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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

Voupine jaloux de Xi ? mais de quoi ? voire de qui d'autre ?

25 Mars 2023 , Rédigé par francoischarles

Dans un récent documentaire, Vladimir Poutine répondait à Xi Jinping, lors d'une réception, qu'il était jaloux de la Chine

Mais jaloux de quoi ? voire de qui d'autre ? S'agit-il de l'économie ? de la défense ? 

alors qu'il se sait menacé sur sa partie Est avec des populations chonoises de plus en plus nombreuses dans la région de Vladivostock, comme avec les routes de la soie traversant certains pays "amis"

Mais ne s'agit-il pas finalement et simplement du "pouvoir" après la réélection (ou désignation par autoproclamation) du président chinois pour un troisième mandat en changeant tout simplement la règle, sans donc devoir reveni au rang de Premier Minsitre, comme VP ne l'a pas fait

Avec sa nouvelle image de tsar, n'est-il pas finalement jaloux ou admiratif de Napoléon 3, réélu Président de la République puis Empereur par plébiscite afin notamment de pouvoir continuer ses travaux

Si Lula est revenu légament après un passage aux enfers dont redoutent certains respeonsables politiques, le monarque François Mitterrand ne pouvait pas étant madale, Barack Obama est retourné dans les affaires, il ne faudrait pas non plus que cela donne des idées à d'autres...

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Retraites : La France ne devrait-elle pas finalement adopter le système parlementaire suisse ?

19 Mars 2023 , Rédigé par francoischarles

Les Français votent.. quand ils votent. Des partis sont élus, même si en ce moment le Président de la République ne possède pas de majorité absolue et qu'elle peut etre dans l'apprentissage des coalitions comme il y a longtemps.

Mais quand on voit les gens descendre dans la rue et bloquer les services publics alors que des députés et sénateurs ont été élus, certes apparemment pas majoroitairement dans leur sens, n'est pas ce pas finalement se rapprocher de la démocratie avec des parlementaires qui changent chaque année et qui ne servent qu'à relayer ? 

Quant à la réforme des retraites, même si le gouvernement veut etre un bon père de famille et que l'équilibre financier des retraites est fragile, sans être encore en péril mais avec un besoin d'évolution du modèle sans remettre la base en cause, ce qui peut paraitre étonnant étant donné que l'équilibre du nombre des cotisants est tres différent, le fait d'utiliser le 49,3 empeche de blamer ceux qui auraient pu faire échouer le texte, même si les mémoires, surtout politiques, sont vites oubliées.

 

 

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Armes lourdes en Ukraine...

26 Février 2023 , Rédigé par francoischarles

voila c est dit...le ministre ukrainien dans son premier char Leopard demande plus ou moins en plaisantant où est la route pour Moscou alors qu on leur fait confiance pour simplement liberer les territoires.. a suivre

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La décison allemande des chars pour l'Ukraine : clé de l'identité européenne ?

25 Février 2023 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe, #défense

A l’heure de l’anniversaire du Traité franco-allemand, il est utile de rappeler que l’on retrouve souvent, dans de nombreux domaines,  la France, l’Allemagne puis les autres, dépendants et rejoignant cette dernière pour finalement gagner la partie, même si ce n’est pas un jeu. Pour autant, la Pologne, autre moteur européen du centre Europe, monte peu à peu en puissance et opposition sur différents sujets dont la forme du soutien à l’Ukraine, suivis par d’autres pays dans toute l’Europe dont plutôt frugaux, rapprochant finalement aussi les deux grandes anciennes nations antagonistes, notamment sur le sujet de la défense et de l’armement pour mieux faire valoir une certaine identité européenne au sein de l’OTAN. Et pourquoi pas dans d’autres secteurs au sein d’un même label multifacettes

 

Par François CHARLES

Economiste, ancien responsable d’affaires industrielles européennes à la DGA, conseil en stratégie, management et affaires européennes, Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE).

 

Réalités et options

Le grand show étasunien de Ramstein de janvier en Allemagne, précédé par une réunion la veille entre Etats européens, visait à définir une position cohérente sur la fourniture d’armes, bien montrer le caractère défensif de l’OTAN et figer la ligne de défense pour faire jouer ensuite la négociation, au grand désespoir des Ukrainiens. Celui de février réaffirma un soutien mais cette fois plus « lourd » par pression interne européenne mais sans doute aussi étasunienne comme quand l’UE acceptait l’échange de données UE-EU en contrepartie de gaz.

La reprise des avancées russes, pour l’instant minimes, et la peur engendrée à nouveau chez les Polonais, en guerre depuis 10 ans dans les Etats-Majors et les ministères, a su relancer les dynamiques, comme à Vienne qui s’endormait sous les batteries de cuisine de Talleyrand avant que Napoléon ne rentre de l’île d’Elbe, et modifier certaines décisions pourtant encore estimées encore trop frileuses par le Président Zelinsky ne devrait pour autant pas blacklister les autres dirigeants comme il peut le faire étonnement avec les personnes qui cherchent la paix depuis 2014.

La contre-offensive russe, certes d’un groupe spécialement entrainé, impose toujours des matériels immédiatement disponibles à la fois pour les Ukrainiens mais aussi désormais pour de nombreux pays comme la Pologne ou l’Allemagne, achetés surtout en dehors d’Europe qui n’a plus de disponibilités, sauf peut-être cachées, ou avec remise à niveau, avec de l’argent en propre ou en solidarité. Reste à prévoir la formation, avec des délais adaptés en lien avec la technicité.

Certains découvrent les réalités d’une vraie guerre avec impacts civils, avec certaines attitudes d’horreur ou d’une opération spéciale ou extérieure, comme la nomme les Français pour les leurs. Certains diront que les Etats-Unis alimentent le grand Laboratoire ukrainien de l’armement comme ils l’ont fait avec la guerre des étoiles. D’autres mettront le doigt sur le discours ukrainien demandant toujours plus, jusqu’à désormais des avions, bateaux et sous-marins et entrainant peut-être peu à peu les servants étrangers camouflés pour éviter de tomber dans le statut de belligérant comme sait le faire V. Poutine jusqu’à un certain stade, sachant aussi parler de droit pour faire respecter les Accords de Minsk. Leur échec l’a semble-t-il poussé à annexer les provinces et donc de recevoir le blâme de ne pas les avoir respectés, comme sans doute ensuite d’autres raisons qui ont provoqué la tentative d’invasion.

D’autres craignent les débordements ukrainiens en territoire russe. D’autres enfin en profitent pour bousculer l’ordre établi au sein de l’UE sans forcément vouloir jouer le rôle de contre leader, comme l’ont fait les Britanniques.  Au-delà des visioconférences, nous assistons à des Conseils et visites à Kiev, des invitations à Strasbourg puis à Bruxelles même au Conseil européen, afin de consolider l’unité, d’assurer d’une prise de guerre, comme dans les années 1990 au mépris de la valeur de certains critères. L’Ukraine n’en demande pas mieux pour accélérer son adhésion à l’UE qui est d’ailleurs sans doute une des principales raisons de l’invasion, plus que l’OTAN qui est déjà aux frontières de la Russie. Encore faudra-t-il qu’elle retrouve ses frontières d’origine ou que les membres modifient les conditions initiales,  

L’Ukraine mise sur son Président médiatique, pour jouer à « battez-vous » tout en sachant aussi déjà vers qui elle souhaite se raccrocher, à moins que ce soit un autre jeu, en inventant parfois des faits et en communiquant à la place des autres pour mieux les impliquer, comme avec le missile au-dessus de la Roumanie ou de la Moldavie. Mais sachons aussi que tout est possible quand on sait que des avions russes survolent aussi parfois la Bretagne mais très bien détectés et encadrés. Je dois m’arrêter là sous peine d’être officiellement déclaré pro-russe par de multiples lecteurs et autorités.

Enfin, on assite récemment à des limogeages en masse en Ukraine pour corruption alors que l’UE finance la réorganisation de l’Etat depuis longtemps dans le cadre de la politique de voisinage. Peut-être est-ce une possible actuelle pression vers l’Ukraine en contrepartie de l’envoi de nouvelles armes plus lourdes sans accepter non plus les avions qui demandent aussi plus de temps de formation qu’en 1940. Reste à savoir aussi qui financera tout cela, même s’il le faut sans doute, coûte que coûte, au nom de la liberté comme de la sécurité. Quant aux atouts de l’Ukraine pour l’Europe, si cela est peut-être bon les Ukrainiens et pour les consommateurs européens, nous pourrons aussi demander leurs avis, aux agriculteurs franco-allemands au-delà de la solidarité. Regrettons que les atouts de chaque Pays entrants soient moins considérés que les manques, constatant régulièrement aussi que l’UE n’est forte ensemble que sur le papier ou quand il y a des crises et que l’on ne vit pas que de valeurs comme d’eau fraiche. Mais je vais arrêter sous peine d’être suspecté de soutenir les agresseurs.

Faudra-t-il se préparer à faire le deuil de ne pas avoir assez donné et pas assez tôt ? Si les Russes envahissent l’Ukraine, l’apocalypse écrit, en lien avec la Chine, que l’OTAN considère enfin, sera un peu repoussé.

Les Russes ont attaqué l’Ukraine avec des chars et méritent certainement d’en être repoussés de la même façon, au-delà de construire une ligne Maginot défensives sur les limites actuelles, de quasi 2014 et de janvier 2022, et vers une guerre sans fin. Les uns veulent retrouver leur bien historique et n’acceptent pas cette sous identité ukrainienne et sa volonté de rentrer dans un autre espace, avec des valeurs différentes et avec des écartements de voies de chemin de fer différents avec leurs effets induits, ce qui est loin d’être ludique. Les autres veulent retrouver leur frontière, condition notamment de l’entrée dans l’UE qui est plus importante que d’intégrer l’OTAN. Les uns luttent contre le soi-disant « nazisme ukrainien » quand les autres combattent le « fascisme poutinien », sans parler de stalinisme. Les uns ne veulent pas dialoguer avec V. Poutine, comme quand la France ne voulait pas parler à Bachar el Assad, sachant bien que l’un et l’autre resteront sans doute en place longtemps…et que tant que VP sera présent, le deuil de l’Allemagne de l’Est ne sera pas fait.

On voit par ailleurs, que les Ukrainiens rentrent chez eux et que l’économie fonctionne dans les zones non occupées de ce grand Pays, comme en France en dehors des zones détruites ou occupées lors des guerres. Le fait que les Ukrainiens aient repris une partie des régions annexées par la Russie n’a pas déclenché de guerre nucléaire, sans doute ce n’en vaut pas la chandelle mais qui pourrait finalement arriver si le conflit s’étendait à l’OTAN. On peut aussi se poser la question de ce qu’il serait advenu si V. Poutine avait réussi son coup en février 2022 ou sur quelles cibles peut-il porter ses efforts dans une sorte de meilleure solution de rechange, comme la Moldavie ou le reste de la Géorgie, où finalement l’Occident ne bougera plus, sans imaginer la Roumanie, ni les pays Baltes bien intégrés au sein de l’OTAN.

Les journées pour la paix de Munich ont rappelé, devant le monde quasi entier, intéressé par les convois de nourriture, que la Russie ne doit pas gagner, que la guerre pourra être longue et que l’heure n’est pas (plus) au dialogue avec la Russie. Il est surtout question de reconquérir les esprits, voire les cœurs de pays du Sud non solidaires qui accueillent la Russie et son lobbying sur les autres continents et se sent soutenue.

Enfin, il n’est pas forcément bon de militer pour la paix avec concession quand on se souvient que l’assassin de Jaurès n’a pas été condamné, comme l’agresseur de Dreyfus, mais que celui de Louis XV a été écartelé et ensuite « découpé », contre l’avis du roi.

La problématique et la force de la décision allemande

Face à cela, ou plutôt en l’intégrant, la France, jusque-là leader politique, a réintégré le rang au sein de l’OTAN qui n’était pas en mort cérébrale mais en sommeil et en veille défensive, tant que l’on n’avait pas réellement besoin d’elle. L’Allemagne, quant à elle, commence à prendre des décisions qui affirment son rôle pivot, avec un impact fort, tout en montrant des liens cohérents avec les Etats-Unis dont elle est liée grâce à sa constitution, qui ne l’oublions pas, à veillé à casser autrefois son unité, mais aussi en leader européen en intervenant aux cotés et à la place du secrétaire général de l’OTAN ?

La position allemande peut aussi sembler ambigüe, voire difficile pour elle-même. Gardons en mémoire qu’elle devait limiter son armement, que la France a été la dernière a accepter son réarmement et qu’elle prend seule, désormais, la décision sur des bases humaines à reconstituer, comme a dû le faire le Japon, dont les soldats vont désormais au combat bien armés dans les opérations internationales.

S’agissant de l’export de matériels sensibles, celui-ci est interdit en France comme en Allemagne, sauf autorisation gouvernementale. Cette dernière est avant tout ancrée sur des valeurs et désire harmoniser, au niveau européen, à partir de ses principes forts liés aux valeurs du Conseil de l’Europe. La France, quant à elle, veut se garder le droit d’agir au cas par cas et davantage sur des principes de géopolitique. Nous avons vu les résultats d’une part pour les bateaux MISTRAL et d’autre part pour les missiles MBDA. Pour autant elle se trouve désormais confrontée à une réexportation aux portes de l’UE dans un pays qui fait une certaine unanimité de soutien et potentiellement déjà intégré dans l’UE, alors que bien des critères ne font pas l’affaires, rappelant aussi l’entrée de ceux du Centre Europe.

Si la France avait promis déjà des véhicules avec des canons de 105, il n’était pas question de le faire pour les chars Leclerc, qui vont pouvoir être comparés aux Léopards et autres chars étasuniens beaucoup plus lourds. L’Allemagne a accepté la licence d’exportation pour les Léopards 2 de la Bundeswehr mais aussi, et finalement, pour des Léopards 1 actuellement en stocks dans divers endroits, nécessitant d’ajouter certes aussi un financement pour les remettre en état de fonctionnement et assurer leur approvisionnement en munition. Cela rejoint le fait que la Pologne et les ex PECO ont donné des chars très rustiques d’origine russe, ce qui peut être un point de liaison dans le groupe de Visegrad qui n’est pas toujours à l’unisson, sauf peut-être sur cette absence de règle. Mais l’Allemagne a su user de son parent normatif, toujours en accord avec les Etats-Unis, et ses propres valeurs, pour refuser, au moins pour l’instant, la livraison d’avions, quand elle cherche surtout à renforcer ses propres forces.

Le regain de permission d’identité polonaise en rebond des demandes ukrainiennes

La Pologne s’affiche, d’une certaine façon, comme « contre-leader », et peut parler plus librement car tout le monde soutien d’Ukraine, sans doute en prenant un peu la vedette à la Hongrie, qui s’était vue blâmée autrefois par certains membres du Conseil de l’Europe, qui lui reprochait de mettre en avant ses valeurs chrétiennes pour ne pas répondre aux autres valeurs européennes de justice et de démocratie, qui d’ailleurs ne sont généralement pas plus respectées par les Pays fondateurs.  

En devenant un autre moteur en dehors de la zone euro, la Pologne montre qu’elle sait aussi fédérer, avec également les Etats-Unis qui y investissent directement depuis longtemps et accroissent le déficit de balance avec les autres membres de l’OTAN. La Pologne achète hors Europe des matériels déjà disponibles sur étagère, et notamment en Corée du Sud, qui a aidé Sagem à se démarquer de ses maitres d’œuvres français. Elle le fait cette fois sans contreparties attaquables, en conformité avec les règles de l’UE, deviendra peut-être la nation la plus armée du centre Europe, voire de l’Europe, grâce peut être cette fois aussi avec des fonds autorisés européens, qu’elle reconnait désormais comme effet de levier, mais aussi un budget propre, apparemment relevé à 4% de son PIB. Elle va le faire d’ailleurs comme l’Allemagne, qui n’arrête pas de rajouter des milliards et se fait blâmer par la France, comme celle-ci le reprochait il n’y a pas si longtemps à la Suède avant de comprendre l’équilibre historique européen qu’elle ne peut qu’accompagner, n’étant plus assez forte individuellement. Reste à savoir par ailleurs si ses achats externes sont justifiés car les produits européens ne sont pas compétitifs, trop contraignants, inexistants ou s’il s’agit simplement de géopolitique.

La Pologne menaçait de passer outre l’accord d’exportation de l’Allemagne utilisant cette fois le jeu du « sans toi », et en « contre-leader », avec un certain nombre de pays en soutien et une Union Européenne en osmose ukrainienne, utilisant même un fonds pour servir de centrale d’achat, dans un domaine dépassant ses compétences. Les affrontements de même nature germano-polonais, vus dans l’environnement et l’économie, ne pouvaient se reporter aussi dans la défense sur une zone d’influence revendiquée et surtout protégée également par les Etats-Unis.

Les Polonais ont aussi une histoire allemande, et savent rappeler à la France qu’ils avaient acheté des avions en 1939, qui n’ont jamais été livrés, et que les pilotes ont dû partir en Angleterre pour continuer à se battre. Si la Pologne est entrée dans l’UE, elle sait nous rappeler qu’elle l’a fait avec son identité, qu’elle ne souhaitait pas se retrouver une nouvelle fois dépendante et qu’elle n’avait pas forcément le même projet politique. Elle assure son rôle dans le groupe V4 de Visegrad, créé en 1335 puis réactivé en 1993. Si elle continue sempiternellement de reprocher à la France de ne pas être intervenue lors des différentes invasions, oubliant l’Histoire un peu plus ancienne et la chute de l’Empire à cause notamment de la Campagne de Russie pour sécuriser la Pologne, elle s’affronte peu à peu à l’Allemagne, cette fois sur le terrain économique.

La Pologne a toujours cherché à se battre avec panache et se distinguer. Serait-elle un laboratoire ukrainien pour l’intégration, sauf pour quelques domaines, comme par exemple l’énergie où l’Ukraine maitrise déjà le nucléaire.

Il serait intéressant d’entendre ses dirigeants s’exprimer désormais sur le Triangle de Weimar institué en 1991, qui est plus qu’un axe, chacun pouvant discuter avec l’un des deux autres, en espérant que ce n’est pas le triangle des jeux psychologiques de Karpman où chacun a sa place en tant que victime, sauveteur ou persécuteur…

Le resserrement des liens, voire du label franco-allemand capable de prendre la bonne décision grâce à certains modèles de solutions

La France regarde vers le Sud, d’une part avec un traité franco-italien déjà mis à mal par la visite du Président ukrainien à Paris, sans inviter l’Italie, et d’autre part avec l’Espagne dans la défense et aussi avec le Portugal sur l’énergie verte, incluant désormais l’Allemagne. Celle-ci regarde vers l’Est mais avec une relation difficile avec la Pologne et pourquoi pas, du moment que cela est fait en intelligence et en complément, dans une certaine « boussole stratégique » qui, pour certains, n’en n’est rien mais appuyée aussi par le Parlement européen.

Les Français parlent de couple quand les Allemands parlent de moteur. Tout cela est lié à la culture. On ne sait pas forcément toujours bien pourquoi un couple se fâche entre les humeurs, émotions, raisons objectives et subjectives, les jeux de pouvoir et d’influence ! Un moteur est mécanique avec sa partie froide et chaude imbriquées ensemble dès la construction pour durer. La raison d’une panne est souvent vite trouvée, en fonction de sa construction et de son mode d’utilisation. Si un moteur a aussi une enveloppe, en revanche il n’a pas d’âme. Il convient de trouver une expression où l’un ou l’autre ne peuvent facilement se blâmer, comme c’est souvent le cas, mais simplement, savoir s’il faut et comment, relancer le moteur, changer les bougies, les injecteurs, faire de la maintenance permanente ou avec immobilisation, ou alors de façon prédictive.

Si les deux ont la volonté de réglementer l’export militaire ou de matériels sensibles, la façon d’y parvenir peut être différente sur une même destination. L’Allemagne a donné son accord sur la RGPD mais réaliser des affaires, elle certifie sur l’infrastructure du Cloud quand la France le fait sur les personnes, avec le risque avéré connu, et que dire sur la fiscalité, le social, l’énergie etc… Dans le domaine militaire, France et Allemagne s’affrontent, même sur la santé, alors que les compétences d’Etat-major de l’un et les compétences opérationnelles de l’autre peuvent être imbriquées. Il ne peut être pensable que certaines dispositions ou certains accords soient conclus pour éviter de limiter le pouvoir de l’un ou de l’autre, alors qu’il s’agit de les rendre les deux plus forts ensembles.

Les élément communs et compléments franco-allemands devraient les rendre tous les deux plus forts, comme entre pays de l’UE, sans chercher à imposer telle ou telle solution à l’un ni aux autres. La méthode souvent simple directive et tranchante française et la méthode consensuelle de coalition allemande ont chacune leur qualité et peuvent être choisie en fonction des sujets et circonstances. Les plans de relance ont été possibles grâce à la complémentarité entre le garant allemand et le financier français. La difficulté de création d’un label exportable européen, sujet récurrent de nombreuses agences européennes, qui ont les mains liées par leurs directions générales qui font la politique, est peut-être cet aspect multi-solutions dans une même membrane. Comme pour le Cloud, même si le miracle de la paix franco-allemande est un exemple dans le monde entier, il est temps aussi de faire réellement d’autres deuils, par exemple financiers sur les dettes de 1918 et 1945, peut-être rentrées dans la balance de l’acceptation de l’euro en compensation de la réunification.

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Le juge d’instruction

29 Janvier 2023 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Le juge d’instruction

 

Quand j’ai quitté l’armée

Plutôt la DGA

Bref, l’administration

J’avais bien une idée

 

Je voulais essayer

Encore une nouvelle fois

D’instruire les dossiers

A charge et à décharge

 

Non pas comme avocat

Missionné par untel

Pour défendre ensuite

Un dossier non voulu

 

Mais en fait comme juge

Uniquement d’instruction

Apportant l’expérience

De beaucoup de dossiers

 

J’avais fait la même chose

En passant officier

Je voulais l’armement

J’ai donc fini major

 

L’époque n’y était plus

Le statut se perdait

Même si certains

Ne veulent plus s’en souvenir

 

Une série d’entretiens

Proposa d’autres postes

Cour d’appel par ci

Tribunal par là

 

Mes lettres de soutien

Avaient permis aussi

De rassurer les juges

Sur mes bonnes intentions

 

On m’avait bien prévenu

Des anciens magistrats

Que j’allais m’ennuyer

Que point de liberté

 

Je ne voulais le croire

Je respectais le droit

Confiant en la justice

Sûre et Indépendante

 

J’aimais beaucoup le fait

De mener le dossier

Faisant aussi le deuil

Ne pouvoir l’initier

 

J’avais également fait

Le grand deuil du pouvoir

Mais c’était sans devoir

Toujours le supporter

 

Etant moi-même passé

Par le stade des affaires

Je pensais apporter

Un certain savoir faire

 

Aurais-je bien instruit ?

Aurais-je bien jugé ?

Avec discernement ?

Avec clairvoyance ?

 

Ou alors comme ces jeunes

Nommés sans formations

Sans expérience de vie

N’appliquant que le droit

 

Jugeant sur des divorces

Ou des affaires pénales

Sans connaitre les gens

Avec ou sans argent

 

Le jury ennuyé

Répondu un moment

Qu’il fallait même plutôt

Devenir avocat

 

Puis le doute me venant

La réponse tardant

Je me suis retiré

Et l’acte fut validé

 

Depuis cette décision

Je côtoie la justice

Et aussi l’injustice

En tant que philosophe

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80 et 110

9 Janvier 2023 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

80 et 110

 

Je roule à 80

Sur les routes normales

Et plutôt à 110

Sur les routes rapides

 

Avant j’allais à fond

Sur la file de gauche

Il m’était impossible

De me faire doubler

 

Maintenant c’est changé

Je roule toujours à droite

Je me fais klaxonner

Mais suis sûr d’arriver

 

Avant c’était chrono

Pour gagner 3 minutes

Maintenant c’est la conso

Et gagner quelques litres

 

N’allez surtout pas croire

Que je garde mes points

Je me prends bien des flashs

Par faute d’inattention

 

N’allez pas croire non plus

Que je roule le dimanche

J’ai fait en 17 ans

600 000 km

 

Ma voiture est puissante

En plus d’être confortable

Je peux vous rattraper

Si vous le souhaitez

 

Je la ménage un peu

Un certain alibi

Mais c’est aussi un jeu

Pour bien rester en vie

 

Et surtout la garder

Elle qui m’a sauvé

De bien des aventures

Et bien des accidents

 

Il m’a fallu aussi

Dans une histoire passée

Une soupape cassée

Sans détruire ma famille

 

L’ange gardien était là

Il faut savoir aussi

Parfois le ménager

Pour le voir revenir

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Poème du nouvel an

7 Janvier 2023 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Poème du nouvel an

 

Obligation sociale

Ou bien professionnelle

C’est une tradition

Que la date rappelle

 

Envoi de cartes écrites

Et désormais d’emails

En plus de sms

Et même encore d’appels

 

L’occasion de créer

Ou encore de renouer

Certains liens existants

Ou bien encore passés

 

Le monde entier le fête

Avec feux d’artifice

Mais pas à la même heure

Ni aussi le même jour

 

Certains le fêtent seuls

Et d’autres toujours en groupe

Avec ou bien sans bulles

Dans une belle coupe

 

On s’embrasse sous le gui

Sur la joue ou la bouche

On abuse de voeux

Deux à deux dans les yeux

 

Les enfants, les adultes

Et tous les animaux

Reçoivent des intentions

Et même des cadeaux

 

C’est un nouvel élan

Une lumière revenue

Cette fois c’est la bonne

On ne vous prendra plus

 

Souhait de résolutions

Souhaits de réussite

Souhaits de bonne santé

Et bien sûr souhaits d’amour

 

Surtout souhaits de paix

Et souhaits de victoire

Que chaque camp espère

Certain de son bon droit

 

Souhaits d’une vie meilleure

Pour certains quoi de plus

Quand pour d’autres c’est aussi

Surtout pas quoi de moins

 

365 jours

C’est le temps d’une année

En heures et en minutes

C’est plus à décompter

 

Profitons de la vie

Nul ne sait si demain

Nous serons toujours là

A nous serrer les mains

 

 

Mais que dire de ceux

Qui reçoivent sans répondre

Qui se moquent du geste

De l’effort consenti

 

A moins que celui-ci

Ne soit pas adapté

Ou soit même déplacé

Sans réelle valeur

 

Donner sans recevoir

Est un très bon adage

Celui de remercier

En est un tout aussi

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Entretenir ses rosiers

1 Janvier 2023 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Entretenir ses rosiers

 

Quand j’étais encore jeune

Je cherchais chaque instant

Pour rattraper la vie

Et plein de connaissances

 

Un soir de diner

Un chef discutait

Des soins qu’il prodiguait

A ses plus beaux rosiers

 

Il se tourna vers moi

Et me dit sans tournure

Vous voyez mon ami

Rien n’est plus important

 

Quelques années plus tard

Je préférai choisir

Entretenir mes rosiers

Qu’aller passer l’ENA

 

Un an d’effort pour rien

Le début de la fin

De l’administration

Et j’ai eu mes raisons

 

Revenu à la ferme

Je pante des rosiers

Au milieu des arbustes

Les plus originaux

 

Je les trouve, je les chine

Parfois dans mes balades

Parfois lors de mes courses

Et les prends avec choix

 

Bien savoir les planter

Mais savoir les tailler

Parfois sans hésiter

Pour une meilleure repousse

 

Bien choisir le terrain

Et surtout le terreau

Au bord d’un chemin

Ou alors dans un pot

 

Des grimpants, des montants

Des nains et des géants

Des rouges et des jaunes

Des roses ou bien multicolores

 

Des piquants, des gentils

Dans les bacs et terre plains

Sur les rampes d’escalier

Et bien sûr le jardin

 

Ils attirent les insectes

Les jolies coccinelles

Qui traient bien sans relâche

Des centaines de pucerons

 

J’en mets bien volontiers

Sur les tombes du cimetière

Je crois être le seul

Et c’est très bien ainsi

 

Et bien sûr je les offre

Enfin disons leurs roses

A des dames et des belles

Qui aiment bien ma prose

 

Comme diraient La Tseu

Si ce n’est Confusius

Savoir bien cuisiner

C’est savoir gouverner

 

Clémenceau pouvait dire

Dans l’ombre de Monnet

Et de ses nymphéas

C’est savoir jardiner

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Mes objets en photo

30 Décembre 2022 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Mes objets en photo

 

Si demain je m’en vais

Si demain je perds tout

J’aurai de toute façon

Mes objets en photo

 

Ils sont mis en mémoire

Dans mon ordinateur

Je peux ainsi les voir

A n’importe quelle heure

 

Mes objets quotidiens

Ceux que je ne vois plus

Et ceux du superflu

Dont je ne me sers plus

 

Je pourrais bien les vendre

Comme je le fais parfois

Je pourrais les laisser

Pour ne rien regretter

 

Je l’ai fait une fois

Envie de tout quitter

Mais j’ai tout racheté

Enfin tout autrement

 

Je les aurai chinés,

Et surtout négociés

Parfois même enchéris

Mais surtout possédés

 

De façon assez longue

Ou alors éphémère

Ils ont chacun leur place

Dans mon petit musée

 

Rassemblant leur histoire

Au long de mes voyages

Mais aussi vide greniers

Et autres salles de ventes

 

Vous y trouvez tableaux

De différentes époques

Historiques ou ludiques

Par thèmes ou romantiques

 

Un mur sur Dijon

Un sur les animaux

Notamment de la ferme

Et un sur les métiers

 

Un mur d’élégantes

Une salle de bouquets

Une sur les natures mortes

Une autre sur l’amour

 

De la belle vaisselle

De Limoges et d’ailleurs

Qui en font le bonheur

Des convives ébahis

 

Un coin de faïences bleues

Un de vases et cristal

Enfin l’art asiatique

Et puis Napoléon

 

Partout quelques horloges

De multiples miroirs

Posés sur certains meubles

Très simples ou marquetés

 

Des malles de toute sorte

Des lustres et autres lampes

Des objets très anciens

Et d’autres bien modernes

 

Et enfin tous mes livres

Trois pleines bibliothèques

De thématiques diverses

De dates très variées

 

Et un grenier rempli

Et trié par cartons

De quoi bientôt ouvrir

Une belle librairie

 

Venez donc vous servir

Ou alors protéger

Ce travail effectué

De toutes ces années

 

Mais aurez vous le temps

De savoir leur parler

Savoir les regarder

Et même les chérir.

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Les Alsace Lorraine ukrainiennes

15 Octobre 2022 , Rédigé par francoischarles

Même avec une ligne de démarcation en mouvance ne s’arretant pas à leur frontière, quatre régions ukrainiennes viennent de passer sous la nationalité russe, comme l’a été la Crimée en 2014 au plus grand mépris du droit international pour les uns et en toute légitimité pour d’autres. Profitant de cette possible meilleure solution de rechange, sans forcément être en position de force pour négocier, Vladimir Poutine demande désormais le cessez le feu bien entendu désormais refusé par l’Ukraine qui regagne du terrain, au risque d’une réponse graduée et possible dévastatrice de la Russie. Que deviendront ces territoires que l’on peut comparer avec les régions françaises annexées en 1870 puis en 1940, convoitées depuis le 15°s  et qui furent le début de ravages européens et mpondiaux ? Quelle négociation en faire et qu’est-il risqué ou non de dire sous peine d’être accusé de sympathie à l’agresseur ? L’équilibre diplomatique est difficile entre l’encouragement de victoire, la  condamnation des actions et la recherche de paix.

Par François CHARLES

Economiste, politologue, sociologue, conseil en stratégie, management et affaires européennes, Président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE).

Après avoir défié et contribué à unifier l’Allemagne, Napoléon III et la France vaincus ont du concéder l’Alsace et une partie de la Lorraine, suivant la ligne de front et sans respecter les frontières des départements, soit 1,7 millions d’habitants et 2,6% du territoire national, (re)devenant propriété commune de tous les Etats allemands unis au sein de l’empire. Les Français qui le désiraient pouvaient quitter le territoire avant octobre 1872. Ces mêmes régions étaient aussi convoitées par les ducs valois de Bourgogne pour tenter notamment de reformer la Lotharingie héritée de Charlemagne, en prenant au passage certaines villes allemandes.

 La « revanche » de 1914 ne devait pas durer plus de 3 mois mais la trop grande confiance et l’impréparation l’ont poussée à 4 ans avec un feu qui dura beaucoup plus longtemps dans le reste de l’Europe. Ces territoires semblaient si importants que même l’assassin de Jaures, fervent défenseur de la paix, n’a même pas été condamné.

En 1918, l’armée allemande est rentrée chez elle sous les acclamations et sans avoir le sentiment d’avoir perdu, avec un soit disant poignard dans le dos alors qu’elle reculait en permanence en grave situation d’approvisionnement et sans que le territoire allemand n’ait été atteint et dévasté. Les alliés étant rentrés ensuite sur la rive gauche du Rhin pour activer le paiement qui tardait à arriver alors que la France avait été saignée en dommages de guerre en 1871 et avait payé rubis sur l’ongle. Bien que la ligne de front n’avait pas reconquis tous les territoires d’Alsace et de Lorraine à la fin des combats de 1918, les anciennes frontières révolutionnaires sont revenues. Par contre, les populations plutôt germanophone sans forcément être allemandes, ont été réintégrées au territoire français d’un coup de crayon et sans concertation alors qu’elles commençaient à se plaire avec une gestion allemande, réclamant du coup certains aménagements en vigueur encore aujourd’hui. Le Reich a une fois de plus annexé ces territoires en 1940 pour les rendre sans conditions en 1945.

Les problématiques des minorités sont encore vivaces dans de nombreux pays d’Europe et sont notamment un des critères d’adhésion à l’UE. Certains faits n’ont pas ou peu été résolus concernant notamment la langue ou pratiquer sa culture. La France a été confrontée à ce genre de revendications locales et les a assez bien gérées.

Bien entendu, tout le monde s’accordera pour dire que V. Poutine d’une part n’aurait jamais du aider les séparatistes de façon camouflée puis aurait du prendre une autre méthode pour condamner les violations des accords de Minsk. Les Russes ne se moquent pas des sanctions mais confondent celles faites prinipalement vers des personnes et celles en retour sur des biens de consommation. Ils s’insurgent contre une discrimination de sanctions que ne connaissent pas les Etats-Unis. Il faut aussi reconnaitre que l’Ukraine aurait pu être davantage dévastée, mais à quoi bon sachant qu’il aurait fallu le reconstruire, ce qui peut l’être actuellement considérant que les Russes ont échoué. V. Poutine récolte désormais un mécontentement international généralisé en s’enfermant dans un triangle maudit comme l’étaient auparavant certains pays bannis.

Souvenons-nous que depuis 2014, l’Ukraine tentait d’attirer l’attention sur la guerre permanente dans les territoires séparatistes alors que des accords permanents ou temporaires avaient été conclus, conservant les régions dans le pays et donc la légalité des frontières. La situation s’enlisant dans le Dombass, V. Poutine aurait pu tranquillement s’installer dans les régions séparées depuis 2014, dont il reconnait donc les frontières, sans réactions sauf quelques protestations. Bien entendu l’Ukraine restante aurait pu alors passer à l’UE qui pourtant voulait attendre au départ la réintégration de tout le pays et à l’OTAN. Désirant cette fois tout le gâteau, il n’avait pas prévu ces revers militaires, ni ce soutien occidental qui n’était pas venu en Géorgie, comme de certaines populations russophones et risque cette fois de n’avoir que des miettes, voire seulement les parts de 2014, en organisant des référendums à la hâte pour tenter de cristalliser les territoires « conquis ».

Les Ukrainiens et leur Président capitalisent sur leur bravoure et leur résistance avec des opérations de séduction désormais étonnantes pour sensibiliser cette fois-ci les opinions publiques et influencer les gouvernements qui ont déjà bien collaboré sans encore tomber dans une certaine escalade. Connaissant sans doute l’histoire géorgienne, les Ukrainiens savent qu’ils ne sont rien sans la communauté internationale qui veut désormais la paix avec des sommes astronomiques déjà dépensées mai si possible d’un étouffement russe, en attente sans doute de compensations au moins du côté étasunien, avec une Turquie médiatrice oeuvrant sur tous les tableaux. Ils savent aussi que leur adhésion à l’UE ou à l’OTAN ne sera a priori pas possible tant que le pays sera en guerre, ce qui signifierait une réaction militaire automatique et cherchent à aller le plus loin possible dans la reconquête, comme en 1918, voire avant un possible cessez le feu avec une ligne de front qui coupe deux des quatre régions. Désormais habitués à la guerre, Ils savent aussi rentrer dans leur pays plutôt que rester dans les pays d’accueil.

Par comparaison aux territoires franco-allemands, les frontières mouvantes n’ont pas encore été fixées par les Russes qui n’osent sans doute pas réagir nucléairement à une aggression de peur d’une dévastation, si toutefois ils rentrent dans ces considérations au-delà de simplement vouloir récupérer la maison commune qui a été détachée suite à d’anciens petits arrangements et cadeaux entre amis sur les frontières de l’Ukraine. Ils devront enfin faire le deuil de Kiev, mère des villes de Russie.

L’Ukraine pourra peut-être retrouver un jour tous ses anciens territoires juridiques mais sans doute avec conditions et sans représailles avec un grand pardon. En admettant que les territoires ukrainiens soient rétrocédés avec le respect cette fois des accords de Minsk, voire désormais aménagés, les Russes pourront-ils rentrer en vainqueur de cette soi-disant opération spéciale, comme en 1918 pour éviter de lâcher leurs bombes en représaille ? Même si les Ukrainiens s’y opposent, mais avec une population russophone non dévastée et non retournée, la Crimée doit sans doute être traitée à part avec une gestion particulière comme une sorte de Meilleure Solution de Rechange (Mesore) pour V. Poutine, pourquoi pas comme un pays autonome mais difficile car rattachée même si un pont peut être rapidement détruit ?

Les alliés pourront aussi établir un coupe feu sur la ligne de front mais la démocratie ukrainienne l’acceptera-t-elle également ?

Si la situation est dangereuse, il ne s’agit pas d’avoir peur mais que diront les apprentis chefs de guerre institutionnels quand V. Poutine aura lancé sa première bombe tactique ou stratégique, déclenchant sans doute une troisième guerre mondiale comme cela est écrit car on sait bien maintenant qu’il peut ne pas avoir de limites et sombrer avec son navire galvanisé sans notion de coût pour son pays comme certains officiels et influenceurs le croient en appliquant leur propre mode de pensée.

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