Le vote blanc face à la peste ou le choléra
Au lendemain du second tour des élections présidentielles, au détour de nombreux marchés ou vide greniers, surtout dans les campagnes ou pourtant le vote RN est très élevé, j’entends souvent des personnes ayant voté à regrets pour le choléra pour éviter la peste et sans doute d’autres ont-ils fait le contraire. Le vote blanc apparait une fois de plus comme un vrai indicateur d’adhésion ou de rejet d’un vote tout en le comptabilisant dans les voix exprimées.
Le clivage droite - gauche existe-t-il toujours en France ?
Depuis longtemps on me dit que les clivages n’existent plus. Le Français(e) serait-il devenu(e) adepte de la pensée unique ou ouvert(e) à tout ou alors une des deux composantes est-elle morte ? Ce discours vient-il pour rassembler du moment où cela vient d’un camp vainqueur ou est-il également fait pour réveiller le vote abstentionniste allergique à la politique, sans vouloir faire de choix, sauf peut-être en influant les élus quand une question spécifique est posée impactant la vie quotidienne ? Quels sont les faits, les réalités, les arguments sincères ou cachés ?
Par François CHARLES
Economiste, politologue, conseil en stratégie et management, ancien cadre de partis, ancien créateur de du projet « Droite Fédérale »
Depuis le choix de s’être mis à droite ou à gauche pour la mort du roi, il s’agit plutôt désormais de préférer surtout entre le progrès technologique ou le progrès social, le travail ou la retraite, le capitalisme rentier ou le salariat, ’industrie ou l’environnement…
Si la cartographie politique a évolué originalement, le principe voulant que l’on marche sur ses deux pieds sur des principes complémentaires voire rassembleurs, existe depuis Mao bien avant E. Macron et nous autres adeptes d’outils de typologies, et apparait à chaque fois sur les affiches. S’il ne s’est pas créé en France des mouvements apolitiques comme en Espagne et Italie, il est toutefois désormais possible de retrouver ses pieds d’appel et d’effort au sein d’une même famille permettant de ne plus opter pour un parti qui marche à cloche pied sur sa zone de confort de façon cloisonnée et le regretter lors de certaines opportunités dévolution choix. E. Macron a en effet réussi à créer une coalition à lui tout seul avec des électeurs déjà existants et certes des parlementaires non forcément étiquetés auparavant en professionnels de la politique. Il a le souci permanent de satisfaire les uns et, ou ensuite, les autres en scandant qu’il est le président de tous les Français, se rattachant souvent à de Gaulle, comme ses concurrents. En tant que chef, il peut même profiter de cette dualité pour développer une créativité en tentant d’entrainer les uns vers les autres, et canaliser à l’extérieur le besoin de bagarre des militants. F. Mitterrand, en pactisant avec le PC pour mieux le détruire, disait qu’en France il fallait une politique de droite dite par quelqu’un de gauche, ce qu’il a fait en le devenant. Seuls les élus FN, alors jugés infréquentables, avaient craint que Droite Fédérale, pour déjà marcher sur ses deux pieds à droite, casse le mouvement quand les élus propres sur eux de l’UMP puis de LR n’acceptaient pas de débattre avec le FN pour finalement on ne sait quelle raison.
Auparavant le RPR puis l’UMP et LR, rassemblant soi-disant la « droite et le centre », étaient compensés par le PS. Le FN, l’était par le PC et les autres partis acceptables de gauche, avec un souterrain allant de l’un à l’autre sans passer par le centre, rappelant le principe du national socialisme ratissant largement avec quasiment le même programme et donc sans justification de position d’extrême droite. Qui se souvient que JL Mélenchon avait invité à brûler le drapeau européen après être passé au Parlement voyant là où était le vrai pouvoir pour s’y opposer en enfant libre ou le maîtriser ? Le soi-disant Centre était en fait en majorité à droite et le vrai centre, qu’était le Modem, était en fait l’aiguillon du système.
Aujourd’hui, la balance semble toujours équilibrée mais avec un parti présidentiel LREM qui a installé une large plate-forme autour de l’aiguillon du juste centre qui n’a pas bougé, condamné à son identité réduite. Le RN et France (ou Gauche) Insoumise, avec un lien toujours transverse, ont pris la place de l’UMP-LR et du PS, réduits désormais sine die à des éléments d’ajustements. La balance est toujours équilibrée avec des anciens grands partis limités, ce qui de facto ne peut plus définir le RN d’extrême droite, sauf à croire que les grands partis sont un poids d’ajustement coincé entre RN et France Insoumise et non pas marginalisés aux extrémités. Voyons-nous par ailleurs une renaissance du parti communiste en équilibre d’Eric Zemmour ou est-ce plutôt un vote pour un candidat rafraichissant en face d’un candidat énergisant rappelait de nombreux anciens propos du RN et bien d’autres mais cette fois sans manipulation ?
RN ne se définit pas lui-même comme extrême droite selon d’ailleurs la classification officielle et qui est plutôt une classification journalistique. France (gauche) insoumise avec son nom rebelle comme les attitudes de ses représentants, plus agressifs désormais que RN, ne serait-elle pas d’extrême gauche dont ces mêmes journalistes ne veulent pas être ?
Il est à remarquer qu’au même titre que les candidats à l’élection présidentielle deviennent généralement indépendants, nombre de grands partis, à part désormais le Parti socialiste, ne prennent pas de nom clivant comme s’ils oeuvraient vraiment pour tout le monde, notamment une fois au pouvoir, comme rappelé plus avant, ce qui est bien entendu illusoire sauf à mécontenter les personnes acquises sur certaines décisions. Ils ne parlent bien entendu pas de clivage non plus, considérant peut-être qu’ils rassemblent réellement en un même moule. Seuls peut-être l’UDI reste sur un vrai segment identitaire sauf à croire que les autres ne sont pas démocrates et peut-être les Centristes sauf à considérer que le centre est finalement un tout rassembleur, comme d’ailleurs l’était le CNIP, parti majoritaire avant la grande guerre du 20° siècle.
Un parti pouvant se prévaloir d’un moule marchant sur ses deux pieds est pourtant bien l’écologie mais hélas trop connue à gauche faisant chuter les candidats à stature présidentielle pouvant pourtant rassembler celles et ceux qui pensent que les progrès pour l’environnement et la santé se feront de façon responsable avec et non contre les entreprises comme l’a proposé Y Jadot. L’écologie reste donc clivée entre les réalistes et les dogmatiques qui disent encore que le nucléaire est mauvais pour la planète alors qu’il s’agit d’une question de santé, ce qui détruit toute crédibilité.
On peut aussi marcher sur ses deux pieds entre les villes plutôt roses ou vertes et les campagnes bleues, voire bleues foncé en essayant de ne pas les opposer dans une concurrence intelligente bien souvent nécessaire et salvatrice pour innover et aller de l’avant.
Et vous, comment marchez-vous ?
V. Poutine va-t-il sacrifier son peuple - et le nôtre - par impuissance ?
La guerre éclair n’a pas eu lieu et la maîtrise de l’Ukraine semble difficile. V. Poutine (VP) dirigeant ses armées, comme d’autres grands leaders avant lui, se retranche dans le Dombass comme meilleure solution de rechange mais sans garantie de succès et voit ses grands navires coulés comme son territoire attaqué, avec le risque désormais d’une extension des alliances d’intervention. En ce jour de Pâques de libération du peuple juif puis de résurrection, la plus grande inconnue reste de savoir quelles seront les limites de VP en cas de nouvelle défaite et d’humiliation au-delà des fléaux connus ou à venir.
Par François CHARLES
Economiste, expert relations européennes et internationales, ancien responsable d’affaires industrielles de défense, et président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Au début du siècle, une jeune bergère apprit à écrire pour retranscrire ce que lui avait dit la Sainte Vierge qui lui était apparue. Les confidences sortent peu à peu du Vatican avec déjà deux prédictions accomplies dont notamment le retour de l’église auprès du pouvoir en Russie. La troisième annonce hélas une dévastation nucléaire avec des zones bien identifiées et avec une jonction des Russes et des Chinois en Méditerranée sans dire apparemment qui dominera finalement l’Europe.
Si Staline était fort, Poutine est un 6 introverti qui vit sur ses peurs et qui sait les transmettre à sa population, avec un deuil initial non fait de la perte de l’Allemagne de l’Est et désormais un discours de manipulation de l’occident empêchant toute gouvernance d’autocratie à sa façon, comme notamment de l’UE qui finance des actions de restructuration de l’administration pour notamment si possible éliminer la corruption, et qui apparait comme un intégrateur face à la Russie comme elle l’a déjà fait avec les pays du centre Europe. Il sait se transformer en 3 battant pour tout mettre en œuvre voire en 9 modérateur surtout finalement pour manipuler.
S’il active son arme ultime nucléaire, il confirmera ainsi son image inversée de faible au fort avec grande dévastation telle qu’hélas prévue. V. Poutine apparait comme investi par cette mission au risque de provoquer le processus et sombrer tel un baroud d’honneur à la tête de son navire, emportant par là même et sacrifiant de fait son peuple derrière lui qui le soutient largement, mais également en réaction attendue, ceux des pays soi-disant agresseurs qui ont accompagné le complot et avec le peuple russophone qui ne l’accueille pas.
Les épisodes de « serviteur du peuple », qui ont fait connaitre et élire le président ukrainien, montrent que les intentions de Poutine sur tout le pays étaient bien connues avant la guerre, déclenchée en conséquence d’une volonté de changement, d’indépendance, voire de non application des accords de Minsk, avec des réalités en fait bien différentes que celles que l’on croyait. En punition d’un départ désormais également écrit, VP semble désormais vouloir détruire les usines d’Ukraine qu’il ne pourra finalement pas exploiter, comme les centrales nucléaires. Il ne pourra peut-être plus non plus envahir la Moldavie ou d’autres pays devenus indépendants après la chute de l’URSS.
Nous l’avons vu, les mots ne servent plus à rien car même VP n’accepte plus les concessions demandées et finalement acceptées par le président ukrainien, comme autrefois celles de l’Autriche avec la Serbie en 1914, mais qui déclenchèrent tout de même la guerre, attendue par d’autres. Seule une occupation du terrain par les alliés sans chercher à affronter l’ennemi, comme en Géorgie, fera peut-être arrêter la guerre, au moins un temps. La Chine, vaincue autrefois par le Vietnam qui avait des canons contre des dragons de papier, et qui construit désormais en trois ans l’équivalent de la marine française, serait-elle finalement prête ? Et quel rôle clé occupera la Turquie dans cet enjeu régional ? En cas d’attaque et de riposte nucléaire l’Afrique serait finalement le nouveau territoire d’accueil, déjà largement investi par les Chinois. Il s’agit donc de retarder cette échéance et profiter de la vie pour ceux qui l’ont encore, notamment en Ukraine. Espérons que le 9 mai ne sera pas une date fatidique.
Du harcèlement moral envers le chef
On connait les plaintes pour harcèlement moral, pour burn out et surtout désormais pour bore out payé mais non employé jusqu’au départ volontaire, bien connu il y a pongtemps dans les cabinets de conseil. Mais comme pour d’autres griefs toujours dans le même sens, au même titre que le locataire ayant quasi tous les droits, pourquoi ne pas aussi se pencher à charge et à décharge sur le préjudice causé au chef d’entreprise qui doit tout encaisser sous prétexte qu’il est celui qui sait, qui n’a pas le droit de montrer de défaillance et qui apparait toujours comme l’exploiteur et le méchant cherchant un bouc émissaire et un souffre douleur quand ce n’est pas la tâche de l’équipe ?
Par
Le salarié a-t-il tous les droits sans avoir les devoirs ? Doit-il automatiquement lever son bouclier sans se remettre en question surtout quand il veut même attaquer les entreprises qui annulent les rendez-vous la veille pour un entretien d’embauche ou qu’il fait volontiers scandales à qui veut l’entendre mettant en doute l’identité même de l’organisation ?
Mais, sous peine de sortir finalement le glaive, l’entreprise et son représentant ne peuvent-ils pas aussi se protéger par ce même bouclier devant des personnes à risques qui peuvent aussi miner la santé et engager stress et maladie ? Le chef est-il fort, intouchable et blindé par nature au risque d’ailleurs de ne plus rien ressentir ?
Certes le chef n’a forcément le droit de dire qu’un collaborateur est trop payé s’il constate des défauts, mais il peut toutefois lui faire remarquer certains faits, certaines attentes de respect de règles et autres mauvaises habitudes de fonctionnement sans que le collaborateur lui répète à chaque fois que tout est faux par déni et pseudo alibi de manque de considération afin de conserver un poste coûte que coûte.
Quand le collaborateur recommence toujours les mêmes comportements, la même mauvaise foi, ces attitudes de désagrément, où veut il en venir ? Veut-il jouer les contre-leader et dans quel but ? A-t-il des choses importantes à dire par bienveillance plutôt que s’en remettre au groupe pour contrer une tâche, une décision ou une remarque du chef qui attend le résultat d’une action pourtant claire dès le départ ? Le manager est-il responsable ? Que doit-il comprendre et est-il en faute de ne pas comprendre ou lui-même en faute de comportement, voire de tolérance ? Doit-il laisser faire au risque de mettre en péril son poste, sa structure et son identité ? Qui sera responsable en cas de risque avéré ? Doit-il se transformer en leader psychologique et devoir compenser lui-même en fonction de réalités survenues à son subordonné ? N’a-t-il rien le droit de dire ou tirer la sonnette sous prétexte que le tiroir de l’intimité du meuble de vie, ou de la structuration du temps a bien été tiré ? N’a-t-il pas le droit de dire que le couple s’est trompé et faut-il toujours aller au litige et à la compensation ? Le manager n’a-t-il pas droit lui on plus à une défaillance ? Ne peut-il proposer de solutions de rechange par constat de problème de travail en commun ?
Le président d’une association n’a-t-il pas le droit de faire révoquer pour faute grave en utilisant le poids de son conseil pour faire partir des membres qui se découvrent libres de faire et dire et revendiquer ce qu’ils veulent, blâmant et estimant être dans leur bon droit ou ne pas reconnaitre leurs faiblesses sur des actions demandées, qui plus est dans une structure d’intérêt général ?
Le chef peut-il se faire reprocher d’un besoin d’action sévère quand il n’y a plus d’autres solutions même après recherche de conciliation ? Peut-il se voir reprocher un mauvais recrutement au départ ? Les couples vivent-ils ensemble éternellement ? Y a-t-il eu évolution des taches ou des personnalités, en fonction de l’environnement interne et externe ? Etait-il établi qu’untel n’aurait pas de limites alors que parfois de simples excuses suffisent, qu’untel voulait se faire reconnaitre sur sa personne, l’autre sur son travail, l’autre sur ses actions et l’autre enfin uniquement sur les liens qu’il créait ? Finalement comme nul n’est sensé ignorer la loi, le chef doit-il être sensé être formé à tout pour éviter ou résoudre tous les problèmes ?
Le contrat est utile est cas de litige et n’est même pas obligatoire. Mais il convient aussi de savoir partir ou changer et se fixer certaines limites avant la crise et le départ contraint et forcé du collaborateur mais parfois du manager, comme dans les classes où les professeurs s’en vont tant les enfants sont insoumis et rebelles. Faut-il finalement aussi changer le chef avec départ volontaire suite notamment à certains constats d’autocratie ne permettant pas l’épanouissement du groupe ? Mais avec quelle solution de rechange et de pérennité ?
En matière d’outil, les parties concernées seront-elles capables, en écoute active et en toute objectivité, d’analyser la photo de la grille TOB sur le leadership, les structures, les membres, les règles du jeu, les groupes et sous-groupes, les motivations de fonctionnement et de développement ? Le cadrant de réapprentissage pourra tenter de remettre à plat les savoirs, savoir-faire et savoirs être pour notamment tenter de sortir de l’ornière. Si la matrice BCG peut aussi être utilisée en ressources humaines au profit du salarié pour demander un certain épanouissement à long terme en traversant cette fois les dilemmes et les vedettes, elle peut aussi servir au dirigeant pour faire remarquer qu’avant de faire une formation de plus ou essayer un poste de plus, il serait bon de rentabiliser sur les investissements déjà consacrés. Mais ce dernier doit aussi savoir que cela ne servira non plus à rien de faire une formation de plus s’il existe un problème social car tout sera oublié rapidement par manque de motivation, comme dans une négociation sans écoute ni prise en compte des réalités humaines et psychologiques ou sans considération d’un deuil non fait ou infaisable.
Après les bons jeux de début de relation comme « le travail en vacances » ou « le chevalier servant », un exercice pourra consister, même au tribunal par défaut de conciliation, de tester la panoplie des jeux vitaux, avec par exemple « Donnez-moi des coups de pied » « Cette fois je te tiens, salaud » et « Regarde ce que tu m’as fait faire », des jeux conjugaux avec par exemple « le Tribunal » ou « Éreintée » voire « sans toi » ou « Tu vois bien comme j’ai essayé Chérie », des jeux sexuels comme « Battez-vous » ou « la Scène », des jeux de sociétés comme le célèbre « Schlemiel » ou la solution est le départ et le « Oui mais… » de la victime, encore ceux des bas-fonds comme « Réglons son compte à Joey » et les ultimes jeux du cabinet de consultation.
Redonner envie d'aller voter
j'allais écrire un article sur le vote mais autant publier à nouveau celui de 2013 https://fdc.name/article-redonner-envie-d-aller-voter-117071199.html
Redonner envie d'aller voter - Le blog philosophique de francois CHARLES
En France, le vote n'est pas obligatoire. L'abstention est souvent forte et l'équilibre existe souvent bizarrement entre la droite et la gauche sauf parfois quand l'élu est plus connu par son aspect
https://fdc.name/article-redonner-envie-d-aller-voter-117071199.html
Elections présidentielles françaises 2022 : fermez le ban et… faites-vous plaisir !
Dans mon dernier article, j’écrivais que Valérie Pécresse pouvait gagner en 2022 en expliquant pourquoi et surtout si elle était présente au second tour. Sans réécrire les premiers articles plutôt flatteurs sur l’individu après son élection qui m’avaient été reprochés, mais après les constats d’écoute et de comportements des différents candidats, il s’avère que le salut pour la France, voire pour l’Europe, passera apparemment une nouvelle fois par Emmanuel Macron non par idéalisme mais par réalisme en équilibre entre le respect, l’indifférence et la déception et surtout par son côté chef de guerre. Et du coup tout est permis au premier tour, voire au second alors faites-vous plaisir !
Par François CHARLES
Economiste, politologue, conseil en stratégie et management et affaires européennes, ancien responsable de parti.
E. Zemmour a sans doute dû lire ma prose car s’il continue à dire les choses sans maquillage généralement vraies et que le RN ne dit plus, et après son déballage des réalités avec la Russie, il a corrigé son organisation et renforcé son équipe pour apparaitre fort. Il pourrait être chef d’état quand il arrêta de jouer avec ses lunettes et prendre un peu de hauteur politique et non pas énumérer 200 mesures sans écrire de priorités. Il apparait pourtant être le seul à pouvoir tenir vraiment tête à E. Macron sur ses dossiers. Mais quand il faudra choisir, les Français prendront la valeur sûre connue plutôt qu’inconnue et parfois hasardeuse mais pourquoi pas aussi finalement comme chef de guerre. Tout le monde sait bien que ce ne sera pas Marine Le Pen qui sera élue mais sa nièce. En attendant, désormais désinhibée du départ de ses faux amis, elle mène son programme de terrain sans flonflon, optimisant ses ressources mais pointant désormais comme prétendante une fois de plus au second tour. Elle reste pourtant loup même déguisée en mouton. Cheffe de guerre ? Peut-être alors et pourquoi pas des forces territoriales.
Un autre prétendant pourrait être finalement Yannick Jadot qui montre un certain statut, sait parler de défense, dit aussi les choses vraies pour une écologie responsable et réaliste mais du coup plombé par les écolos extrémistes au sourire colgate, se réjouissant des manques des autres programmes. Sans doute ferait il un bon trio complémentaire avec Jean Lasalle et N. Dupont-Aignan, petits leaders psychologiques.
Valérie Pécresse n’a pas compris qu’elle n’est pas cheffe de guerre et que gouverner une région sans besoin de charisme, de souveraineté ni de défense ou parler russe ne l’impose pas et que pour sa part, un mouton en habit de loup reste un mouton ! Trop déçu par ce discours plat, mieux valait son interview pour Silence ça pousse ! Et si je n’avais finalement pas voté Sarkozy en l’entendant face à Hollande, il s’agirait plutôt ici de l’effet inverse. Ses amis ténors ne pourront hélas la rattraper dans sa maison de poupée et son monde de bisounours. Il en est de même pour le PS et sa candidate maire de Paris, même si Jacques Chirac et Boris Johnson étaient également maires de capitales. Je ne reçois aucune vibration alors que j’aime bien aussi fréquenter les deux camps pour m’inspirer… Ces deux dames pseudo Jeanne d’Arc devraient optimiser leur gestion territoriales comme l’a compris Laurent Wauquier et non Xavier Bertrand qui aurait pu, il est vrai et finalement être chef de guerre.
La gauche insoumise va encore miser sur le numérique pour séduire les jeunes et influer sur les votes comme on l’a bien vu pour d’autres campagnes sans programme réel ou sous-jacent. Nul doute que JL Mélenchon jouera les César. Reste le choix des jours heureux où tout le monde est beau et admirable comme son leader Fabien Roussel qui ferait un beau couple avec N. Arthaud au charme non dissimulé et tant pis pour Philippe Poutou.
Reste Emmanuel Macron qui ne peut cette fois toujours et heureusement pas dire que nous sommes en guerre, comme avec le Covid, mais qui reste le gendre idéal par la population majoritaire. Et donc, comment allez-vous vous faire plaisir, ne serait-ce que pour vous donner enfin envie d’aller voter ?
Parler à V. Poutine, certes mais avec méthode
En pleine crise, alors que les réactions germent, il en est par contre qui n’avancent pas : celles de attitudes de dialogue et de négociation pourtant en vigueur dans les prises d’otages ou en entreprise mais que les dirigeants politiques, qui n’ont peut-être jamais connu de problème de voisinage, ne veulent pas, imaginant régler le conflit par leurs paroles ou leurs votes alors qu’il faut aussi de la méthode.
Par François CHARLES
Conseil en stratégie, management, affaires européennes et internationales, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Les grands élus dirigeants savent-ils que les négociations ou plutôt les médiations, en cas de forte crise entre organisations et surtout entre leurs dirigeants, se règlent à 80% par des considérations psychologiques sans parfois même ouvrir les dossiers et ne donnent pas forcément la victoire au plus fort ? Savent-ils que si écouter est une chose, montrer que l’on assimile et partage les faits en reconnaissant peut être des torts partagés en est une autre ? Tout cela mérite aussi un effort d’adaptation pour celui ou celle capable de le faire pour être doux sur les personnes tout en restant dur sur les faits.
Dire de V. Poutine utilise les failles de la force et de l’injustice serait plus vrai que dire qu’il ne comprend que la force quand on sait qu’il pratique plutôt certains jeux rusés dont j’ai déjà parlé dans d’autres articles avec un fort rire du pendu, ainsi que le judo qui est plutôt une technique de réaction que d’attaque en utilisant la force de l’adversaire. Certes E. Macron, plutôt perçu quant à lui avec un profil psychologique sous stress d’attaquant, cherche à rester en contact mais ses appels font apparemment un effet inverse que souhaité pour la paix.
Même si les actions de l’armée russe sont absolument condamnables, dire que V. Poutine doit sortir la tête haute est sans doute intelligent mais encore faudrait-il prendre conscience de ses besoins psychologiques sans forcément de parler d’alibis et qu’un dialogue gagnant-gagnant ne l’est pas forcément à 50%. Nous avons tous les outils à disposition de la morphologie, à l’écoute et au fonctionnement que l’on peut placer sur une matrice multi-outils analysant notamment les tendances sous stress, d’initiative ou de retrait pour comprendre que V. Poutine a des choses à nous dire et qu’il ira « jusqu’à ce que », avec soi-disant raison et projection en sois-parfait enfant voire devenu parent avec convictions et plutôt adapté rebelle qu’enfant libre, sauvé de la rue qu’il a été, ne voyant pas le danger, presque un peu d’une certaine façon comme Hitler et certain d’être désormais plus le successeur de Pierre le Grand que de Staline.
Doit-on le qualifier de fou et vouloir l’exclure, comme quand certains voulaient voir le départ de Bachar, qui est certes la solution pour cesser le jeu mais qu’il n’est pas vraiment possible d’imaginer sauf à utiliser ses méthodes. Lui-même fait de la projection en voulant exclure le président ukrainien qualifié de nazzi, peut-être pour rappeler certains drapeaux vus sur le front, mais aussi se souvenant qu’Hitler a continué la guerre « jusqu’à ce que » avec un profil de besoin de reconnaissance et de justice.
Pour aborder néanmoins le dossier, il ira sans doute « jusqu’à ce que » l’on reconnaisse que les accords de Minsk n’ont pas été respectés, qu’il ne soit plus possible que l’Ukraine rentre dans l’OTAN ou l’UE, que les deuils de ne pas avoir envahi le pays en 2014 quand l’Ukraine était faible et que ceux d’avoir perdu l’Allemagne de l’est et d’autres pays soient faits, que son peuple avec ses élites soit entièrement acquis à sa cause plutôt qu’être européen comme en 2014 avec un soi-disant complot des autres nations derrière l’Ukraine finalement non souveraine, comme tant d’autres considérations. Comme un enfant et un petit soldat, avec aussi la larme à l’œil, il joue avec le nucléaire pour en avoir plus que les autres alors que quelques ogives suffisent et veut récupérer les centrales ukrainiennes après avoir récupéré l’armement en espérant être compris.
C’est après avoir essayé de comprendre cela et d’agir correctement en conséquence pour tenter d’arrêter le feu ou créer un coupe-feu, que nous pouvons ensuite employer la force, parfois ultime recours comme dans toute crise, atténuant la tension définitivement ou momentanément.
Préparez-vous à la guerre !
Pour celles et ceux qui ne voient peut-être que d’un seul œil ou ne marchent que sur un seul pied sans comprendre l’exposé et l’analyse globale des faits à charge et à décharge et qui ont pensé voir un soutien à V. Poutine dans les précédents articles, et constatant bien que la diplomatie a ses limites face à une intervention dépassant cette fois la ligne rouge de l’acceptable en pleine Europe, je répondrai en reprenant la phrase de Xi Jinping devant ses troupes à Djibouti : « préparez-vous à la guerre ».
Par François CHARLES
Economiste, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Tout le monde a bien compris que V. Poutine veut notamment effacer l’affront du soulèvement populaire non réprimandé en Ukraine ayant destitué son ancien président pro-russe, où les occidentaux ne seraient sans doute pas non intervenus, comme en 1956 et 68, et qu’il profitait de l’expérience géorgienne pour cette fois envahir tout le pays avant qu’il ne soit protégé par l’OTAN, tout en réveillant le testament de Pierre le Grand.
Pour autant, même si certaines nations se permettent d’intervenir encore dans le reste du monde pour soutenir ou destituer certains régimes avec les risques et conséquences, l’exemple de l’Ukraine est particulier. Riche pour les uns et pauvre pour les autres, il s’agit surtout d’un pays candidat à l’intégration européenne avec une aide reçue par l’UE qui a su maintenir la paix à l’intérieur de son espace et tentant de le faire dans son voisinage.
Cette attaque plus ou moins surprise et bien prévue par les Etats-Unis, sauf à considérer pour certains qu’ils l’ont déclenchée, rappelle trop l’histoire européenne et les limites franchies par Hitler et non punies en son temps pour soi-disant venir en aide aux peuples germanophones puis ses interventions en Pologne et ensuite dans quasi toute l’Europe. Après avoir testé la ligne rouge en Syrie, VP sait donc qu’il n’a rien à craindre a priori des occidentaux en dehors des sanctions économiques tant qu’il n’attaque pas un pays protégé par l’OTAN dont on peut tout de même rappeler que l’alliance militaire n’est que l’article 5 après l’économie. Il convient aussi désormais de croire les Polonais et les Baltes sur les risques réels d’envahissement.
A l’heure où on ne déclare plus la guerre, où l’on laisse tout de même une fois de plus encore passer les jeux olympiques, à l’heure où les bourses sont déjà reparties à la hausse, il faut se préparer à la guerre sauf à considérer que cette fois, VP ne pourra aller plus loin que les frontières ukrainiennes ? Il n’est plus question de palabres et nous sommes prêts à la guerre sinon à quoi bon tous ces budgets de défense pour sauver la paix quand on voit bien qu’elle n'est plus possible et à contribuer à sauvegarder des emplois ? Mais serons-nous cette fois prêts à utiliser également l’arme nucléaire peut être graduée sinon à quoi bon la posséder sauf à miser sur une dissuasion inefficace ?
Ce message est adressé à V. Poutine qui doit savoir que le jeu du Schlemiel comporte aussi une antithèse qui peut lui être appliqué. Il doit aussi et surtout être adressé aux nations européennes solidaires même si une majorité des peuples ne souhaite mourir pour l’Ukraine comme pour d’autres Etats mais que les Assemblées et les dirigeants élus peuvent décider du contraire avec discernement. Ce message s’adresse également aux peuples qui veulent aller se battre même s’il ne s’agit pas cette fois plus de guerre civile mais entre états sauf à prouver encore une fois le contraire avec une milice ?
Deux acteurs clés existent : la Turquie, puissance méditerranéenne, qui condamne cette attaque, qui n’a pas eu peur d’abattre un avion militaire russe, qui revendique avoir combattu Wagner en Lybie mais qui demande aussi une possible ouverture du cercle fermé du Conseil de Sécurité et s’affiche en possible médiateur. Le second est la Chine, autre nation en lien avec la Méditerranée pour ses convois, qui n’ose pas condamner cette agression, sans non plus la soutenir, et qui n’est quant à elle de toute façon pas encore prête à intervenir dans le monde autrement qu’avec l’arme économique.
Le Dombass (partiel) ou la nouvelle “mesore” de Poutine …et des autres ?
J’aurais pu continuer d’écrire mes notes humoristiques remerciant V. Poutine pour ses quasi concessions et son invitation à St Péterbourg, après 3h de discussions au téléphone avant sa décision, et ses remerciements reçus pour la caisse de Vosne-Romanée à destination de Xi Jinping pour avoir agi trop en avance. L’heure est néanmoins sérieuse avec de nouveaux morts en Ukraine mais avec une nouvelle meilleure solution de rechange (mesore) de V. Poutine, après celle déjà espérée pour la Crimée, avec des Occidentaux soutenant ce pays et condamnant l’agression sans pour autant avoir envie de mourir pour lui ni déclencher un conflit mondial, mettant en place une nouvelle ligne rouge.
Par François CHARLES
Economiste, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Je ne reviendrai pas sur l’origine à charge et à décharge de la création de cette situation à l’Est de l’Ukraine, largement exprimées dans les précédents articles, sauf peut-être pour souligner néanmoins les avertissements de blacklistage ukrainien si nous effectuions une visite au Dombass et rappeler que chacun pouvait mettre ses propres lunettes s’agissant du respect des accords de Minsk de 2014.
Même si condamnée de façon large, notamment par la Turquie et sans doute pour des raisons particulières, l’action décidée par V. Poutine et validée par son assemblée avec une psychose d’invasion imaginaire par l’ouest, a surtout le mérite de clarifier et cristalliser une situation qui perdurait sans évolution ni issue depuis 2014 empêchant certaines dynamiques.
Profitant de cet état de fait, sans annonces raisonnables d’interventions militaires pour reconquérir le terrain et considérant que les livraisons d’armes sont défensives, l’Ukraine peut donc désormais rentrer légitimement dans l’OTAN, entraînant de facto tous les autres pays derrière elle en cas de nouvelle d’agression qui certainement n’aura pas lieu. Elle peut aussi toujours rester en dehors comme la Suède, la Finlande, l’Autriche ou la Suisse avec des accords particuliers. Le pays peut aussi intégrer officiellement l’UE qui attendait l’intégrité du pays sauf à en conclure qu’elle ne le souhaite finalement pas même si elle y investit, comme d’ailleurs toujours en Turquie.
Notons que si V. Poutine tient des discours nationalistes remettant en question la création de l’Ukraine ou le cadeau de la Crimée, il semble s’engager à limiter son action aux républiques séparatistes de Lougansk et de Donetsk et non à tout le Donbass comme le réclamaient les russophones soi-disant secourus, rappelant aussi l’histoire et notamment de la Géorgie. Il n’est bien entendu pas question pour le moment d’envahir toute l’Ukraine sauf à envoyer cette fois un camion de Romanée Conti à Xi.
Aujourd’hui, l’UE unie dans la diversité ainsi que les Etats-Unis relancent le même type de sanctions surtout envers des personnalités russes en dehors de son Président et de son pays, qui semble bien s’y être adapté même avec un PIB officiel de celui de l’Espagne. Les sanctions inverses seront peut-être comprises puis rejetées par les écosystèmes économiques occidentaux ne comprenant pas les enjeux de géopolitique ou qui sauront encore les contourner. Notons aussi l’arrêt de l’autorisation de la mise en service du gazoduc Nord Stream II comme le souhaitaient les Etats-Unis même avec l’affirmation forte d’une certaine volonté allemande.
On imaginera bien que V. Poutine et son entourage n’ont pas été surpris par ces sanctions économiques et que toutes les dispositions avaient été prises auparavant, sans aller jusqu’à imaginer des réunions secrètes entre VP, J. Biden, mais également B. Johnson avec l’autre armée européenne et d’autres pour que tout le monde sauve la face et s’en sorte de façon plus ou moins gagnante, quoique…
Mais où va donc la gouvernance européenne ?
A l’heure de la dynamique de la présidence française du Conseil de l’UE, force est de constater que certaines réalités sur le fonctionnement des institutions semblent adaptables d’autant plus facilement qu’elles ne sont pas connues de la population qui a besoin de pédagogie. Les institutions devraient changer pour plus de confiance et transparence et mériteraient un bon exercice de Théorie des organisations avec ses types de leaders, sa structure, ses membres, sa stratégie, ses environnements interne et externe et ses règles du jeu.
Par François CHARLES
Economiste, politologue, expert en stratégie, management, relations européennes et internationales, ancien responsable d’affaires industrielles de défense, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Tout d’abord les Conseils : comment s’y retrouver pour un non initié entre le Conseil européen, le Conseil de l’UE, le Conseil de l’Europe. Les deux premiers devraient être rebaptisés Conseil des chefs d’état et de gouvernement et le Conseil des Ministres. Les mélanger est une marque de prise de pouvoir et de non-respect des organisations sauf à en changer, mais qui montre aussi les différences de gouvernance au sein des autres Etats. Le président Macron se fait appeler Président de l’UE alors que depuis quelques années il en existe déjà un avec un certain pouvoir de politique générale. C’est lui qui devrait rencontrer les autres chefs d’Etat au nom de l’UE comme Vladimir Poutine sauf à penser qu’il est aux ordres ou n’a pas assez de force et de charisme notamment face à ses homologues polonais et hongrois que JC Juncker n’hésitait pas à taper sur la tête, ou qu’il n’est qu’un animateur ? E. Macron, n’est que le premier ministre temporaire, sauf que la Présidente de la Commission européenne l’est finalement aussi avec ses directions générales, quasi ministères avec au-dessus ses commissaires Vice-présidents et ordinaires… EM a donc rencontré VP en tant que Président Français, comme l’a fait ensuite Olaf Scholz en tant que chancelier qui a le véritable pouvoir en Allemagne, comme dans les autres pays avec Président sans trop de pouvoirs ou avec des monarchies toujours existantes et très présentes. N Sarkozy était quant à lui président de l’UE. Fallait-il créer ce poste permanent ? Quid du haut représentant que l’on n’entend plus du tout, effacé, anesthésié par le couple franco-allemand. Que dire de la Présidence du Parlement européen choisie en équilibre et en fonction de la tendance de la commission et non par le vote démocratique ?
Le fait d’avoir conservé le calendrier en pleine présidence nationale n’a pas d’impact en France quand on sait que les administrations ne changeront pas et que les orientations ont été définies il y a longtemps dans ce qu’il y a de bon pour l’Europe, la politique générale se faisant quant à elle au niveau des chefs d’état.
Par ailleurs les institutionnels considèrent qu’un sénat européen, réclamé par certains pays mais pas le sénat français (…) n’aurait pas sa place car déjà représenté par le « Conseil ». Quant au Conseil de l’Europe, conservant les valeurs de l’Europe dont chacun a ses propres lunettes, sachons-nous qu’il est ouvert aux non européens qui donc décident des valeurs de l’Europe ou plutôt… de l’UE puisqu’elles font partie de critères d’adhésion ?
Quant aux répartitions fédérales dont ce mot n’a rien de commun entre un Français, qui souhaite « une Europe pour tout le monde pareil » et un Allemand, les personnes les plus éduquées ne savent même pas quelles sont les répartitions de compétence entre les institutions et les états, parlant de subsidiarité accrue alors que les domaines les plus importants sont partagés et que les domaines exclusifs n’ont rien à voir avec les fédérations traditionnelles comme aussi les Etats-Unis ou même la Chine.
Nous n’aborderons pas ici les institutions bancaires, judiciaires et autres organismes et agences annexes ni celles dont qui ne dépendent pas de l’UE alors que tout le monde le pense. Certains diront que ces détails ne sont pas importants mais ils le sont pour éviter notamment un nouveau Brexit.