V. Poutine et ses peurs
Contrairement à ce que certains disent, V. Poutine n'aiment pas les situations de force comme le lion J. Staline, tout en vantant ses mérites anciens pour la constitution de l'Union soviétique en opposition aux alliés et en oubliant les aides accordées pour que le pays puisse réagir et repousser l'ennemi. Pratiquant le judo, il n'est pas un attaquant et utilise les failles et l'énergie de l'autre. Il vit en fait sur ses peurs avec un soit disant alibi de loyauté vis-à-vis de son pays, pouvant se transformer en modérateur et en battant. Il a peur de tout et est parfois au bord des larmes avec un sourire du pendu. Il a peur d'échouer pour son pays, peur que la tension s'éveille pour faire monter certaines réalités même dans la diaspora russe à l'étranger, éduquée qui entretient les mêmes discours que les Babouchkas des campagnes profondes. Il a peur de ne pas pouvoir être parfait et de ne pas pouvoir accéder à ses caprices d'enfant. Nostalgique, Il fait difficilement le deuil de l'histoire, comme pour l'Allemagne de l'Est et surtout de son histoire, en cherchant l'équilibre à son profit. Il a réintroduit la relation pour composer avec elle dans le pays. Mais gare car en perfectionniste, il ira jusqu'à ce qu'on l'écoute ou que les opposants se taisent ou le rejoignent mais sans tuer en masse sans ressenti comme Staline. Contrairement à Staline, il n'assume pas les assassinats comme s'il ne les souhaitait pas en ignorant même les identités des personnes concernées même s'il les écoute sans vouloir le montrer. Il attaque en réaction et envahit ses voisins souverains comme s'il s'agissait d'une affaire intérieure comme pour la Tchétchénie. Ses prochaines cibles pourront être les pays baltes auparavant annexés mais en se rappelant tout de même que Staline n'a pas attaqué l'OTAN en laissant aussi l'Autriche en dehors. L'un a poussé à sa création, l'autre à son réveil sauf s'il s'agissait de la tester. Il sait que beaucoup de militaires occidentaux n'auront pas envie de se battre pour les baltes, les missions aériennes ne sont pas des missions terrestres, alors que ces derniers font des efforts démesurés pour participer aux déploiements extérieurs. Peut-être que le Royaume Uni réagira comme autrefois, voire le Président français, seul maître à bord de la défense française. Mais comme Staline, il restera en place jusqu'à sa mort naturelle et il semble devoir encore vivre longtemps. Reste à savoir s'il se sabordera avec son pays pour la gloire de la patrie, voire de la sienne. Le lion Trump ou le loyal Biden décideront de la suite très prochainement. Rappelons nous qu'avec D. Trump les Etats Unis n'ont jamais autant investi militairement en Europe et dont peut etre les républicains bloquent les budgets pour mieux les libérer ensuite
Appel au report de la 3e prédiction de Fatima
il y a 54 ans, j'avais alors 7 ans, une religieuse confia à mes parents les 3 dernières prophéties de Fatima, pourtant interdites de divulgation. Je ne suis pas Nostradamus et j'aime croire quand la science ne me prouve pas le contraire.
1) un grand monarque viendra en France du nom de François. Si je me suis lancé en politique à 16 ans, et si je fais désormais notamment de la géopolitique, ce n'était donc pas moi mais bien qui nous savons
2) la Religion reviendra en Russie. Cela arriva après 1991 avec un grand pouvoir désormais partagé ou accompagnant le pouvoir politique
3) la troisième guerre mondiale commencera par une étincelle à l'est et dévastera notamment la France par le feu nucléaire sauf certaines régions dont la Bretagne. Russes et les Chinois se rejoindront en méditerranée. Fatima, dont le soleil tremblant, a lieu en 1917, avant la deuxième guerre. Pendant longtemps et désormais on pense bien entendu à l'Ukraine même si cela aurait pu être le Proche ou le Moyen orient selon nos lunettes et à en 1917 ou il y a 54 ans, la Chine ne s'était même pas encore réveillée !
Lors d'une discussion récente, je viens de réaliser que le commandant de sous-marin russe et dont une place, en face de l'OTAN, porte le nom, ne pouvait pas envoyer son missile et que nous ne devions finalement pas avoir peur des hordes de chars russes fin des années 90, alors que je servais dans mon régiment en Allemagne. La raison est simple : la seconde prédiction n'avait pas encore eu lieu.
La question n'est donc pas si la troisième va avoir lieu mais quand, comme je l'écris déjà à la fin de certains articles.
Comme pour le dérèglement climatique qui, nous le savons, n'est pas uniquement du à l'activité humaine mais que nous pouvons essayer de freiner avec nos grande intelligence, nous pouvons aussi trouver des solutions réalistes sans forcément perdre la face pour remettre à plus tard le cataclysme que les grands stratèges bien subventionnés ne voient pas ou n'ont pas le courage de dire sans se référer aux prophéties mais simplement avec les faits. Et ce pour toutes les parties.
Même si V. Poutine réveille l'Europe, et que l'assassin de Jaures n'a pas été condamné, nous pouvons tout de même soulever certaines réalités. La protection des frontières est primordiale, mais je vis toujours mal avoir été interdit par l'ambassadeur d'Ukraine d'aller dans le Dombass en 2018 et proposer des solutions, sous peine d'être personae non grata, ce que certains élus ont vécu.
Personne ne veut voir non plus la complémentarité russo-chinoise qui s'opère déjà et sur l'esprit belliqueux quand on entend "préparez vous à la guerre" lors de l'inauguration de la base de Djibouti sortie de terre en peu de temps
Il est évident que l'Afrique est le nouveau continent stratégique, car sera épargné par les frappes nucléaires faute de sites sensibles. L'humanité y est d'ailleurs née. Si les Russes ont pris la place des Canadiens et Japonais pour contrôler les mines et disposer d'argent, se moquant bien des sanctions, peut-être y a t il aussi autre explication.
Crise agricole - le coup Gabriel Attal envers les syndicats
Je regarde avec attention ce qui se passe ce soir.
Le jeune premier ministre quasi aussi bon intellectuellement que son patron et tres bon communiquant "tête à tête" a fait le maximum en se rendant avec deux ministres sur le lieu de l'embrasement en faisant son discours et avançant ses mesures fortes sur une botte de foins et discutant avec le meneur initial de la Coordination rurale et partageant un vin chaud
les barrages locaux initiaux vont etre levés
Bien entendu, tous les autres syndicats comme la FNSEA, la Coordination Paysanne, les jeunes agriculteurs... ont été vexés sous prétexte notamment que les annonces ne répondent pas à toutes le revendications
Je me souviens de la consultation que j'avais faite dans cent exploitation en Cote d'Or dans le cadre de l'IRCE. De nombreux exploitants étaient contents que nous soyons "indépendants....
l'agriculture européenne unie... dans la diversité
Les agriculteurs français manifestent sur les normes, pourtant armes commerciales et de protection alors qu'ils le font aussi tout de même pour les revenus alors que les Néerlandais grognent contra la réduction du cheptel pour des histoire d'azote, les Allemands grognent sur des mesures fiscales stoppées qui bien entendu impactent le revenu et les agriculteurs polonais et leurs voisins grognent face à l'intrusion des céréales ukrainiennes et qui dérèglent le marché sous prétexte de guerre et donc qui impacte leur revenu. Donc vous l'avez compris, il s'agit bien de revenu mais cela reflète aussi les attitudes et politiques internes différentes avec pourtant un bien identique traversant les pays. A suivre
Comment jouer avec les institutions
La loi anti immigration vient d'être retoquée par le Conseil constitutionnel français et le gouvernement est satisfait. Cherchez l'erreur. Ou plutôt ne cherchez pas ! Pas de majorité absolue ? Qu'à cela ne tienne. E. Macron fait alliance avec les Républicains pour faire passer un texte et fait aussitôt appel au Conseil pour enlever les rajouts nécessaire à son vote. Cela me rappelle quand E. Macron avait été interpelé par un député allemand lui demandant pourquoi il se permettait d'emmener tout le monde faire la guerre. La réponse fut ... "parce que je suis protégé par la constitution", la seule permettant à un Président de décider seul .. Fermez le ban même si cela peut être opportun parfois... Sinon... tout va bien ! Tiens cela me rappelle aussi un eurodéputé qui reçoit des Américains car poussés par EM et qui scande haut et fort qu'il ne faut pas être naïf, ou un Commissaire qui dit la même chose en ouvrant pourtant le bar car sachant bien qu'il ne peut imposer le Buy European Act. Essayons d'imaginer un nouveau truc pour les agriculteurs...
De bon ou de mauvaise foi ?
Dans quels cas êtes vous de bonne ou de mauvaise foi ?
Mentez-vous parfois ? Tout le temps ? Que cherchez vous à cacher ? À tromper ? Dans quel but ? Pour quoi ? Pour qui ?
Ou cherchez vous plutôt et simplement à défendre une vérité, une logique et une sincérité face à d’autres notamment déclarés officiellement de bonne foi qui jugent parfois ou souvent par intérêt et vous déclarent de toute façon coupable ?
Choisir son camp !?
Entre économie de défense et économie de guerre nationale et européenne
Ancien article de juillet 2023
l’heure où le chancelier allemand, impliqué à nouveau dans les réalités d’intervention et dont l’Etat ne sera désormais peut-être plus blâmé par la France sur le droit du sang, parle aussi d’économie de défense, à l’heure où les institutions européennes passent outre les traités en situation de crise allant au-delà des sanctions et blocus qui étaient ses seules armes, à l’heure où une guerre de haute intensité est à installée aux frontières de l’UE dans une Ukraine qui a su réagir moins étonnamment que l’on peut le penser suite aux investissements faits depuis 2014, il est important de rappeler certaines réalités entre économie de défense et économie de guerre dans une Europe unie dans la diversité.
Par François CHARLES
Economiste, conseil en stratégie et management, relations européennes, Président de l’I.R.C.E., ancien responsables d’affaires industrielles internationales à la DGA
La France et les pays membres de l’UE et même de l’OTAN ne sont pas en guerre directe. L’étaient-ils contre « l’Etat » islamique loin de nos frontières, dont en Afrique, ou en Afghanistan en opération extérieure ? Etions-nous en guerre contre le Covid ? Etait-ce opportun d’employer ce mot en France pour toute forme d’agression sauf à porter une certaine confusion, ou au contraire mobiliser les populations, les entreprises et les territoires sur les possibles réquisitions, les blocages ou réservations de fabrication comme aux Etats-Unis, qui pourtant étaient rassemblées autrefois en France sous le couvert de la défense économique et de la défense civile ?
Désormais le canon réveille particulièrement certains pays en centre Europe qui veulent prendre une nouvelle revanche avec la Russie en entrainant les pays fondateurs de l’UE, plus à l’ouest réalisant bien qu’ils ne peuvent intervenir seuls et qui ont besoin de développer leur économie de guerre pour soutenir indirectement un conflit de haute intensité, comme pour la guerre d’Espagne puis la seconde guerre mondiale s’agissant des Etats-Unis et même de la France qui n’avait pu livrer les commandes d’avion de la Pologne.
Si pour certains contre leaders, l’OTAN était soit disant en mort cérébrale alors qu’en simple veille, il est nécessaire de maintenir une veille permanente sur l’économie de défense pour éviter les contres coup trop brutaux comme c’est le cas dans de nombreux pays européens, sans nous reposer uniquement sur la dissuasion nucléaire, réservée ou partagée.
Devant la consommation en obus, canons, chars et autres matériels constatée depuis 2022, l’opportunité est là afin de penser autrement pour agir autrement (ed. Chiron) certains développements, certaines innovations, l’accélération des cycles mais aussi pour faire des choix de fabrication plus rapides, pour acheter en interne ou en externe à coûts et efficacité optimisés, être plus réactif, choisir le juste besoin, la bonne analyse de la valeur pour savoir s’il faut par exemple construire un avion ou un drone, voire un système, analyser les bons sujets de ce que l’on veut vraiment et ce dont on n’a pas besoin entre matrice BCG et courbe de Gauss tout en gardant en mémoire que l’originalité fait parfois la différence. Certes l’innovation doit pousser la technologie et l’efficacité mais il convient aussi de continuer à savoir réaliser des matériels simples d’emploi, facilement réparables et peu chers notamment au regard des armes qui peuvent aussi les détruire.
Il faut aussi penser à l’après guerre et la gestion des matériels comme au retour à la paix même s’il faut auparavant gagner la guerre avec peut-être aussi certaines prises de guerre comme la France a su, en 1945, récupérer certaines compétences pour ses moteurs d’avions et d’hélicoptères.
C’est une opportunité pour revoir ou consolider les relations état-industrie dans une équation couts objectifs, livres ouverts, partages des risques, bonus et malus et solidarité momentanée ou permanente avec discussions sur les réserves de R&D dans une certaine résilience, comme il doit être important de le trouver dans les politiques et moyens de financement.
C’est une opportunité de réaliser des développements et des innovations intelligentes à travers l’Europe sur des savoir-faire reconnus et non avec saupoudrage géographique, et pourquoi pas avec les GAFAM avant notamment qu’ils ne s’engouffrent seuls dans la défense. C’est une occasion de reconnaitre les avantages d’une possible mono-construction forte soutenue autrement notamment financièrement et collectivement pour maintenir un effet d’échelle, avant de penser automatiquement projets en coopération qui sont, dans la défense, toujours plus chers que dans le civil.
C’est une chance pour une logique « European by design » en amont des processus avec segmentation des choix, dépendance dans l’interdépendance et gestion des dérogations nécessaires pour maintenir l’efficacité des armes tout en employant et adaptant au maximum des technologies civiles avec gestion du risque coût, délais, performance.
C’est une opportunité d’innovation en termes de maintien en condition opérationnelle décloisonnée entre besoins nationaux et extérieurs, en pensant aussi stratégie et tactique de fabrication et de logistique avec les clients partout dans le monde pour le besoin des forces nationales et européennes.
C’est une opportunité pour l’environnement du champ de bataille dont la robotique, le numérique et l’espace qui profiteront en interdépendance avec l’industrie civile sans forcément parler de finalité de destruction.
C’est une opportunité de normalisation et d’interdépendance entre les matériels avec recherche d’uniformisation de gestion de configuration raisonnable mais non forcée, surtout dans des identités différentes et sensibles, même si cela est parfois la solution.
L’économie de guerre et de défense passe bien entendu par l’énergie d’une part pour les matériels, avec toujours une ligne si possible responsable de l’environnement, mais réaliste de l’emploi des matériels sur des théâtres d’opération, avec des combinaisons croisées des savoirs faire mais aussi des dynamiques accélérées comme par exemples sur les batteries, mais aussi d’autre part pour les territoires et les populations concernant l’origine mixée des sources d’alimentation.
C’est une opportunité de développement des réserves, non seulement civiles ou territoriales, mais également industrielles pour aller soutenir les militaires sur le terrain, voire de développer une nouvelle période de sensibilisation militaire en adéquation avec ce nouveau temps.
C’est aussi une opportunité d’innovation politique pour faire avancer les décisions communes notamment sur les autorisations à l’intérieur de l’UE comme pour exportations à l’international, en respect, cohérence et réalisme des valeurs affichées.
Il s’agit aussi de revoir les dynamiques financières pour les industries de défense et duales, à savoir civiles militaires mais aussi publiques privées, de savoir bloquer ou compenser l’inflation ou la taxonomie sur certains domaines chauds, de savoir pratiquer l’innovation financière en confiance comme le soutien par des titrisations.
Cette liste pourrait être longue. La guerre économique et l’économie de guerre doivent également et surtout profiter de tous les fondements de l’intelligence économique pour les entreprises et autres organisations, en passant jusqu’au niveau de l’UE, où l’on se bat souvent tous les jours dans l’environnement concurrentiel, mais également avec les partenaires, que ce soit pour les coopérations, des collaborations ou des alliances. N’oublions pas la 6e force de Porter que sont les Etats ou institutions, qui régulent mais peuvent déclencher les conflits et leurs effets directs ou sous-jacents sur les politiques générales.
EM : "ne pas rendre possible la victoire russe"
Je relève souvent les égarements de vocabulaire du président de la République en utilisant les mots de guerre, économie de guerre, réarmement, ou mort cérébrale alors que nous n'y sommes pas ni dans le fonds ni dans la forme.
Par contre, il reste prudent dans les termes employés vis-à-vis de V. Poutine comme dernièrement quand il dit "qu'il ne faut pas rendre possible la victoire russe", qui ne signifie pas qu'il veut une défaite jusqu'au boutiste et improbable sauf dans une guerre longue, très longue mais la première phase de 8 ans entre 2014 et 2022 ne l'était elle déjà pas
Comme pour les intérêts vitaux, il ne dit pas de quelle victoire ni de quelle défaite contrairement aux principaux anciens "pays de l'est" qui, comme l'Ukraine, ne considèrent une victoire qu'avec un retour derrière les frontières sans conditions et ils ont raison mais sans pour autant savoir quand et avec des pouvoirs financiers et matériels limités sauf à compter sur les Etats-Unis.
Et quant au départ possible des Etats-Unis de leurs bases d'Europe, qui ne se fera pas du jour au lendemains, seuls les Français en parlent voire le désireraient alors que les autres ne le ressentent pas réellement sachant que les Etats-Unis n'avaient jamais autant investi en Europe que dans le premier mandat de Donald TRUMP qui a un discours électoral, qui n'est pas fou mais qui risque néanmoins de tout faire pour arrêter cette guerre couteuse en matériels et en personnels. Et n'oublions pas que le peuple étasunien, même issu de l'Europe, est isolationniste sauf quand ses troupes, ses matériels ou son sol sont attaqués, comme ils peuvent l'etre aussi en Europe.
Viktor ORAN à l'hommage à Jacques DELORS
La présence de Viktor ORBAN à l'hommage à Jacques DELORS ne me surprend pas considérant que lors de notre diner sur les Valeurs européennes, seules les ambassades polonaises et hongroises avaient répondu présentes