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Le blog philosophique de francois CHARLES
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coaching : Les Pervers Narcissiques Mode d'emploi

16 Novembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

bonjour

 

je tenais à vous livrer un très bel article produit par un coach et formateur de renom de mon équipe sur le thème des Pervers Narcissiques en Entreprise

 

Bien entendu, ceci est très transposable dans la vie courante et bien entendu en politique 

 

alors à vous de comprendre, de chercher, de débusquer et de vous protéger mais .... attention ! ... n'êtes vous pas en train de faire une "projection" ?  Miroir, mon beau miroir...

 

bonne lecture et je ne doute pas que certains m'enverront leur commentaire 

 

LES PERVERS NARCISSIQUES

 

EN ENTREPRISE

 

Par Pascal LEGRAND

Coach d’entreprise et Superviseur



Le 22 octobre 2014, mon confrère Jean-Luc OBIN, président de Leaderinnov, organisait une rencontre professionnelle sur le thème «  Dirigeants toxiques : comment les identifier le plus tôt possible ? Comment s’en protéger ? ».Lors de cette soirée d’échanges, Hélène VECCHIALI, psychanalyste et coach, nous a présenté une intervention fort pertinente.

Pour enrichir notre pratique de coach, il est important d’avoir quelques repères théoriques ; aussi je vous livre mon analyse à la demande de mon confrère François CHARLES du NOVIAL INSTITUTE. En effet, en qualité de coach, nous avons parfois à accompagner des clients victimes de harcèlement moral.

Marie-France HIRIGOYEN, médecin psychiatre et également psychanalyste, auteur de « Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien » définit le harcèlement moral comme « toute conduite abusive qui se manifeste notamment par des comportements, des paroles, des actes, des gestes, des écrits, pouvant porter atteinte à la personnalité, à la dignité ou à l’intégrité physique ou psychologique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci ou dégradant le climat social »

Le harcèlement moral est un mécanisme typique du pervers narcissique.

Cet article, essentiellement issu du livre de Jean-Charles BOUCHOUX, psychanalyste et psychothérapeute, « Les pervers narcissiques »(Editions Pocket Evolution), et de celui de Hélène VECCHIALI, psychanalyste et coach, « Mettre les pervers Echec et Mat »(Editions Marabout), se veut apporter des points de repère clés pour identifier et contrecarrer le pervers narcissique.

 

Jacques-Antoine MALAREWICZ, médecin psychiatre, auteur de « Les personnalités difficiles en entreprise », clarifie les deux notions distinctes de « Pervers »et de « Narcissique » :

  • On dit du pervers qu’il « instrumentalise son entourage en exerçant sur eux une véritable emprise ». Le pervers espère jouir en détruisant l’autre psychologiquement, et à petit feu.

  • On dit du narcissique que «c’est un être tourné sur lui-même, qui ne cherche que sa propre satisfaction et son propre plaisir » Le narcissique jouit de sa propre survalorisation par une utilisation de l’autre : lorsque le partenaire est périmé, il est simplement éjecté.

Selon Manfred KETS DE VRIES, plus de 50% des dirigeants sont très narcissiques. Dominique BARBIER,psychiatre, psychanalyste et expert près des tribunaux, nous apprend que « les pervers narcissiques représentent entre 3 et 15% de la population selon les enquêtes et les spécialistes ».

 

C’est Paul-Claude RACAMIER, psychanalyste français (1924-1996), qui a inventé le concept de pervers narcissique (PN) dans les années 1950. Dans son livre « Le génie desorigines »,il explique que « ce sont des noyauteurs, pour qui tout est bon pour attaquer le plaisir de penser et la créativité ». C’est ainsi qu’un manager, pervers narcissique, ne supportera pas qu’un collaborateur puisse créer et innover ; il l’invitera toutefois à le faire, mais une fois le travail terminé, il le sabotera. Paul-Claude RACAMIER explique également que pour le PN « dominent le besoin, la capacité et le plaisir de se mettre à l’abri des conflits internes ». La perversion narcissique serait donc un moyen de faire porter à l’autre son chaos.

 

Qui est le pervers narcissique en entreprise ? (1)Pour le PN, l’autre est un territoire à annexer : il est caméléon le temps de ferrer sa proie pendant une phasedeséduction(phase 1)qui peut durer des années : discours enjôleur, promesses, flatteries…La séduction est destinée à fasciner et donc à paralyser l’autre. Puis c’est la phase d’emprise(phase2)et l’assujettissement (phase 3).Peu à peu, il va prendre le contrôle sur sa victime en lui faisant perdre confiance en elle, utilisant insidieusement ses faiblesses pour affirmer sa force et la soumettre. Le PN utilise le lien professionnel pour assujettir l’autre : il a besoin de cette proximité régulière pour exercer son emprise et ne permettra pas à sa victime de prendre de la distance, par exemple en lui téléphonant fréquemment ou en lui envoyant de nombreux mails : il « colle » à sa victime, il l’englue avant de l’entrainer dans un climat délétère destructeur. Une de mes collègues coach utilise le terme de « psychopompage » ! Le pervers narcissique ne lâche pas sa proie à aucun moment, car il est porteur d’une angoisse d’abandon qui lui fait craindre le départ de l’autre.

Le PN est froid intérieurement, ne connaîtpas la culpabilité et n’hésite pas à culpabiliser l’autre comme si il inoculait un poison à mort lente. Il ne connaîtni souffrance ni remords, il ne souffre pas émotionnellement ; par contre rapidement, c’est son entourage qui devient malade ! Un de mes clients m’a raconté qu’à la veille de la réunion hebdomadaire, animée par son manager PN, toute l’équipe se sentait mal, sans savoir pourquoi.

 

  1. Le pervers narcissique peut être un homme ou une femme. Néanmoins, Philippe VAN MEERBEECK, psychiatre et psychanalyste, affirme que neuf pervers sur dix sont des hommes. Pour simplifier l’écriture nous utiliserons le masculin pour Pervers, et le féminin pour Victime

Extérieurement, le PN se déguise en une personne empathique : il est aimable, peut feindre la compassion, la chaleur relationnelle et la sympathie, et peut être très serviable. Au fond, le PN ne prend pas en compte les besoins et les sentiments des autres sauf pour s’en servir et manipuler sa victime, l’isoler et l’amener à faire ce qu’il veut. Le PN est égocentrique et exige de l’autre la perfection. C’est aussi un menteur et un grand manipulateur. Par exemple, il arrive à créer un climat délétère autour de sa victime, à un tel point que ses collègues et ses relations amicales se détournent d’elle, voire se mettent à la critiquer en prenant parti pour le PN : « un manager tellement sympathique et généreux » ! Hélène VECCHIALIdit que « le pervers excelle dans l’art de monter les gens les uns contre les autres, de faire et défaire des alliances, de provoquer des rivalités, des jalousies ».

Pour manipuler, le PN pratique notamment « la double contrainte »(ou « injonctionparadoxale »,concept proposé par Grégory BATESON dans les années 50). Prenons cet exemple connu : une femme offre à son mari deux cravates, une bleue et une rouge. Le mari met immédiatement la bleue et son épouse conclut : « Tu n’aimes donc pas la rouge ! ». Le mari enlève la cravate bleue et met la rouge. Sa femme s’écrit : « Ah oui, je vois que tu cherches à te rattraper, tu ne m’aimes pas ! ». Le pauvre mari, acculé à cette situation inextricable, décide de mettre les deux cravates l’une sur l’autre. C’est alors que sa femme déclare : « Mon pauvre ami, je savais bien que tu étais fou ». Une double contrainte désigne l’ensemble de deux consignes qui s’opposent mutuellement, résultant une situation paralysante. BATESONsynthétise ce mécanisme : «  Vous êtes damné si vous le faites, et vous êtes damné si vous ne le faites pas ». Prenons un exemple apporté par un de mes clients : son manager PN pose la règle suivante à ses collaborateurs : « Quand vous avez un problème relationnel dans l’équipe, vous devez venir m’en parler ». Or, si un collaborateur parle d’un problème, il devient la cible des critiques du manager qui le voit comme à l’origine du dit problème, et le culpabilise : comme le dit Watzlawick : « Celui qui pose le problème, risque de devenir le problème ». Parler d’un problème devient donc dangereux ! Et inversement, si le collaborateur ne parle pas d’un problème, il risque fort de devenir la cible de la critique du manager pour n’avoir pas respecté sa règle. Ces messages paradoxaux entrainent un blocage des actes, de la pensée et des sentiments et de la perception de la réalité. En d’autres termes, comme le ditJacques-Antoine MALAREWICZ : « Le pervers narcissique sait jouer de toute la gamme des techniques de communication. Il le fait avec une grande souplesse, surtout il sait être imprévisible avec ses interlocuteurs, ce qui fait qu’il est difficile d’anticiper ses prises de position ».


Le PN ne supporte pas la critique, mais il critique sans cesse, avec finesse et subtilité. Il manie habilement la carotte et le bâton, surtout s’il est en position hiérarchique : il complimente en public pour mieux dévaloriser ensuite en tête à tête. En fait, plus il dévalorise, plus il se sent fort ! Le PN accompli est calme et posé (car il vous fait porter sa rage) ; c’est quelqu’un qui est souvent admiré et donne l’illusion d’être quelqu’un de bien. Le PN peut être extrêmement séducteur et il sait s’adapter à son environnement, en ce sens où ses valeurs, ses sentiments et ses comportements changent en fonction des gens et du contexte.

Le PN est un « joueur sadique ». Par exemple il peut :

  • Alterner promesse et parjure, intimité et distance, confier un projet ou une délégation et la reprendre…

  • « Jouer » avec la loi et confondre « Règles du jeu » et « Règles du Je » : il cherche à établir, « un non-ordre malléable à son gré à tout moment », (selon Maurice HURNI et Giovanna STOLL) consistant à instaurer sa propre loi, fluctuante, adaptable aux circonstances, enfreignant et ridiculisant la loi commune ou officielle

  • Pratiquer le simulacre de communication, la désinformation, les insinuations, les déclarations péremptoires, la mauvaise foi, le chantage, l’ironie…le tout avec une apparence souriante et décontractée, « propre sur lui ». Comme dit le proverbe : « On lui donnerait le bon Dieu sans confession » !

  • Dévoyer les objectifs d’une réunion de travail en vue de nourrir ses propres projets, jouer la concertation alors que sa décision est déjà prise, etc…


Le savoir du PN est souvent limité et monolithique, et méprisant pour qui n’y connait rien dans son domaine de prédilection, aussi étroit soit-il. Il sait éviter les questions dérangeantes en se montrant agacé ou évasif. S’il ment ou s’il se trompe, personne n’ose le reprendre (surtout ses collaborateurs !) sous peine de représailles immédiates ou différées. « Monomaniaque intellectuellement, il ne crée rien, il exploite. C’est une coquille magnifiquement vide »selon Hélène VECCHIALI. Les métiers les plus prisés par les PN sont ceux où la séduction intervient, où la mainmise est plus facile : chefs d’entreprise, enseignants ou formateurs-consultants, banquiers, commerciaux, hommes politiques, journalistes….


Le PN sait détourner les circonstances. Jean-Charles BOUCHOUXécrit : « Il peut se donner un air de respectabilité, se positionner en victime ou en donneur de leçons ». Le PN peut par exemple adoucir sa voix, faire référence à de belles théories et mimer dans certains cas de la sympathie pour sa victime. « Certains peuvent endosser un rôle parfaitement au point (cf. le film « Attrape-moi si tu peux » avec Léonardo deCaprio),voire rendre malade puis soigner ou faire soigner leurs victimes ! ». Le pervers utilise le déni pour nier ses responsabilités ainsi que la réalité de ses actes. Son mécanisme de défense : la projection. Il projette sur l’autre ce que serait sa culpabilité en le culpabilisant. Le PN sait se couper en deux : garder sa bonne image et projeter sur l’extérieur sa part mauvaise et la faire porter par un autre. Le PN ne supporte pas le conflit, il l’exporte dans l’autre. C’est l’autre qui n’est pas « bien ». D’où sa pratique de dévaloriser l’autre pour mieux rehausser l’image qu’il a de lui-même. Le PN ne supporte pas d’être pris à défaut.

 

Derrière la façade d’un homme sûr de lui et charismatique, le PN souffre d’une faille narcissique, c’est-à-dire d’un manque de confiance en lui et en son image. Pour compenser, il développe une image démesurée de lui-même qu’il faut maintenir à tout prix, en surjouant son personnage et/ou en possédant une bonne situation professionnelle, une belle maison, une belle voiture… Le PN selon Hélène VECCHIALI« est toujours en représentation, il s’exhibe avec une fausse gaité qui est le corollaire de sa fausse identité ».


Qui sont les victimes ?

Les victimes sont de « belles personnes » :

  • généreuses, spontanées et aimables, vives, extraverties et pétillantes de vie,

  • professionnelles, compétentes, travailleuses…

mais qui ont une « fragilité narcissique »,c’est-à-dire qui doutent d’elles-mêmes, et éprouvent un fort besoin de reconnaissance. Leur sens des responsabilités, leur propension à culpabiliser, leur tendance au « Sauvetage » (comme le dit Steve KARPMAN, enseignant en Analyste Transactionnelle, concepteur du triangle dramatique Persécuteur, Sauveteur, Victime). Leur manque de confiance en elles les empêche de savoir instaurer d’indispensables limites face aux effractions des PN.

Il se peut également que ça soit des personnes fragilisées par un stress sévère récent : un deuil, une séparation, une perte d’emploi, une dépression non stabilisée…

Hélène VECCHIALI ajoute : «  Il est vraiment important de se débarrasser du poncif qui fait des victimes les complices de leurs agresseurs, des personnalités faibles ou défaillantes. Elles représentent tous les âges, toutes les appartenances religieuses, politiques, et toutes les origines sociales et culturelles »

 

Les effets pervers sur la victime

La victime commence en général par ressentir des symptômes physiques tels que le manque de sommeil et la diminution de l’appétit. En effet, les dégâts psychologiques se répercutent sur le corps. Le repérage de ces symptômes est crucial, car le manque d’énergie physique engendre de la faiblesse mentale qu’utilisera le « gourou-pervers narcissique » pour renforcer son conditionnement. D’autres symptômes peuvent apparaitre tels que : maux de ventre, maux de tête, eczéma, tensions musculaires, difficultés respiratoires…

Fréquemment, la victime se met à perdre sa confiance en soi, à douter de ses compétences et à culpabiliser. Le venin inoculé par le PN fait effet !

Par ailleurs, la victime peut aussi se retrouver dans un état de vigilance constante, elle peut devenir anxieuse, sentant un danger et ne pouvant le repérer. Elle pourra aussi développer des traits paranoïdes (méfiance excessive) et des symptômes post-traumatiques.

En fonction du degré des rapports entre le pervers et sa victime, cela ira de la dépression à la tentative de suicide, de l’agressivité fréquente à la violence, de la confusion à la dépersonnalisation, voire à la folie.

 

Comment contrecarrer le pervers narcissique

Lorsque la confrontation avec le pervers narcissique est obligatoire, il est important de se protéger, par exemple de la façon suivante : rester calme, afficher son indifférence, en dire le moins possible sur soi, ne pas se justifier, ne pas donner prise, résister à la tentation de discuter, ne pas réagir aux provocations, feindre le détachement, si possible de couper court à toute conversation (remettre de la distance), faire le mort (le Pervers déteste les morts !).

Encore faut-il que la victime retrouve son énergie :

  • En parlant à ses proches de sa situation : avouer sa souffrance. Pour la victime, ne pas s’isoler est impératif ! La mission initiale d’un ami ou d’un membre de la famille consistera ici à accueillir les affres de sa relation et, comme l’affirme Hélène VECCHIALI, devra refuser d’être neutre face à ce « viol psychique ». Le confident mettra les mots justes sur la situation et sur l’agresseur : « Tu vis une relation perverse avec un persécuteur ; ça relève de la psychiatrie pour lui car c’est un grand malade. Sauve-toi de là ! »

  • En mettant en place des actions telles que la lecture, la méditation, l’écriture, la marche qui sont des outils souverains pour se dégager de l’enfermement, de l’intoxication, de l’engourdissement.

  • En consultant un médecin pour traiter les dégâts physiques engendrés par les dégâts psychologiques. Un arrêt maladie peut être salvateur.

  • En se faisant accompagner par un coach ou un thérapeute pour dans un premier temps faciliter la prise de conscience et l’aider à sortir du ressentiment. En effet, comme le dit Hélène VECCHIALI : « les prises de conscience s’accompagnent inexorablement d’un flot de ruminations, de ressassements. L’injustice endurée, l’aigreur perçue, les remords envahissants, la désillusion enchaînent la victime à un passé continuellement revisité. Ces émotions nuisibles la maintiennent dans une position autodestructrice, de mal-être constant et amplifient le mécanisme…pervers ». Viendra ensuite la guérison : « le cœur en voie de cicatrisation »

 

Si la relation est fortement dégradée : «  le plus beau cadeau que nous puissions faireest de le quitter »en démissionnant. Sous peine de sombrer, le PN devra se trouver un nouvel objet et nier l’importance de sa précédente relation. Le PN est en effet un « serial killer psychologique » !

Une autre option consiste à faire jouer la loi (Application de la loi de 2002 sur leharcèlement moral au travail). En effet, l’employeur est tenu à une obligation de résultats en matière de santé et de sécurité de ses salariés. Or, rappelons que le PN, par son comportement, se place au-dessus des lois. Il se veut tout puissant. Donc, le PN ne supportera pas « la triangulation » avec la présence d’un tiers juridique (avocat) qui vient s’insinuer dans la relation avec sa victime. Dans des cas épineux, il faut faire jouer pleinement leur rôle à la loi, aux juges et aux avocats. Attention toutefois car le PN est particulièrement habile pour se faire passer pour une victime et ainsi, espérer arriver à ses fins : détruire sa victime. Il est donc conseillé de faire appel à un avocat spécialisé dans le harcèlement moral.


Enfin pour combattre le pervers, Paul RACAMIER dit « Tuez-le, il s’en fout. Humiliez-le il en crève ! ». Si vous révélez sa faille narcissique en démontrant que c’est lui qui est mauvais, Paul RACAMIER explique que le PN pourrait entrer en suicidose, c’est-à-dire retourner sa rage contre lui-même et s’auto-détruire. Mais plus fréquemment, le PN, certes s’écroulera lamentablement, mais pour un instant seulement ! En effet, il repartira à la recherche d’une nouvelle proie.

Le pervers narcissique, malade sans symptômes apparents, ne guérit jamais. Comme le proclame FREUD : « On ne devient pas pervers, on le demeure ». N’espérez donc pas que le PN se remette en cause ou aille consulter un thérapeute ! Pour guérir, encore faut-il se savoir malade, ce qui est loin d’être admissible pour qui se croit tout-puissant et insensible à tout jugement.

 

En conclusion, l’idéal est encore de couper court à toute relation avec le Pervers Narcissique. Comme le dit HenriLABORIT, philosophe et neurobiologiste, dans son livre « L’Eloge de la fuite » : « Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, la fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau »

 



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Honte d'être Français

8 Novembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

Suite à certains agissements persistants de certains politiques et certains responsables administratifs, consulaires et ministériels agissant plus par pouvoir et discrimination que par intérêt général, j'ai aujourd'hui honte d'être Français

 

la suite prochainement 

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COMMUNICATION AUXOIS COTE D'OR

2 Novembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

hier, j'ai appris que dans l'Auxois j'étais considéré comme "perturbateur"

 

je pense que je vais faire une conférence de presse dans chaque ville et chaque village pour dire certaines vérités !

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JUPPE SUPERSTAR !

3 Octobre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

mon JUJU a été superbon hier soir sur le plateau de DPDA + 18% d'opinions favorables en fin d'émission et jusqu'à 78% de satisfait sur certains critères : c'est bien lui le chef ! je l'ai retrouvé comme quand il était le chef de la diplo et qu'il avait botté le cul des ambassadeurs !
et sa séduction naturelle a fait le reste ... 
comme dirait mon Jacquo, je n'en doutais pas

mais je me demande aussi, considérant que mon JUJU défendait le SARKO pendant les présidentielles, s'il ne s'agit pas d'une volonté d'étouffement du FIFI (mon ancien FIFI qui me parle plus bouh..)

qu'en pensez vous ?

lire bientot mon article "Fillon, Juppé, Sarko : quel profil psychologique pour la France ?"

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Un couple politique

20 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

 

Nous nous étions trouvés

Comme Bill et Hillary

Nous étions dépendants

Comme femme et mari

Nous étions amoureux

Comme oiseaux dans un nid

Nous étions capricieux

Comme ados et tant pis

Nous étions jalousés

Par tous les gens d’ici

 

Quand l’orage était là

Bien souvent, bien violent

Quand j’étais bien trop fière

Bien trop jeune, bien trop forte

Quand j’étais même hautaine

Voire même un peu moqueuse

Tu osais me quitter

Et même m’abandonner

 

Mais telle une déesse

Je savais te reprendre

Et t’attirer à moi

Non pas par les câlins

Mais par mon caractère

Et une certaine beauté

Celle qui à nouveau

Bien vite t’éblouissait

 

Quand l’orage était là

Toi aussi tu savais

Me faire penser à toi

Qui éveillait mes sens

Faire penser à tes mains

Qui parcouraient mon corps

 

Faire penser à ta nuque

Et ton intelligence

Faire penser à l’amour

Qui me rendait si forte

Faire penser à tes actes

Qui me rendait si fière

Faire penser à tes mots

Que je lisais sans cesse

 

Quand l’osmose était là

L’osmose politique

L’osmose que j’avais vue

Pour un avenir certain

Pour enfin un avenir

Avec un homme qui

N’avait pas peur de moi

Avec un homme qui

Me guidait de ses bras

 

Quand l’osmose était là

Quand nous travaillions vite

Avec rage et passion

Quand tu me dirigeais

Pas trop mais juste assez

Quand je lisais tes textes

Que tu me corrigeais

Quand nous nous regardions

En belle écoute active

Tout pouvait s’écrouler

 

Nous étions l’un pour l’autre

Et même faits l’un pour l’autre

Cela se voyait trop

Pour pouvoir l’ignorer

J’aurais pu conquérir

Même le monde entier

Le monde à mes genoux

Je me sentais si forte

Nous cherchions très souvent

D’autres comparaisons

D’autres couples comme nous

Qui avaient réussi

A exister ainsi

 

 

 

Mais la pluie est venue

Et a gommé tes traces

Et de nombreux violents

S’en sont bien assurés

Reviendras tu un jour

Comme mon champion de Thrace

 

Tu sais bien cette fois là

Que je n’ai pas gagné

C’est eux qui ont perdu

Il faut bien l’avouer

Le grand n’y est pour rien

Même s’il le croit très fort

 

Donne moi encore la force

D’aborder les prochaines

Comme j’aurais bien aimé

Ma main prenant la tienne

Parcourir à nouveau

Les villages et les rues

Pour quérir les sourires

Et puis surtout les votes

Les votes qui me font vivre

Puisque je ne t’ai plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le contrat

20 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le contrat

 

Nous avions tout réglé

Dans les moindres détails

Il avait accepté

Sans broncher, sans bataille

 

Ce contrat était tout

Toute ma vie, toute ma foi

Il devait nous sauver

Et maintenir nos pas

 

L’engagement disait

Que nos liens existaient

Comme en fait autrefois

Quand nous étions cachés

 

Quand personne ne savait

Quand nous seuls connaissions

Nous aurions pu ainsi

Vivre presque mille ans

 

Il fallait bien aussi

que je trouve une raison

pour que tu restes ici

Toi qui disait toujours

Que tu n’étais pas prêt

 

Oui mais moi j’étais prête

A tout abandonner

A changer cette vie

Trop dure à supporter

 

Il devait le signer

Mais il ne l’a pas fait

Il s’était engagé

Mais la nuit est passée

 

Il pouvait par ses actes

Tout cacher, tout masquer

Il a plutôt choisi

De bien tout dévoiler

 

Peut être pensait il

Que nous allions tous deux

Partir dans une île

Eloignés de ses yeux

Ou alors au château

Où j’avais pu ensuite

Placer toutes les chambres

 

Aujourd’hui je rayonne

Et tu rayonnes aussi

Mais après quels efforts

Et après quelles souffrances

 

Je sais bien maintenant

Que la prochaine fois

Je ferai sur le champ

Signer le mécréant

 

 

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maintien du mille-feuille..

17 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

les Conseils Généraux sont maintenus. tant mieux pour toux ceux qui voulaient sauver un poste. par contre je ne me présenterai ni ne voterai certainement car l'élimination de cette strate exécutive du mille feuille, sans supprimer la gestion locale au sein de la région, est plus urgente à éliminer que le rassemblement inopportun des régions qui ... finalement nécessite un exécutif local... bon allez, je pars en Allemagne c'est plus simple et ... efficace !

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Désir d'enfant

13 Septembre 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai bientôt 40 ans

J’ai bien toutes mes dents

Ce qui me manque pourtant

C’est d'avoir un enfant

 

 

IMG-20140911-03220.jpg

 

Pour la quatrième fois

Je t’ai confié mes larmes

Et je sais bien qu’en fait

Tu sais les provoquer

 

Cet enfant je le veux

Cet enfant je le sens

Pourtant il se dérobe

Et se dérobe encore

 

Je cherche le repère

Ou bien plutôt le père

En qui j’aurai confiance

Qui me donnera ma chance

 

Oh des hommes j’en trouve

Ou plutôt ils me trouvent

Je suis bien entourée

Mais suis-je accompagnée ?

 

Mais ils sont soit trop jeunes

et inintéressants

Ou ils sont bien trop vieux

et ne veulent pas d’enfants

 

Dois-je donc le faire seule ?

Ai-je donc un problème ?

Serait-ce donc ma tête

Qui commande mon corps ?

 

Est-ce ce monde macho

Dans lequel je travaille

Qui conditionne en moi

Cette belle projection ?

 

Au delà du travail

J’ai aussi fui Paris

Pensant enfin trouver

Un certain équilibre

 

Mais vois tu rien n’y fait

Puisqu’une fois de plus

Sans même travailler

Tu m’as revue pleurer

 

Dois-je être seule à lutter

Alors qu’un père existe ?

Que dois je donc trouver ?

Ne puis-je donc être heureuse ?

 

Partir à l’étranger

Prendre un autre travail

Mais aussi un mari

Dis moi que c’est possible

 

Toi qui sait m’écouter

Toi qui sait me comprendre

Toi qui a eu la chance

D’élever des enfants

 Mais a eu de la peine de ne les voir grandir

Dis moi que je dois croire

Ou si je dois m’enfuir ?

Pourquoi pas avec toi

Ne voulais-tu partir ?

 

Nous ferions du cheval

Nous serions libérés

Est-ce bon pour un bébé ?

Un bébé ? quel bébé ?

Ah, j’avais oublié

Certaines réalités

 

Oui c’est sans doute cela

Le faire sans y penser

Le faire sans m’inquiéter

Le faire avec confiance

En toute sérénité

Le faire en me disant

Que oui je serai forte

Le faire car j’aimerais

Devenir enfin femme

Le faire car j’aimerais

Tellement te le montrer

 

 

 

 

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"l'Ukraine ou le recommencement de l'histoire"

8 Août 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #international

extrait de mon prochain article "l'Ukraine ou le recommencement de l'histoire"

 

 "n'oublions pas qu'Hitler était considéré comme un génie pour avoir redonné une identité, du travail et du pain et réuni des peuples disséminés et a été élu ...jusqu'à ce qu'il envahisse la Pologne. S'il lâche ses troupes sur l'Est de l'Ukraine, ce pourrait être dommage pour cet homme intelligent qu'est Poutine, la "fourmi-hibou" qui rechange d'avis quand il rentre dans sa fourmilière qui peut utiliser la force de façon imprévue mais qui peut apporter un équilibre constructif . Mais n'a-t-il peut être pas encore fait le deuil de la "petite Russie" ni de l'Allemagne de l'Est ?

 

FC

 

(et pour les attardés de Montbard : non ce n'est pas du copier coller et il faut aussi avoir le courage d'écrire cela)

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Faut-il un Etat palestinien ou… enfin un l’Etat palestinien prévu ?

7 Août 2014 , Rédigé par francoischarles Publié dans #international

M. Mahmoud Abbas a présenté aux Nations unies, ce vendredi 23 septembre 2011, une demande de reconnaissance de statut de membre pour un Etat de Palestine au sein de l'Assemblée générale.  Les deux points forts revendiqués et non moindres sont Jérusalem comme capitale ainsi que le retour aux frontières avant la guerre des six jours de 1967.

L’objectif spécifique et positif est affiché. Mais est-il accessible, réaliste et réalisable ? pris avec quelles réalités ? avec quelles options annexes ? et pour quelles actions déterminées ?

 

 

Par François CHARLES   Président de l'IRCE (nouvelle parution de cet article de 2011)

 

 

Tant qu’une négociation raisonnée et objective au-delà des affaires de personnes ne sera pas en marche, comme à Camp David, rien n’avancera. Et comme souvent un facilitateur est requis.

S’agissant des réalités, il convient de se rappeler que la Société des Nations avait donné d’autorité en 1920 aux Britanniques mandat en Palestine pour y favoriser l’immigration juive et la mise en place d’un « foyer national juif » suivant le projet sioniste de création d’un Etat ; que les Palestiniens se soulevèrent pour protester contre l’immigration régulière et massive jusqu’à obtenir un quasi gel en 1939 mais avec une haine installée de part en d’autre ; que la résolution 181 de novembre 1947 votée par l’ONU prévoyait déjà la création de deux États avec union économique, monétaire et douanière (un État juif formé de trois parties, la plaine côtière, le long de la frontière syrienne et le désert du Neguev et un État arabe formé de quatre parties : une zone autour de la ville de Gaza, les montagnes de Judée et de Samarie, la majeure partie de la Galilée au Nord, ainsi que la ville de Jaffa) ainsi qu’une zone sous régime international particulier comprenant les Lieux saints, Jérusalem et Bethléem ; que l’Etat juif s’est créé ensuite d’autorité mais que les arabes s’y opposèrent immédiatement avec la guerre de 1948 ; qu’ils perdirent de plus en plus de terrain au fil des guerres ; que les colons juifs s’infiltrent toujours partout pour occuper le terrain et le sous-sol; que la tension est permanente.

 

Faut-il choisir l’option israélienne de négocier puis d’aboutir à des actes, en imposant une fois de plus sa puissance reconnue et sans négociation gagnante-gagnante et en continuant l’immigration par perfusion en Cisjordanie pendant les pourparlers ? Ou ne faut-il pas choisir le vote d’un acte qui a profité à Israël en 1947 pour mieux s’installer mais qui serait mis cette fois-ci au profit de la Palestine ? Faut-il choisir l’option de mettre la Palestine dans un purgatoire à vie pour s’être opposé au plan de 1947 et pour son identité peu fiable ou alors ne pourrait-on pas discuter en adulte et non en parent normatif entre les deux enfants rebelle et libre de la zone capables de se comprendre comme le font tous les jours les populations entre-elles ?

  

Quant au coté réaliste et réalisable  on peut se rendre à l’évidence qu’il ne peut s’agir que d’une base haute de négociation raisonnable pour tenter d’obtenir au moins le gel définitif de la colonisation, voire quelques retraits et de pouvoir disposer d’une ville commune et d’un statut officiel même restreint, d’observateur, permettant un meilleur partage de prise de conscience de la communauté internationale.

Enfin, au-delà de cette recherche d’identité, c’est bien un objectif de paix qui est demandé, comme initialement en Europe. Et il serait peut être judicieux que la solution puisse être mise en œuvre à travers la démarche Euro-méditerrannée, seule table opérationnelle où les deux parties se parlent depuis de nombreuses années.

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