mon engagement au CNIP de Cote d'Or a vécu ...
bonjour
comme je l'ai écrit récemment
considérant l'impossibilité des relations de confiance au sein de l'UDI de Cote d'Or alors que je cherche un travail d'interdépendance
considérant le positionnement plus proche de l'UMP, tout en conservant mes valeurs sociales libérales et écologiques responsables
et
en accord avec le secréataire général
je me désengage donc du CNIP de Cote d'Or
merci à celles et ceux qui suivent mes actualités
F CHARLES
SENIORS ET RURALITE
Dans cette série thématique sur la ruralité, l’accompagnement des séniors m’est cher car je l’ai vécu également avec les réalités rurales et citadines. J’apprécie chaque rencontre avec ces personnes qui ont des choses à dire et qui savent donner des signes de reconnaissance. Je ne reviendrai pas sur les questions précises déjà abordées dans les thèmes sur la santé et les transports puis dans les prochains notamment sur la sécurité ou le travail post 50 où naitront d’autres propositions.
On ne se met pas assez souvent à la portée des jeunes enfants, qui voient le monde autrement avec leur petite taille. Il en est souvent de même pour les séniors, qui sont peu à peu dépendants dans de nombreux domaines, qui aimeraient bien souvent conserver un corps aussi agile que leur esprit, et qui sont une composante avec laquelle il conviendrait de compter davantage de par leur savoir, leur pouvoir d’achat et leur valeur ajoutée. Encore faut-il les reconnaître et savoir changer de lunettes. Les villes importantes semblent peu à peu le comprendre. Qu’attend donc le monde rural ?
Par François CHARLES
économiste, conseil en stratégie et management, animateur politique territorial, Président de l’IRCE
Une tranche d’âge de plus en plus importante qui doit être considérée
Ayant travaillé un temps dans l’assurance de personnes et la gestion de patrimoine, je connais les réalités de la retraite et de la dépendance financière avec ou sans handicap. Nous gagnons un trimestre de vie par an et la moitié des jeunes filles qui naissent actuellement seront potentiellement centenaires. Il reste donc près de 35 ans de vie après l’âge actuel de la retraite avec des conditions bien meilleures qu’avant. Les séniors doivent donc être considérés comme une force de consultation mais également de proposition. Au-delà de leurs besoins propres, leur mémoire et retour d’expérience nous éviterait parfois bien des efforts inutiles.
Ils doivent être présents dans la définition des Plan de Déplacement Urbain, PLU, SCOT et autres cartes communales, aménagement pour prendre par exemple conscience de l’importance de la suppression d’une ligne de bus.
Un besoin de structures adaptées
De par leur mobilité réduite, les séniors, comme les handicapés, sont dépendants des accès dans les bâtiments, les moyens de transport et même désormais à l’intérieur des villes de plus en plus piétonnes. Mais comme pour les handicapés, et au regard des investissements financiers, je considère aussi que tous les lieux anciens n’ont pas forcément besoin d’être aménagés si une bonne communication indique ceux qui le sont en respectant un large choix de services et de prestation pour éviter toute discrimination.
Un lien intergénérationnel à développer
Les échanges inter-générationnels sont précieux pour apprendre aux uns comment se servir d’internet, remplir des documents administratifs, faire les courses, etc . Mais il doit également exister dans l’autre sens comme par exemple pour aller chercher les enfants à l’école ou surveiller une maison. Ces liens existent mais méritent d’être davantage développés. Le chainon manquant est souvent l’expression et la mise en relation de l’offre et de la demande
Une segmentation doit être désormais mieux considérée entre d’une part le 3e âge qui peut aider et accompagner les jeunes ménages dans certaines tâches, transmettre des savoirs et faire vivre la ruralité et d’autre part le 4e âge étant davantage dépendant par des conditions de santé dégradées avec une grande dépendance et un quasi retour en enfance.
Les accompagner dans la retraite
Le sénior doit pouvoir profiter de sa retraite, soit pour faire d’autres choses qu’il n’a pas pu faire dans sa vie de travail préalable. Il doit pouvoir voyager mais peut-être aussi mieux découvrir enfin son environnement. Il doit pouvoir également rester actif et ouvert à de multiples choses pour garder un esprit curieux et éveillé car on sait maintenant que les cellules du cerveau continuent à se régénérer pendant la vieillesse. A 65 ans, il lui reste encore de nombreuses années à vivre. Il doit pouvoir retrouver les autres dans un lieu d’intimité à lui. On peut y faire de la lecture, des jeux, aller « surfer » sur internet et pourquoi pas de la cuisine ! Il faut tout faire pour que la retraite ne signifie pas isolement et rupture du lien social, même et surtout dans les campagnes quand généralement les enfants sont partis à la ville ou dans d’autres régions. Mais ce lieu ne doit pas forcément être intergénérationnel car si les jeunes et anciens aiment à se retrouver, parfois par nécessité d’accompagnement de dépendance, ils ne sont pas forcément fait pour se côtoyer en permanence. Les conseils généraux développent de nombreuses solutions et doivent poursuivre leurs efforts sur la sensibilisation à internet qui est une vraie solution de conservation du lien, même derrière un ordinateur. Si les réseaux SAT21 se sont développés en Cote d’Or pour tout âge, ils devraient aussi s’intéresser aux anciens dans les villages. On peut aussi se demander pourquoi certaines sous-préfectures comme Montbard n’en disposent pas. Enfin, les séniors représentant souvent désormais la tranche d’âge la plus grande dans nos campagnes, il est également possible d’imaginer dans chaque canton des navettes spéciales séniors adaptées.
Un meilleur accompagnement vers la dépendance et la fin de vie
Si on vieillit plus mais mieux, la dépendance apparait tôt ou tard à des âges différents en fonction de nombreux facteurs. Et elle a un coût, parfois étonnant.
La maladie d’Alzeimer se développe avant 65 ans pour toucher de façon croissante plus de 3% au-delà. Les initiatives mises en place en Cote d’Or grâce au plan Alzheimer doivent se généraliser. Une personne atteinte de ce mal ne peut plus rester seule, surtout en campagne, sans forcément devoir rentrer dans une maison médicalisée. La solution inter générationnelle existe mais les séniors ensemble peuvent aussi s’entraider et se comprendre dans la limite de leur dépendance.
De nombreuses de maisons de retraite, plus ou moins subventionnées ou médicalisées, existent avec des coûts souvent très élevés. Les hôpitaux de petites villes de campagne sont également devenus des maisons de retraite médicalisées avec la nécessité de personnels compétents. Mais il apparait souvent que les personnes préfèrent rester dans leur maison et nous devons le prendre en compte. Il est parfois mieux que les personnes âgées restent chez elles dans leur univers mais avec un lien préventif, permanent et organisé. Certains systèmes d’alerte faciles d’utilisation existent déjà mais devraient être reliées à une personne de proximité dans chaque village et non aux services de secours. L’Etat pourrait aussi inciter les particuliers à participer aux coûts de la dépendance pour eux, leurs proches ou quiconque à travers les contrats d’épargne ou de prévoyance adaptés.
Après avoir vécu une expérience personnelle, et visitant parfois certains établissements, je pense que certaines assistantes de bien être ou médiateurs, devraient circuler dans les hôpitaux ou maisons de retraites publiques, voire privées, pour le recueil des remarques que les pensionnaires, infantilisés, n’osent pas faire ou que les personnels permanents ne prennent pas en compte. Par ailleurs, l’accueil des familles mériterait d’être davantage développé.
Mais les séniors peuvent continuer à apprendre, transmettre et également accompagner en valorisant leurs savoirs, savoir faire et savoir être
Les séniors peuvent aussi être actifs et essaient de l’être. Ils leur manque parfois l’opportunité de le faire. Ils peuvent intervenir dans le bénévolat ou dans l’entreprise et ils peuvent aussi être une chance pour la ruralité. Ils peuvent aussi créer de l’activité économique.
Il convient d’aller au-delà des jumelages de bonnes relations et de créer de vraies dynamiques culturelles, éducatives et économiques pour la vitalité des territoires. Il est possible de bénéficier de la dynamique européenne pour les citoyens. Par exemple, le programme Landworker crée des centres de formation pour adultes en milieu rural à travers un programme d’éducation tout au long de la vie. Des centres d’apprentissage intergénérationnel sont créés entre des enfants et des personnes de plus de 55 ans en difficulté ou atteintes de handicap. Le bénévolat international peut être facilité par le programme « still active » etc.. mais il est possible d’initier certaines actions nouvelles.
Les séniors peuvent aider à lutter contre l’illettrisme dans des ateliers de lecture pour toutes les classes d’âge et dès l’apparition de la défaillance, comme au Canada. Ils peuvent servir de tuteurs en entreprises comme cela se développe peu à peu. Les associations CRA de transmission d’entreprises ou EGEE doivent donner d’autres envies en ruralité.
Impliqué dans l’hôtellerie et le tourisme, je sais que les séniors sont une clientèle importante mais ils peuvent aussi être une source d’accompagnement pour visiter des sites avec la richesse de leur savoir.
Par ailleurs, au même titre les entreprises savent parfois créer une filiale avec des personnes sous-employées, les séniors peuvent aussi se réunir sans avoir besoin de se mêler aux jeunes générations pour créer de la valeur ajoutée marchande sous forme d’entreprise ou associative dans les règles des dispositions concurrentielles actuelles ou à assouplir.
Enfin, de par ces contributions, en plus de leur pouvoir d’achat important, les séniors mériteraient de bénéficier d’une fiscalité adaptée.
Mise en place de structures d’accueil et d’échange
Besançon a mis en place une maison des séniors, après proposition du conseil des sages en 2008 et l’adhésion des élus et du CCAS. Il s’agit d’une structure d’accueil, d’écoute, et d’accompagnement de recherche de solutions, spécialisée sur les questions du vieillissement. Située au centre ville, elle est destinée aux retraités de tous âge, familles, professionnels concernés. Le but est de faire vivre la citoyenneté en dehors du monde du travail et faciliter l’accès aux droits et aux services pour les personnes fragilisées et pour leurs familles. Elle est soutenue par le réseau gérontologique bisontin, le département du Doubs et désormais de nombreuses autres structures
La prise en compte de retours d’expérience et d’une vision différente
Mais au-delà de structures d’accueil, certaines grandes villes ont lancé des actions avec des noms différents. On trouve des « conseils des anciens » comme à Mulhouse, des conseils des sages à Blois, à Chalons sur Saône, Dijon ou Besançon ou autres Conseil des aines ou des séniors.
Ces conseils sont des associations structurées sous l’autorité des villes, uniquement consultatives, qui peuvent émettre des propositions ou recueillent des missions d’études mais n’interviennent pas dans les décisions et ne sont pas des structures d’opposition. Ils sont généralement rattachés à la ville, créés par les élus, peuvent être dissouts par eux, sont constitués de membres désignés ou tirés au sort généralement retirés des activités et âgés de plus de 55 ans, avec obligation de réserve
Certaines villes sont « amies des ainés », selon le label et le réseau mondial de l’OMS comme à Besançon, Dijon, Angers, Lyon, Rennes et dans le réseau francophone. Dijon et d’autres grandes villes ont développé des activités de socialisation, de jeux de société, de sports adaptés, de bus gratuits. Dijon a créé un observatoire de l’âge présidé par le maire avec cinq collèges représentant les élus, les habitants, les représentants, les retraités, institutions et experts dans le cadre de « mieux vivre la ville ».
Les villes de plus de 80 000 habitants, comme Besançon, savent faire cohabiter ces conseils avec les commissions de quartier. C’est une bonne chose car si ces commissions sont mixtes, les « lunettes » des séniors peuvent être diluées et moins entendues. Enfin, l’ancien ministère des solidarités et de la cohésion sociale a créé le label « bien vieillir ensemble » et les petites villes de plus de 8000 habitants peuvent être membres de l’association « vieillir en France ».
Aujourd’hui plus de 500 structures de conseils de sages ou assimilées existent dont trop peu en Cote d’Or et quelques unes ailleurs en Bourgogne dont Chalon sur Saône, Montceau-les-mines et Nevers
La ville de Saint Apollinaire est un modèle particulier intergénérationnel.
Je pense que certains conseils pourraient également être indépendants comme le Conseil économique et social ou la Cour des Comptes en organisant notamment des consultations régulières chez les habitants et dans les maisons de retraite qui sont de véritables viviers de sagesse et de réflexion.
Une fédération des villes et des conseils de sages
Sous l’impulsion et initiative d’une ancienne personnalité politique installée en pays de Loire, une fédération s’est créé il y a 10 ans avec pour mission d’essayer de partager les retours d’expérience et les bonnes pratiques dans une optique d’optimisation des conseils de sages. Près de 60 villes y ont adhéré avec validation du conseil municipal. Après de bons premiers résultats, avec des élus mieux éclairés face à leurs décisions, une volonté prochaine est de créer une base de données. Une proposition de loi serait à l’étude pour instituer le conseil dans la réforme territoriale. Le prochain congrès d’octobre devrait traiter du logement, de l’énergie et de l’urbanisation
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Les anciens peuvent être des laboratoires d’idées non pas seulement pour eux mais pour la société toute entière. La ruralité et chaque chef lieu de canton doit pouvoir voir dans les séniors une chance de vitalité et non une contrainte ou un poids. Les structures et initiatives citées existent en ville de plus de 5000 habitants mais quasi inexistants en ruralité. Elles ont toute leur place dans chaque chef lieu de canton et au salon des maires de France et de nouvelles dispositions énoncées pourraient être adoptées. En Cote d’or, où nous sommes dans la ruralité, à part à Dijon et Beaune, il est temps que les petites villes représentatives comme Montbard (sous préfecture), Auxonne, Chatillon, Semur en Auxois, entament une démarche active. Tous ces éléments mériteront un prochain regard comparatif européen.
LE SWOT de personnalité FILLON (FF) / COPE (JFC)
Comme le dit Jean-Louis Borloo, je ne vais pas m’occuper de prendre parti dans la lutte pour le lesdership de l’UMP, pour l’instant parti leader de la droite qui a tout perdu en matière d’élections et qui peut penser autrement pour agir autrement..
A l’heure où nos campagnes deviennent vraiment bleues marines, nos villes deviennent roses, où le PS va sans doute rétablir la proportionnelle avec une position potentielle plus forte du FN qui saura sans doute s’adapter s’il est au pouvoir, et où le centre veut se renforcer, il paraissait important de montrer, de façon objective et bienveillante, les forces et faiblesses de chacun des deux lutteurs au regard de certaines opportunités et de menaces (SWOT) de l’environnement qui les séparent le plus : la communication stratégique de positionnement, liée à leur personnalité.
Dans la continuité de mes articles politiques et de la méthodologie partagée pour aborder les sujets, vous reconnaitrez également les outils psychologique de l’ennéagramme et de la communication transactionnelle.
Par François CHARLES
conseil en stratégie et management, animateur politique
D’un coté F. Fillon le travaillomane parfait, structuré, perfectionniste parent normatif saura rassurer par un travail bien fait et par la sagesse qu’il émet. Il semble donc convenir aux barons et notables, comme le dit son concurrent. Aimant le dialogue social, il peut par contre devenir attaquant en stress, tel un chevalier blanc. Il ne critiquera pas trop de peur d’être attaqué lui-même et perdre son sang froid.
De l’autre, nous avons l’actuel secrétaire général, promoteur, motivé par l’action, fort, flexible, empathique, enfant rebelle voire parent bienveillant, battant qui saura manipuler, voire mentir et blâmer pour arriver à ses fins. Il se prépare depuis longtemps pour 2017. On ne peut le lui reprocher car il en aurait fait de même si Nicolas Sarkozy, qui lui ressemble à quelques détails près, avait été élu sans vouloir briguer un troisième mandat.
Leur point commun est le courage de leurs opinions, leur persévérence dans leurs action, voire l’altruisme et la modération. Ils sont tous les deux rassembleurs à leur façon.
Leur programme s’en ressentira certainement. Mais un des élements sera de comprendre leur différence de comportement quant à l’attitude à adopter avec le programme du FN et face à la gauche, avec des phénomènes de bascule évident, notamment au centre. Ont-ils ou non compris ce qu’attendent les Français abstentionnistes au-delà des militants éblouis et fanatiques ?
Le centre n’a pas de frontières communes avec le FN et peut l’ignorer. Mais que doit-il en être pour l’UMP ? Face au FN, JFC, l’homme de marketing, qui a entendu les rancoeurs après la défaite, parle vrai et s’adapte, au risque de déplaire, même si les électeurs y voient pourtant un repositionnement à Droite pouvant gommer le FN. L’UDI peut certes en profiter pour reprendre une place forte. En ratissant aussi sur le terrain de l’UDI, FF ignore, s’ancre et tient bon avec œillères vis-à-vis du FN, sans aucune considération, pour rester politiquement correct mais sans régler le problème.
A vous de choisir lequel est donc fait pour faire enfin gagner la droite. S’il perd, que JFC se rassure, il conserve toutes ses chances pour 2017. J. Chirac n’avait-il pas traversé le désert avant d’être finalement élu ? Mais la meilleure question n’est-elle pas de savoir si les Français de Droite savent bien ce qu’ils veulent et à quels jeux psychologiques jouent-ils ?
PRAJI, OPAC3Q3 5S et 5M de préparation et de conduite de réunion
Ces quatre termes mnémotechniques d’organisation, dont deux sont de ma création, peuvent vous aider à ne rien laisser au hasard pour vos préparations et conduites de réunions d’achat, de vente, de réception, de négociation…ou de tout type d’évènement. J’aurais aimé les maitriser autrefois lors de mes réunions internes, ou de négociation, de gestion de crise au niveau national, internationales, ministérielles, industrielles, ou avec les collectivités…
Issus d’applications différentes, ils peuvent être utilisés de façon universelle pour n’importe quel usage. L’un d’eux vient de l’analyse transactionnelle, l’autre est déjà connu dans l’organisation mais dans une forme dont je défie quiconque de pouvoir s’en souvenir. Les deux derniers viennent de l’industrie, plus connus des ingénieurs. Souvent repris dans mes booklets mémos, il font partie du concept tranverse SPM de NOVIAL. Nous passerons les en revue sans toutefois les traiter de façon exaustive.
Par François CHARLES
économiste, sociologue, coach et conseil en stratégie et management
Pour bien organiser une réunion, comme pour faire un gâteau, prenez deux œufs, en cassant la coquille opaque, découvrez … le jaune et le blanc ou parfois autre chose... était-ce contrôlable ou non ? Ainsi, vous souviendrez mieux du terme OPAC3Q3 qui est donc l’inverse et de ses 9 composantes
Posez vous d’abord les questions stratégiques les plus importantes : QUOI ? (Quelle réunion faire, de quoi allons nous parler ?...) POURQUOI la faire, dans quel but ? (…) et QUAND la faire en terme d’organisation et de façon judicieuse, surtout sans oublier les autres réunions possibles qui empêcheraient son succès ou imposerait son report.
Ensuite seulement passez à la tactique : Où la faire ? Attention le lieu est aussi quasi stratégique. L’ambiance doit-elle être feutrée, normale ou austère ? A l’extrême, peut-on brouiller la salle et les communications ? L’environnement est-il bruyant ? La salle n’est-elle pas déjà réservée ! … QUI va la faire ? Il peut s’agir d’une ou plusieurs personnes en fonction de l’auditoire, (…) et AVEC QUI ? connaissez-vous vos interlocuteurs ? qui va jouer le gentil et le méchant ? voire CONTRE QUI (dans le cas d’une négociation ou d’une régulation) ? COMMENT (organisation, contenu, doit-on placer les participants, doivent-ils ou non avoir le soleil dans les yeux… quelle structuration du temps…) ? et, celle que l’on oublie toujours, COMBIEN sommes nous, combien faut-il prévoir de… cela va-t-il me coûter ? Dois-je prévoir des cadeaux (visite ou réception) ? Je ne rentrerai pas trop dans les détails. Oui, je sais vous connaissiez : c’est le OQQOCPCQPCQPPCQ etc … sourire
Viens ensuite le PRAJI de l’analyse transactionnelle qui va être nouveau pour la plupart d’entre vous, même dans son contenu. Il est surtout établi pour évaluer et équilibrer sa journée de travail pour soi et avec les autres. Mais il est très utile également pour ne rien laisser au hasard lors d’une réunion. Le terme PRAJI vient des lettres suivantes dont il faut veiller l’équilibre mais aussi maitriser l’existence.
Passe-temps (5% du temps) : faites attention aux bavardages privés qui sont des signes d’ennui ou de contre propositions à venir ou qui peuvent perturber. Mais n’oubliez pas non plus qu’un passe-temps peut aussi être utilisé par vos participants pour retrouver une certaine concentration (regarder par la fenêtre…)
Rituels : (15%) n’oublions pas de dire bonjour. Il est souvent d’usage d’apporter des rafraichissements ou des cafés avant ou pendant la réunion. Ne le négligez pas, même si ce n’est pas votre truc ! Les empathiques et les rebelles, voire les persévérants apprécieront. Pensez à commencer votre réunion en alimentant tous les besoins psychologiques (chaleur, informations, opinions, action, jeux) et à les entretenir pendant la réunion. Un rituel sera également de ne pas oublier de réfléchir aux éléments de langage et d’argumentations, et si possible la connaissance des participants AVANT de passer la ligne imaginaire de la porte de la salle ou de l’établissement. Enfin, quand dois-je offrir un cadeau et dois-je ou non l’ouvrir pour éviter tout conflit diplomatique …
Avant, pendant et après la réunion, pensez au rituel du 5S (initiales japonaises de débarrasser, ranger, nettoyer, tenir en ordre, respecter les règles) surtout connu dans l’industrie. Il sera indispensable pour s’assurer que tout va fonctionner, que les règles sont respectées (timing, contenu, régulation de parole…), que tout va être rangé et que le compte rendu va être fait. J’aime aussi utilisr le 5S de façon décloisonnée et qui peut d’ailleurs servcir de fil rouge universel pour les élèves visitant des entreprises
Certains seront plus familiers du 5M d’ISHIKAWA et plutôt adapté à la gestion de production : quel Matériel ? donc de quel équipement vidéo, électrique, etc ; quelle Matière (connaissez vous le fond du du sujet) ? Quelles Méthode(s) allez vous employer (GROW, SMART, SADT …) ? Quelle Main d’œuvre ? (qui, avec qui) et quel Milieu (lieu, environnement, contexte)
Accordez parfois des phases de Retrait (10%) si vous ou les autres parties ont besoin de discuter entre elles (parfois aussi une bonne façon de freiner les passe temps bruyants). Parfois aussi certaines personnes s’y engouffreront seuls pour retrouver la concentration. Mais inquiétez vous-en si vous ne voulez pas une réunion à sens unique, à refaire car sans validation.
La principale occupation de la réunion est le travail et donc l’Activité (65%). Il s’agit d’échange d’informations de façon plutôt objective, sans émotion ni stress avec gestion et concentration de l’énergie pour atteindre un but. Il sera d’autant plus efficace si les autres tiroirs du meuble seront traités.
Les Jeux (5%) : il est rare qu’une réunion ne soit pas le lieu d’affrontement entre personnes, une sorte d’arène avec transactions croisées, d’apparence socialement correctes mais négativement cachées avec manipulation. « alors, vous êtes enfin venus ? … » Tentez de les limiter au maximum en tant que régulateur pour préserver l’activité. Bien souvent, une des solutions est de passer la phase d’intimité.
L’Intimité (5%) peut, voire doit, faire aussi partie de la réunion afin d’évacuer les problèmes pouvant empêcher d’atteindre l’objectif attendu. Contrairement aux jeux, cette phase doit être franche. Elle peut être vécue en séance ou en dehors du lieu de réunion « je préfère vous dire dès maintenant que… …» mais cela peut être aussi l’annonce de réalités difficiles n’ayant aucun lien avec les interlocuteurs. Je l’emploie souvent au début en disant, sans même trop plaisanter, que les participants ont 15 minutes pour se défouler mais qu’ensuite les pistolets seront posés pour travailler sereinement et de façon objective. N’oublions pas que pour obtenir une négociation raisonnée, les problèmes de personnes doivent être considérés, traités et évacués et non ignorés.
Mais je conçois que tout ceci sera plus ou moins facile en fonction de vos préférences et de vos zones d’ombre psychologiques. Mais là ce sont d’autres outils…
taxation des oeuvres d'art
tous les moyens pour trouver de l'argent. Comme le dit Jack Lang qui est contre, comme A Filipetti : autant cette mesure va peut rapporter autant elle va créer des dégats énormes je continuerai en disant que si l'art se transforme en une valeur refuge au meme titre que l'or, c'est parce que les oeuvres sont tangibles contrairement aux spéculations purement financières qui détruisent des millions d'emploi par simple jeu d'écritures
le Prix Nobel de la Paix attribué à l'Union Européenne
ce prix Nobel de la paix rappelle nos origines et le fait que les Communautés, désormais l'Union, sont nées pour faire taire les canons ne maitrisant notamment le charbon et l'acier. Les avancées désormais économiques ne doivent pas pour autant oublier l'Europe de la défense car ce monde reste dangereux
Ce jour est historique pour l’Europe, ses nations et ses territoires, son identité et ses valeurs multiples, différentes mais combien fortes une fois réunies. Mais au delà, comme le souligne le président du parlement Européen, ce Nobel est celui de tous les citoyen de l’UE.
Ce prix n’apparait pas pour nous détourner la crise mais pour nous donner confiance et nous rappeler les fondements des pères et visionnaires de l’Europe qui doit aussi faire modèle dans le monde entier.
Nous sommes toutes et tous concernés par l’avenir de l’Europe, de ses nations, de ses régions et de son identité. Nous sommes concernés par l’avenir de ses peuples, de ses produits et de ses richesses. Nous bénéficions tous les jours des fruits de la recherche technologique désormais également axée sur les hommes et les infrastructures. Nos entreprises et surtout nos PME peuvent trouver dans l’Europe un lieu de soutien et d’accompagnement. L’Europe sociale et de l’éducation progresse à grands pas. Nous sommes conscients des forces mais également des faiblesses de notre espace face aux opportunités et aux menaces mondiales mais également internes.
Que de chemin parcouru en si peu de temps, depuis cette volonté initiale politique mais humaine et réaliste de faire taire la guerre, bien vite transformée dans une dynamique économique et peu à peu financière, sociale et peu à peu fiscale, preuve d’une certaine nature européenne qui attendait d’éclore et qui peut se montrer forte pour affronter les crises. Il reste encore certaines tâches à accomplir pour consolider une maison Europe abritant des peuples et des nations qui doivent apprendre à travailler ensemble pour créer une identité forte et interdépendante de par leurs différences. Mais une identité voulue avec une organisation comprise, acceptée, cohérente et maîtrisée propice à un développement serein, remarquable et enviable.
François CHARLES
Président de l'IRCE
voir le lien sur le blog de l'IRCE :
http://irce.overblog.com/le-prix-nobel-de-la-paix-attribue-a-l-union-europeenne
Le Président du Parlement européen, Martin Schulz, a prononcé le discours suivant après l'annonce de l'attribution du prix Nobel de la paix à l'Union européenne:
"C'est un grand honneur que l'UE ait reçu le prix Nobel de la paix cette année. Ce prix Nobel revient à tous les citoyens de l'UE. Nous sommes très touchés au Parlement européen. L'Union européenne a unifié le continent par des moyens pacifiques et a rassemblé les grands ennemis d'antan. Cet acte historique de réunification a été totalement reconnu.
Les valeurs de dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, d'état de droit, et de respect des droits de l'homme sont fondamentales pour l'Union européenne. Ces valeurs fondamentales étayent les activités de l'Union européenne tant dans nos politiques internes qu'externes. Plusieurs nations négocient librement leur adhésion à l'Union, signe que malgré les défis économiques, l'UE reste un pôle d'attraction en termes de stabilité, de prospérité et de démocratie.
Les principes et les valeurs de réconciliation de l'Union peuvent inspirer d'autres régions dans le monde. Des Balkans au Caucase, l'UE sert de phare pour la démocratie et la réconciliation.
Au nom du Parlement européen, nous, et toutes les autres institutions européennes, attendons avec impatience de recevoir le prix Nobel de la paix à Oslo".
petits déjeuners Europe / IRCE de Dijon
NB : je vous rappelle que deux petits déjeuners sont prévus à Dijon sur l'Europe monétaire et le traité budgétaire
le vendredi 19 octobre à l'Imprimerie Concorde et le vendredi 26 octobre au café de la préfecture
FC
apéritif débat Droite Fédérale à Dijon
NB : suite à certains retours de pb d'informations, je vous rappelle que l'apéritif débat de ce soir de Dijon sur l'approche sociale est repoussé
nous vous attendons le 15 novembre toujorus à la grande taverne à 19h. inscriptions bienvenues, consommations demandées
http://droitefederale.overblog.com
des commissaires au redressement productif sur le terrain
je viens de voir le "mini-montebourg" (pardon pour cette expression utilisée par tous) de Bourgogne (...) sur France 5 qui est en fait un médiateur du crédit. Mieux vaut cela que rien. c'est certain.
Mais j'espère aussi que l'on s'occupe aussi de chercher des affaires pour trouver de nouvelles solutions ! Pa railleurs, à quoi sert donc le SGAR désormais ? Pourquoi le commissaire rapporte-t-il au préfet directement ? Crée-t-il un coupe feu ou éteint il les flammes ?
FC
conseil en stratégie
Droite Fédérale
Euro, fédéralisme et convertibilité or d’Euro-obligations (3)
euros-obligations : un ciment commun d’engagements limités
La fragilité de la zone euro est donc réduite de par la disparition des risques de volatilité assurant une certaine stabilité économique et budgétaire, toute chose égale par ailleurs.
Il est de plus déjà montré que l’option d’une gouvernance fédérale semble être engagée, même si non affichée, pour franchir un nouveau stade de consolidation.
Désormais, la suite logique de l’effet de confiance partagée serait de créer des obligations européennes utilisant une dynamique financière commune. Elles permettraient de combler certaines failles de fonctionnement et de structure mais surtout de mieux partager l’idée de travailler ensemble au travers d’investissements de croissance.
Par François CHARLES*
Economiste, Conseil en stratégie et management, Président de l’IRCE, ancien auditeur financier
La BCE vient de se voir désormais attribuer la possibilité d’intervenir pour les dettes souveraines d’Etat. Cela lui réduit de facto aussi son indépendance tout en conservant le pouvoir sur les banques nationales. Mais elle peut du même coup aider à trouver des solutions pour que les Etats n’empruntent plus sur les marchés, pour anormalement financer leurs charges de fonctionnement ou rembourser leurs emprunts, mais plutôt sur des mécanismes sains. La BCE a évité en 2008 une crise sans doute plus grave qu’en 1929. Faut-il éviter de le dire comme quand la police déjoue nombre d’attentats sans que la population ne le sache ? Nous avons traversé tant de séismes sans rompre qu’il n’est pas concevable de le faire maintenant.
Le juste retour attendu par chaque Etat au regard de ses engagements et de ses attentes, sera en évidence plus facile à voir dans des investissements communs de croissance que sur des investissements structurels, Il pourra être mesuré en fonction du poids des réserves, voire indexé à la valeur des pondérations de voix des prises de décision du Conseil. Les grands pays reviendront peut être sur le peu de poids attribué aux petits pays. L’exemple de l’OTAN, et de ses mécanismes financiers, qui n’est pas que militaire mais également industrielle, pourrait encore une fois être opportune en terme de retour d’expérience l’intégration européenne.
Les obligations peuvent également sauvegarder la politique des fonds structurels. Partie intégrante de la politique intérieure et extérieure de l’Union, ils permettent de créer le ciment commun par le haut. Ils semblent bien fonctionner mais ont néanmoins précipité l’emprunt par la participation demandée des Etats. Nous avons réussi la reconstruction après guerre, il faut désormais réussir dans cette construction sans n’oublier personne (200 G€ sur 7 ans)
Il faut également de concert augmenter le budget de l’Union qui avoisine les 2/3 de celui de la France.
Les européens doivent encore mieux apprendre à travailler ensemble et arrêter de se diviser. Tant que l’Europe fonctionnera par amalgame de blocs, cela ne marchera pas. Elle doit créer une identité et une prise de conscience collective. Nous n’en sommes plus à l’Europe de la crainte des canons. Souvenons nous que nous étions en avance sur le calendrier du traité de Rome certes grâce à l’envie des marchés à se découvrir.
Certains diront que le Fonds Monétaire International (FMI) se permet d’apprécier la santé de l’Europe quand il peut facilement annuler une dette africaine. N’oublions pas que le FMI est intervenu pour le Mexique en 1995 et qu’il a su nous aider à compenser la crise asiatique de 1997 puis russe de 1998. Annuler tout ou partie de la dette pourrait sans doute maintenir cette interdépendance énoncée entre les grands blocs et permettre aux entreprises et aux ménages d’aller de l’avant. Mais peut-être y a-t-il une certaine incohérence avec le poids actuel de l’euro. Cela démontre bien que ce n’est pas l’euro le problème et encore moins la santé des banques qui savent bien jouer les victimes mais qu’il faut aussi ménager sans forcément couvrir leurs dettes de jeu (lire « la fausse inquiétude des banques »).
Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) est un genre de FMI européen. Ce fonds mutualisé est bien pour l’instant une garantie non dépensée qui permet de cautionner en cas de problème et sans passer par l’émission de bons échangeables sur les marchés, comme quand les entreprises ou les particuliers cherchent caution pour obtenir un découvert ou emprunter. Il n’était pas forcément compliqué à établir sachant que le capital de la BCE est détenu par les banques nationales de la zone euro (près de 2 milliards pour la France, l’Allemagne et l’Italie) et en moindre partie de la zone non euro et donc que ce système existe déjà.
Mais sommes nous certains que les coffres sont pleins avec la valeur annoncée ? Pourquoi ne pas vraiment matérialiser cette garantie avec une recette qui a déjà fonctionné sur la base d’un sous-jacent solide et non contagieux ni contaminable ?
Une garantie « or » solide et sécurisante
La meilleure façon de se rassurer est d’emprunter en fonction d’une capacité financière commune et bien réelle mais pas comme le banquier qui prend votre bien en garantie sans trop regarder les ratios de réalisme de votre projet étant donné qu’il peut se rembourser sans risque. Les émissions d’obligation doivent se faire avec honnêteté sur des projets identifiés, mesurables, raisonnables, réalistes, réalisables et déterminés dans le temps.
Une des meilleures façons de connaitre cette réelle capacité financière est de pouvoir la controler régulièrement comme peut l’être l’or. Il ne s’agit pas d’une nouvelle convertibilité de la monnaie. En terme de clin d’œil, ne parle-t-on pas de … règle d’or ? Nous avons l’outil, les structures et gouvernance, qu’attendons-nous ? Les pays, surtout les plus riches, ont peur de partager, les pays les plus décalés ont de grands efforts de processus à réaliser. Nous devons prendre des décisions politiques permettant une nouvelle maturité. Cela me fait penser aux pièces de rechange aéronautiques où l’italien ne veut pas réutiliser une pièce allemande.
La théorie des cycles n’empêche pas de rebondir, bien au contraire en sachant analyser le passé. Elle ne doit pas faire oublier que le mécanisme des marchés issu des hommes et de l’activité peut être contrôlable. La crise de 1929 s’était subitement arrêtée et la confiance retrouvée quand il fut décidé de ne conserver que les banques saines. Plus tard, la séparation des banques par nature aux Etats Unis puis en France avec le Général de Gaulle cloisonna les risques. Mais dans les années 80, les banques prirent l’initiative de fusionner à nouveau leurs activités de prêt et de spéculation avec les dégâts que l’on sait. Aujourd’hui tout le monde s’accorde sur cette nécessaire nouvelle séparation. Pourquoi ne pas non plus revenir à une sécurisation sur l’or mais cette fois en dehors de la monnaie ?
Les prêts accordés aux particuliers américains étaient une avancée politique où tout le monde pouvait emprunter mais hélas sans regard de viabilité suffisants alors que les ratios existent. Les banques savaient que la moitié des propriétaires ne pourraient payer et ont transformé et revendu leurs créances par titrisation en mélangeant leurs titres avec d’autres, comme mettre une pomme pourrie dans un panier. L’apparition des options et des marchés organisés n’arrangea rien, surtout quand les banques misaient sur la défaillance de leurs clients, connaissant leurs risques, avec des gains illimités comme il fut fait également sur la Grèce. Ce mécanisme de contagion ne peut exister avec une valeur franche, tangibles, irrémédiable et refuge comme l’or.
Comme l’avançait Schumpeter et sa théorie de destruction créatrice, le capitalisme sera-t-il destiné à disparaitre du fait de son succès, comme la glaciation apparaitra à cause du réchauffement par l’arrêt du tapis roulant ? Certes l’image de l’or n’est pas de nos jours synonyme de croissance. Mais pourquoi ne pas reprendre la synthèse néo-classique incluant une démarche keynésienne régulée et justifiée pour redonner confiance ?