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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

L’ARME SECRÈTE

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie


Prédateurs et proie possèdent chacun une botte secrète. Elle s’illustre généralement par le camouflage ou l’intimidation. Les oiseaux crachent ou projettent des fientes, la mouflette se dresse sur ses pattes de devant pour paraître plus imposante, le chat se hérisse, la grenouille gonfle, le cobra crache son venin, le tatou
se roule en boule comme l’homme et encaisse sans sourciller (comme l’homme ?), la mangouste danse devant le lapin, l’envoûte puis passe à l’attaque.

 

tiré des Fabliaux du Managemnt par François CHARLES

 

Le caméléon, comme beaucoup d’autres animaux tropicaux, se fond dans la végétation
environnante. Et qui l’eût cru ? le héron pêche en appâtant avec… du pain ! (Est-ce l’homme qu’il imite ce faisant, ou nous qui avons tiré parti de notre observation ?)

 

Enseignement


Chasseur ou chassé peut, voire doit, disposer d’une arme secrète. L’homme se différentie des animaux par le fait notamment qu’il a perdu ses défenses naturelles et qu’il utilise son cerveau et la technologie – ses armes secrètes. Au sein de l’entreprise et des affaires, l’arme secrète pourra être le charme, l’arrivée d’un personnage clé de dernière minute, une carte de négociation insoupçonnée, la façon de bluffer son adversaire, un magot mis au grand jour, un secret bien gardé, une clause ou un contrat signé…


L’arme secrète des grands cabinets de conseil est souvent le
support de présentation qui en met plein les yeux. Celle du
politique est la parole. L’arme secrète du vendeur est de laisser
venir le client curieux, exigeant, usant d’une attitude cognitive,
en rodant autour sans le négliger, en ne le laissant jamais
s’échapper et en lui donnant le coup de grâce… des petites
lignes… et de la règle du jeu.
Et vous, quelle est la vôtre ?


LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
72

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LE PRÉDATEUR

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


La sélection naturelle est universelle. Chacun est alternativement soit prédateur, soit proie. Les techniques de traque sont toutes différentes. Prédateurs et gibier s’adaptent mutuellement.
Dans la forêt tropicale, les chimpanzés, carnassiers, chassent
en groupe les singes arboricoles en utilisant un rabatteur,
comme bien d’autres animaux. Chacun a sa tâche.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

Le chat, même domestique, garde l’instinct du tueur. En Amérique, les loups attaquent le plus vieux, le plus jeune ou le plus malade des bisons, mais jamais celui qui est en bonne santé ; ils n’opèrent qu’en meute. Chez les bisons, quand un jeune est pris pour cible, les adultes interviennent, mais si un adulte est attaqué, il ne peut compter sur personne. En Amérique centrale, les fourmis forment un modèle d’organisation et de discipline créant un super prédateur, chaque fourmi étant programmée pour tuer et ramener la nourriture. Elles suivent les traces odorantes, les pistes de nourriture, attaquent à 360° et changent de camp toutes les trois semaines.
Les règles sont transmises ou non entre générations.


Enseignement


Etes-vous prédateur ou proie ? En changeant de cercle, gardez-vous le même rôle ? Lequel vaut-il mieux endosser ? Le gérant d’une supérette n’aura sans doute pas la même tactique ni les mêmes armes à adopter pour s’attaquer à un supermarché qui vient de s’installer dans sa zone de chalandise. Gardez une arme adaptée à la cible et ne gâchez pas vos munitions. On ouvre un coffre fort à la dynamite ou à l’acide, mais une porte avec de simples outils.


Il vous faudra davantage d’arguments pour négocier votre poste de directeur général que celui du chef de division que vous déteniez. Sachez également chasser en groupe, entre collègues, en vous relayant dans tous les cas de figure. Attention ! encore faut-il savoir à qui vous avez affaire. N’a-t-il pas utilisé cette ruse pour parvenir à ses fins ? N’a-t-il pas, lui aussi, une arme secrète ?

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CHIENS ET CHATS

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


Chiens et chats se détestent, c’est bien connu. Savez-vous pourtant que s’ils vivent ensemble dès le plus jeune âge, ils peuvent devenir les meilleurs amis du monde ?

Certes, le pacte reste fragile car contre nature. Que se passet-il dans la tête d’un chien habitué à côtoyer un chat, lorsqu’il en rencontre un qui a toujours détesté les chiens ? Par réaction à l’attitude agressive du félin, qui l’étonnera, il commencera naturellement par se méfier des chats, puis se mettra à les détester au fur et à mesure que l’expérience se renouvellera. Ce comportement est le fruit de l’influence des parents et de leurs habitudes de méfiance et de crainte envers l’autre animal.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES


Enseignement


Les a priori annihilent la créativité. Tout n’est souvent qu’un
problème de communication et d’envie d’aller vers l’autre.
L’initiative isolée reste marginale, donc critiquée.
Il en est de même dans l’univers de l’entreprise. Cherchez
qui pourraient être les chiens et les chats ? vous n’avez pas
trouvé ? Ingénieurs et gestionnaires, pardi !
Les premiers veulent des budgets pour travailler. Les seconds
chassent le « gaspi » avec leur attitude trop comptable. Généralement
aucun ne fait l’effort d’aller vers l’autre pour comprendre
les aspirations, les contraintes et les besoins adverses. Dans
les modules d’ingénierie formation sport et culture, j’aime
sensibiliser au besoin de mêler certaines professions pour le plus
grand bien de l’entreprise. Gestionnaires et ingénieurs peuvent,
par exemple, se trouver un intérêt commun pour l’archéologie
ou tout autre terrain neutre. Après le premier pas, les uns et les

autres se demanderont ensuite pourquoi ne pas l’avoir fait plus
tôt ! De retour dans l’entreprise, ils peuvent faire découvrir
mutuellement leur métier : l’ingénieur invitera le comptable ou
le responsable RH à venir passer un ou deux jours dans son
service pour être confronté à certaines dures réalités et viceversa.
Ce ne sera pas une journée de perdue, mais un grand pas
pour l’entreprise qui optimisera son fonctionnement, base
nécessaire de son développement. (À propos de journée de
perdue, n’incluez pas les charges sociales dans le calcul du coût
global d’un séminaire comme s’il était synonyme de perte de
temps !)


Chiens et chats peuvent aussi s’apparenter aux commerciaux
et aux stratèges, tout comme, par le jeu de l’étiquette, aux
anciens des grandes écoles et de castes différentes. Vous aurez
certainement d’autres rapprochements à faire…

 

FABLES ET TABLEAUX CHOISIS 67
Les fablaiux du managent•MEPok 10/06/03 17:14 Page 67

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LES HIRONDELLES ET LES MOUCHERONS

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie


— Savez-vous ce qu’indique un rassemblement d’hirondelles ?
— Leur départ.
— Exact. Maintenant savez-vous ce que cela signifie quand
elles volent bas ?
— Qu’il va certainement y avoir de l’orage ?
— Oui, mais pourquoi ? Les ailes des oiseaux sont-elles plus
lourdes ? Leur visibilité est-elle réduite ? Le ciel va-t-il leur tomber sur la tête ? Non. La réponse est ailleurs : les hirondelles volent bas et nous les voyons mieux car les moucherons, eux, dont elles se nourrissent, volent plus bas ! La condition orageuse agit directement sur les moucherons et de façon induite sur les hirondelles.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

Enseignement
Toute action a une cause. Remontez la fumée et vous trouverez
le feu. Tout comportement peut généralement être expliqué,
reste à comprendre la cause induite et par quelle circonstance
certains facteurs ont été mis en commun.
Dans la fable du surfeur et des requins, la cause venait de
l’homme lui-même qui provoquait une réaction sans le vouloir.
Dans le cas présent, les hirondelles volent bas car elles y sont
obligées… par les moucherons.
Si nous reprenons l’exemple de l’autoroute, on s’aperçoit
que cette dernière change généralement les comportements de
façon plutôt positive avec néanmoins une nécessaire adaptation
en terme commercial et de communication. Les vignerons
jurassiens, par exemple, travaillent mieux désormais grâce aux
autoroutes qui ont drainé vers eux des flux de cars remplis de
touristes étrangers. Ils réalisent souvent désormais un chiffre
d’affaires équivalent avec moins d’astreintes. Les visites programmées
de groupe sont plus nombreuses et davantage
génératrices de vente par effet d’entraînement que des visiteurs
solitaires qui achètent en général peu. Une nécessité nouvelle
s’impose néanmoins : celle de savoir communiquer, de
développer et d’entretenir les réseaux.


En terme d’évolution, on peut également se poser la
question de la gêne ou de l’opportunité des grandes surfaces
pour les petits commerces. Tout le monde défend les uns mais
apprécie les autres. On aime prendre la cause du petit cinéma,
mais on apprécie le choix et le cadre qu’offre un multiplexe.
Les deux sont-ils antinomiques ? Comme l’hirondelle viendra
toujours manger le moucheron, quelle que soit l’altitude de
l’insecte, vous continuerez d’aller chez votre cordonnier pour
retrouver son savoir-faire particulier, même s’il est désormais
abrité par la grande surface ou par la galerie marchande où
vous vous rendez habituellement pour vos autres achats. Et
vous remarquerez que vous attendiez moins avant car il avait
moins de clients ! Les boulangeries, boucheries, épiceries de
quartier sont toujours appréciées pour la proximité et le
dépannage qu’elles procurent, même si vous devez en payer le
prix, souvent justifié par une qualité accrue des produits et
prestations. Le prix de la facilité et de la proximité doit être
désormais accepté par le client comme un luxe.


LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
64

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LE CENTRE DE CAPITALISATION DES CONNAISSANCES

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


« Bonjour. Bienvenue dans notre tout nouveau bâtiment C31.
Vous pourrez allumer de nouveau vos téléphones portables et
appareils électroniques en ressortant. La visite se déroule en
deux parties : la collecte consciente et la collecte inconsciente.
» Chaque collaborateur et employé a accepté, en entrant
dans l’entreprise, de signer un accord auprès du CNCL2, pour
l’extraction et l’exploitation de ses informations avec droit de
rétractation et, par conséquence, le cas échéant, obligation de
démission ou de cantonnement dans des tâches annexes.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

» Nous avons mis en place ce centre après avoir constaté que,
d’une part, plus de 50 % des informations que nous cherchions
étaient déjà connues de nos collaborateurs et que, d’autre part,
cette information était difficilement écrite, partagée, échangée,
divulguée, du fait d’une absence de sensibilisation, d’un
manque de temps ou d’une réticence à communiquer.
» L’objet est simple : nous extrayons la connaissance
professionnelle et orientons l’information à la fois vers des bases
de données pour exploitation ultérieure en fonction de la
demande, et vers les collaborateurs eux-mêmes, du moins ceux
qui répondent à un certain nombre de critères sécurisés, selon
leur code de confidentialité. Les mises à jour sont effectuées
tous les deux mois.

1 C3 : Centre de capitalisation des connaissances (imaginaire bien sûr… pour
l’instant).
2 Conseil national cerveau & liberté (imaginaire toujours, dérivé de la CNIL).

» Depuis cinq ans que ce procédé existe, nous avons obtenu
des résultats fulgurants. De par une meilleure connaissance de
notre environnement mais également de par une meilleure
consolidation de nos capacités, notre développement à doublé.


En outre, le papier a quasiment disparu.
» Nous sommes titulaire d’un brevet pour cette méthode
d’extraction et de retransmission dont nous sommes particulièrement
fiers.
» La méthode est la suivante : les collaborateurs ayant accepté
de participer activement nous consacrent une heure. Nous les
installons dans une des machines C3. L’extraction comme
l’injection sont réalisées au repos et sont indolores. Les collaborateurs
qui ont accepté le principe sans vouloir participer
activement sont traités sans qu’ils s’en rendent compte dans des
lieux que je garderai secrets. Je n’ai pas dit à leur insu : ils sont
au courant du procédé. Ils ne peuvent cependant pas bénéficier
en retour de l’injection automatique d’informations, et sont donc
obligés de consulter eux-mêmes l’ordinateur central, notamment
pour les mesures ou décisions concernant le fonctionnement de
l’entreprise. Ce choix est délicat pour le collaborateur, car nous
considérons que désormais nul n’est censé ignorer l’information.
» Des questions ? »


Une sonnerie retentit soudain. Téléphone ? Alarme ? Non,
simplement celle du réveil !
« Oh, quel rêve ! », pensa Paul. Il se remémora rapidement
la tâche qui lui avait été confiée dans l’entreprise et les réticences
qu’il percevait déjà. « Si nous installions un tel système, pensat-
il, la filière IDC serait valorisée et réellement stratégique. En
attendant, une meilleure communication des besoins ne pourra
que bonifier mon travail. »


Enseignement


J’aurais pu prendre l’exemple type du nouvel arrivant sur une
tâche particulière exercée par un prédécesseur parti sans laisser
de consignes, et trouvant une armoire pleine mais plus aucun
fichier informatique. Comment peut-il s’y prendre ?
Les obstacles viennent souvent d’une absence de sensibilisation
(ce n’est pas mon affaire, tout existe déjà), de reconnaissance
(ce n’est pas un travail noble, il n’a pas d’impact à court terme),
d’explication des enjeux d’une telle capitalisation et de son utilité.
Vient ensuite l’obstacle temps (alors qu’utiliser 5 % de son temps
régulièrement à transmettre peut en économiser 40 % en
quantité et en qualité le moment venu), puis l’obstacle du
pouvoir, comme dans tout système d’information (réticence à
partager, à montrer, peur de la médiocrité – pourquoi me poset-
il cette question ? Sa place est-elle légitime ? Le chef validet-
il la démarche ?). Suivent enfin les obstacles méthode et outils.
L’écueil final restant les aspects de qualité et de quantité (trop
d’info tue l’info…).


L’intelligence, la documentation, le renseignement et
l’exploitation des connaissances semblent enfin prendre une
place méritée dans l’entreprise. Mais vous, où en êtes-vous ?
Avez-vous enfin décidé à utiliser les bienfaits de la capitalisation
des connaissances ou attendez-vous d’être racheté pour vous la
faire imposer ?

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À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


— Bonjour.
— Bonjour.
— Merci d’avoir pris le temps de venir jusqu’à moi.
— Vous êtes bien le coach temporel ?
— Oui, quel est votre problème ?
— Ma société m’envoie car j’aimerais gagner du temps.
— Je vous demande pardon ?
— Ou plutôt ne plus en perdre ?
— À votre avis, comment en perdez-vous ?
— En perdant mon temps à certaines tâches. J’ai bien essayé
d’avancer ma montre, mais c’est comme si j’en perdais toujours
un peu plus.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

— Voulez-vous dire que vous vous vivez au-dessus de vos
moyens ?
— C’est un peu ça. J’avance ma montre pour être en avance à
mes rendez-vous mais comme je le sais, je m’en accorde plus
encore qu’avant et je suis tombé dans l’engrenage du surendettement
de temps. Je regarde ma montre toutes les cinq
minutes. Je n’ai plus de temps pour ma famille, le sport, les loisirs.
— Je vois.
— C’est grave docteur ?
— Cela dépend de vous. Vous seul pouvez décider de guérir.
Toutefois, je peux vous montrer le chemin. Vous devrez en
prendre le temps pour éviter désormais de vous ruiner au profit
de la banque du temps.
— Mais puisque je n’en ai déjà plus.
— Détrompez-vous, il vous reste tout votre capital-temps
personnel non utilisé.
— Où est-il ?
— À votre avis ? Cherchez bien.
— Oh ! vous me fatiguez avec vos devinettes, je ne suis pas à
l’école. On m’a envoyé vers vous pour trouver une solution. Je
n’ai pas de temps à perdre ! Excusez-moi, vous non plus je
suppose.
— Moi, c’est différent. Je suis là pour vous donner du temps et
vous avez déjà progressé.
— Ah ?
— Vous venez de gagner cinq secondes en cinq minutes.
— Comment ?
— Vous n’avez pas regardé votre montre.
— C’est vrai. Avez-vous un autre moyen ?
— Bien sûr, on me paie pour cela. Vous savez, le temps, c’est
de l’argent. Réfléchissez un peu en sens inverse.
— Qui vous paie ?
— Qui voulez-vous que ce soit ? La banque n’aime pas le
surendettement. Elle préfère récupérer du temps. En investissant
sur un coach, elle retrouve à terme son investissement et un client
de nouveau heureux, productif et générateur de temps pour les
autres clients. Alors, réfléchissez autrement.
— Vous voulez dire… en retardant ma montre ? Comme cela,
je partirai plus tôt à mes rendez-vous en ayant peur d’être en
retard ! Et… voyons, prendre le temps de faire certains loisirs
pour être plus efficace dans mon travail ?
— Vous voilà quasiment guéri.
— Quasiment ?
— Oui, il y a toujours un risque de rechute.
— Merci. Comment puis-je vous remercier personnellement ?
— Je ne fais que mon travail. Cependant je dirige certaines
associations qui réclament un peu de temps personnel,
quelques minutes par jour que vous pouvez regrouper en fin
de semaine.
— Je vous dois bien ça.
— Commencez alors par prendre le temps d’en parler à vos
collègues et vos amis.

Enseignement


Ne perdez pas de temps à regarder le temps passer.
L’organisation du travail est souvent synonyme de gestion
personnelle, mais aussi de gestion d’équipe. Prenez le temps de
prendre le temps. Organisez-vous : hiérarchisez et imbriquez
les tâches à réaliser. Au bureau, que faites-vous pendant le
démarrage ou la sauvegarde de votre ordinateur ou pendant que
la photocopieuse travaille ? N’êtes-vous pas débordé dès que la
pile à ranger atteint des sommets alors que dix minutes
de traitement journalier remplacerait plus d’une heure
hebdomadaire ? Gardez également à l’esprit que prendre le
temps de faire une pause permet d’optimiser ensuite son travail.
Pensez à l’appliquer lors de vos formations. Attention par
ailleurs à la réunionite inutile, au vol de temps, véritable élixir
de vie des managers, et à l’exploitation de votre bénévolat.
Organisation au bureau et à la maison vont souvent de paire.
L’optimisation de l’une entraînera l’optimisation de l’autre.
Attention toutefois ! l’état de l’une donnera également un
aperçu de l’autre. À la maison, que faites-vous pendant que
l’eau du café chauffe ? Attendez-vous patiemment ? N’auriezvous
pas autre chose à faire ? Posez-vous un certain nombre de
questions de fond : comment faites-vous pour accorder votre
emploi du temps avec celui de vos enfants ? Cela représentet-
il une tâche insurmontable ? Négligez-vous le petit déjeuner,
pourtant un des moments importants de la journée. À froid, le
moteur d’une voiture mérite d’être lancé de façon mesurée et
nécessite davantage d’énergie ; il en est de même pour le corps
humain.


Ne négligez pas l’appui d’un coach pour colmater la fuite,
comme dans cette fable – mais n’oubliez pas que c’est vous qui
la colmaterez.
À quand la création d’une police temporelle dans votre
entreprise ou à la maison ?


FABLES ET TABLEAUX CHOISIS
59

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L’EXERCICE DU MIROIR

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


Comme tous les matins, John Malcolm termine son petit
déjeuner et se dirige vers le miroir du meuble magique.
— Bonjour miroir.
— Bonjour John. Comment allez-vous ce matin ?
— J’ai connu une nouvelle nuit agitée, mais tout va bien.
— Ah, je vois.
— Comment cela, comment peux-tu lire mes rêves ?

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

— Je sais tout sur toi, et tes rêves ne reflètent que la réalité.
— Tu crois tout savoir de moi ?
— Je sais tout, certains faits ne m’ont été rapportés que
tardivement, mais je n’ignore rien.
— Vraiment rien ?
— Oui. Nous n’en avions jamais parlé mais cet enfant que tu n’as pas voulu reconnaître, ce subordonné qui a supporté la faute dont tu étais le vrai coupable, la tricherie dont tu as fait
preuve pour avoir ce que tu sais…

— Oh, j’étais jeune.
— Disons que tu restes jeune. Aurais-tu le courage de relire
ton journal ? As-tu vraiment changé ? Es-tu désormais honnête
avec toi et envers les autres. L’homme d’influence que tu es ne
méprise-t-il pas désormais l’innocent que tu étais ? Ne fais-tu
pas peser la lourdeur de la hiérarchie sur les autres ? Suis-tu
toujours tes convictions ou t’arrive-t-il de retourner ta veste ?
— Comme tu es désagréable, une fois de plus.
— Je suis ta conscience, rappelle-t-en. Bonne journée John.
John Malcolm sort alors un revolver d’un des tiroirs du
meuble et tire sur la glace… comme chaque matin.

Enseignement


Si avancer vaut mieux que culpabiliser, l’exercice de remise en
question de soi est précieux pour le manager : il l’aide à garder
les pieds sur terre et à s’assurer que les wagons suivent la
locomotive.


N’avez-vous jamais reporté une faute sur d’autres alors que
vous vous étiez pris seul les pieds dans le tapis ? Vous cachezvous
la vérité, rassurez-vous vos collaborateurs par devant et
licenciez-vous par derrière, pour ne pas affronter votre conscience
et votre – réelle – solitude ? N’avez-vous jamais tenté d’utiliser
tous les stratagèmes pour préserver votre poste vis-à-vis d’un
subordonné à plus fort potentiel, en « démontrant » son
incapacité, la façon qu’il a – selon vous – de se laisser
manoeuvrer ?


Savez-vous enfin manier le « faites ce que je dis, ne dites pas
ce que je fais ? » et le « tu-voiement »1 ?
Est-ce cela le pouvoir ? Est-ce une stratégie d’entreprise ou
personnelle ? N’est-ce pas soi-même que l’on combat comme
dans le miroir ?


S’endetter personnellement pour rembourser ses fournisseurs
avant de déposer le bilan n’est-il pas plus noble que de
vider les caisses et de faire peser la fatalité sur les impératifs
économiques et la compétitivité ?
Ne faut-il pas savoir reconnaître et accepter ses failles, ses
échecs, ses défauts, savoir faire face au regard des autres sur ce
que l’on croit avoir pu cacher, montrer son ouverture d’esprit
et faire réapparaître sa vraie nature ?
Certes, il faut également savoir reprendre la main pour
avancer. Avancer peut signifier de nouveau bâtir, mais aussi
décider à un certain moment d’enseigner, d’écrire, de chanter,
de jardiner, de pêcher, ne pas aller passer le concours de l’ENA
pour s’occuper plutôt de ses rosiers… Pour mieux repartir et
aller de l’avant dans sa voie propre, sans forcer le destin.

1 Contraction du tutoiement et du vouvoiement avec basculement voulu ou
non de l’un vers l’autre.

 

rendez-vous sur LIEN

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LE SYNDROME DE LA PELOUSE

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management


Paul voulait se faire construire une belle et charmante maison. Julie, elle, désirait également une maison mais pour disposer d’une belle pelouse, où elle pourrait voir gambader les enfants et faire pousser des fleurs. « Sinon, disait-elle, autant aller en appartement », en pensant très fort à son mari pour tondre cette pelouse, évidemment. Les voilà partis acheter un terrain. Visitant la région, ils tombèrent vite sur un joli village disposant d’un lotissement en pleine construction. « Voilà, ce qu’il nous faut, ne cherchons pas plus loin », conclurent-ils ensemble.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

Sur ce, il fallut choisir la maison et la faire construire. Ils
optèrent pour une bâtisse de plein pied. Toutes les procédures
s’étaient bien déroulées et les travaux touchaient à leur fin
quand Julie décida de se rapprocher d’un jardinier, afin de lui
demander conseil sur son projet « à elle ».
Elle déchanta vite : tous les jardiniers déclinèrent le travail.


En plus d’une terre calcaire, la maison était construite sur un
terrain anciennement insalubre qui avait été remblayé. Rien ne
pousserait de façon durable. Et pas question de rajouter un
remblais supplémentaire de fait de l’architecture de la maison…
« Vivement que les travaux soient terminés pour revendre
cette maison », pensa Julie, en jurant qu’elle achèterait cette
fois-ci une maison… toute faite !


Enseignement


Si l’exemple du Stade de France, construit sur un site où résidait
un risque hydrographique et polluant important, peut paraître
loin de vos préoccupations, la construction de votre maison le

sera probablement beaucoup moins. Même si l’installation de
la pelouse apparaît à t + 10, le jardinier n’a-t-il pas son mot à
dire à t0, dès le choix sur plan ou sur site ? À moins, bien sûr,
que vous le fassiez en connaissance de cause. Prenons d’autres
exemples.


La maintenance logistique et assistance doivent s’analyser
lors de l’achat d’un appareil. Même si vous l’achetez parce qu’il
est beau et pratique, vous désirez avant tout qu’il fonctionne.
En conséquence, n’attendez pas la panne pour analyser le
service qui vous assurera sa disponibilité.


Lors d’un rapprochement d’entreprise, la présence des
financiers dans l’équipe d’ingénierie de départ permettra
certainement d’aider à une meilleure prise de relais lorsqu’ils
devront intervenir, et à un meilleur cadrage des actions pendant
la phase de recherche.


Travailler en vision globale et en ingénierie concourante est
donc précieux pour optimiser ses efforts, son temps et son
argent, en anticipant l’organisation pas à pas des tâches à réaliser.
La présence, trop rare, d’un coordinateur travaillant en
vision globale bonifie généralement toute réalisation de projet.


LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
54

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l'heure de la séduction

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

déjà en 1988, Charles PASQUA avait un certain regard sur les éléecteurs du Front National. Cela s'est traduit par le plus grand score de la gauche au deuxième tour...

 

même si je disais que le Nouveau Centre avait le droit d'exister et que l'invitation avait été faite trop tôt, le FN est un vrai risque dans une segmpentation différente   . C'est pourquoi cette "main tendue" est peut être dans ce cas un peu tardive !

 

depuis 1998, je dis que le FN est démocratique et républicain car autorisé. De plus, il n'est pas classé dans l'extrême droite

 

d'un point de vue psychologique, une marginalisation n'est jamais bonne et développe un risque

 

la recréation d'un parti très ancré à droite assurant un pont entre l'UMP et le FN peut être judicieux

 

quant aux électeurs FN, je leur rappelle une de mes fables...

 

L’APPARTEMENT TÉMOIN
Une cigogne avait décidé de choisir une nouvelle cheminée lors
de sa prochaine migration. Sans tarder, elle fit alors passer le
mot auprès de ses congénères.
Le maire d’une petite ville vint alors la trouver.
— Dame cigogne, le bruit court que vous cherchez meilleur
abri pour votre prochaine migration. Permettez-moi de vous
présenter ma ville : il y fait bon vivre, vous y serez en sécurité
et au calme. Je vous logerai au-dessus de la plus belle maison,
dotée de la plus belle cheminée. Un abri protégera votre nid de
la pluie ou des prédateurs, vous serez élevée au rang de
résidente d’honneur, ainsi que votre famille. Vous serez de
toutes les discussions quant à l’avenir de la ville et ma porte
vous sera toujours ouverte.
Et le maire de lui montrer nombre de photos paradisiaques
de l’endroit.
La cigogne, surprise, lui répondit :
— Cher Monsieur, votre geste me touche. Pourquoi ne m’a-ton
pas parlé de cet endroit plus tôt ? J’accepte.
Le moment venu, la cigogne arriva sur les lieux, enchantée
par avance de pouvoir profiter des bienfaits annoncés.
Elle se présenta à la mairie. Le maire étant absent, un
responsable du tourisme la reçut bien volontiers.
— Bonjour, dame cigogne, vous êtes la bienvenue, avez-vous
fait bon voyage ? Je vous ai apporté ce contrat que vous voudrez
bien signer.
— Un contrat ? Quel contrat ? questionna la cigogne. Le maire
ne m’a rien dit de tel.
FABLES ET TABLEAUX CHOISIS
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Les fablaiux du managent•MEPok 10/06/03 17:14 Page 49
— Hum, ne vous en faites pas, ce ne sont que quelques
formalités pour les nouveaux arrivants. Tenez, voici le plan de
la ville avec votre emplacement.
— Mon emplacement ? Ma résidence, voulez-vous dire ? Avezvous
un guide du nouvel arrivant justement ?
— Oui, oui, excusez-moi pour ces termes malencontreux. Le
maire ne m’a pas prévenu de ce cas particulier, mais tout n’est
qu’une question de vocabulaire, répondit le conseiller qui
n’osait plus en rajouter. Par ailleurs, nous n’avons pas ce dont
vous me parlez, mais j’ai la liste des personnes à contacter pour
la maison si vous le souhaitez. Bonne installation !
Après avoir trouvé difficilement l’adresse, la cigogne
découvrit une immense maison, très ancienne, au milieu d’un
parc en friches.
Elle retourna aussitôt à la mairie.
— Ne vous êtes-vous pas trompé d’adresse ? Quand pourraisje
voir le maire ? demanda-t-elle.
— Oh, vous savez, il est très pris, peu de gens le voient
réellement ou travaillent avec lui. Il est souvent en voyage.
La cigogne se dit alors qu’elle n’avait peut-être pas tout
compris et commença les travaux d’aménagement et d’embellissement
de sa nouvelle demeure.
Les semaines passèrent. Elle réussit néanmoins à voir le
maire pour converser et boire le thé, mais non pour travailler
sérieusement. Trop polie, elle n’osa pas l’interpeller, et lui dit
presque qu’elle était satisfaite de son sort.
Elle décida un jour de découvrir la ville et tomba sur un
couple d’aigles perché en haut d’une tour.
— Que faites-vous donc à cet endroit ?
— Nous pourrions te poser la même question, lui répondirentils.
Nous supposons que tu t’es également fait séduire par
l’appartement témoin ! Notre présence attire les touristes, le
lieu d’habitation n’est qu’un leurre. As-tu lu les petites lignes
du contrat et les prestations que tu dois effectuer ? As-tu vérifié
qui était véritablement le maire ? As-tu demandé à rencontrer
un autre responsable de la mairie ? As-tu fait les mêmes erreurs
que nous ?
LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
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Enseignement
Qu’il s’agisse d’une relation client ou de la recherche d’un
nouveau poste, vérifiez ce que l’on vous dit avant de vous
engager.
En effet, vous qui désirez intégrer une entreprise, y allezvous
« en toute confiance », quel que soit le travail à accomplir,
les gens à côtoyer et les bureaux derrière lesquels vous allez vous
installer, ou alors, sans forcément rechercher une ambiance
feng-shui1, y cherchez-vous un lieu d’épanouissement ?
Mais peut-être n’êtes-vous pas sensible à ces préoccupations.
Ne nous voilons pas la face. Si vous vous accommodez de tout,
cette attitude ne sera certainement que provisoire et ne peut
s’inscrire dans la durée, avec toutes les dérives que cela peut
engendrer pour le salarié comme pour l’employeur.
Prenez le temps de bâtir sur de bonnes bases. Cherchez à
connaître le véritable fonctionnement de l’entreprise, avec qui
vous allez réellement travailler. Demandez à rencontrer vos
supérieurs et vos collègues pour confronter les discours. Exigez
que l’on vous ouvre les dossiers, demandez à visiter les
installations – en un mot, à découvrir votre environnement.
Existe-t-il un guide d’organisation ? Quels sont les groupes
de travail ? Existe-t-il un livret d’accueil ? Quelle va être votre
rémunération globale, vos couvertures sociales comprises ?
Êtes-vous prêt à poser les questions embarrassantes ou à
accepter de signer à la seule vue de l’appartement témoin,
quitte à découvrir ensuite qu’il ne correspond pas à la réalité
de votre poste ou de votre fonction ? Mais peut-être l’avez-vous
déjà fait ?
Attention aux entretiens de recrutement, aux intermédiaires
qui ne vous présentent que les avantages sans vous exposer les
pièges, simplement par manque de professionnalisme.
Ces réflexions s’adressent bien sûr aux managers, voire aux
conseils, qui ont envie d’optimiser leur recrutement. La
FABLES ET TABLEAUX CHOISIS
5 1
1 Art asiatique de décoration intérieure de type zen.
Les fablaiux du managent•MEPok 10/06/03 17:14 Page 51
numérologie, la graphologie, les tests psychotechniques, et j’en
oublie, sont des outils qui peuvent aider à déceler ou à
confirmer certains aspects, mais travailler en approche et en
vision globale doit être le cadre fondamental de départ.
LES FABLIAUX DU MANAGEMENT
52

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LES BÛCHERONS ET LE VOYAGEUR

4 Mars 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie


Comme tous les ans à la même époque, les bûcherons d’un
riche village gaulois se rassemblèrent pour les coupes annuelles.
Au bout d’un mois de dur labeur, ils se demandèrent,
remplis d’entrain, s’il n’était pas opportun de couper d’autres
stères pour les stocker ou pour les vendre aux villages voisins.
Les discussions allaient bon train.
Une semaine passa avec sa vie quotidienne, son marché, ses
rumeurs. Puis le village reçut la visite d’un voyageur, diplômé
disait-il de l’Institut romain de climatologie et de ressources
naturelles, qui leur tint ces propos :
— Les études sont formelles, les hivers prochains seront très
brefs, peu rigoureux et le cours du bois va chuter. Rien ne sert
de couper, ni de stocker, ni de vendre, hormis bien sûr les stocks
déjà constitués, mais rapidement si vous souhaitez en tirer
quelque profit.

 

tiré des Fabliaux du Management par François CHARLES

 

Sur ces mots, les bûcherons remercièrent vivement le sage
de leur avoir permis d’éviter une erreur magistrale, et de leur
avoir prodigué un conseil commercial si avisé. Le voyageur fut
l’invité du village pendant une semaine.


Les bûcherons s’exécutèrent et vendirent leur bois avec une
grande facilité, à croire qu’ils étaient doués pour le commerce.
L’automne toucha à sa fin, l’hiver arriva. Les réserves de
bois se réduisaient mais les habitants étaient confiants : l’hiver
serait court, se rappelaient-ils. Mais l’hiver s’installa. Un hiver
comme on n’en avait rarement connu. La situation devenait
critique.


Le chef du village alla trouver le druide de la région en haut
de la colline sacrée. Il le trouva autour d’un grand feu et muni
d’une réserve de bois conséquente. Il lui expliqua la situation
et lui demanda :
— Dis-moi, ô sage entre les sages, l’hiver sera-t-il rude cette
année ?


Notre druide répondit :
— L’hiver s’annonce rude, surtout pour les superficiels, les
imprévoyants, les candides et les fanfarons.
Puis d’ajouter :
— Je connais vos projets d’alliance avec vos voisins et la
compensation que vous leur demandez. Un des chefs du village
en question est venu me trouver cet été pour me demander
conseil. Je lui ai simplement recommandé de prendre son
temps, de mûrir l’approche, de se renseigner davantage et de
saisir sa chance en profitant des cycles et des opportunités qui
pourraient se présenter. Je crois savoir que le voyageur n’était
autre qu’un espion à sa solde. Comment pouvez-vous
consolider un tel historique et une telle richesse, et faire
confiance au premier venu ? Désormais vous n’avez plus qu’à
coopérer en essayant de payer votre bois de façon raisonnable.
Je vous servirai d’intermédiaire si vous le souhaitez, afin de
maintenir un esprit de partenariat et non de fusion-acquisition1,
avec la perte d’identité de l’un au profit de l’autre.


Et de conclure :
— N’hésitez pas à m’en apporter quelques stères en pénitence.
Enseignement
Personne n’est à l’abri de l’espionnage2 et de la manipulation.
Vérifiez l’indépendance des conseils. Assurez-vous que votre
interlocuteur n’est pas marié à votre concurrent. Vos personnels
sont-ils formés aux notions d’intelligence économique et de
protection du secret ? Savent-ils réagir face à un prédateur ?
Savez-vous que personne n’en est à l’abri et que l’espionnage
ne concerne pas que les groupe internationaux ?

Les bûcherons n’auraient-ils pas dû consulter le druide ?
Celui-ci ne les a-t-il pas laissés face à leurs responsabilités ?
Et vous, comment êtes-vous organisé ? Combien de stères
allez-vous vendre… avant de devoir les racheter ?

 


1 Imaginons que, déjà à l’époque, on employait ce type de concept…
2 L’espionnage industriel est plus connu sous le nom d’intelligence économique.

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