De l'évolution du droit ... ? ou de l'attitude d'en user ?
Dans mes activités européennes je m'interroge souvent sur l'évolution entre le droit romaine et le droit anglo-saxon, notamment dans les affaires sur le fonds et les choix parfois pratiques ou logiques, parfois complémentaires sur la forme.
je pensais que la logique anglosaxonne du fait de devoir prouver que l'on est innocent était arrivée avec l'inculpation de l'ancien Président Sarkozy, présumé innocent, accusé finalement de rien sauf d'avoir été en relation avec un mauvais "sujet", lui même ancien Président dans son pays.
Mais quand j'entends les interview d'E. Badinter, je m'interroge. Quittant le droit d'auteur pour etre confronté à la peine de mort, il répète que l'on emmenait un homme à la mort alors qu'il avait été prouvé (?) qu'il ne pouvait pas l'être... sauf à ne pas pouvoir démontrer le contraire.
Mais les braqueurs défendus et faits acquittés par un ancien ministre, ne lui avaient ils pas demandés si finalement ils devaient rendre les montres ?
Et donc, faut il revenir à la fable de la Fontaine, racontant Nicolas Fouquet mais laquelle... ? à moins qu'il ne s'agisse des fables d'Edipe. Dommage pour Jacques Coeur car personne n'a écrit pour lui, contrairement au Comte de Montécristo qui n'a pas existé, mais qui sait...
Le concept « European by design »
L'Union Européenne et ses membres sont économiquement forts sur le papier mais vont-ils le rester ? La crise du Covid ou la guerre en Ukraine voisine, provoquant le réarmement de l’Europe, ou même la folie des droits de douane étasuniens, ne doivent pas être les alibis de la réaction. Dans l’élaboration de ses quatre piliers de politique générale que sont sa stratégie, son identité, sa structure et son processus de décision, et surtout à l’époque des réalités prévues ou non des plans de relance, il convient d'implémenter de nouvelles notions : segmentation, imbrication, dépendance dans l’interdépendance à travers notamment le concept « European by design », sorte de norme « bonne pour l’Europe » à la recherche d'une intelligence, d’une solidarité et d'une certaine autonomie, bien au-delà qu’économique et industrielle, unie dans la diversité dans une liste non exhaustive.
Par François CHARLES
Economiste, expert stratégie, organisation, intelligence, innovation, ancien responsable d’affaires industrielles de défense, et président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
Mieux qu’un truc fumeux ou uniquement technique, que les politiques ne maitrisent d’ailleurs pas, il s’agit, comme pour le concept de buy European act, de penser autrement pour agir autrement, de se poser d’abord les bonnes questions en amont à travers l’UE, voire l’Europe sur ce que l’on sait faire ou à quel coût, quel prix, quelle qualité, quel délai, quelle performance, avant toute considération initiale de souveraineté bloquant souvent toute réflexion commune, certes avec des réalités différentes entre les grands pays et les autres plus dépendants.
Sans forcément penser autonomie de capacité, il s’agit de penser éco-conception européenne notamment de coût, délais, performance, qualité, analyse de la valeur, interopérabilité, interchangeabilité, maintenance. Il s’agit de reconnaitre les savoirs, savoir-faire existants ou à combler, de penser économie d’échelle, de segmentation des fabrications pour éviter la fragmentation avec de possibles achats croisés, que font d’ailleurs certains pays en créant des alliances bilatérales à l’intérieur de l’UE, pourtant protégée par le marché unique et par une assistance commune dans la défense.
Avant de fabriquer uniquement pour ses propres besoins, il s’agit de pouvoir imaginer quel pourrait être un socle commun et des spécificités reconnues et réalisables pour tous. C’est apprendre les besoins des autres avant de cristalliser les siens chez soi et les tester ensuite chez les autres, c’est concevoir un concept évolutif. C’est savoir s’il faut une solution française ou allemande pour l’Europe ou une solution qui puisse à terme intégrer de façons évolutives les compétences et demandes spécifiques des autres pays, de savoir qui au départ prendra la partie chaude ou froide du moteur, avec les impacts directs et indirects sur la maintenance.
C’est aussi valoriser les solutions nationales existantes avant d’imaginer a contrario uniquement des partenariats parfois plus couteux sous prétexte de cofinancements et avant d’acheter à l’extérieur. C’est comprendre la distinction entre coopération, collaboration et alliances. C’est savoir ne pas toujours vouloir être leader ou menant pour accepter d’être coopérant et participer à encore plus de projets.
European by design, c’est concevoir les produits dès l’origine avec les technologies européennes dont la complémentarité peut créer un avantage compétitif comme nulle part ailleurs dans le monde, en cohérence avec les forces et faiblesses de chacun. C’est savoir imaginer souveraineté et autonomie à moyen et long terme, par une approche globale substantielle salutaire et non avec un pourcentage fixé. C’est travailler en ingénierie concourante en intégrant tout les acteurs dès le départ, comme pourraient mieux le faire certaines entreprises transeuropéennes.
C’est une intelligence de répartition dans la recherche, l’innovation ou la fabrication sans forcément faire un choix avec le service, en intégrant les capacités existantes ou à doubler par sécurité, et non pas uniquement par demande et retour géographique de financement. Mais c’est aussi une intelligence de financement publique privée faisant aussi appel à l’épargne ou aux dons avec une gestion et un pilotage efficaces.
European by design c’est penser la relation état-industrie en terme de coût objectifs, délais, performance, livres ouverts, bonus malus, partage des risques. C’est savoir dans l’industrie de défense, s’il faut faire un char à 10 millions, un avion de chasse à 100, de transport à 200, un missile ou un drône grâce à un observatoire européen du plan, de l’identification du besoin au retrait de service. Dans l’énergie et l’environnement, c’est par exemple penser à la fois centrales nucléaire et petits réacteurs au sein d’un mix-énergétique souvent lié à des politiques nationales et créer de la valeur par les éléments durables. Dans l’espace, c’est penser Ariane mais également micro lanceurs et surtout satellites avec partenariats.
European by design c’est avoir la possibilité de faire des accords bilatéraux ou trilatéraux économiques, commerciaux ou de défense, sans remettre en cause la membrane externe ou les grands accords stratégiques pouvant déjà exister avec des structures externes à l’UE, où il est également possible de fonctionner by design.
C’est ne pas briser les liens de quasi tous les Etats-Membres avec le grand partenaire que sont les Etats-Unis, tout en maintenant une identité forte, respectée et respectable, et en limitant toute possible ingérence de déstabilisation du système, sous prétexte de dérive d’indépendance, comme on peut l’entendre dans certaines conférences en France et en Europe.
C’est la création de possibles marchés européens harmonisés non fragmentés, comme par exemple pour la cybersécurité, c’est créer à la fois des champions qui savent maintenir des liens avec des sous-traitants nationaux ou européens. C’est savoir couver les start et scale-up en maintenant un lien avec l’Europe, c’est créer une concurrence intelligente au sein de l’UE mais surtout à l’export en sachant présenter un ou plusieurs produits complémentaires, c’est parler désormais de retour sociétal en interne plutôt que d’offsets, c’est la création d’un label export avec une maintenance interchangeable. C’est bâtir en confiance une base de données accessible aux entreprises pour réaliser leurs obligations de contreparties avec accompagnement des PME pour trouver les partenaires locaux, tout en maintenant le lien avec le constructeur.
Dans la santé, penser European by design c’est par exemple prévoir, si possible, une harmonisation des packaging et des posologies, comme cela a été fait pour d’autres domaines et en faire profiter ceux qui ne bougent pas par une meilleure mise en œuvre du marché unique.
S’agissant du budget, les efforts peuvent être mieux répartis entre les priorités de chaque Etats-membre avec impact sur le budget général et sa répartition si possible aussi en retour de solidarité.
Concernant l’intégration, c’est prendre conscience des droits et des devoirs mais aussi de l’identité du nouvel état-membre qui viendra se rajouter, dans la diversité, à la politique générale, celle-ci pouvant aussi être parfois révisée, avec une nécessaire interdépendance entre les gouvernances des institutions et des Etats-membres, où il ne semble pas forcément possible de tout harmoniser au nom de valeurs et où il manque sans doute une vraie diplomatie sous couvert d’une défense commune officialisée à travers l’OTAN.
La défense européenne « NATO by design »
Au lendemain où Emmanuel Macron, à cheval entre bilatéralisme et multilatéralisme, entre le format Normandie et Weimar, signe un accord d’amitié et de coopération renforcée avec la Pologne de Donald Tusk, pourtant tous deux alliés au sein de l’OTAN, et à la veille d’un prochain sommet de l’organisation où les Etats-membres pourraient imaginer consacrer 5% de leur budget à la défense par contrainte ou nécessité, peut-être pourrions nous nous demander comment l’UE, avec d’autres partenaires, pourrait être une vraie puissance, au-delà d’utiliser de simples sanctions économiques, en se rattachant à l’OTAN majoritairement européenne de façon officielle by design », au-delà de la simple convention et de la pseudo répartition militaire ou crises et avec le respect de l’importance des mots employés.
Par François CHARLES
Economiste, expert stratégie, organisation, relations européennes et internationales, ancien responsable d’affaires industrielles de défense dont OTAN, et président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E.)
En rappelant plutôt les éléments de la théorie des organisations à travers le leadership, la structure, les membres et la stratégie dans les environnements internes et externes, je ne reprendrai pas notre fascicule OTAN 2030 avec certains contributeurs dont mes 20 pages sur les relations entre la France, les Etats-Unis et les autres membres de l’OTAN, affichant les réalités matérielles mais aussi psychologiques, ou encore la possibilité de voir l’OTAN comme un vecteur d’intégration européenne depuis nos succès des années 90, où la France a valorisé ses apports en valorisant les autres Etats et créer une équipe d’Europe. C’est peut-être ce qu’il est d’ailleurs advenu récemment avec l’initiative cette fois franco-britannique sans y inviter les Etats-Unis, rompant de facto l’isolement français jusqu’alors vécu, alors que la réintégration devait au contraire y faire valoir ses apports. Il faudrait analyser les relations entre Pologne et le Royaume-Uni, deux pays très fortement liés aux Etats Unis, l’un étant peut être pris le relais au sein de l’UE, ce qui ne signifie pas que les autres ne le sont pas. L’Allemagne y prend un rôle désormais important, au point de s’y valoriser désormais comme dans l’UE, notamment par consensus, principe de l’OTAN, quand la France aime trancher, disant qu’elle doit réapprendre de la France dans le domaine militaire mais que la France devrait apprendre de l’Allemagne comment travailler au sein de l’OTAN surtout dans cette phase de réarmement face à la Russie et pourquoi la Chine.
Comme dans certains pays qui évitent de communiquer sur les financements européens, la France évite de communiquer sur l’OTAN alors qu’elle intègre les besoins opérationnels et techniques, en regardant ce qu’il se fait déjà sans chercher à travailler sur une page blanche, comme par exemple avec Tide Sprint, et avec des centres de simulation. Loin d’être un truc fumeux, le terme NATO by design est bien difficile à entendre par un Français. On le comprend mieux en entendant les Etats-Majors européens dire que « l’OTAN nous demande » certaines structures opérationnelles, auxquelles il faut bien entendu fournir aussi du matériel. Les Battelgroups sont presque bâtis comme autrefois quand par exemple Napoléon utilisait la cavalerie légère polonaise en Espagne, César la cavalerie lourde des Germains contre les Gaulois.
On peut aussi se demander si les parlementaires français allant à l’OTAN défendent les intérêts européens ou français et qu’en est-il des autres pourtant dans une dynamique consensuelle ? A noter aussi l’étonnante relation que les Etats-Membres ont avec l’organisation sans jamais, en dehors de la France, remettre en question l’aspect politico-militaire, ni même ses articles 2 et 3, avant son article 5 d’assistance militaire. Si une majorité d’Etats pensent que l’UE est économique, que le domaine militaire appartient à l’OTAN et la protège depuis sa création, les Etats-Unis n’oublient pas que leur économie en récolte les fruits sans vouloir les partager, suite aux essais que nous avons pourtant tentés pour partager le ciel.
Par convention, tout le monde s’accorde aussi que l’OTAN est militairement et que l’UE s’occupe des crises. Mais ne serait-ce t il pas plus intelligent de faire plutôt la distinction des tâches entre les domaines opérationnels et industriels, tout en y maintenant le lien fondamental sans duplication, sauf complémentaire et spécifique, comme le suggérait le Président Juncker. Pour éviter les suspicions, est-il judicieux, au sein de l’UE, de reparler des concepts d’UEO et de WEAG, certes intéressantes, qui avaient disparus avec la chute du mur et reparler de la création d’un pilier européen de l’OTAN qui existe déjà sauf à être officialisé ? De la même façon, on peut aussi se demander ce qu’apporte en plus l’initiative NATO DIANA sur l’innovation mais aussi afficher vraiment ce que la NSPA, centrale d’acquisition et de logistique, apporte actuellement aux pays européens, avec une Eurocorps et une agence internationale OCCAR au milieu du gué. L’OTAN doit intégrer les réflexions et actions de l’UE sans s’en émouvoir et valoriser les siennes. L’I.R.C.E. avait initié en 2013 un événement industrie de défense en intégrant automatiquement l’OTAN.
Ceux qui pensent que la défense européenne peut fonctionner à quelques pays devraient se demander pourquoi tous les pays savent fonctionnement au sein de l’OTAN, sans doute car non influencés par les notions de souveraineté. La notion de puissance commune peut rassembler les souverainismes nationaux, mais elle ne peut être atteinte qu’avec une diplomatie respectée et une monnaie forte. Pour ce faire, l’UE doit donc être protégée militairement mais officiellement par l’OTAN et non par quelques Etats qui n’impliqueront pas l’UE mais peuvent entraîner l’OTAN toute entière en cas de conflit. Il faudra sans doute modifier les textes de l’UE, voire ceux de l’OTAN sauf si les constitutionalistes en décident autrement. Les grands risques concernent les pays baltes, peut-être finalement plus facilement attaquables que l’Ukraine, où désormais des troupes allemandes sont même présentes, sorte de ligne rouge humaine, tant que la Russie, pourtant partenaire de l’OTAN avant 2014, conservera ses besoins d’identité.
Les Européens qui financent davantage que les Etats-Unis sur le fonctionnement de la structure, et accroissent leurs budgets en terme de capacités, devraient simplement s’affirmer en tant que composante majeure sans rompre les liens avec le grand partenaire. L’idée d’avancer à quelques pays est inadapté car ils se reposent sur une dynamique de pensée spécifique française. N’y aurait-il pas une problématique de leadership et d’égo sauf à prouver que cette fois le grand allié cède sa place de leader responsable, sachant qu’au-delà d’apporter une uniformisation en imposant ses matériels, il n’est même pas leader technique car non normalisé aux matériels européens.
De façon industrielle, à travers la transformation, dirigée par la France, et opérationnelle, l’OTAN est considérée une organisation étasunienne pour les Français, mais une dynamique européenne pour les Américains. L’Europe y existe donc et sait y travailler sans les Etats-Unis puisque la normalisation est la règle alors qu’elle ne s’applique pas aux matériels ni aux systèmes étasuniens qui cherchent à s’imposer sans notion d’interopérabilité. Outre les aspects de souveraineté, les pays UE de l’OTAN savent déjà trouver des compromis et travailler avec l’Autriche qui a maintenu pour l’instant sa parole, mais aussi le Royaume-Uni, l’Islande, la Turquie, la Norvège, la Suisse et même un peu de façon précipité ave l’Ukraine. Quant à un SACEUR ou commandant en chef européen, certains avancent que les Etats-Unis ne lâcheront pas le poste tant qu’un soldat étasunien sera en Europe même s’ils peuvent y venir rapidement dans les bases prévues à cet effet alors que bien entendu les Français, forts de leur dissuasion, réclament le poste. Reste aussi à savoir quels arrangements de solidarité seront trouvés en cas de conflit en Asie, rappelant l’épisode de Corée.
Jugement du RN dont Marine LE PEN : les réalités en 3 paragraphes
Merci Yves THREARD, à charge et à décharge sur Public Sénat, de dire que l'on peut commenter et critiquer une décision de justice, service public, voire de son processus.
Pour autant, n'oublions pas que le Rassemblement national a été sanctionné pour fraude, certes au niveau européen que je cotoie régulièrement, mais que c'est sans doute aussi pour éviter de telles pratiques en possible position de présidence.
Reste à savoir quelle sera la décision de 2026
D'autres personnalités sont revenues dans la vie publique après leur inculpation, comme certains clubs de foot ont trouvé leur place en haut de l'affiche après être descendus de trois niveaux après leur condamnation et Madame LE PEN est encore jeune par rapport à d'autres candidats élus aux Etats-Unis
FC
La dissuasion humaine plus que technologique
Dissuasion nucléaire : Certes, les peurs ont été équilibrées à la fin de la guerre et les discussions sont relancées sur le sujet sur une protection potentielle. Mais n'oublions pas que la 3e guerre prévue a été en fait bloquée par une personne, et non pas le nombre de bombes et la somme de leur charge, qui n'a pas voulu exécuter l'ordre de lancement depuis sons sous-marin ! J'ai pris cette photo prémonitoire qui en dit beaucoup en 2018 non loin du nouveau siège de l'OTAN à Bruxelles. Ce square est de l'autre coté de la route, dans l'ancien quartier russe, quand ils étaient nation associée mais qui s'en souvient ?
quelques réflexions nouvelles sur les attitudes de D. Trump
Ukraine : E Macron apeut etre moins de credit dans l UE mais reste chef d une armee combattante independante avec notamment des armes nucléaires pour ne plus parler de dissuasion et ca change tout
autant on a pu oublier les causes notamment ukrainiennes de la guerre devant l attaque russe, autant desormais le soutien a VZ doit etre sans faille devant l attitude de d Trump
les Etats-Unis, si tant est que DT les représente, sait rentrer dans la guerre en temps de crise elle sait aussi s en retirer pendant la crise !
Lettre à Donald TRUMP
Vous retrouverez en lien et ci-après un courrier dont j'ai essentiellement participé en prévision notamment de la rencontre entre D. TRUMP, E. MACRON et leurs homologues
Paris, le 20 février 2025
M. Donald TRUMP
Président des Etats-Unis
Maison Blanche
(par email) (English version to come)
Monsieur le Président des Etats-Unis d’Amérique
Pour mémoire, l’I.R.C.E est un Think et Do tank généraliste et indépendant, contrairement à ce que vous connaissez dans votre pays. Nos réflexions à charge et à décharge sont souvent reprises en France et en Europe par les écosystèmes ministériels, diplomatiques, institutionnels, industriels, financiers, économiques mais aussi aux Etats-Unis. Je vous écris en tant que Français mais surtout Européen avec le concours de certaines autres personnes issues de domaines variés.
Tout d’abord, recevez nos félicitations pour votre nouvelle élection sans appel, répondant à l’aspiration de la majorité des étasuniens. Permettez moi ensuite d’aborder quelques grands thèmes majeurs non exhaustifs, comme la défense, la concurrence, l’économie, l’industrie, l’énergie sur lesquels les Etats-Unis d’Amérique et ceux d’Europe, unis davantage dans la diversité, peuvent ou non s’affronter, si possible dans une concurrence intelligente. Si la compétition est souvent porteuse, vous savez bien que tout affrontement crée des dégâts à toutes les parties, quel que soit l’objectif.
Avant d’aborder le fond, il convient encore de comprendre les réalités européennes. L’Europe pourrait vous remercier de l’aider à se souder mais elle a actuellement plutôt peur comme quand les Etats-Unis n’ont pas répondu à son appel ou quand ils nous ont trop contrôlés et habitués à nous référer à leur système, notamment dans certaines constitutions d’après seconde guerre mondiale, pour ne pas dire deuxième avant une potentielle troisième qui peut se préparer. Vous en portez actuellement une part de responsabilité par la forme de vos actions même si elles peuvent être légitimes. Le système européen est composé d’institutions et d’une gouvernance propre bien identifiée mais également de pays de tailles et de richesses différentes, avec également de groupes de pays qui sont de véritables laboratoires avec leurs savoirs, savoirs faire et savoirs être qui peuvent être forts entre eux dans toute forme de partenariat, internes ou externes, que ce soit des coopérations, des collaborations ou des alliances.
Vous êtes élu par les Etasuniens et non par les Européens sur un programme interne avec des initiatives et des choix souvent étonnants et offensifs, dans une relation transactionnelle parfaitement assumée plutôt bilatérale que multilatérale. Votre politique interne ne nous regarde pas, mais ne nous trompons pas, nous avons les mêmes combats, qu’ils soient économiques, sécuritaires ou migratoires, même si les Européens, qui ont créé en grande partie votre nation, pensent toujours que vous pouvez voire devez venir les secourir. Mais il est vrai que, comme avec l’Intelligence Artificielle, votre nation n’est plus celle du temps de La Fayette et a créé sa propre identité, ce que les Européens ont su préserver. Nous avons oublié les enseignements de la crise COVID sauf certaines initiatives également prises de notre côté.
Les Etasuniens ont aussi droit de changer la sécurité mondiale désormais installée en Europe, où vous semblez vouloir une stabilité alors que vous alimenter un feu potentiel que vous ne pourrez plus contrôler. Cela est en incohérence avec l’image d’une plus grande attitude responsable de chef d’Etat avec donc néanmoins certaines interrogations sur vos propos territoriaux qui pourraient d’ailleurs faire le jeu de certains autres dirigeants, sauf à penser que vous réveillez uniquement certaines réalités et consciences, surtout quand on découvre la liste de vos invités pour votre intronisation. Pour revenir sur une image, votre ancienne idée d’intervention par hélicoptères porteur d’eau pour éteindre le feu de la cathédrale Notre Dame qui vous émerveille était peut-être bonne mais elle aurait sans doute contribué à la destruction de l’édifice.
Si vos méthodes peuvent surprendre, elles devraient être mieux écoutées, analysées et observées pour diriger des Etats ou des collectivités avec méthode, comme utilisées pour les entreprises que vous connaissez, mais avec certaines réalités qui peuvent être différentes. En chef d’entreprise et désormais à nouveau d’Etat, vous pourriez nous aider à nous définir et fonctionner de façon efficace notamment pour être plus forts ensemble, sous quel slogan, avec quelle identité, avec quelles forces, en gommant quelles faiblesses ? Vous pouvez vous nous donner quelques enseignements de fonctionnement et de développement afin de pouvoir enfin, comme pour vous, être aussi fort sur le papier qu’en réalité, même unis dans la diversité. Votre caractère à la fois promoteur, mais aussi battant et modérateur, cherchant que cela avance, reconnu pour faire germer les solutions, peut également se retourner contre vous avec votre façon psychologique naturelle de blâmer et de manipuler comme l’attendent certains de vos interlocuteurs, vivant pour le part sur leurs peurs mais sachant manier aussi la prise de judo, dont il faut vous méfier.
Votre façon de jouer faussement avec les chiffres, comme quand il s’agit du financement de l’OTAN, et comme les Britanniques l’ont subi pour les orienter vers le Brexit, peut également tromper vos interlocuteurs, comme vous-même, et peut aussi hélas vous discréditer. Enfin, vis-à-vis de l’Europe vous agissez psychologiquement en Parent parfois normatif, parfois bienveillant mais face à une Europe enfant libre ou adaptée et sans doute faudrait il revenir sur des positions objectives et informatives et nous semblons comprendre, sans juger, que vous considérer que vous n’avez pas actuellement d’interlocuteur à votre hauteur dans l’UE, sauf dans certains Etats-membres.
En matière d’économie, comment désirez-vous faire votre marché en Europe ? Souhaitez-vous par ailleurs une Europe keynésienne ou schumpétérienne ? Souhaitez-vous que l'Europe avance dans l’ordre ou dans le désordre ? En position de force et agressive ou de faiblesse et dépendante ? En alliés face à la Chine ou alliés de la Chine ? Avec des banques centrales en accord ou en désaccord pour limiter les taux et l’inflation ? Avec des normes dures ou des accords commerciaux dérogatoires ? Et, n’est ce pas le moment de renégocier un Nouveau deal transatlantique en relançant le TAFTA ?
Nous sommes tous préoccupés par l’industrie en terme de création de valeur et d’emplois. La présidence du Conseil de l’UE reprend souvent le terme de réindustrialisation et de compétitivité. Quelle stratégie interdépendante court, moyen et long terme pourrions-nous mettre en place et sur quels produits, dans un esprit d’achats croisés, de dépendance dans l’interdépendance en Europe alors que nous pourrions être forts de notre diversité ? Pourquoi d’ailleurs avez-vous tant besoin de vous protéger quand vous pourriez miser sur le patriotisme pour acheter des produits étasuniens comme savent bien le faire les Japonais ? Ne pourrions-nous pas allier notre recherche et nos fabrications quand les Etats-Unis ont besoin d’investir 10, les Européens n’ont besoin que de 5 et les Chinois de trois sauf si bien sur les Européens se rapprochent finalement des Chinois ?
L’UE et ses Etats, sauf peut-être la France, ne sont pas de nature protectionnistes mais disposent néanmoins d’un arsenal juridique et fiscal permettant de réagir à des plaintes. S’agissant de la balance commerciale et des taxes, prises de façon globale ou avec chaque Etat, est-ce la faute des Etats si les consommateurs préfèrent les voitures allemandes qui ne sont pas subventionnées, comme en Chine, le fromage et le vin que vous essayez de reproduire et le luxe français, ou d’autres produits européens ? Tout le monde, même la France achète des produits industriels étasuniens sans buy european Act, contrairement à vous, et sans contreparties généralisées, en essayant dorénavant de nous poser la bonne question de savoir si une alternative européenne est possible, à quel prix, à quelle disponibilité, à quelles normes, en dehors des considérations de géopolitique.
Que pensez vous de la plainte de la Chine à l’OMC qu’elle ne respecte pas, sauf quand cela l’arrange ? Ne pourriez vous pas nous aider à normaliser le marché stratégique et commercial du Mercosur pour faciliter les échanges et la qualité des produits, qui peut aussi lutter contre l’obésité de vos et de nos concitoyens? Même si vous conviendrez que le commerce, qui semble être aussi pour vous une arme, est à la base du fonctionnement mondial, ne pensez vous pas que les achats croisés ne devraient pas déroger aux règles de la normalisation en place dans le pays ou l’espace acheteur ? Reste à savoir quels sont les risques acceptables ou inacceptables ? Quand vous parlez de voitures, vous n’abordez justement que celles d’Allemagne et des Ford circulent bien en France ou d’autres pays. Voulez vous diviser ou vous mettre à dos un de vos alliés les plus forts en Europe ou peut-être pourriez-vous analyser la balance globale ?
Les Européens s’étonnent enfin de la mise en avant de votre champion E. Musk, qui ne serait donc pas devenu apatride et n’agit plus pour son propre compte au sein des 7 merveilleux au-delà des GAFAM, dans les relations internationales et la notion de souveraineté dont la signification ne semble pas être commune. Ils oublient aussi que vos ambassadeurs ne sont pas issus de formation diplomatique, avec une sponsorisation très large des entreprises. Concernant les données personnelles, je reprendrai simplement les distinctions internes à l’UE entre une France qui protège mais qui achète volontiers des technologies d’origine étasuniennes et les reste des Etats-Membres qui veulent valoriser les données tout en reconnaissant les bienfaits du RGPD, voire de la sécurisation du Cloud.
S’agissant de l’énergie et de l’environnement, nous aurions beaucoup de chose à relever à charge et à décharge qui pourraient nous faire réfléchir, notamment les choix et transactions de sources d’énergie, liés ou non au changement climatiques et à la Russie. Le Groenland et els routes du Nord pourraient aussi être un sujet intéressant, tout comme Panama et l’Afrique.
En matière de défense, la France au sein de l’UE, mène une projection psychologique, un même combat et de mêmes aspirations que les Etats-Unis sauf qu’elle n’en a pas les moyens seule. Les armées françaises et britanniques, certes en dehors de l’UE, mais combattantes, sont respectées et savent atteindre les mêmes objectifs avec deux, voire trois fois moins de budget, comme d’ailleurs pour ce qui est de nos start-ups. Voulez vous quitter l’OTAN ? Comme vous, elles ne sont pas non plus en première ligne face à la menace russe réapparue, mais semblent être un élément protecteur. C’est cette dimension militaire qui manque à l’UE pour être autonome et diplomatiquement forte et qui vous libérerait pour vous consacrer à l’Asie, peut-être aussi en nous appelant en soutien ? Tous les autres pays de l’UE misent sur votre soutien, notamment en économie de guerre, dont nous avons vu l’énergie déployée en 1942, mais peuvent aussi désormais se retrouver derrière la France, plus forte, jouant le jeu du « sans toi », comme il y a longtemps et notamment à la suite de décisions incomprises. L’argent européen existe et vous en profitez. Nous pouvons désormais mieux le mobiliser pour nos propres besoins s’il est avéré qu’il en est terminé de la puissance et la bienveillance étasunienne, voire des achats étasuniens toujours possibles en Europe, même avec des clauses miroir de contreparties comme vous le pratiquez. Mais qu’en penseront les Polonais, les Tchèques et les Hongrois, une nouvelle fois abandonnés même avec des matériels qui ne fonctionnement finalement peut-être pas, comme quand la France a acquis ses avions de guets ? Est-ce cela que vous cherchez pour votre économie ? Et quelle colère déclencherez-vous si le monde n’avance pas ?
Les principes de fonctionnement de l’UE sont différents des autres structures fédérales avec une défense située en dehors des partages de souveraineté et dont la structuration est accordée à l’OTAN où vous êtes un acteur majeur. Plutôt que s’engager sur des promesses de sécurité qu’elle n’est pas capable de tenir, et entretenir des pseudos états-majors fédéraux de coordination, qui ne s'accordent finalement que de façon détachés au sein de l'OTAN, l’UE devrait s’afficher clairement avec l’OTAN, que toutes les nations reconnaissent, même par la France de façon différente. En acceptant de revoir vos engagements dans l’OTAN au profit des Européens, vous renforcerez à la fois la diplomatie européenne et ses liens avec les Etats-Unis. Une fois la défense liée à l’UE, L’OTAN devrait aussi de ce fait avoir un regard sur l’intégration européenne si les Français l’acceptent. Restera aussi à analyser le support nucléaire au profit des Européens. Peut-être que l’ancienne UEO, idée française avec des clauses plus fortes, reviendra pour créer le pilier européen au sein de l’OTAN avec une gouvernance propre. Mais êtes-vous également prêt à l’accepter ?
Nous attendons donc rapidement votre vision de la place des États Unis au sein de l’OTAN mais si possible avec des chiffres réalistes et actualisés, notamment sur la répartition des dépenses. Pourquoi ne pas abandonner l’Europe et gérer son article 5 à distance mais qu’en sera-t-il de l’article 2 sur la coopération économique et de tous vos marchés actuels et potentiels ? Pourquoi avancer des chiffres erronés sur le déficit des pays alors que chacun cotise au fonctionnement de l’OTAN à sa juste part décidée, même si vos alertes sur les capacités à mettre en œuvre en cas de conflits sont déséquilibrées sont légitimes, obligeant les Etats-Unis à fournir davantage, qu’ils interviennent immédiatement ou à terme. Tiendrez vous par ailleurs vos objectifs de 4% actuellement non atteints ? Et que deviendront vos investissements en Europe si la Russie s’en empare, serez vous dédommagés ? Par ailleurs, croyez-vous un accord avec M. Poutine sur le partage du monde comme à Yalta ? Quelle pourrait être votre notion de solidarité ?
Vous avez besoin de vous concentrer sur l’Asie mais vous devez auparavant nous aider à nous structurer pour éviter de revenir une troisième et peut être ultime fois, car vous le ferez en sauveur de vos intérêts même en nous blâmant fortement. La Russie va se renforcer comme avant 1991 mais rien ne dit qu’elle attaquera comme nous nous y attendions en 1989 en quasi alerte permanente dans nos régiments. Pour autant, cette fois elle ne sera pas ennuyée par les défections de pays tiers, désormais dans le camp occidental, sauf peut être en interne dans certaines régions. Vous devez nous aider à coordonner les axes de synergie avec les cohérences opérationnelles, industrielles, économiques, ce qui renforcera de facto l’identité européenne et légitimisera les augmentations de budget que vous réclamez pour renforcer les capacités au cas où vous décideriez de ne pas intervenir.
Finalement votre action va servir les intérêts européens en nous donnant le temps de pouvoir fabriquer nos propres matériels sans être dépendant des vôtres ou des autres fournisseurs toute chose égale par ailleurs en terme de qualité, de prix, de délais de livraison, de facilité d’entretien et surtout de performance. Sans avoir peur de vous heurter ni de prendre leurs responsabilités, les Européens conserverons les structures de l'OTAN et leurs normes en vous soumettant peut être cette fois à une règle durcie. Le chantage étasunien au carnet de chèque ne date pas de votre mandat où vous n’avez jamais cessé d’investir mais déjà des années 90 où nous avions réussi à créer une équipe d’Europe industrielles en vous forçant à coopérer plutôt qu’à vous imposer.
S’agissant du conflit russo-ukrainien, je sais que certaines publications vous sont inspirantes et qu’il convient de réduire ce risque de gouffre pouvant entrainer de nombreuses nations surtout pour un contrôle de ressources, des terres rares et d’un espace économique plus qu’un aspect militaire, avec une OTAN déjà en fait aux frontières de la Russie. Mais au même titre que vous jurez devant Dieu et les valeurs étasuniennes, il peut peut-être intéressant de choisir sur quelles autres valeurs pourriez vous miser tout en sachant agir de façon réaliste, réalisable et déterminée dans le temps et non pas élaborer des idées de toute puissance. S’il ne sera pas facile de revenir aux frontières de 2014, il ne le sera pas non plus pour retirer l’OTAN à celles de 1991. Quelles solutions pourriez vous conseiller, comme celles avec lesquelles nous avions réussi à conclure les accords de Minsk, comme auparavant avec la Géorgie pour en fait davantage arrêter les combats que trouver une solution durable. Comme V. Poutine, vous fonctionnez sans limite, vous dans l’action, lui dans l’opinion et vous savez que pour durer ou changer de stratégie, il ne peut y avoir de permission sans protection. Reste à savoir sous quelle forme voulez vous rester dans l’histoire mondiale ? Sauf à avoir un accord spécial avec V. Poutine, quel retour sur investissement aurez vous des sommes versées pour l’Ukraine si ses richesses ne permettent pas de vous rembourser ? Certains demandent par ailleurs votre facilitation pour élargir les accords d’Abraham.
Vous avez raison, il faut arrêter cette guerre de façon raisonnable sans jusqu’auboutisme qui peut mener au désastre, notamment si la Chine apparait. La Russie n’a jamais été battue durablement chez elle quand elle a su se transformer. Mais les Soviétiques ont quitté l’Afghanistan, et les Russes pourraient aussi quitter l’Ukraine. Si je n’ai jamais compris pourquoi nous avions été interdits d’audit du Donbass sous peine d’être persona non grata en Ukraine, cela s’est estompé avec la violence de la guerre menée par les russes, qui ne se sont pas, cette fois, égarés comme ils le disaient entre 2014 et 2022. Mais cet arrête de doit pas être fait n’importe comme et surtout pas en décevant trop vos alliés actuels. En professionnel de la négociation, s’il convient de mettre tous les éléments sur la table, et considérer les aspects psychologiques, il faut être doux avec les personnes même avec la réalité des combats, mais dur sur les faits. Vous connaissez mes écrits sur l’Ukraine et les diverses origines de la crise, sur les Alsaces Lorraine, la Crimée, le plaidoyer, les accords de Minsk, le coupe feu. Mais que ferez-vous si les Européens décident de continuer d’aider sans l’aide étasunienne, d’ailleurs inférieure contrairement à ce que vous annoncez. Rentrerez-vous en guerre contre les Européens par des accords – possibles secrets comme Hitler - avec Moscou ? Quel est le deal caché avec l’UE ou certains de ses état-membres ? Pourquoi négocier sur l’OTAN alors qu’elle existe déjà aux frontières de la Russie, sauf bien entendu à la faire reculer aux frontières de la guerre froide, et donc donner la possibilité à la Russie, désormais réorganisée après sa débâcle en 2022, de pouvoir envahir d’autres pays désormais non protégés ? Mais sans doute est-ce une manoeuvre pour permettre à l’UE de se réarmer ? Pensez vous que les pays d’Europe centrale qui ne veulent plus retourner dans une peur soviétique, continueront à acheter des matériels étasuniens, notamment selon l’article 2 du traité de l’OTAN sauf bien ente du si vous n’en faites plus partie ? Que diraient vos électeurs s’ils n’avaient plus de commandes ? S’agissant de l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN, dont l’inauguration de la base navale a été un déclencheur de guerre, nous sommes d’accord qu’elle peut très bien rester pour l’instant pays associé et ne pas oublier que l’Autriche n’y était pas rentrée en tenant une promesse. S’agissant de l’intégration dans l’UE, qui a été aussi une cause de la guerre, nous voyons bien que de toute façon l’Ukraine n’y est pas prête, ni l’UE non plus et qu’il convient cette fois de prendre le temps, même si la Russie semble dire que le pays peut désormais adhérer en toute souveraineté, qu’elle n’ jamais perdue.
Alors qu’un de vos prédécesseurs a réussi à mettre la Russie à bout de souffle, vous semblez vouloir travailler avec elle au détriment de la Chine mais aussi de l’Europe qui semble être la poule aux œufs d’or que tout le monde veut et qui a(vait) choisi l’alliance transatlantique. Avec vos vues sur le Groenland, vous semblez suivre les raisonnements de V. Poutine pour la prise de territoires. Peut-être avez-vous raison sur Panama mais pourquoi inviter le président chinois à votre prose de fonctions ? Vladimir Poutine considère toujours que la maison qui a été vendue au bout de la sienne lui appartient toujours, sauf qu’apparemment l’Ukraine pourrait donc désormais intégrer l’UE en toute souveraineté comme si elle devait le demander ? Peut-être en échange d’arrêt des sanctions commerciales ou de terres rares qui ne le sont pas tant que ça si l’on sait un peu creuser, notamment en Europe.
Espérant avoir retenu votre attention,
Recevez mes sincères salutations et mon profond respect.
François CHARLES Président de l'I.R.C.E.
fcharles@irce-oing.eu +33 (0)6 23 19 56 05
Institut de recherche et de Communication sur l'Europe – www.irce-oing.eu
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Législatives allemandes 2025
Décryptage en prenant cette fois ma casquette de politologue et ex cadre de parti. S'il y a bien un rapprochement entre la France et l'Allemagne, c'est bien dans la pensée politique gauche droite, contrairement à certains pays totalement à droite. Pour autant, en cartographie, on voit bien l'Allemagne n'a donc pas réussi sa réunification, l'ex Allemagne de l'Est a été déçue par la politique européenne, le SPD est dans les grandes villes comme en France sauf le bastion CSU de Bavière qui tient bon les campagnes comme la CDU, contrairement à la France
Financement de la guerre en Ukraine
Financement de la guerre en Ukraine : certes la corruption est présente en Ukraine mais n'oublions pas que D. Trump ne sait pas compter, mélange parfois tout, comme sur le financement de l'OTAN, a souvent eu des projets personnels industriels qui n'ont pas abouti et semble utiliser les mêmes méthodes de désinformation financière que pour le Brexit. C'est d'ailleurs pourquoi je demande souvent que les sommes mises à dispositions soient gérées en dehors du pays, comme cela devrait aussi être le cas pour les fonds de voisinage et comme apparemment les Etats-Unis l'ont fait pour certaines sommes en finançant directement leur industrie pour envoi d'armes ensuite en Ukraine.
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Dans les années 90, nous étions autant que les doigts de la main, et quelques industriels dont Thales à nous intéresser à l'OTAN à la DGA. Profitant d'un mission qui m'était confiée "pour m...
https://www.irce-oing.eu/2025/01/le-financement-de-l-otan-entre-europe-et-etats-unis.html
Les petites voix positives
J'ai fait mon compte des petites voix négatives au golf qui vous empêchent de bien jouer et je les enseigne dans le cadre du management
Certains me qualifient d'indestructible tant que suis "résilient" pour employer un mot à la mode pour savoir marcher parmi tous les pièges, toutes les jalousies, embuches et peau de banane
et parfois l'important est de savoir jardiner ses rosiers comme me disait un grand ancien que je ne connaissais pas, ce que j'ai finalement fait plutôt qu'aller passer le concours de l'ENA
mais parfois aussi, certaines petites voix aident aussi les anges qui aident les autres comme celle reçue ce matin
"Je me permets de vous écrire car je tenais à vous exprimer mon admiration pour votre carrière et votre parcours. Votre engagement, vos réussites et la manière dont vous avez su évoluer dans votre domaine sont véritablement inspirants.
Vous êtes un bel exemple de détermination et de réussite, et cela m'encourage à continuer à apprendre et à me dépasser.
Merci ".
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