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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

petits déjeuners Europe / IRCE de Dijon

11 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

NB : je vous rappelle que deux petits déjeuners sont prévus à Dijon sur l'Europe monétaire et le traité budgétaire

 

le vendredi 19 octobre à l'Imprimerie Concorde et le vendredi 26 octobre au café de la préfecture

 

FC

 

http://irce.overblog.com

 

 

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apéritif débat Droite Fédérale à Dijon

11 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

NB : suite à certains retours de pb d'informations, je vous rappelle que l'apéritif débat de ce soir de Dijon sur l'approche sociale est repoussé

 

nous vous attendons le 15 novembre toujorus à la grande taverne à 19h. inscriptions bienvenues, consommations demandées

 

http://droitefederale.overblog.com 

 

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des commissaires au redressement productif sur le terrain

9 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

je viens de voir le "mini-montebourg" (pardon pour cette expression utilisée par tous) de Bourgogne (...) sur France 5 qui est en fait un médiateur du crédit. Mieux vaut cela que rien. c'est certain.

 

Mais j'espère aussi que l'on s'occupe aussi de chercher des affaires pour trouver de nouvelles solutions ! Pa railleurs, à quoi sert donc le SGAR désormais ? Pourquoi le commissaire rapporte-t-il au préfet directement ? Crée-t-il un coupe feu ou éteint il les flammes ?

 

FC

conseil en stratégie

Droite Fédérale

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Euro, fédéralisme et convertibilité or d’Euro-obligations (3)

9 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

euros-obligations : un ciment commun d’engagements limités

 

La fragilité de la zone euro est donc réduite de par la disparition des risques de volatilité assurant une certaine stabilité économique et budgétaire, toute chose égale par ailleurs.

 

Il est de plus déjà montré que l’option d’une gouvernance fédérale semble être engagée, même si non affichée, pour franchir un nouveau stade de consolidation.

 

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Désormais, la suite logique de l’effet de confiance partagée serait de créer des obligations européennes utilisant une dynamique financière commune. Elles permettraient de combler certaines failles de fonctionnement et de structure mais surtout de mieux partager l’idée de travailler ensemble au travers d’investissements de croissance.

 

Par François CHARLES*

Economiste, Conseil en stratégie et management, Président de l’IRCE, ancien auditeur financier

 

La BCE vient de se voir désormais attribuer la possibilité d’intervenir pour les dettes souveraines d’Etat. Cela lui réduit de facto aussi son indépendance tout en conservant le pouvoir sur les banques nationales. Mais elle peut du même coup aider à trouver des solutions pour que les Etats n’empruntent plus sur les marchés, pour anormalement financer leurs charges de fonctionnement ou rembourser leurs emprunts, mais plutôt sur des mécanismes sains. La BCE a évité en 2008 une crise sans doute plus grave qu’en 1929. Faut-il éviter de le dire comme quand la police déjoue nombre d’attentats sans que la population ne le sache ? Nous avons traversé tant de séismes sans rompre qu’il n’est pas concevable de le faire maintenant.

 

Le juste retour attendu par chaque Etat au regard de ses engagements et de ses attentes, sera en évidence plus facile à voir dans des investissements communs de croissance que sur des investissements structurels, Il pourra être mesuré en fonction du poids des réserves, voire indexé à la valeur des pondérations de voix des prises de décision du Conseil. Les grands pays reviendront peut être sur le peu de poids attribué aux petits pays. L’exemple de l’OTAN, et de ses mécanismes financiers, qui n’est pas que militaire mais également industrielle, pourrait encore une fois être opportune en terme de retour d’expérience l’intégration européenne.

 

Les obligations peuvent également sauvegarder la politique des fonds structurels. Partie intégrante de la politique intérieure et extérieure de l’Union, ils permettent de créer le ciment commun par le haut. Ils semblent bien fonctionner mais ont néanmoins précipité l’emprunt par la participation demandée des Etats. Nous avons réussi la reconstruction après guerre, il faut désormais réussir dans cette construction sans n’oublier personne (200 G€ sur 7 ans)

Il faut également de concert augmenter le budget de l’Union qui avoisine les 2/3 de celui de la France.

 

Les européens doivent encore mieux apprendre à travailler ensemble et arrêter de se diviser. Tant que l’Europe fonctionnera par amalgame de blocs, cela ne marchera pas. Elle doit créer une identité et une prise de conscience collective. Nous n’en sommes plus à l’Europe de la crainte des canons. Souvenons nous que nous étions en avance sur le calendrier du traité de Rome certes grâce à l’envie des marchés à se découvrir.

 

Certains diront que le Fonds Monétaire International (FMI) se permet d’apprécier la santé de l’Europe quand il peut facilement annuler une dette africaine. N’oublions pas que le FMI est intervenu pour le Mexique en 1995 et qu’il a su nous aider à compenser la crise asiatique de 1997 puis russe de 1998. Annuler tout ou partie de la dette pourrait sans doute maintenir cette interdépendance énoncée entre les grands blocs et permettre aux entreprises et aux ménages d’aller de l’avant. Mais peut-être y a-t-il une certaine incohérence avec le poids actuel de l’euro. Cela démontre bien que ce n’est pas l’euro le problème et encore moins la santé des banques qui savent bien jouer les victimes mais qu’il faut aussi ménager sans forcément couvrir leurs dettes de jeu (lire « la fausse inquiétude des banques »).

 

Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) est un genre de FMI européen. Ce fonds mutualisé est bien pour l’instant une garantie non dépensée qui permet de cautionner en cas de problème et sans passer par l’émission de bons échangeables sur les marchés, comme quand les entreprises ou les particuliers cherchent caution pour obtenir un découvert ou emprunter. Il n’était pas forcément compliqué à établir sachant que le capital de la BCE est détenu par les banques nationales de la zone euro (près de 2 milliards pour la France, l’Allemagne et l’Italie) et en moindre partie de la zone non euro et donc que ce système existe déjà.

 

Mais sommes nous certains que les coffres sont pleins avec la valeur annoncée ? Pourquoi ne pas vraiment matérialiser cette garantie avec une recette qui a déjà fonctionné sur la base d’un sous-jacent solide et non contagieux ni contaminable ?

 

Une garantie « or » solide et sécurisante

 

La meilleure façon de se rassurer est  d’emprunter en fonction d’une capacité financière commune et bien réelle mais pas comme le banquier qui prend votre bien en garantie sans trop regarder les ratios de réalisme de votre projet étant donné qu’il peut se rembourser sans risque. Les émissions d’obligation doivent se faire avec honnêteté sur des projets identifiés, mesurables, raisonnables, réalistes, réalisables et déterminés dans le temps.

 

Une des meilleures façons de connaitre cette réelle capacité financière est de pouvoir la controler régulièrement comme peut l’être l’or. Il ne s’agit pas d’une nouvelle convertibilité de la monnaie. En terme de clin d’œil, ne parle-t-on pas de … règle d’or ? Nous avons l’outil, les structures et gouvernance, qu’attendons-nous ? Les pays, surtout les plus riches, ont peur de partager, les pays les plus décalés ont de grands efforts de processus à réaliser. Nous devons prendre des décisions politiques permettant une nouvelle maturité. Cela me fait penser aux pièces de rechange aéronautiques où l’italien ne veut pas réutiliser une pièce allemande.

 

La théorie des cycles n’empêche pas de rebondir, bien au contraire en sachant analyser le passé. Elle ne doit pas faire oublier que le mécanisme des marchés issu des hommes et de l’activité peut être contrôlable. La crise de 1929 s’était subitement arrêtée et la confiance retrouvée quand il fut décidé de ne conserver que les banques saines. Plus tard, la séparation des banques par nature aux Etats Unis puis en France avec le Général de Gaulle cloisonna les risques. Mais dans les années 80, les banques prirent l’initiative de fusionner à nouveau leurs activités de prêt et de spéculation avec les dégâts que l’on sait. Aujourd’hui tout le monde s’accorde sur cette nécessaire nouvelle séparation. Pourquoi ne pas non plus revenir à une sécurisation sur l’or mais cette fois en dehors de la monnaie ?

 

Les prêts accordés aux particuliers américains étaient une avancée politique où tout le monde pouvait emprunter mais hélas sans regard de viabilité suffisants alors que les ratios existent. Les banques savaient que la moitié des propriétaires ne pourraient payer et ont transformé et revendu leurs créances par titrisation en mélangeant leurs titres avec d’autres, comme mettre une pomme pourrie dans un panier. L’apparition des options et des marchés organisés n’arrangea rien, surtout quand les banques misaient sur la défaillance de leurs clients, connaissant leurs risques, avec des gains illimités comme il fut fait également sur la Grèce. Ce mécanisme de contagion ne peut exister avec une valeur franche, tangibles, irrémédiable et refuge comme l’or.

 

Comme l’avançait Schumpeter et sa théorie de destruction créatrice, le capitalisme sera-t-il destiné à disparaitre du fait de son succès, comme la glaciation apparaitra à cause du réchauffement par l’arrêt du tapis roulant ? Certes l’image de l’or n’est pas de nos jours  synonyme de croissance. Mais pourquoi ne pas reprendre la synthèse néo-classique incluant une démarche keynésienne régulée et justifiée pour redonner confiance ? 

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un peu d'économie...

9 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

 

je me permets de vous faire connaitre une réponse fait à un camarade sur un réseau social professionnel

 

bjr merci bcp pour vos lectures. les commentaires et remarques sont toujours prises en compte si elles le sont de façon constructive. je suis aussi dans la politique et je veille à cela. je ne suis pas aussi libéral que cela. plutot économiste mixte néo-classique avec une régulation de l'Etat nécessaire comme vous le lirez dans la troisième partie et en considérant, comme l'a écrit JP Fitoussi, que la cohésion sociale n'est pas contradictoire avec les performances économiques, bien au contraire, elle en est la condition MAIS je rajoute dans une nécessaire interdépendance et un réapprentissage permanent entre le capital matériel et humain. J'utilise l'effet de leveier humain en stratégie ou pour faire repartir un processus. mais venant de l'administration, je considère aussi que le devoir de service public devrait montrer l'exemple. et quand je'cris m'étonner que certains industriels font du gras pendant un conflit armé (je parle en connaissance de cause), je m'aperçois que je suis quasi en refus de la propriété en situation de crise...

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merci à la gazette du val d'oise

9 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

 

tres bons souvenir du Val d'Oise pour mes événements golfiques et humanitaires

 

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politique de jumelage

6 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

bientot un thème sur les jumelages, qui contribuent au ciment et à l'identié européenne

 

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le parler vrai de JF Copé

6 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

pauvres militants de droite qui reprochent le parler vrai mais qui s'insurgent contre la montée du Front National et du laisser faire.

 

Donc... qui doit parler vrai ? ou alors ne peut on parler vrai ? peut etre la solution dans les clubs Droite Fédérale où chacun aura son role...

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Europe des 27 : connaissez vous les nouveaux rentrés ?

6 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

sur le blog de l'IRCE, retrouvez une série de présentations des nouveaux pays rentrés et souvent peu connus en France

 

 

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Euro, fédéralisme et convertibilité or d’euro-obligations (2/3)

5 Octobre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Suite de la partie 1 sur les enseignements de l’historique euro/dollar

 

Une monnaie commune : à la fois lance et bouclier

 

Ce rappel historique était nécessaire pour montrer que l’euro a mis l’Union à l’abri des crises et qu’elle devient une monnaie concurrente mais interdépendante du dollar. L’Europe sera vraiment plus forte pour affronter les secousses externes quand elle n’aura plus à affronter des taux de change et des spéculations en interne. L’Europe doit savoir fonction er et se protéger. Le marché intérieur, en tirera profit avec une vraie protection (buy european act), qui justifiera cette approche commune et renforcera de façon cohérente. la confiance des membres.

 

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Par François CHARLES

Economiste, Conseil en stratégie et management, Président de l’IRCE

 

Mais il faut pour cela changer aussi certaines règles de libéralisme ou de concurrence parfaite, tout en conservant à l’intérieur du marché, un certain équilibre de duople avec ses jeux liés. Deux fournisseurs peuvent aussi s’allier pour mieux conquérir les marchés extérieurs.

 

Goldman Sachs a fait baisser la dette Grecque avec un jeu d’écriture et de spéculation pour qu’elle puisse intégrer la zone euro. Nous sommes désormais capables, entre nous, de trouver des solutions. Nous pouvons adopter tout ou partie d’anciennes méthodes nous souvenant aussi la théorie des cycles et des effets récurrents.

 

L’interdépendance de l’Europe avec le reste du monde permet même aussi d’accueillir des capitaux étrangers mais avec mesure et contrôle pour éviter une trop forte dépendance comme celle des Etats-Unis envers la Chine comme autrefois le Japon.

 

J’aimerais savoir si les partisans de la sortie de l’euro ont pris conscience des constats émis dans la première partie de l’article. Ils n’ont certes pas vécu le deuil du Franc, qu’il aurait peut être fallu fêter, comme je l’avais proposé à JP Trichet alors que j’étais partenaire officiel euro, et devraient plutôt consacrer leur énergie à œuvrer pour une action forte vers les pays qui doivent se structurer. J’ai toujours cru,  et contrairement à certains banquiers, en un euro fort car il l’était déjà lorsqu’il circulait sans être encore dans nos porte-monnaie.

 

Les réalités européennes ne sont pas, certes, celles des Etats Unis. Mais faut-il donc faire baisser l’euro qui nous protège ? Rappelons nous que la monnaie forte,  en tant que  valeur refuge et de couverture pour les autres monnaies, en dehors de toute spéculation, crée des taux d’intérêt d’emprunt faibles pour les entreprises et les particuliers. Elle empêche certes les exportations mais le premier partenaire de la France et de l’Allemagne sont eux mêmes…

 

Après l’avoir un peu combattue, les Etasuniens, comme les Chinois, s’aperçoivent qu’ils n’ont aucun intérêt à ce que notre monnaie  baisse et misent désormais sur une interdépendance et un certain équilibre. Jouent-ils ou pas à Schlemiel, comme dans la guerre froide avec l’URSS, pour tester les réactions aux méfaits, goûter le plaisir à faire des dégâts tout en apprenant à se conduire en société, voire obtenir le pardon ? Les pays producteurs de pétrole, qui savent désormais compter, sont désormais prêts à se référer à l’euro fort et jouent plutôt à battez-vous en se donnant au vainqueur. Mais espérons qu’ils ne partiront pas avec une troisième monnaie, asiatique.

 

Le problème n’est pas l’euro mais la façon dont les composantes de l’Union jouent avec, comme si, dans une société, cigale et fourmi étaient contraintes de vivre ensemble. Mais plutôt que le couple franco-allemand incite la Grèce à danser maintenant, peut-être serait-il intéressant de comprendre les avantages du chant et d’accompagner la Grèce à créer ses réserves à partir de nouvelles méthodes. Je me souviens encore de la difficulté du paiement des Mirages par les Grecs quand je suis arrivé au Ministère. Mais ce pays est stratégique. Et pas question de se contenter d’entendre l’Espagne ou la Grèce jouer à « tu vois bien comme j’ai essayé » Ce référendum demandé par le premier ministre grec montrait bien qu’il savait que culturellement la tâche était difficile et qu’il fallait que la Grèce accepte certaines nouvelles règles de collecte fiscale, réalistes et réalisables, non forcément immédiates, mais déterminées dans le temps avec mesure, pilotage, voire pédagogie nécessaires.

 

Si la solidarité collective doit être engagée, elle peut aussi être cloisonnée. Pourquoi ne pas imaginer des groupes et sous groupes à plus ou moins grande vitesse de retour sur investissement et des mesures adaptées dans une même membrane générale. Ceci permettrait de mieux travailler par segmentation mais empêcherait aussi certaines contagions entre les économies faibles et fortes et ce, dans les deux sens.

 

Enfin, sachons bien piloter les fonds structurels pour qu’ils ne deviennent pas des facteurs de déstabilisation alors qu’ils servent justement à élever les niveaux de croissance. L’obligation commune et systématique de financement par les Etats est implicative mais peut être aussi un grand risque d’endettement non contrôlé. Surveillons bien les pays de l’Est même si, culturellement, ils semblent être de bons élèves.

 

Une règle d’or communautaire

 

Le traité européen n’était pas forcément  nécessaire car des actes existaient, tout comme il n’est pas nécessaire d’inclure une règle d’or dans une constitution, sauf pour  mieux se protéger et se donner bonne conscience. Mais de quoi avons-nous peur ? De certaines contraintes ? Si nous les acceptons, nous pourrons mieux les faire valoir vers les pays moins structurés fiscalement pour remplir leurs obligations. L’essentiel aussi est de faire participer les pays non euro pour montrer la cohérence de l’effort d’investissement non forcément lié à la monnaie commune.

 

Une gouvernance fédérale à affiner

 

Contre le pouvoir, les européens aussi jouent à sans toi, un des plus vieux jeu d’analyse transactionnelle. A l’échelle européenne, les pays pourraient remercier l’Europe et une gouvernance fédérale autoritaire, leur évitant de se mettre dans des situations qui les effraient. Au contraire, ils en profitent pour se plaindre des limitations, mettre l’Europe mal à l’aise et en tirer certains avantages internes et externes. Ils en font de même envers le couple franco allemand quand il est fort mais le critiquent aussi quand il est absent, ce qui montre bien une envie de structure, donc une envie de leadership clair, de gouvernance et de fédéralisme.

 

Les règlements, directives, décisions, réglementations européennes à appliquer en droits nationaux ne sont-ils pas déjà le fruit d’un fédéralisme ? Pourquoi ne pas compléter naturellement ce dispositif par un vrai pouvoir politique avec un président élu directement ou indirectement par les citoyens, un Conseil permanent, avec un Parlement européen et des parlements nationaux encore plus affirmés. Il pourrait tirer parti de cette monnaie forte et prendre certaines décisions de raison plus que techniques et juridiques élaborées pour l’instant dans un grand lieu administratif qui ne donne pas envie qu’on s’en préoccupe 

 

Une banque centrale fédérale

 

La mise en place de la BCE a été progressive  comme pour les Etats Unis (cf partie I). Nous voyons apparaître une véritable banque fédérale qui dicte le fonctionnement aux autres banques nationales pour respecter une seule politique monétaire. Elle peut leur donner  heureusement aussi, comme récemment, un certain soutien en annonçant notamment, d’un coup de baguette magique, qu’elle va les soutenir sans faille

 

Par ailleurs, il est désormais institué que la BCE peut aussi intervenir pour les Etats. Soit elle est donc forte et peut émettre des obligations au profit des Etats, avec des garanties sur les réserves en or des banques centrales,  soit il y a un problème pour notre avenir.

 

lire la suite prochainement : les euro-obligations avec garantie or

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