l'agriculture européenne unie... dans la diversité
Les agriculteurs français manifestent sur les normes, pourtant armes commerciales et de protection alors qu'ils le font aussi tout de même pour les revenus alors que les Néerlandais grognent contra la réduction du cheptel pour des histoire d'azote, les Allemands grognent sur des mesures fiscales stoppées qui bien entendu impactent le revenu et les agriculteurs polonais et leurs voisins grognent face à l'intrusion des céréales ukrainiennes et qui dérèglent le marché sous prétexte de guerre et donc qui impacte leur revenu. Donc vous l'avez compris, il s'agit bien de revenu mais cela reflète aussi les attitudes et politiques internes différentes avec pourtant un bien identique traversant les pays. A suivre
Comment jouer avec les institutions
La loi anti immigration vient d'être retoquée par le Conseil constitutionnel français et le gouvernement est satisfait. Cherchez l'erreur. Ou plutôt ne cherchez pas ! Pas de majorité absolue ? Qu'à cela ne tienne. E. Macron fait alliance avec les Républicains pour faire passer un texte et fait aussitôt appel au Conseil pour enlever les rajouts nécessaire à son vote. Cela me rappelle quand E. Macron avait été interpelé par un député allemand lui demandant pourquoi il se permettait d'emmener tout le monde faire la guerre. La réponse fut ... "parce que je suis protégé par la constitution", la seule permettant à un Président de décider seul .. Fermez le ban même si cela peut être opportun parfois... Sinon... tout va bien ! Tiens cela me rappelle aussi un eurodéputé qui reçoit des Américains car poussés par EM et qui scande haut et fort qu'il ne faut pas être naïf, ou un Commissaire qui dit la même chose en ouvrant pourtant le bar car sachant bien qu'il ne peut imposer le Buy European Act. Essayons d'imaginer un nouveau truc pour les agriculteurs...
De bon ou de mauvaise foi ?
Dans quels cas êtes vous de bonne ou de mauvaise foi ?
Mentez-vous parfois ? Tout le temps ? Que cherchez vous à cacher ? À tromper ? Dans quel but ? Pour quoi ? Pour qui ?
Ou cherchez vous plutôt et simplement à défendre une vérité, une logique et une sincérité face à d’autres notamment déclarés officiellement de bonne foi qui jugent parfois ou souvent par intérêt et vous déclarent de toute façon coupable ?
Choisir son camp !?
Entre économie de défense et économie de guerre nationale et européenne
Ancien article de juillet 2023
l’heure où le chancelier allemand, impliqué à nouveau dans les réalités d’intervention et dont l’Etat ne sera désormais peut-être plus blâmé par la France sur le droit du sang, parle aussi d’économie de défense, à l’heure où les institutions européennes passent outre les traités en situation de crise allant au-delà des sanctions et blocus qui étaient ses seules armes, à l’heure où une guerre de haute intensité est à installée aux frontières de l’UE dans une Ukraine qui a su réagir moins étonnamment que l’on peut le penser suite aux investissements faits depuis 2014, il est important de rappeler certaines réalités entre économie de défense et économie de guerre dans une Europe unie dans la diversité.
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, relations européennes, Président de l’I.R.C.E., ancien responsables d’affaires industrielles internationales à la DGA
La France et les pays membres de l’UE et même de l’OTAN ne sont pas en guerre directe. L’étaient-ils contre « l’Etat » islamique loin de nos frontières, dont en Afrique, ou en Afghanistan en opération extérieure ? Etions-nous en guerre contre le Covid ? Etait-ce opportun d’employer ce mot en France pour toute forme d’agression sauf à porter une certaine confusion, ou au contraire mobiliser les populations, les entreprises et les territoires sur les possibles réquisitions, les blocages ou réservations de fabrication comme aux Etats-Unis, qui pourtant étaient rassemblées autrefois en France sous le couvert de la défense économique et de la défense civile ?
Désormais le canon réveille particulièrement certains pays en centre Europe qui veulent prendre une nouvelle revanche avec la Russie en entrainant les pays fondateurs de l’UE, plus à l’ouest réalisant bien qu’ils ne peuvent intervenir seuls et qui ont besoin de développer leur économie de guerre pour soutenir indirectement un conflit de haute intensité, comme pour la guerre d’Espagne puis la seconde guerre mondiale s’agissant des Etats-Unis et même de la France qui n’avait pu livrer les commandes d’avion de la Pologne.
Si pour certains contre leaders, l’OTAN était soit disant en mort cérébrale alors qu’en simple veille, il est nécessaire de maintenir une veille permanente sur l’économie de défense pour éviter les contres coup trop brutaux comme c’est le cas dans de nombreux pays européens, sans nous reposer uniquement sur la dissuasion nucléaire, réservée ou partagée.
Devant la consommation en obus, canons, chars et autres matériels constatée depuis 2022, l’opportunité est là afin de penser autrement pour agir autrement (ed. Chiron) certains développements, certaines innovations, l’accélération des cycles mais aussi pour faire des choix de fabrication plus rapides, pour acheter en interne ou en externe à coûts et efficacité optimisés, être plus réactif, choisir le juste besoin, la bonne analyse de la valeur pour savoir s’il faut par exemple construire un avion ou un drone, voire un système, analyser les bons sujets de ce que l’on veut vraiment et ce dont on n’a pas besoin entre matrice BCG et courbe de Gauss tout en gardant en mémoire que l’originalité fait parfois la différence. Certes l’innovation doit pousser la technologie et l’efficacité mais il convient aussi de continuer à savoir réaliser des matériels simples d’emploi, facilement réparables et peu chers notamment au regard des armes qui peuvent aussi les détruire.
Il faut aussi penser à l’après guerre et la gestion des matériels comme au retour à la paix même s’il faut auparavant gagner la guerre avec peut-être aussi certaines prises de guerre comme la France a su, en 1945, récupérer certaines compétences pour ses moteurs d’avions et d’hélicoptères.
C’est une opportunité pour revoir ou consolider les relations état-industrie dans une équation couts objectifs, livres ouverts, partages des risques, bonus et malus et solidarité momentanée ou permanente avec discussions sur les réserves de R&D dans une certaine résilience, comme il doit être important de le trouver dans les politiques et moyens de financement.
C’est une opportunité de réaliser des développements et des innovations intelligentes à travers l’Europe sur des savoir-faire reconnus et non avec saupoudrage géographique, et pourquoi pas avec les GAFAM avant notamment qu’ils ne s’engouffrent seuls dans la défense. C’est une occasion de reconnaitre les avantages d’une possible mono-construction forte soutenue autrement notamment financièrement et collectivement pour maintenir un effet d’échelle, avant de penser automatiquement projets en coopération qui sont, dans la défense, toujours plus chers que dans le civil.
C’est une chance pour une logique « European by design » en amont des processus avec segmentation des choix, dépendance dans l’interdépendance et gestion des dérogations nécessaires pour maintenir l’efficacité des armes tout en employant et adaptant au maximum des technologies civiles avec gestion du risque coût, délais, performance.
C’est une opportunité d’innovation en termes de maintien en condition opérationnelle décloisonnée entre besoins nationaux et extérieurs, en pensant aussi stratégie et tactique de fabrication et de logistique avec les clients partout dans le monde pour le besoin des forces nationales et européennes.
C’est une opportunité pour l’environnement du champ de bataille dont la robotique, le numérique et l’espace qui profiteront en interdépendance avec l’industrie civile sans forcément parler de finalité de destruction.
C’est une opportunité de normalisation et d’interdépendance entre les matériels avec recherche d’uniformisation de gestion de configuration raisonnable mais non forcée, surtout dans des identités différentes et sensibles, même si cela est parfois la solution.
L’économie de guerre et de défense passe bien entendu par l’énergie d’une part pour les matériels, avec toujours une ligne si possible responsable de l’environnement, mais réaliste de l’emploi des matériels sur des théâtres d’opération, avec des combinaisons croisées des savoirs faire mais aussi des dynamiques accélérées comme par exemples sur les batteries, mais aussi d’autre part pour les territoires et les populations concernant l’origine mixée des sources d’alimentation.
C’est une opportunité de développement des réserves, non seulement civiles ou territoriales, mais également industrielles pour aller soutenir les militaires sur le terrain, voire de développer une nouvelle période de sensibilisation militaire en adéquation avec ce nouveau temps.
C’est aussi une opportunité d’innovation politique pour faire avancer les décisions communes notamment sur les autorisations à l’intérieur de l’UE comme pour exportations à l’international, en respect, cohérence et réalisme des valeurs affichées.
Il s’agit aussi de revoir les dynamiques financières pour les industries de défense et duales, à savoir civiles militaires mais aussi publiques privées, de savoir bloquer ou compenser l’inflation ou la taxonomie sur certains domaines chauds, de savoir pratiquer l’innovation financière en confiance comme le soutien par des titrisations.
Cette liste pourrait être longue. La guerre économique et l’économie de guerre doivent également et surtout profiter de tous les fondements de l’intelligence économique pour les entreprises et autres organisations, en passant jusqu’au niveau de l’UE, où l’on se bat souvent tous les jours dans l’environnement concurrentiel, mais également avec les partenaires, que ce soit pour les coopérations, des collaborations ou des alliances. N’oublions pas la 6e force de Porter que sont les Etats ou institutions, qui régulent mais peuvent déclencher les conflits et leurs effets directs ou sous-jacents sur les politiques générales.
EM : "ne pas rendre possible la victoire russe"
Je relève souvent les égarements de vocabulaire du président de la République en utilisant les mots de guerre, économie de guerre, réarmement, ou mort cérébrale alors que nous n'y sommes pas ni dans le fonds ni dans la forme.
Par contre, il reste prudent dans les termes employés vis-à-vis de V. Poutine comme dernièrement quand il dit "qu'il ne faut pas rendre possible la victoire russe", qui ne signifie pas qu'il veut une défaite jusqu'au boutiste et improbable sauf dans une guerre longue, très longue mais la première phase de 8 ans entre 2014 et 2022 ne l'était elle déjà pas
Comme pour les intérêts vitaux, il ne dit pas de quelle victoire ni de quelle défaite contrairement aux principaux anciens "pays de l'est" qui, comme l'Ukraine, ne considèrent une victoire qu'avec un retour derrière les frontières sans conditions et ils ont raison mais sans pour autant savoir quand et avec des pouvoirs financiers et matériels limités sauf à compter sur les Etats-Unis.
Et quant au départ possible des Etats-Unis de leurs bases d'Europe, qui ne se fera pas du jour au lendemains, seuls les Français en parlent voire le désireraient alors que les autres ne le ressentent pas réellement sachant que les Etats-Unis n'avaient jamais autant investi en Europe que dans le premier mandat de Donald TRUMP qui a un discours électoral, qui n'est pas fou mais qui risque néanmoins de tout faire pour arrêter cette guerre couteuse en matériels et en personnels. Et n'oublions pas que le peuple étasunien, même issu de l'Europe, est isolationniste sauf quand ses troupes, ses matériels ou son sol sont attaqués, comme ils peuvent l'etre aussi en Europe.
Viktor ORAN à l'hommage à Jacques DELORS
La présence de Viktor ORBAN à l'hommage à Jacques DELORS ne me surprend pas considérant que lors de notre diner sur les Valeurs européennes, seules les ambassades polonaises et hongroises avaient répondu présentes
Ukraine : économie de guerre et missiles
Choc d économie de guerre pour l Ukraine : explication de texte : tant que nous ne serons pas en vraie guerre nous serons dans la phase de productio et d aide etasunienne de 1940 avant son entree en guerre, donc limitée. nous pouvons aussi imaginer un vrai choc d aide avec une vraie economie de guerre et un controle comme aux états unis en 42 sans encore y rentrer. les efforts actuels ne sont que des rustines. alors soit nous mettons le paquet soit il est temps de negocier !
Raids de missiles : finalement ... on peut aussi rapprocher les attaques russes par missiles aux attaques de V1 et V2 sur la Grande Bretagne non précises mais au moins visant à essayant de déstabiliser la population.
Hommage à Jacques DELORS
A 98 ans, Jacques DELORS tire sa révérence avec un nombre de distinctions et décorations forçant l'admiration et la reconnaissance nationale et surtout communautaire, correspondant à un cycle nécessaire pour la construction européenne.
Souvenons nous de ses atouts remarqués et éprouvés en matière sociale et économique déjà au niveau national notamment avec J. Chaban-Delmas, de son projet de Premier Ministre Colbertisme trop puissant et non accepté par F. Mitterrand, et de sa présidence de la Commission européenne pour 10 ans avec le soutien d'Helmut KohL où il put définir, en marchant déjà sur deux pieds, à la fois une politique de compétitivité industrielle, de dynamisme et d'ouverture économique et commerciale avec l'acte unique mais également l'euro, et déjà sociale et éducative européenne avec Shengen et Erasmus, souvent avec le soutien Britannique, ayant fait avancer un certain "moule européen".
S'il su être à la manoeuvre au niveau européen avec son profil 3-6-9 de battant, loyal et modérateur, il n'a pas souhaité connaitre l'échec des urnes, mais surtout l'impossibilité de mener une certaine politique. Il avait compris que la politique européenne n'est pas la politique nationale et que si les citoyens, finalement déçus, l'attendaient comme chef d'Etat, il n'en n'était peut-être pas de même bien entendu par ses opposants mais aussi ses soit disant amis politiques qui n'oeuvraient pas pour l'intéret général.
Ses engagements permanents ultérieurs vers la nécessité d'une Europe solidaire, notamment sur l'énergie, ont sans doute contribué de façon apparente ou sous-jacentes à de nombreuses facilitations et compréhensions, même si plutôt apparemment en dehors de France comme il l'a souvent regretté, comme d'autres personnalités l'ont connu auparavant.
FC
Coup de théâtre, causes et conséquences sous-jacentes pourtant prévisibles au proche et moyen Orient
Israël vient de connaître une sorte de 11 septembre d'horreur, après un e sorte d'accalmie précédant la tempête, rappelant par là même que le renseignement technique ne remplacera jamais le renseignement humain qui peut être néanmoins trompé et que le système réputé le plus fort a été balayé rapidement, comme l'a été l'armée française en 1940, point noir d'Hitler car réputée meilleure armée du monde.
Les Palestiniens - ou du moins les forces terroristes du Hamas qui n'a jamais voulu la paix et s'opposent à l'autorité palestinienne et au Fatah - ne gagneront rien et ne peuvent qu'être condamnés après les attaques faites et surtout la façon dont elles ont été faites, notamment pour le rassemblement des jeunes, jugés sans doute mécréants, rappelant de vraies opérations de guerre, comme nous les avons revues récemment en Ukraine, et auparavant également en Europe dans les Balkans entre des gens qui se cotoient pourtant sans crainte apparente, sans forcément remonter à la dernière guerre mondiale.
Le Hamas a finalement renversé la table, reprenant les propos d'un élu local, comme un volcan en subitement en irruption, constatant bien que tout le monde se moque de la situation, déjouant même techniquement la veille israélienne, mais avec un coup de théâtre pourtant prévisible voire attendu montrant qu'il ne s'agit plus que d'une simple guerre des pierres. Les Palestiniens vont subir désormais un nouveau déluge de feu.
Dans une analyse des faits à charge et à décharge, il est de toute façon évident de soutenir Israël, comme il faut soutenir l'Ukraine, alliés du monde occidental. Il convient aussi d'oublier bien entendu tous les faits et méfaits passés ayant pu être commis par des pays occidentaux ou assimilés, ces derniers étant passés à autre chose. Sans défendre d'aucune façon les assaillants et leur violence, Il est bien entendu également plus opportun de rappeler les souffrances que ces derniers ont vécus, avec leur statut d'éternelle victime leur donnant hélas un certain et trop grand droit d'extension sur les territoires voisins pauvrement défendus, provoquant soumission et enfermement. Israël relance un nouveau siège de la bande de Gaza. Espérons qu'elle na va pas, en représailles, réitérer les massacres de Sabra et Chatila au sud Liban en 1982.
L'Etat hébreux n'est pas encore en conflit contre les autres nations sauf avec la communauté palestinienne et ses terroristes et donc juridiquement non en guerre sauf donc à reconnaitre qu'il s'agit d'un autre Etat. Mais n'étions nous pas "en guerre" contre les terroristes de Daesh, qui avaient pourtant créé un "Etat islamique", et contre le covid ?
V. Poutine n'avait-il pas non plus finalement renversé la table, avec une façon plus que condamnable, à moins que ce ne soit les Ukrainiens qui l'aient fait auparavant mais sans volonté de tuer et que V. Poutine voulaient la redresser ? Mais pourquoi étions nous interdits d'aller organiser une mission d'observation dans les territoires de l'est quand nous voulions oeuvrer pour la paix en 2016 ? Peut être pas forcément une paix acceptable par tous, alors que tout le monde s'en moquait ? V. Zelinsky va encore devoir revenir à la charge pour obtenir des armements sans pouvoir blâmer tout possible désintérêt.
S'agissant de la prise de recul, les spécialistes de chaines d'information nous ont bien montré les différents enjeux régionaux et le jeux des alliances avec impacts sur les BRICS élargis, les soutiens de l'Iran et potentiel du Qatar, la volonté de rayonnement de l'Arabie Saoudite et Mohammed Ben Salman, les essais et gels de certains rapprochements. Ils nous informent d'une Russie prudente, d'une Turquie qui ne l'est pas moins avec une demande de justice globale, un monde arabe jugeant les Hébreux responsables de l'étincelle sauf l'Egypte. Ils nous montrent le déploiement des forces étasuniennes où l'on découvre "le plus gros porte-avions du monde" craignant une déstabilisation de la région plus que pour agir contre de simples terroristes. Les aides européennes, qui avaient la possibilité de rassembler Palestiniens et Israéliens seront-elles réduites ou gelées ?
Mais, reste une question : pourquoi cette attaque a-t-elle lieu maintenant, certes en profitant du jour d'une fête religieuse ? Serait-ce finalement un genre de Baroud d'honneur mais au profit de qui et avec qui derrière, si cela est le cas ? Etait-elle vraiment préparée sachant que la mise en oeuvre des moyens souples est rapide contrairement à une armée lourde ? Les capacités de production de roquettes, désormais opérationnelles et sans doute aidées par l'Iran, étaient elles suffisantes ? Ont-ils profité de la grève des réservistes ? Mais surtout quelle nation ou groupe de nations aurait pu déclencher cette opération, au delà de simplement la soutenir, pour empêcher certaines dynamiques régionales ou mondiales, voire détourner l'attention ? La réponse est sans doute dans les lignes plus avant.
Sans doute un cocktail de tous ces éléments. Et rappelons nous qu'il a été dit que l'étincelle viendra de l'est, même si l'on pensait un moment que ce serait à cause de l'Ukraine