pas à Montbard
On fait ce que l’on veut
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Mais pas question crois moi
D’faire ça à la maison
Allez allez
Tu n’lances pas bien
Allez allez
Yen a encore
Allez allez
Tu sais k’jat’adore
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Imagine donc un peu
Qui pourrait etre en face
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Ouech ça m’donne une idée
Dommage j’suis bien élevée
Allez allez
Pas d’concession
Allez allez
Application
Allez allez
Ah ce’ke c’est con
Tu peux ya - ller !
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
Zavaient ka pa ete’là
Elle sont bien faites pour ça
Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates
C’est chouette de déglinguer
Qu’est-ce qu’on a à risquer ?
LOL
Je comprends mieux maintenant la soirée bowling…
la rose d'or
La rose d’or
L’aviez vous deviné
Vous qui voyiez en moi
Une femme rayonnante
Vous demandiez en quoi
J’étais toujours ardente
C’était notre secret
C’était son énergie
C’était la flamme qui
En moi avait jailli
Un peu comme cette lance
Que les croisés trouvèrent
Dans leur citadelle
Assiégée par l’ennemi
Qui leur donna courage
Au point de remporter
Une tres belle victoire
Alors inespérée
Je portais en secret
Une parure d’or
Parfois bien apparente
Parfois cachée sur moi
Quand j’étais bien en doute
Je pouvais la toucher
Et alors ressentir
Ses mains et son regard
Il s’agissait d’une rose
Ou plutôt d’une broche
Ah voilà ! Vous y êtes
Mais ne la verrez plus
Il me l’avait offerte
Et avait dit à l’autre
Qui n’avait plus mon cœur
Qu’il s’agissait d’un don
D’un cadeau de grand mère
La rose nous protégeait
Lors de nos viles disputes
Nous l’avons sacrifiée
A l’hôtel des prières
Je la lui redonnais
Pour mieux la recevoir
Jusqu’au jour où j’ai su
Qu’il ne la voulait plus
Après que j’aie ma foi
Bien outragé son nom
Je la voulais encore
Mais il la refusa
Je voulais bien alors
A ses parents l’offrir
Ces chers parents que je
Chérissais en secret
C’était un peu les miens
Il avait accepté
De me les présenter
Quand il sentit en moi
Mon âme s’en aller
La peur m’envahir
Le désespoir paraitre
Quand il vit allumer
Ses sept bougies ensemble
Après qu’il m’ait encore
Une fois abandonnée
Je fus alors contrainte
De la jeter au fond
D’un puits bien trop profond
Bien trop pro fonT Tenez
Même pour l’Abbé Y
Pour qu’on la retrouva
Je sais qu’il la chercha
Et qu’il su bien vite
Où était son linceul
Mais je sais également
Qu’il est pécheur agile
J’avais sauvé la rose
D’un bel autodafé
Qu’on m’avait obligé
A faire de ses affaires
Et même de ses cadeaux
L’avantage de l’or
Ou du métal doré
Est qu’après même un siècle
On la retrouvera
Et l’on repensera
A ce joli poème
De dame châtelaine
Bien seule et sans château
Et son prince charmant
Sans son beau cheval blanc
la chambre bleue
La chambre bleue
Cette chambre, tu le sais bien
Elle restera la tienne
Je me souviens encore
Quand je faisais ton lit
Pour aimer t’accueillir
Et t’éviter aussi
De dormir à l’hotel
Toi qui me donnais tant
Toi qui travaillais tant
Pour que je réussisse
Je ne me donnais pas
Je ne me donnais plus
Mais je faisais chaque fois
Tout ce qu’il était possible
Pour mieux te retenir
Et t’éviter, O toi
De repartir le soir
Je ne me souviens plus
Si tu y es resté
Avant ou bien après
Mes grandes nuits de pleurs
Qui m’avaient épuisée
A t’appeler sans cesse
Te supplier sans cesse
Face à tes abandons
J’avais tellement peur
De ne plus retrouver
Ton énergie si forte
Je sais tres bien aussi
Que tu étais gené
De dormir près de lui
De dormir près de moi
De dormir près de nous
Tu y étais aussi
Quand le sale perroquet
A gaché la soirée
Où tu as bien senti
Que tu devais partir
Avant qu’il ne te tue
Et que tu le déplumes
Car je sais bien aussi
Que tu es immortel
Et que tu fais le bien
Quand d’autres font le mal
Je sais tres bien aussi
Que tu sais qu’il savait
Là je parle de l’autre
Que tu te protégeais
Je me souviens aussi
Que je ne pouvais pas
Facilement m’endormir
Te sentant là tout prêt
Sans pouvoir te serrer
Sans pouvoir te chérir
Sans pouvoir etre étreinte
Sans ressentir tes mains
J’y ai repris ta place
Après avoir tout dit
Après notre concert
Où tu étais venu
Bravant sa haine forte
Et le sale perroquet
Je m’y suis exilée
J’y étais à mon aise,
Dans ma nouvelle vie
L’autre me surveillait,
Il m’épiait sans relache,
Il t’accusait de tout
Voulait te retrouver
Sans doute pour te tuer
Sans doute pas à main nue
Comme il le répétait
Toi qui lui avais pris
Son si précieux précieux…
J’avais bien négocié
De pouvoir te revoir
Mais le matin suivant
Il ne l’accepta plus
Il réussi un jour
A prendre mon téléphone
Et trouver mes messages
Que j’avais envoyés
Avais-je fait en sorte ?
Tu ne le sauras point
Pardon si j’ai tout fait
Pour vite te retrouver
Mais tu n’étais pas prêt
Et j’ai du lui céder
Je suis redescendue
le perroquet de Montbard
J’suis l’perroquet de Montbard
(sur l’air du poinçonneur des lilas)
J’suis l’ perroquet de Montbard
C’est moi qu’intervient quand faut d’la bagarre
Je sais faire pour qu’on harcèle
Pour qu’on s’en mele
Pour qu’les opposants voient un peu qui c’est qu’ils ont en fasse d’eux
J’suis l’champion des projections
J’reproche aux gens ce que je fais tout l’temps
Je ne peux m’y soustraire
C’est ma nature
J’suis fais comme ça et puis tant pis si ça gène les coachs et les psys
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’insulte et je toise beaucoup
Là aussi c’est sur que j’m’en contrefous
J’intimide avec mes moustaches
Je ne les cache
Mes dents jaunies, mes yeux méchants sèment la haine à tous les vents
J’me mets en travers des portes
Je prends les places de d’vant avec la porte (…)
J’suis un as de la politique
Je suis comique
Sauf que j’suis pas foutu
D’mettre la sono à chaque fois qu’il le faut
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des p’tits coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups
Des coups d’première classe
Des coups d’seconde classe
J’fais des coups, des p’tits coups
Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…
J’passe mon temps sur internet
J’réponds tout le temps quand y’en a qui m’embetent
Je falsifie les emails
Je suis vulgaire
Je suis menteur et ça on l’sait
Je fais des fautes et c’st très laid
J’fais des sms aussi
Travail de sape
Colporte le mensonge
Diffamation
Les menaces
A chaque fois qu’on me démasque
J’prends la tangente
Et m’cache vite sous une
Si on m’prend ma chose
Je capable de tout
Je peux faire en gros tout ce’que j’veux
Puisqu’on m’protège en haut des cieux !
je t'ai tellement grillé !
Je t’ai tellement grillé
Tu n’auras plus d’amis
Ni amis politiques
Ni amis personnels
Ni amis militaires
Et moins professionnels
Ils vont tous t’éviter
Tu resteras tout seul
Je t’ai tellement grillé
J’ai appelé la presse
Appelé la radio
Contacté tes amis
Enfin ceux que tu crois
J’ai même appelé ceux
Que tu n’imagines pas
J’ai appelé tout le monde
Pour dire des choses sur toi
Et surtout à tous ceux
Qui tant te vénéraient
Devant lui à chaque fois
J’étais bien obligée
Je t’ai tellement grillé
Tu n’auras plus de lieux
Et plus aucun repli
J’ai du me protéger
Sinon j’étais virée
Et j’ai exagéré
Devant lui à chaque fois
J’étais bien obligée
Je t’ai tellement grillé
Mais les autres ne savent pas
Sauf mes prétendants
Que j’étais vulnérable
Que l’on m’avait battue
Et même pire encore
Sinon il me virait
Alors que je sais bien
Que tu cherchais bien sur
Non pas à me faire mal
Mais bien me protéger
Mais j’en ai ben fait fi
C’est bien toi qui a pris
Alors que tout l’été
Nous étions si complices
Alors que tout l’été
J’ai été humiliée
Je t’ai tellement grillé
Je m’en veux ? A moitié
J’étais tellement vexée
De me voir amoindrie
De me voir exposée
Je me vengeais aussi
Cette fois c’était moi
Qui te virais, oui moi
Alors que bien des fois
Je n’avais accepté
Que tu puisses, oui toi !
Toi si intelligent
Si bon et si brillant
Toi qui aime le beau
Et qui aime les gens
Que tu puisses, oui toi !
Qui m’avait soutenue
Quand je fondais en larmes
Qui m’avait soutenue
Quand il me contraignait
Qui m’avait soutenue
Et meme plus encore
Pendant notre recours
Comment pouvais tu donc
Maintes fois m’abandonner
Alors que nous devions
Le 30 juin nous marier
Je t’ai tellement grillé
Je n’avais accepté
Que tu déchires mes lettres
Que tu puisses, oui toi !
Maintes fois me virer
Du réseau tres social
Qui m’avait bien permis
De vite te rencontrer
Mais tu sais bien aussi
Que je clique sur tout homme
Qu’il me plait de cliquer
Peut être de croquer
Tu me l’avais maintes fois
Plutôt bien reproché
Et je t’avais maintes fois
La même chose répondue
Je t’ai tellement grillé
Je me vengeais aussi
Que tu puisses, oui toi
Tu puisses mieux que moi
Faire de tres grands projets
Je me sentais tellement
Comment dire, si petite
Alors que je pensais
Etre vraiment si forte
Je t’ai tellement grillé
Que dire de ta plainte
Que tu as déposée
Quand je t’y ai poussé
Et qu’ensuite je t’ai dit
Qu’elle allait faire « pchittttt »
Ce qu’elle a fait d’ailleurs
Je t’ai tellement grillé
J’ai inventé des choses
J’ai exposé des choses
En ai appris aussi
Et tu avais raison
Ils avaient enquêté
Et bien illégalement
Pour une affaire de cœur
Ainsi que politique
Et étaient tous bien prêts
Ils étaient prêts à tout
Et ils l’ont d’ailleurs fait
Tu t’en es aperçu
Quand tu avais fait croire
Que tu te présentais
Je n’ai rien dit non plus
Quand il t’a fait virer
De la salle des Vosges
Lui, enfin c’est bien l’autre
Celui dont je me fous
Comme je t’ai dit en juin
Quand je t’avais rejoint
Mais je sais désormais
Que tu ne pourras plus
Me serrer dans tes bras
Après ce que j’ai fait
Mais Dieu y pourvoira
Demain tu me verras
Encore sur une affiche
Et je m’attends à tout
Car tu es sans limite
Quand quelqu’un te trahit
Quand quelqu’un te bannit
Te blâme et te renie
Et quand quelqu’un t’agresse
Toi gentil bienveillant
Toi le sage et le bon
Qui n’aime pas parler
Alors que moi je sais
Bien médire sur les gens
Mais tu sais bien aussi
Que j’y suis obligée
Tant que tu ne pourras
Venir me chercher
Je t’ai tellement grillé
Et quant au perroquet
Tu sais bien là aussi
Que je n’y suis pour rien
Même si j’ai parfois
Lâché quelques secrets
Qu’il a bien vite glissé
Dans quelques vils messages
Plutôt empoisonnés
Et que parfois aussi
J’ai aussi bien cherché
A m’en laver les mains
Je t’ai tellement grillé
Mais je savais aussi
Comme je te l’avais dit
Qu’ils complotaient souvent
Et qu’ils n’avaient pas peur
Car ils savaient aussi
Qu’ils étaient protégés
Désormais qu’ils avaient
En leur main leur « précieux »
J'AI OTE MON ALLIANCE
J’ai ôté mon alliance
J’ai ôté mon alliance
L’aviez vous remarqué
Regardez mes photos
Il y manque un détail
Je l’ai ôtée pour lui
Qui est mon vrai chéri
Et retirée pour l’autre
Plutôt à cause de l’autre
Qui n’est que mon ami
A qui je reste liée
Par respect et convenance
Je l’avais retirée
A cause de sa violence
Je parle de mon ami
Sur lui et même sur moi
Que j’ai du signaler
A la maréchaussée
A cause de son rejet
A cause de ce scandale
Que j’ai du camoufler
Que j’ai du étouffer
A cause de ses menaces
De le voir divorcer
Alors que je savais
Que tout n’était pas prêt
Pour m’accueillir enfin
Et pour vivre cette vie
Dont je rêvais si fort
Et puis par convention
Après l’avoir renié
Après l’avoir sali
Je parle de mon chéri
Mais sans rien regretter
De notre vie passée
J’ai du me résigner
A la remettre au doigt
Elle me brule à chaque fois
Que je pense à lui
Que je pense à nous
Quand je vois ces tableaux
Et ces scènes amoureuses
Et ces scènes de travail
Et ces scènes artistiques
Et ces scènes de la vie
Mais je sais bien qu’un jour
Il viendra me chercher
Et que je remettrai
Une autre bague cette fois
Celle de mon vrai mariage
Un jour de 30 juin
Peu importe l’année
Notre vie est bien longue
L’important est d’y croire
De garder cette foi
Et je sais bien que Dieu
Si ce n’est pas maintenant
Fera bien tout ensuite
Pour raviver la flamme
Comme celle de ces bougies
Que nous brulions sans cesse
Afin que l’esprit saint
Nous guide sur le chemin
la fleur, le bourdon et le jardinier
La fleur, le bourdon et le jardinier
Dans une grande forêt,
une fleur allait éclore.
Sa tige était solide,
son allure majestueuse.
La fleur semblait libre,
épanouie et heureuse.
Passa un jardinier.
« oh, quelle merveilleuse plante,
que dis-je quelle belle fleur ! »
s’exclama-t-il soudain
vraiment attentionné.
Ne va-t-elle pas fleurir
au milieu de nulle part ?
A l’abri des regards,
sans être dorlotée ? !
Sans attendre l’écho,
notre homme la déracine
et s’en va la planter
au fond de son jardin.
Voilà, ma belle plante,
te voici près de moi.
Je vais bien t’arroser
et te faire pousser
comme tu le mérites.
Tu fleuriras ici,
près de toutes mes plantes,
dans mon bel univers
qui n’attendait que toi.
Qu’avait-elle mérité ?
Etait-elle malheureuse ?
Avait-elle demandé
ces soins démesurés ?
Tout ça pour les beaux yeux
d’un noble jardinier,
du moins le pensait-elle.
La fleur ouvrit sa robe
et sourit à notre homme
qui se réjouit bien vite
de si belles couleurs.
Tu es mienne, j’en suis fier,
se dit-il orgueilleux.
Tu ne peux t’échapper
et pour quoi faire d’ailleurs.
Pendant plus de trois mois,
il vient la contempler,
puis un jour la coupa
pour mieux la posséder.
Il mettait fin hélas
à un amour secret
qu’ensemble avaient tissé
la fleur et un bourdon
qui chaque jour durant,
au nez du jardinier
avait pu butiner
son nectar onctueux.
Chaque matin, chaque soir,
la fleur s’offrait à lui,
lui qui avait si bien su
attendre qu’elle éclose,
qui avait si bien su
attendre autre chose
qu’un amour de façade,
cornélien platonique,
enfin, à sans unique
pour son seul plaisir.
Nature est ainsi faite,
nul ne peut la contrer.
Le rôle du bourdon était de butiner.
Une fleur, si droite soit elle
ne peut lui résister,
son but étant à elle,
d’entièrement se donner.
Quant à l’amour secret,
il fut bien préservé.
Non seulement par la fleur,
mais par le jardinier,
qui avait bien vécu
et avait tout compris.
Compris qu’il allait rompre
un certain équilibre
en prenant cette fleur
qui ne serait plus libre ;
qu’il fallait lui donner
une certaine liberté
pour la voir épanouie
tout au long de sa vie ;
et qu’il n’était pas seul
à vouloir la choyer,
et qu’elle n’était donc pas
sa seule propriété.
Moralité :
La femme comme la fleur,
est née indépendante,
et ne donne son cœur,
qu’une fois consentante.
Elle sait si vous l’aimez,
ou si à travers elle,
c’est vous que vous aimez.
Elle sait vous faire sentir
si vous la méritez.
Elle est reconnaissante
si vous la respectez.
Elle sait être fidèle
si vous la comprenez.
Fidèle à sa manière,
Me suis-je bien expliqué ?
FC