L'effet de levier de l'approche humaine dans la gestion de crise
Nos différences de comportement, qui se révèlent souvent en période de crise, ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat de préférences sur un certain nombre de dimensions fondamentales de la vie psychique. Pour une situation identique, résoudre un problème ou atteindre un objectif pourra demander un effort différent entre deux
personnes selon leur patrimoine inné et acquis, leur environnement et leur expérience. Aussi, et en complément des approches stratégiques et opérationnelles, les outils d’approche humaine de typologies de fonctionnement, de communication,
de maîtrise des émotions et des ressources s’avèrent des atouts importants. Ils permettent de mieux ressentir et gérer efficacement les processus de crises où l’aspect humain est largement impliqué à la fois dans les causes, les conséquences et les actions de continuité.
Je vous propose la lecture de l'article disponible sur le lien ci-joint que j'ai eu l'honneur de publier dans lmes cahiers de la sécurité de l'Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ)
F CHARLES
la magie et la force de la sincérité
Charles Aznavour aime dire merci à tous ceux qui disaient qu’il ne saurait jamais chanter et jamais écrire. Après 27 ans de vie de patachon sans trouver la lumière, le va-tout du « je m’voyais déjà », fut le déclencheur qu’attendait le public, en France mais surtout à l’étranger, pour le porter au succès. Une revanche ? Non, une simple victoire de la sincérité qui fonctionna trois fois mais qui alimenta aussi son amertume. Je me permettrai de reprendre beaucoup de mots de l’artiste et de M. Drucker.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management et développement personnel
Né en France de parents immigrés arméniens le « petit Charles » Aznavourian s’est rapidement dirigé vers le spectacle car les études étaient payantes à cette époque au-delà du certificat élémentaire. Il était capable de tout faire et d’écrire pour certains noms sans pourtant pouvoir percer. Il fut surtout remarqué au cinéma avec un physique pourtant ingrat pour la chanson mais qui lui reconnaissait dans cet univers une certaine personnalité.
Mais cela ne pouvait satisfaire le besoin psychologique de ce puriste des mots et de la chanson sans avoir fait d’études, qui n’a pas de mentor en France, a fabriqué sa méthode, son « truc à lui », n’ayant pas peur du ridicule de demander des conseils à des gens sur des mots qu’il ne comprenait pas, prenant le temps pour le mot juste avec son poids, son rythme, sa couleur.
Comme au poker, il lança finalement cette chanson du débutant comme il le dit, récitant en fait l’envers du décors du cours de sa vraie vie ouvrant mille portes d’images, apportant un fond culturel et historique, l’évolution d’une époque, celle de son histoire artistique mêlée à celle de la société. Alors que les autres disaient qu’une chanson sur le métier ne fait jamais un succès, elle le lui donna. Mais tout le monde n’aurait pas pu l’écrire.
Vint ensuite Piaf, une autre extra-terrestre sensible, qui le pris sous son aile et le présenta aux Etats-Unis lors des « campagnes napoléoniennes ». Cela lui vaut aujourd’hui d’avoir été repris par Ray Charles ou son idole Sinatra et d’être chanté dans 6 langues étant désormais une valeur sûre. Certains penseront aussi à Mireille Mathieu ou à d’autres à travers le monde.
Mais quand certains se rassasient du succès apparent, celui-ci n’a été pour lui que du vernis. Les journalistes, qui ne savaient pas qui il était vraiment, ne se sont intéressés qu’aux questions existentielles que l’on pose à toutes les stars, alimentant les idées toutes faites du public. Bien sur il ne pu s’empêcher de se comporter comme une star avec son coté « bling bling », son envie de tout avoir, de réussir, de s’en donner les moyens, de s’acheter des Rolls pour ensuite les revendre après les avoir touchées, et ne plus envie de redevenir pauvre. Mais mieux valait le vivre à l’étranger où l’on sait être bienveillant avec le succès et où l’on pardonne l’échec.
Après une telle carrière, il n’a apparemment toujours pas fait le deuil que personne n’est venu comprendre la dissection de ses chansons. Lui qui sait peser chaque mot avec finesse, élégance et qui sait prendre le temps de s’y habituer, il souffre de ne pas avoir été invité à Apostrophes, contrairement à Ferrat, plus interprète d’Aragon, qu’auteur.
La seconde chanson de sa vie fut « mes amours mes amis mes emmerdes ! » quand il fut poursuivi par le fisc, plumé par ses relations puis relaxé pour ensuite remplir un tiroir de médailles sans forcément pardonner de ne pas avoir été considéré comme sincère même s’il avait commis des erreurs. Cette sincérité permanente lui apporta enfin le vrai amour, facilité certes par le succès qui le faisait connaître, mais avec une femme beaucoup plus jeune qui ne s‘intéressa qu’à ce qu’il était et non aux paillettes. Sans doute comprend-elle ce paysan et cet artisan de la chanson. Biensur vous percevrez ces lignes différemment en fonction de votre profil de personnalité mais chacun possède la capacité de mettre parfois d’autres lunettes pour comprendre mieux certaines réalités et la perle intérieure de ceux qui nous entourent.
Projection(s) !
Cette interjection ne lancera pas la projection du film de votre vie mais, en libérant spontanément énergie et émotion, vous permettra de vous protéger efficacement contre certains mots prononcés à votre encontre tout en réalisant peut-être, résumé en un seul, un certain constat de similitude ou de complémentarité avec la personnalité de votre interlocuteur.
Par François CHARLES
Coach, conseil et formateur en stratégie et management http://novial.overblog.com
Je crois que c’est un des principes que j’ai plus appris dans ma vie relationnelle qu’en école de coaching quand une de mes amies coach me l’a balancé à la figure avant notre séparation après lui avoir dit tout haut certains de ses traits de caractère, car biensur je ne l’ai pas accepté, considérant qu’elle ne l’acceptait pas non plus. Les combats de coach sont violents car nous avons un arsenal assez développé. Tant pis pour nous et à nous de savoir de quelle permission nous disposons avant de les utiliser et les prononcer sous réserve de ce qui peut arriver.
Mais c’était sans doute la fin du carnet de timbre entre deux persévérants qui s’étaient rapprochés pas leurs besoins psychologiques communs avec le risque que cela comporte quand on s’aperçoit que l’on s’est peut etre trompé ou que l’on a été trompé.
Par ce simple mot tout est dit ! La carapace est mise ! Les missiles sont armés ! Et même si celui qui le reçoit n’a pas compris, il se sent soudain comme transpercé par un vilain coup de baguette magique. Cette interjection peut signifier, comme disent les enfants, « c’est celui qui le dit qu’il l’est » mais aussi « je ne veux pas entendre ça car je le sais » ou enfin « pourquoi veux tu me voir comme cela ? ».
La projection apparaît donc comme un effet miroir qui nous renvoie une image de prince ou de crapaud que l’on perçoit, ressent puis dont on exprime la résultante. L’important est de comprendre sans juger et d’accepter ou non de ressembler à votre interlocuteur qui dit en fait « je t’aime ou te déteste car tu es comme moi » ou, si vous etes sa zone d’ombre, d’accepter ou non de faire un certain effort d’équilibre. En plus de nos gènes, nous trainons avec nous toute notre vie, meme si nous les soignons, des événements marquants très positifs ou négatifs, et qui marquent notre personnalité que nous aimons ou nos détestons chez nous ou chez les autres.
C’est une façon de se protéger contre les profils de personnalité qui veulent avoir raison, qui blament, qui attaquent, qui voient vite ce qui ne va pas à leurs yeux en en oubliant certains défauts chez eux-memes et qui utilisent les faits qu’ils nous reprochent. Ceux qui vous accusent d’injures, de harcèlement et de mensonges, allant jusqu’à falsifier vos emails, mais qui en usent en fait eux-memes de façon quasi professionnelle par des guérillas de dénigrement, comme on le voit beaucoup en politique, se cachent souvent à la moindre découverte de leur jeu. C’est aussi une façon de nous cacher de peur que l’on découvre certaines failles qui nous font tant consommer d’énergie sans que l’on veuille ou sache vraiment les colmater. C’est enfin dire que l’on a compris ce que les autres aimeraient pour eux mêmes sans forcément y adhérer.
Les exemples sont courants dans la vie de tous les jours comme dans l’entreprise qui génère un stress et utilise une certaine quantité d’énergie. Et tous les profils du MBTI, de l’ennéagramme, de la PCM et bien d’autres y sont représentés avec leurs réactions de confort et de stress en fonction également du lieu PRAJI (voir article) où ils se trouvent.
A vous de savoir en suite ce que vous ferez désormais des remarques comme « tu n’as pas de cœur, tu ne vaux rien, tu es faible, tu es irresponsable, tu fais du vent, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, tu n’es pas organisé, tu me saoules, tu mens, tu ne m’aimes pas … » etc.
Pourquoi la gauche va perdre les municipales de 2014
Les élections municipales sont jouées. Les revirements du Président de la République pour une politique plus libérale n’y changeront rien, voire empireront encore les choses car mécontenteront encore plus son camp. A part dans les grandes villes, plutot roses car attirant les couches sociales, la ruralité avec petites villes passeront ou resteront au bleu, voire au bleu marine comme je l’avais écrit en avril dernier. Encore faut-il qu’une liste soit présente …
Par François CHARLES
Economiste, Conseil en stratégie et management, animateur politique et territorial
Les municipalités politisées à partir de 3000 habitants garderont leur couleur ou ne changeront pas à cause de tel ou telle candidat(e) - tant pis pour les militants qui défendent « leur précieux » - mais à cause de la politique actuelle de l’Etat car elles en seront assimilées bon gré mal gré. Mais les grosses villes roses resteront roses, les villes bourgeoises reteront bourgeoises et les villes industrieuses passeront au front de gauche ou au front national.
Au niveau national et local, le principal argument de la droite est le mattraquage des charges sociales et fiscales que fait porter la gauche sur les entreprises créatrices de richesses et de capital, plutot à droite, en oubliant aussi certaines dispositions telles le CICE mal expliquées, qui procurent de l’emploi mais qui restent à financer (…). Mais elle fait aussi remarquer les taxations sur les ménages plutot à gauche alors que la gauche, progressiste sociale, devrait etre bienveillante. La TVA apparaît comme une taxe de droite, que je défends comme outils de régulation mais qui est en fait une taxe sociale et équitable car proportionnelle au montant de l’achat. La droite tapera sur un projet ou une réalisation, même s’il est bon et reconnu comme tel, parce qu’il coute et surtout parce que ce n’est pas elle qui l’a fait en oubliant qu’elle s’en sert elle-même alors que la gauche le boïcotera.
Une réalité est de taille : les caisses de l’Etat étaient vides quand la gauche est arrivée à son grand désarroi. L’Etat ne pouvait déjà plus et n’a donc pas pu aider les collectivités qui doivent donc lever l’impot au grand mécontentement des habitants que la droite récupère au passage. Dommage pour les villes qui essaient d’équilibrer les comptes mais tout en lançant parfois aussi de grands travaux d’infrastructure, parfois même signés et reconnus aussi par l’opposition, qui en profitera donc, pour le bien être des habitants. Les maires de droite l’ont bien compris en baissant les impots quand cela était possible avant l’échéance pour les rétablir ensuite certainement, un peu comme en finance d’entreprise. Une autre politique d’intervention de l’Etat est possible et courageuse, car c’est celle adaptée à ce cycle que nous vivons (voir mes précédents articles) meme si ce n’est pas celle que je préfère.
Le Français est comme cela, droit dans ses bottes mais infidèle, instable et amnésique quand ça l’arrange, que ce soit dans les organes de l’Etat comme au fond de sa campagne. Il veut des projets pour sa ville mais ne veut pas les financer. Il veut une Europe pour tout le monde pareil du moment que c’est la sienne. Il veut rassembler du moment où les autres se mettent à genoux. Il veut etre tranquille chez lui alors qu’il devrait voir comment les Italiens de Lampédousa ont tiré profit des immigrants pour relancer les écoles des villages. Le Français vit à l’arbitrage fragile qui l’empeche d’avancer alors que l’Allemand – qui doit par ailleurs beaucoup aux Napoléon pour l’unité du pays - vit au consensus meme si la chancelière doit certainement moins bien dormir après le SMIC signé, qui est encore une invention française.
Quant aux élections européennes, c’est une autre histoire que je vous conterai bientôt.
voir aussi
VILLES ROSES ET CAMPAGNES BLEUES…MARINE
ma vision sur la ville et la ruralité
Municipales de Dijon : le sempiternel match Houpert / Sauvadet c’est reparti !
Dijon, laboratoire français d’un mouvement apolitique à l’italienne ?
mes voeux européens pour 2014
En ce début d'année de relance du processus d'innovation et qui verra les élections du Parlement européen impacter la gouvernance de l'Union, je souhaite adresser à tous les Européens, membres ou non encore membres, mes voeux les plus chers de joie de vivre ensemble, rassemblés dans une même optique d'épanouissement, de force et de maturité intérieure.
Comme le diamant issu des profondeurs de la terre, l'Europe ne se fera pas en un jour et son origine est ancrée au plus profond de notre histoire. Comme le diamant, l'Europe ne sera pas façonnée en un jour et il convient d'y apporter une attention bienveillante à chaque instant. Comme le diamant qui brille de mille facettes qui en font ensemble sa rareté et son effet précieux, l'Europe est éclatante, attrayante, enviée et riche par sa diversité et l'interdépendance de ses territoires, de ses peuples et de ses compétences. Comme le diamant, elle peut avoir plusieurs apparences et briller différemment en fonction de son environnement. Comme le diamant, elle pourra avoir quelques imperfections qui tenteront d'être gommées pour la rendre plus belle. Comme le diamant qui ne se brise pas, l'Europe sait être la plus forte. Et comme le diamant, l'Europe est éternelle.
bonne année 2014 !
François CHARLES
Président de l'IRCE
Institut de Recherche et de communication sur l'Europe
Le Think Tank des dynamiques européennes
Croyances et généralités
Ces deux principes sont souvent mélangés et mal compris. Et pourtant, ils permettent de trouver l’équilibre au meme titre que de nombreux outils à notre disposition, en prenant en compte encore une fois que Pierrre n’aura pas forcément les memes lunettes que Paul pour y parvenir.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management et développement personnel
Je vais commencer par cette histoire : Marie coupe toujours le rôti en deux. C’est comme ça, on lui a toujours appris cela et parfois c’est vrai qu’elle a remarqué que ses amies ne le faisaient pas. Elle va donc vers sa mère et lui pose la question, qui lui répond qu’elle l’a appris de sa mère. Marie va donc voir sa grand-mère qui lui répond que les fours et les plats n’étaient pas assez grands et qu’elle s’était toujours demandée pourquoi sa fille le coupait…
Marie pensait que c’était comme cela pour tous les rôtis et ceci lui convenait bien en tant que travaillomane (PCM). Elle avait donc généralisé cette pratique en tirant prétexte de cette expérience personnel pour déboucher sur une conclusion générale : tous les rôtis devaient être coupés. Tout ce temps gâché pour rien ! Mais en bonne perfectionniste, il se dit que de cette façon il cuisait encore mieux. Ouf ! Ce n’était pas une croyance car non seulement on le lui avait dit mais on le lui avait montré. Par contre, si on lui avait laissé fait croire que le rôti ne pouvait pas être cuit autrement, sa croyance, sa certitude personnelle sans preuves matérielles ni rationnelles se trouvait effectivement ébranlée par le fait que ses amies le faisaient justement. Elle n’aurait donc plus foi dans les modèles paternels.
Notre expérience subjective qui nous aide à percevoir, ressentir en interne (70%) et exprimer nos émotions et nos sentiments de façon externe (par le langage du corps, la voix, le regard, soit la face immergée de l’iceberg : 30 %) utilise aussi les filtres des séquences de pensée, de nos critères (normes et standards personnels) et de nos valeurs (critères les plus appréciés). Elle doit tenir compte également des omissions (attention sélective à certaines dimensions du vécu, occultant une partie de la réalité) et des distorsions (déformation de la réalité en se faisant des films…, se racontant des histoires..). Elle doit tenir compte du contexte (circonstances dans lesquelles s’inscrivent les événements) mais également de l’environnement (contraintes physique et morales).
Une croyance peut être associée à tout ce qui n’est pas expliqué mais pour lequel vous avez pris parti. Ceci n’est donc pas forcément lié à la religion mais cette dernière est un bon critère car nous croyons souvent parce que le mystère est là. Un des points communs des religions du livre est d’avoir généralisé les messies, prophètes et lieux de culte.
Enfin, le degré de perception, de ressenti et d’expression de ces croyances et généralités dépend aussi et surtout de nos typologies de personnalités que vous pouvez découvrir notamment à travers le MBTI, le TMS, l’ennéagramme, la Process comm et bien d’autres, du moment où vous apprenez à vous connaître et surtout à comprendre, et faire comprendre, que Nathalie et Chloé prendront peut-être leurs informations et leurs décisions de façon différentes en fonction de leurs origines et leurs environnement. Croyances et généralités sont présentes dans tout l’environnement de notre vie quotidienne, que ce l’entreprise, le sport, le jeu, la politique…
Et vous ? Croyez vous aux extra terrestres ? au père Noel ? aux fantômes ? à la chance ? Dites vous : Noel au balcon, Pâques au tison ? La nuit tous les chats sont gris ? Les blondes sont stupides ? Mais aussi… ne serez-vous jamais capable de faire cela ou de croire celui qu’il l’a fait car on vous a toujours dit que personne ne l’a déjà fait ?
Zones de défaillance
Je m’aperçus bien vite
Que mes alertes furent vaines
Qu’il m’était demandé
Bien mal considéré
D’arrêter ces rapports
Alors que nous voulions
Tous deux être tranquilles
En restant en ces lieux
Alors que le mari
Ne voulant pas bouger
Se sentait protégé
Même si convoqué
Mon sang ne fit qu’un tour
Bien vite en rentrant
Appels retranscrivis
Pleins de morts et d’injures
Si bien qu’ils m’incitèrent
A bien faire une alerte
Avec quelques cordes
Et puis quelques écrits
Produits à l’intention
Des bonnes autorités
Nous verrions bien ensuite
Sur l’effet produit
Elle reçu les photos
Elle appela bien vite
Je ne voulu répondre
Bien mal m’en a pris
Trois appels et voici
Un message laissé
Qui me dit tenir bon
Mais que voici aussi
Une sirène d’ambulance
Infirmiers et gendarme
S’inquiètent de mon cas
Au lieu de rester calme
J’en profite pour dire
Mes quatre vérités
A la maréchaussée
Sur ces effacements
Qui me paraissent étranges
Comme si ma foi
Je ne pouvais prétendre
A être protégé
De certain malfaisants
Amis de politiques
Qui voulaient bien ma peau
Et ni une ni deux
Après conciliabule
Et sans autre procès
Je me trouve emmené
A l’hôpital pardi
Et très spécialisé
D’où je suis ressorti
Aussi vite qu’entré
Sans aucun mot écrit
Ni aucune consigne
Voyant l’individu
Montrant bien de ce fait
L’outrage dévoilé
Après qu’elle m’eut rejoint
Mais après s’être dit
Un nouvel au revoir
Elle rompit vite les liens
En me conseillant même
Un bon accompagnement
C’était en fait là
Son nouveau reniement
Qu’elle allait vite revoir
Me voyant revenu
A son étonnement
Comme un peu les 100 jours
Auprès de son amant
Quelques menaces de mort
Quelques menaces de mort
Maintenant je vais dire je
Car vous l’avez compris
Je n’ai rien à cacher
Mais vous ne saurez pas
Sauf à le deviner
De qui donc je parle
En amour ou pitié
Et avec regrets
Nous avions tant à faire
Et tant à apporter
Elle avait soif d’apprendre
Et est intelligente
Mais du moment où
Elle l’avait décidé…
Donc le 14 très tard
Ah non c’était le 15
Je la raccompagnai
Avant de retourner
Pour prendre quelques notes
Des emails reçus
Mal m’en avait pris
Car aussitôt arrivé
J’écoutai mes messages
Une bonne vingtaine
Me traitant de vils mots
Me menaçant de mort
M’insultant tel un chien
Promettant de me tuer
Si je ne laissais pas
Leur fille s’en aller
Alors que c’était elle
Qui s’engouffrait vers moi
Je pris vite quelques notes
De cette voix stridante
Ressortant d’outre tombe
Me traitant même d’escroc
Alors que j’essayais
D’oublier si possible
Mes anciennes défaillances
Qui m’avait séparé
De toute ma famille
La femme vociférait
J’entendais le mari
Parlant lui-même au loin
Mais ne l’arrêtant pas
Lui-même m’avait dit
Qu’il s’était bien moqué
De Bernard Tapie
En allant le chercher
A 6h du matin
Ce même mari qui
En tant qu’ancien gendarme
Avait pu cotoyer
Un grand éclésiastique
Pour être secrétaire
Ou plutôt son chauffeur
Ce mari qui d’ailleurs
Ai-je appris plus tard
Avait lui-même été
Par huissiers poursuivi
Et avait quelques fois
Essayé mais en vain
De s’enlever la vie.
C’est ce même mari
Qui vite me conseilla
D’aller me suicider
Quand sa fille repartit
Ensuite me rejoindre
Pour ensuite me plaindre
A la gendarmerie
Puis lui dire au revoir
Bientôt viendra la suite
Avec rires et larmes
Et puis aussi les blâmes
Sans parler des méfaits
Des gens qui sont aux ordres
Du monde politique
La Théorie des Organisations de Berne (TOB) au service des pôles de compétitivité et des clusters
la Théorie des Organisations du transactionnelliste Berne (TOB) modélisée par Fox puis par F. Délivré est un des outils les plus puissants de coaching d'organisation. Elle se développe dans les entreprises et les collectivités mais s'avère un formidable outil pour les clusters, poles de compétitivité, et grappes d'entreprises.
Ces structures associatives, sont des sortes d'organisations d'organisation, comme nous dirions des systèmes de systèmes, de par la particularité de leur membre. Elle peut s'appliquer aussi aux Think Tank, laboratoires d'idées, rassemblant personnes physiques et morales notamment au sein de groupes de travail.
La TOB dresse une photo pour comprendre, manager et optimiser le fonctionnement comme le développement sachant que ce que cela produira à l'intérieur, se verra à l'extérieur. Elle aborde le leadership, la structure, les membres et les sous-groupes puis enfin l'activité du groupe, tout ceci en relation avec leurs environnements internes et externes. Toute l'approche de questionnement et d'audit ne figure pas dans cet article.
Son analyse sera optimisée par l'emploi de la boite à outils SPM NOVIAL (Stratégie, Psychologie, Processus, Management, Marketing, Mental) utilisée de façon directe ou décloisonnée.
S'agissant du leadership qui mettra en place un style de management afin d'atteindre les objectifs fixés, poles et cluster possèdent un leader responsable, le président et un leader opérationnel le Directeur général. Ils peuvent avoir plusieurs leaders de processus en fonction des Domaines d'activité Stratégiques (DAS) soit dans l'équipe salariée, soit parmi les membres qui peuvent être de nature différente. Le style de leadership recommandé est bien entendu le démocratique mais il n'est pas exclu que pour ce type d'organisation, des essais d'autocratie, bienveillance et laisser-faire soit intéressants. Le leader psychologique à qui l'ont se confie, et qui détient donc beaucoup de pouvoir "sur et pour" est souvent l'animateur et peut etre une figure représentative parmi les membres. Il peut partager sa place avec d'anciennes figures historiques qui restent souvent dans l'environnement en tant que conseils, présidents d'honneurs. Enfin, Il existe de nombreux leaders personnels de par l'historique et la personnalité des membres.
S'agissant de la structure, en terme de dénomination, d'objectifs GROW et SMART (voir autres articles) et de constitutions, les réalités sont particulières car les poles de compétitivité, miroirs des équipes de projets européens institués par la Commission européenne dans le domaine de la recherche, sont institutés et financés en grande partie par l'ETat et ont pour objectif des réaliser des innovations. Les cluster sont quant à eux des initiatives d'entreprises sans forcément avoir d'objectif d'innovation. Rien n'empeche non plus ensuite aux membres de faire des affaires entre eux. Les règles de fonctionnement sont les memes que dans une entreprise de taille moyenne à importante avec des réunion avec ou non confidentialité, avec circulation de l'information entre les membres et une gestion des frontières entre les DAS assurées ou filtrées par les animateurs ou chargés de mission particulières. Poles et cluster possèdent des organigrammes avec roles et mandats pour une transparence et une circulation de l'information interne mais également pour une représentativité externe dasn le cadre des partenariats. Les cultures de fonctionnempent et de prise de décision dépendent souvent de l'environnement considéré (nucléaire, agriculture, chimie, microtechniques, mer...)
La relation des membres et des sous-groupes est ici plus importante que dans une simple entreprise ou collectivité. Chaque membre verse une cotisation qui salarie en partie un petit groupe individus dont le nombre reste stable qui est chargé d'animer en interdépendance. S'agissant des membres, il est toujours intéressant de regarder le stade de développement et d'évolution du groupe. Chaque groupe constitué, quelque soit le domaine, développe à un certain stade des clans, des castes, soit de compétence, soit relationnel personnel qui peuvent etre aussi géographiques. Dans les programmes en coopération et l'étude que nous menons, il apparait que la taille moyenne d'un groupe est de 12 membres afin qu'il reste homogène. Au delà, des sous-groupes apparaissent et sont mêmes recommandés. Ces derniers peuvent etre complémentaires et ne luttent pas forcément entre eux dans des rapports de force et peuvent développer en leur sein une certaine productivité. Je citerai l'exemple de cette PME qui s'est retrouvée dans un programme à 29 membres qui pourrait ressembler à une "usine à gaz" mais qui se trouve finalement bien dans son petit groupe à leadership étranger. La qualité du relationnel sera précieuse avec une certaine adaptation et une certaine intelligence relationnelle entre les différents types de structures et d'individus qui les représentent. De grandes énergies peuvent etre économisées par une reconnaissance de qualité. Les salariés et le bureau du pole et du cluster, doivent réaliser les signes de reconnaissance obligatoires à toute continuité de lien durable, davantage que dans une structure simple. Ils doivent aussi détecter et réduire les conflits qui risquent de casser la membrane externe, voire d'activer la planche à secousse interne (voir article) et réduire le nombre d'adhérents, voire créer une structure indépendante. La perception individuelle du groupe sera enfin très importante pour voir s'il existe plusieurs "types de lunettes" utilisées par les membres et comment les gérer et les intégrer et non les rejeter. Il sera intéressant de dresser le blason, l'imago et une certaine typologie de personnalité perçue pour le groupe, comme nous l'utilisons pour les personnes.
S'agissant de l'activité et de l'énergie du groupe, un premier élément est la raison d'être et la mission du groupe mais aussi de ses membres, où l'on s'apercevra que certaines PME se considèrent comme des "boites de petit pois" qui ont été attirées pour x ou y raisons mais qui n'ont peut-etre pas aussi su trouver leur place. La stratégie peut souder une réelle prise de conscience d'interdépendance. Avec ses trois notions essentielles (quoi ? pourquoi ? et quand ?), elle sera abordée et découverte par certains avec souvent un décalage en terme de notion de temps entre grandes et petites structures alors qu'il n'en n'est rien et qu'une PME est d'autant plus serine qu'elle voit à long terme. L'organisation en DAS est une façon efficace de segmenter les énergies tout en laissant une possible interaction, voire une certaine compétition interne si elle est controlée et productive pour le groupe entier. A l'image du porte avions qui n'est rien s'il est seul sans son escadre, la force de tels groupes composés à la fois de grosses et petites structures est notamment de posséder de petits voiliers ou remorqueurs souples capables d'aider à la manoeuvre du gros pétrolier ou de tester certains passages sans détourner la flotte principale. Il en sera différemment dans les grappes d'entreprises rassemblant essentiellement des PME où ce sont elles qui portent le projet ou la dynamique et qui demande un partage d'identité et de force motrice commune encore plus fort soit par effets d'alliances, soit par coopérations par compétences complémentaires. Le PRAJI (voir articles) de l'analyse transactionnelle permettra de scinder le travail rentable et productif de celui non rentable du combat, de la régulation, et du test du leader. Certaines demandes de "se retrouver ensemble" dans le cadre de certaines activités ne devront pas etre considérées comme annexes mais bien faire partie des éléments d'activités. Les grands messes, séminaires avec activités ou autres lieux et prétextes conviviaux sont également des lieux stratégiques pour partager et faire germer certaines idées et donc contribuer à l'activité. Comme dit plus haut, les équipes du siège devront prouver leur capacité à animer, à piloter et à apporter une une réelle valeur ajoutée sous peine d'autonomie et de détachement (voir le coup du parapluie - les Fabliaux du Management). Nous utiliserons à ce titre souvent la matrice Ahsridge et ses effets de levier.
Je vous laisse imaginer les environnements internes et externe à travers notamment le modèle de Porter et la matrice PESTEL que nous n'aborderons pas ici.
François CHARLES
Cerveau et management
vous trouverez en lien un document multi outils sur le fonctionnement du cerveau et la façon de valorise nos forces, d'équilibrer notre comportement et comprendre les autres sans changer notre pied d'appel
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